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Arrivée à l'aéroport CDG
Voici mon premier reporting. Un Paris Mexico en Première. Je prends un VTC pour me rendre au Terminal 2E et arrive à 7h40 devant l'espace la Première au niveau du parking. Ne voyant personne je décide d'aller directement au comptoir la première à l'intérieur du Terminal.
Je suis immédiatement prise en charge par un agent Air France qui s'adresse à moi par mon nom de famille. Toujours une très jolie attention. Il me propose quelque chose à boire le temps d'enregistrer mon bagage et de me remettre mon BP dans la précieuse enveloppe rouge. A cette heure-ci je suis seule à patienter.
Mon escorte m'accompagne ensuite pour le passage PAF et PIF et me propose gentiment de porter mon bagage cabine.
Le passage réservé à l'équipage ne marchant pas nous passons devant tous les autres passagers. C'est toujours un moment un peu gênant . En 5 min chrono je me retrouve de l'autre côté. Nous parlons de flight report et celui-ci semble très intéressé.
Lounge La Première
Arrivée au Salon la Première via l’ascenseur. J'y suis accueillie, toujours par mon nom, par une charmante hôtesse et mon accompagnant prend congé de moi. Le salon est relativement plein à cette heure matinale.
On m'apporte une coupe de champagne. Je choisis un Pommery Rosé apanage qui s’avérera excellent.
J'avais réservé via la ligne dédiée aux Premières un soin d'1/2 heure au SPA Biologique Recherche. J'opte pour massage du dos
Les produits utilisés
Petit tour du salon. Je ne m'y attarderai pas car celui-ci à été maintes fois reporté.
Difficile de faire du spotting car le grillage aux fenêtres gêne. C'est dommage
La zone du bar encore fermée à cette heure-ci
Le buffet
Je décide de me restaurer et commande les fameuses coquillettes jambon truffe et une coupe de champagne. C'est un délice. le temps d'attendre que l'on me serve je fais un petit tour aux journaux. Je recroise alors la personne m'ayant escorté au salon qui, voyant que je ne trouve pas ce que je désire, file au kiosque et me ramène 5 magazines. C'est plus que ce que je demandais.
L'heure d'embarquer arrive trop rapidement. Une hôtesse vient me chercher ainsi qu'un autre passager
A bord
Je suis attendue par la chef de cabine qui m'appelle également par mon nom. Le salon l'a informé que je faisais un reporting et elle viendra régulièrement bavarder avec moi tout le long du vol. Je m' installe en 2E. La cabine est complète. Le pitch est plus que correct mais l'écran de l'IFE toujours aussi petit . Toujours l'ancienne cabine dont j'apprécie la couleur.
La PNC m'apporte une coupe de Krug avec la trousse et le pyjama. Le sous verre est assez réussi et les arachides sont servies sans l'emballage. Je trouve ce pyjama très réussi mais moins solide au niveau des coutures que celui d'avant.
Direction le vestiaire pour passer le pyjama. Attention au hublot si vous vous changez sur le tarmak. Petit tour aux toilettes où les produits Carita sont présentés.
Notre voisin : un mérou de la même compagnie
Présentation du menu. Mon hôtesse me demandera à s’asseoir sur l'ottoman afin d'être à ma hauteur pour la prise de commande.
Léger retard en raison d'une passerelle bloquée au niveau du pont principal. Push back à 11h45 et take off 12h01
La photo corporate du jour
Casque anti-bruit, commande du siège qui commence à montrer le passage du temps et consignes de sécurité
Remise d'un oshiboru, dressage de la nappe et mise en bouche avec le cocktail du Ritz. Attention particulière pour la cuillère en nacre avec le caviar. C'est un très bon point. J'ai du demandé s'il faisait toujours le cocktail car il n’apparaît toujours pas sur la carte.
Très belle assiette de présentation avec la crevette. La soupe au potimarron est délicieuse et le pain bien chaud. J'hésite entre les deux vins. Le PNC me fait goûter les deux et je choisi le Condrieu
Les boissons sont servies avec le chariot. C'est déjà mieux que l'affreux trolley
L'entrée est très fraiche et le homard un peu sec
Je complète mon déjeuner par l'assortiment de fromage et en dessert assiette de fruit, glaces et le mont blanc. Un régal. Je termine par un thé de chez fauchon accompagné de chocolat de chez Cluzel. Un oshibori vient compléter mon déjeuner
Après ce très copieux repas c'est l'heure de dormir car un dîner de travail est prévu à mon arrivée . C'est là que je manque à tous mes devoirs car je discute tellement avec l'hôtesse que j'en oublie de prendre des photos. Je me réveille 30 minutes avant atterrissage. Petit survol de Mexico et vue sur les volcans.
