Avis du vol entre Berlin et Frankfurt en classe Affaires avec Lufthansa

Bonjour ou bonsoir,
Suite ici de mon routing vers et depuis Berlin, où comment transformer un aller retour sur easyJet en quatre vols Lufthansa en business. Petit résumé ici :

[*]Paris Charles de Gaulle (CDG) - Munich Franz Josef Strauss (MUC) / LH2231 / Business Class / Airbus A320-200 [Cliquez ici]
[*]Munich Franz Josef Strauss (MUC) - Berlin Tegel (TXL) / LH2046 / Business Class / Airbus A320-200 [Cliquez ici]
[*]Berlin Tegel (TXL) - Frankfurt Am Mein (FRA) / LH167 / Business Class / Airbus A319-100 [Vous y êtes]

[*]Frankfurt Am Mein (FRA) - Paris Charles de Gaulle (CDG) / LH1050 / Business Class / Airbus A319-100

Nous arrivons à TXL grâce au très pratique bus TXL qui nous dépose au terminal A, d'où opère LH et la plupart des legacies.
Le FIDS est commun à tous les terminaux…. On peux noter plus d'orange que de jaune.

C'est mon premier départ depuis TXL, et l'agencement est très étonnant. Dans le corridor principal (j'ai du mal à parler de hall tant c'est étroit et bondé), se cotoient banques d'enregistrement et accès aux salles d'embarquements, qui disposent chacune d'un PIF. Clairement ce n'est pas adapté au trafic actuel, mais l'on est obligé de faire avec.

Pour nous direction le salon, auquel on accède par cette majestueuse entrée…

L'accueil est cordial, nous sommes naturellement dirigés vers le salon Business. Désolé j'ai été pingre en clichés, mais il y avait déjà du monde donc je l'ai jouée discrète. Le salon dispose d'une vue sur l'une des salle d'embarquement et par conséquent il est assez lumineux, malgré les stores qui obstruent la vue sur le trafic aérien :(
Il y de la place, mais le buffet est relativement petit et ne fait pas envie. Quelques crudités, quelques gâteaux, des knackis… Bref à part la vue, celui de CDG propose à peu près la même chose. Sauf que TXL dessert la capitale allemande. L'offre de journaux est tout aussi ridicule qu'à CDG, aucun magazine et l'offre non germanophone se limite au NY Times.
Notre sélection.

L'ambiance est feutrée, interrompue par des appels au haut parleur d'autant plus fréquent qu'un vol Eurowings est retardé et les clients sont tenus régulièrement informés. Notre appel se fait environ 15 minutes avant l'heure d'embarquement, nous laissant le temps de franchir les contrôles.
On voit l'entrée commune aux portes A2 et A3 ici…

Aucune file prioritaire pour les passagers Business au PIF. Il faut dire que tout est si petit et semble avoir été posé là le jour précédent quand l'aéroport s'est rendu compte qu'il fallait installer des PIF pour chaque porte d'embarquement. Un simple tensaguide empêche les resquilleurs de passer en salle d'embarquement. Bref pour l'efficacité allemande il faut repasser.
Une fois dans la salle d'embarquement, se trouve un simple bar. L'offre est minimale, et l'on est d'autant plus déçus que l'offre landside est aussi très médiocre.
Notre appareil du jour est ici. A chaque fois que je prends LH, j'ai droit soit à du tout neuf, soit à de l'antique. J'ai eu le tout neuf à l'aller, je vous présente donc D-AILH, livré neuf à LH en 1997. Néanmoins celui ci à eu une vie intéressante, il est passé rapidement chez Khalifa Airways, ex compagnie algérienne, puis Croatia Airlines avant de repasser dans le groupe LH par la filiale éphémère Lufthansa Italia. Le voici revenu au bercail.

L'embarquement est lancé, les priorités sont respectées. Nous sommes accueillis à bord par le commandant, la cheffe de cabine et sa collègue, absolument hilares, qui proposent aux passagers un choix entre snack sucré (barre napolitaine) ou salés (bretzels). J'ignore si un service en classe éco à été fait, j'imagine que non. En tout cas ravis d'avoir un accueil aussi chaleureux ET un snack en plus héhé.
Un petit coup d'oeil par le hublot….

Le snack en question, qui dégusté quelques jours plus tard s'avèrera assez savoureux.

La cabine est celle des premiers monocouloirs d'Airbus. Elle fait vintage pour les connaisseurs avec ses tons gris mais si bien entretenue qu'un passager lambda n'y voit probablement que du feu.

Nous repoussons à l'heure. Lors du roulage on aperçoit une des dernières nées dans le ciel européen, Laudamotion, et au fond un A330 d'Hainan qui assure la liaison vers Pékin. Mon amie profite du rang vide sur la gauche pour changer de siège. Elle aura droit à la vue sur Berlin, et moi à la campagne environnante… Snif.

Contenu de la pochette.

Le plateau est rapidement distribué. Désolé la photo est floue… L'entrée était un sucré salé à base de pommes, de morceaux de fromage et… je ne sais plus :P Et une tranche de rôti, puis une tranche de saumon au pesto. En dessert ce que je crois être une panacotta. C'est tout à fait acceptable pour un vol intérieur de cette durée. J'arrose cela d'une eau pétillante et d'un thé auquel la PNC aura ajouté une tranche de citron.

Instant jambes velues, le pitch est heureusement très bon.

RAS en fin de vol, atterrissage à l'heure à FRA avec un habituel roulage un peu long. Nous débarquerons toutefois via une passerelle, en route pour notre vol vers CDG.