Avis du vol entre London et Paris en classe Affaires avec British Airways

Intro

Bienvenue à tous sur ce FR vers Paris concernant un axe régulièrement reporté. Néanmoins, c’est toujours l’occasion de comparer un produit d’une compagnie traditionnelle à l’autre.
Cette fois-ci, je me suis tourné vers BA pour quelques jours à Londres où j’ai rendu visite à des amis.
L’aller s’est réalisé avec BA Cityflyer vers LCY. Malheureusement, je n’avais pas assez de batterie pour reporter cette étape.
Je note tout de même que j’ai passé un bon vol avec un équipage souriant et une offre aux standards européens. LCY est très pratique grâce à son accessibilité imbattable - je recommande cet aéroport à ceux qui n’aiment pas le métro et qui veulent être le plus proche possible du centre ville.
Un petit cliché souvenir de ce vol

Départ sous le soleil Londonien, mais les nuages ne sont jamais très loins.

Heahtrow, accès, son T5 et ses lounges

N’ayant pas craqué à la majoration insolente d’Uber, c’est en métro (Jubilee + Piccadilly Line) que je décide de rejoindre Heathrow.

1h de trajet pour rejoindre l’aéroport depuis la porte de mon domicile situé à Southwark, dans des conditions bien plus confortables que l’équivalence à Paris. C’est raisonnable !
Arrivée au terminal 5 de LHR, tout est parfaitement indiqué et bien organisé. Je mettrai 7 minutes entre la descente du métro et ma présentation à l’agent BA en zone H (zone d’enregistrement Club World/Club Europe).

J’adore ce terminal, BA a su l’habiller de manière efficace, claire et chaleureuse.
Mention spéciale à cette formule que j’apprécie et qui caractérise parfaitement l’anglais sauce British.

Direction la Zone H

Avec le fast track, contrôles passés en 6 minutes.
Nous sommes au milieu du T5, vous pouvez constater qu’il y a du monde comme souvent à Heathrow. Néanmoins c’est fluide et moins insupportable qu’aux heures de pointe a CDG. Je trouve que ce T5 est définitivement bien pensé et remplit le job.
A droite de ces clichés le salon South Galleries et à gauche, les North Galleries. J’avais du temps devant moi donc je me suis rendu aux deux pour profiter de leurs vues. (L’un donnant alors sur les décollages et l’autre sur les atterrissages)

Pour accéder aux South Galleries, il faut monter 2 escalators et passer devant la Concorde Room et le salon First. C'est encore-là très bien habillé avec cette forme bien connue et une jolie maquette de l'A380 BA devant l'entrée du salon.

Vue South Galleries.
Il y avait du monde, l’offre est ce qu’elle est. Ça ne casse pas 3 pattes à un canard. C’est correct sans plus et pas très varié.

Je file aux North Galleries observer les nombreux atterrissages…
Toujours cette jolie forme à l'entrée

Vue North Galleries
A l’image du T5, le rythme des mouvements aériens est hallucinant mais le mécanisme semble bien rodé. En tout cas, LHR avec 2 pistes fait mieux qu’à CDG avec 4… cherchez l’erreur..!

Mon choix, très soft. Les pâtes étaient bonnes. La banane,… c’est une banane !

A H-45mns de l'embarquement, je décide de rejoindre la porte.
L'embarquement débutera à l'heure avec un strict respect des priorités. Cette organisation en groupes d'embarquement (Groupes 1, 2, 3 et 4 pour ce vol) à l'américaine devrait être expérimentée par Air France car elle m'a semblé toujours bien fonctionner chez les compagnies qui l'utilisaient.
Notre destrier du jour, un A319 G-EUPP âgé de 18 ans. Agé le pépère !

Rapide coup d'oeil au remplissage, c'est plein !

Le vol

On pénètre dans la cabine que je trouve très réussie, c'est sobre et épuré. L'accueil est souriant. Je suis le premier à bord

Je ne me lasse pas de cette jolie forme qui habille parfaitement les sièges Club.

Vue depuis mon siège.

L'embarquement se termine à H-7mns de l'heure de départ. Le CDB prend la parole, non sans humour, et nous indique un retard dû à l'indisponibilité d'un véhicule de repoussage. On partira 18 minutes après l'heure théorique de départ.
Roulage puis décollage, quel traffic à LHR !

Avec seulement 45 minutes de vol pour rejoindre Paris, tout va très vite. Le service débute pendant la montée. Très bon point, BA propose deux choix. Un plat chaud ou un plat froid. Je ne me souviens plus du plat chaud… J'ai choisi la salade et ses lamelles de poulet. C'était bon, le catering en vol doit être différent du sol !

Mon accompagnement liquide.

Très bonne idée de permettre la géovision sur du MC


La lumière est belle à cette heure-ci

Descente…
A noter l'attention très professionnelle de l'équipage tout au long de la collation et particulièrement avant la descente où tous les passagers J se sont vus proposer du refill dans des verres en plastique pour limiter le danger en cas de fortes secousses. Le champagne n'étant pas de grande qualité, je déclinerai ce refill.

Reflets sur le moteur

Atterrissage et arrivée en porte 15 minutes après l'heure théorique. Les excuses renouvelées et sur un ton franchement amusant et sympathique (thank to the british humour) du captain font que je n'en tiendrai pas rigueur à BA. Comme quoi, un joli sourire et un bon verbe peuvent atténuer beaucoup de choses :)
Livraison des bagages qui, comme trop souvent à CDG, se fera sans le respect des tag et des priorités qu'ils confèrent…
Je retourne à Londres en octobre et cette fois-ci avec AF, l’occasion de comparer le même produit à deux instants très proches.
Merci de m’avoir lu !
See u !