Arrivée à MEX
Une fois notre mérou arrivé à son point de stationnement je demande à faire un petit tour au poste de pilotage. Accordé. Accueil chaleureux du CDB et de l'OPL
A ma sortie de l'avion je suis prise en charge par le personnel au sol qui me fait passer la police en 1 minute. Mon bagage m'est alors apporté par un agent de l’aéroport et me voici en direction des taxis avec mes deux cerbères qui commanderont pour moi un taxi au kiosque.
Bilan 15 minutes après ma sortie de l'avion je suis dans le taxi. Mon arrivée à l'hôtel sera, elle, beaucoup plus longue, car le trafic à Mexico est légendaire.
Une expérience toujours incroyable en Première qui commence dès le premier pas posé à l'aéroport.
Le personnel fut impeccable sur ce vol et d'une grande gentillesse.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 19 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Mexico City (MEX).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est AeroMexico avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 12 heures et 3 minutes.
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13 Commentaires
Vous faites fort, premier FR et directement en La Première :)
L'excellence du produit est visible de bout en bout, on regrettera simplement cette vieille cabine en A380 qui est vraimetn dépassée.
Je trouve que les plats proposés sur la carte font vraiment référence au luxe, caviar, langoustine, homard, foie gras poelé, pour peu, on se croirait à la belle époque AF.
A bientôt !
Oui nous avons parlé du rétrofit de l'appareil avec la Chef de cabine. Il semble toujours prévu pour 2020 mais bon...
J'ai testé le max de plat pour ce report et j'avoue qu'ils étaient vraiment réussi. On se serait cru sur le super-constellation Paris-NY
C'est complet et détaillé
On retrouve dans votre récit l'excellente expérience au sol offerte par les équipes
d'Alain Ducasse.
Juste une petite remarque, puisque nous sommes dans le domaine de l'excellence,
les éclaboussures sur le côté gauche de l'assiette des coquillettes jambon truffe
font, si j'ose dire, un peu tâche.
A bord, cette cabine manque vraiment d'intimité et l'écran de l'IFE est, comme vous le
faites remarquer, vraiment trop petit et sa définition ne doit pas être de grande qualité
Vous êtes satisfaite de votre déjeuner à bord mais je trouve que la présentation
du fromage n'est pas à la hauteur.
J'aurais bien aimé voir à quoi pouvait ressembler le foie gras poêlé servi à bord du
repas avant l'arrivée.
A bientôt pour une autre contribution
Vous l’avez très bien réussi.
Juste une petite précision, le bar au salon la première, n’ouvre jamais.
Il n’y a jamais personne derrière.
Il est fictif en soi et fait parti du joli décor du salon.
Bienvenue sur Flight-report.
Merci pour cette part de rêve ! Bienvenue à bord
Comme je l'ai déjà écrit, la classe à la française. En revanche, la cabine commence à montrer de sérieux signes de vieillesse…
A bientôt
Un très agréable moment que ce vol avec cette prestation La Première.
Dommage pour la cabine, mais j'adore le raffinement des plats.
A bientôt
Beau coup d'envol :) C'est un produit qu'on a déjà souvent vu ici, mais il reste toujours agréable de le redécouvrir.
Au sol, un des meilleurs produits First, même si comme Rastignac je trouve que la limo manque. En pourcentage du prix du billet, c'est anecdotique mais cela ferait vraiment un service sans rupture jusqu'à l'avion.
A bord, du très bon aussi mais comme certains, je déplore cette cabine d'un autre âge. En plus, on voit sur l'IFE déployé que le ménage n'est que très surfacique. Heureusement que l'assiette et les attentions des PNC le font vite oublier.
Merci beaucoup !
Je tique à la vue de ce porte bouteille. Compréhensible en J, mais totalement inapproprié pour une F. C'est disgracieux au possible et je ne vois pas beaucoup l'intérêt compte tenu de la taille restreinte de la cabine F.
2020 pour le retrofit de la cabine… Voilà la conséquence des grèves qui coûtent. On n'a plus les moyens de rester au niveau sur toute la flotte.
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