Avis du vol entre Muscat et Kuala Lumpur en classe Affaires avec Oman Air

Bonjour,
Je vous avais laissé à l’arrivée à Muscat en provenance de Casablanca:

• Madrid – Casablanca 〜 Air Nostrum / CRJ-1000 ● Economy Class
• Casablanca – Muscat 〜 Oman Air / B787-8 ● Business Class
• Muscat – Kuala Lumpur 〜 Oman Air / A330-300 ● Business Class
• Kuala Lumpur – Langkawi 〜 Malaysia Airlines / B737-800 ● Business Class
• Langkawi – Kuala Lumpur 〜 Malaysia Airlines / B737-800 ● Economy Class
• Kuala Lumpur – Taipei 〜 Air Asia X / A330-300 ● Business Class
• Taipei – Hong Kong 〜 Cathay Pacific / A330-300 ● Business Class
• Hong Kong – London LHR 〜 British Airways / B777-300ER ● Business Class
• London LHR – Madrid 〜 British Airways / A321 ● Business Class

Pour rappel, le vol pour Kuala Lumpur a été retardé de 4h, nous faisant rater la connexion pour Langkawi pour laquelle on n'avait de toute manière pas les cartes d'embarquement, et l’avion a été changé pour un A330 équipé des anciennes cabines dans laquelle on a perdu nos sièges hublots.
Notre premier objectif une fois descendu du vol en provenance de Casablanca est donc de trouver les comptoirs Transfers d’Oman Air pour s’assurer d’être rebooké sur un autre vol vers Langkawi et essayer de changer nos sièges pour des hublots.
Il y a une file business avec quelqu’un derrière un ordinateur mais devant il y a un panneau « counter closed ».
Après quelques minutes on s’avance et elle nous dit qu’on n’aurait pas dû attendre. Je lui explique que son comptoir apparaît comme fermé mais elle change le sujet et garde le panneau devant le comptoir.
Bref, on lui explique le problème que crée le retard du Muscat – Kuala Lumpur et elle nous renvoie vers le comptoir « Transit accommodation and customer service ».

Pas de file business ici mais il n’y a personne. Là on nous dit de ne pas nous en faire et de trouver les employés Oman Air à Kuala Lumpur pour être rebooké sur le prochain vol vers Langkawi. Que nos valises y vont directement et qu’on n’a pas de soucis à se faire.
J’aimerais bien le croire mais j’ai mes doutes, d’autant plus qu’on n’a pas de carte d’embarquement pour Langkawi mais seulement jusqu’à Kuala Lumpur.
En y réfléchissant, je ne voulais pas insister ici à Muscat pensant qu’on serait bien mieux une fois à Kuala Lumpur et en gérant le rebooking une fois là-bas. Même s’il y a le risque que Oman Air et Malaysia Airlines nous baladent en renvoyant la faute sur l’autre, j’ai plus confiance en l’efficacité des Malaysiens et surtout je sais qu’on pourra faire jouer notre statut Platinum chez MH. Dans le pire des cas les vols domestiques en Malaisie ne sont pas chers du tout, même de dernière minute.
On profite d’être là pour lui demander si des sièges hublots sont libres mais il nous renvoie vers sa collègue au comptoir fermé.
On préfère passer la sécurité et demander au lounge, je sais qu’ils peuvent gérer ce genre de petites demandes.
L’aéroport a une zone centrale qui n’est rien d’autre qu’un centre commercial.

Les lounges sont à l’étage supérieur

L’entrée est belle et impressionnante. Il s’agit d’une exclusivité sur le site puisque le lounge n’était pas encore ouvert lors du passage de Mogoy.

A l'entrée on trouve le portrait du sultan et une maquette d’un B787 d’Oman Air.

Une fois à l’intérieur on doit passer par ce couloir avec quelques fauteuils.

Le lounge est plutôt bien fait avec une division circulaire des espaces qui donne un sentiment plus intime à chaque partie du lounge.

La zone de restauration

On trouve quelques plats chauds, des desserts, des fruits, et autres snacks. Je n’ai rien pris, ayant suffisamment mangé à bord du Casablanca – Muscat.

Si on continue on rejoint la zone du bar qui sert aussi de liaison vers la seconde partie du lounge.

On y trouve un Cigar Lounge.

Dans l’autre moitié du lounge on trouve encore une zone de restauration qui n’était pas utilisée lors de mon passage.

Ainsi que d’autres salles plus intimes pour s’installer et se reposer à l'écart.

On s’installe proche du bar où je prends une coupe de champagne, du Lanson.

Ayant 5h de transit à cause du retard, je retourne plusieurs fois à l’accueil pour savoir si par hasard il n’y a toujours pas 2 sièges hublots qui se sont libérés. 1h avant l’embarquement il remarque deux sièges hublots bloqués, les 14 et 15K mais quand il appelle pour savoir pourquoi ils sont bloqués et s’il est possible de les débloquer, son interlocuteur lui dit qu’il a trop de choses à faire et pas le temps pour ce genre de choses.
Il nous dit ça comme si c’était normal et de voir avec les agents en porte durant l’embarquement.
On quitte le salon quand le pré-embarquement débute pour demander.
Le terminal est très beau mais il y fait froid (air conditionné) et les hauts parleurs passaient en continu ce qui semblait être des sourates du Coran. Ce n’est pas gênant au début mais quand on approche de minuit, ça devient fatiguant.
Ce terminal est visuellement une belle réussite et il n’est pas immense permettant de marcher tranquillement vers sa porte.

Nos cartes d’embarquement sont scannées et nous avons accès à la salle d’embarquement une fois avoir vérifié à nouveau si des sièges hublots étaient libres. La cabine est complète, il nous montre même son écran pour le prouver.

Un A330 arrive en porte de Jeddah une dizaine de minutes avant l’heure prévue de l’embarquement.

L’embarquement commence finalement à 00h50, on rajoute encore plus de retard donc.
L’avion est le A4O-DE, un A330 de 8 ans.

Puisque c’est un A330-300 avec l’ancienne cabine, il y a donc toujours la First class. Elle est vendue comme business class sur ce vol.

La Business class est en 1-2-1 mais elle a mal vieilli et je l’ai encore de ce changement d’appareil et de ne pas voler en APEX Suites.

Pour nous c’est la deuxième cabine de Business class, au centre.

C’est un sièges assez large grâce au 1-2-1 mais c’est une cabine qui ne me plait pas. Elle a vraiment vieilli et est abimée d'un peu partout mais surtout elle est très ouverte. On n’a que très peu d’intimité et on voit ce que font tous les passagers.

Au moins le passager à côté de moi n’est pas un inconnu. Pas de coffres à bagages au centre, je sais que certains aiment mais pour moi c’est totalement inutile.
Je préfère encore la cabine en 2-2-2 du vol précèdent.

Quand je dis que la cabine a mal vieilli…

Il y a un décalage complet entre les PNC officiant de mon côté et ceux du côté de mon compagnon. Je reçois certaines amenities alors que lui ne les a que quelques dizaines de minutes plus tard, et vis-versa. Ce sera la même chose pour le repas qui est expédié beaucoup plus rapidement de mon côté que du sien.
Distribution d’oshibori et commande pour un verre de bienvenue. On a le choix entre un jus de pastèque et gingembre, un jus d’orange, ou un smoothie de mangue

Si ce smoothie est le même que sur le vol précèdent, je préfère prendre autre chose. Pastèque et gingembre.
Notez que mon oshibori a été retiré et j’ai mon verre alors que mon compagnon vient tout juste de recevoir son oshibori.

L’IFE est activé et il s’agit de l’ancienne version. Ce n’est pas génial mais on y trouve la même sélection que sur le vol précèdent.
Le casque n’est pas le même que sur le vol précèdent. La qualité est moins bonne et le noise-canceling inefficace.

Il y a quand même deux caméras et une geovision pas trop old style.

Mon compagnon se voit offrir un pyjama, une belle attention pour ce vol de nuit de seulement 6h45.
Je n’ai pas encore de pyjama mais mon verre a été débarrassé alors qu’il a encore son verre et son oshibori.

Je reçois la trousse de confort et le menu

Le contenu de la trousse est le même que sur le vol précédent.

Puis habituel café et date.

Annonce du cockpit pour souhaiter la bienvenue à tout le monde et donner quelques informations sur ce vol mais il n’y a aucune mention du retard de 4h.
On repousse à 1h30, avec 40mn de retard sur les 4h déjà accumulé.
Puis on s’élance à 1h50, avec 5h de retard sur l’horaire initial. La connexion initiale à Kuala Lumpur est foutu et je ne sais même pas si on va pouvoir être rebooké sur le vol suivant pour Langkawi prévu 1h30 après le nôtre.
Une fois en vol je sors la couverture. Il fait un froid polaire dans cette cabine, à l’image des PNC.
L’avion est équipé de wifi mais les tarifs sont un peu chers.

30mn après le décollage une hôtesse vient prendre les commandes. Je demande une entrée et un dessert avant de dormir et accepte d’être réveillé pour le petit déjeuner.

Elle est très grande et heureusement quand on sait que la vaisselle d’Oman Air est immense et qu’il est possible de diner en face-à-face sur cette cabine. D’où la présence d’une ceinture sur l’ottoman.

Je reçois mon verre de champagne alors que mon compagnon dicte sa commande pour son repas.

La carte des vins contient un champagne

Deux vins blancs

Deux vins rouges

Et un vin de dessert

Tout commence par l’amuse-bouche

Franchement pas mal, légèrement épicé.

J’ai oublié de photographier le choix d’entrées. Je me souviens des habituels Mezze, d’une salade de saumon et mozzarella, une soupe à la patate douce et des crevettes : mon choix.

Encore une fois c’est fade malgré une jolie présentation.

Il y a 4 choix de plats chauds

3 choix de desserts

Warm raspberry frangipane with passion fruit and mint coulis. C'est bon et pas trop sec, parfait pour terminer.

Avec un verre de Sauternes. Mon compagnon en est à peine à son entrée.

Je pars ensuite dans les bras de Morphée. Le siège n’est pas totalement full-flat et je ne sais dire si c’est ainsi d’origine ou si c’est l’âge de la cabine.
Je n’ai pas de sur-matelas avec ma couverture alors que tous les autres passagers l’ont. Je suis trop fatigué pour avoir à appeler un PNC et attendre alors je laisse tomber et vais dormir.

Je me réveille 3h plus tard, au-dessus du golfe du Bengale.

Le service de petit déjeuner commence peu après, ça me paraît tôt pour un vol si court mais c’est ainsi et je n’ai pas vu une seule trace du dine on demand.
Oshibori pour commencer

On a encore une fois un large choix pour le petit déjeuner.

Avec un séduisant choix de boissons.

Je commence par du yaourt avec de la compote de mangue.

Cette fois j’ai mon thé durant le petit déjeuner et non après. Rose with French vanilla, un thé doux et floral comme j'aime.

Cinnamon waffles with vanilla sauce

Je retourne me rendormir pour être réveillé par l’annonce du début de la descente 40mn avant l’atterrissage.
Les casques et les menus sont récupérés et il fait toujours un froid de canard mais les PNC se sont réchauffés pendant le vol.

Atterrissage à 12h35 heure locale, avec 4h40 de retard.

Alors qu’on attend l’ouverture de la porte, une hôtesse prend un chewing gum de son sac et en propose aux autres passagers. On pue de la gueule, c’est ça ?
Blague à part, c'est sympa de proposer.
Passage par la Business

Et la First

On a donc raté notre connexion pour Langkawi à 11h55, de toute manière on n’avait pas les cartes d’embarquement
Il y a cependant un vol pour LGK qui part à 13h30 mais vous en saurez plus dans le prochain FR.
Merci d’avoir lu et à bientôt pour la suite.