15 avis
Salut les FRistes,
Voici un des pires FR qu'il m'ait été donné de publier à ce jour : court, avec peu de photos, pour la plupart moches, plusieurs phases essentielles du vol n'étant pas relatées.
Bref, il en faut bien quelques uns qui soient candidats au "prix citron" parmi la centaine+ déjà postés, eh bien celui-ci en fait partie !
Les raisons de ce FR bâclé :
- s'agissant d'un départ de TLV sur une compagnie israélienne, j'ai préféré faire profil bas afin de ne pas me faire repérer par les innombrables agents de sécurité qui traînent dans l'aérogare de Ben Gurion et à bord de tout avion israélien. Je veux bien comme l'ami Mogoy avoir à jouer de temps à autre à cache cache avec les MiB iraniens mais le Mossad, je sais pas pourquoi, je préfère éviter.
- un vol de nuit reste un vol de nuit et la qualité des photos s'en ressent mais je ne vais me retrancher devant cette seule excuse.
- mon iPhone est en fin de vie et ce détour par la Terre Sainte semble avoir sonné son glas. Il est temps que je change d'employeur afin d'en avoir un tout neuf, sauf si Papa Noel a la bonne idée de m'en offrir un cette fin d'année :-).
Ceci étant dit, j'ai pensé qu'il serait quand même intéressant de vous relater ce vol très atypique, à bord d'un combo avion/compagnie hyper rare (le seul B767 ayant à ce jour porté les couleurs Arkia, un contrat de 10 mois prévu s'achever en mai 2019) sur une ligne dont vous verrez qu'elle est fort improbable vu l'itinéraire emprunté, qui n'a rien à voir avec l'illustration "route orthodromique" que vous pouvez voir un peu plus haut.
Ces pré-requis étant faits, je vous présente donc toutes mes excuses pour la médiocrité de ce qui va suivre, mais j'espère cependant que ceux qui ne sont pas déjà passés à autre chose à la lecture de cette intro dissuasive trouveront un intérêt à découvrir ce que peut être un pseudo charter de joyeux vacanciers partant en Thaïlande en cette douce soirée de novembre 2018 (il faisait 22° à Tel Aviv…).
Je dis bien "pseudo charter", vu la clientèle composée à 99% de touristes israéliens, mais vol régulier quand même puisque les billets sont en vente en "vols secs" sur le site d'Arkia avec des promos ne dépassant pas 250€ l'aller simple ou 450€ l'aller et retour (TTC), ce qui est peu vu que l'axe TLV-BKK n'est pas battu en brèche sur le plan tarifaire par les 3 compagnies bien connues du Golfe au sujet desquelles j'ai déjà débattu avec Flavien, mais c'est une autre histoire :-)…
Mon trip commence à CDG en début d'après-midi, où la météo est nettement moins agréable qu'en Israël puisqu'il a neigé un peu plus tôt. Je pars à Tel Aviv à bord du seul type d'appareil d'El Al manquant encore à mon "palmarès" depuis le Boeing 707, je veux bien entendu parler de ce magnifique Dreamliner. Comme à chaque fois que je vais en Israël seul, sans bagages, avec un parcours rocambolesque et mon passeport criblé de tampons d'un peu de partout dans le monde musulman, j'ai eu droit à ma petite interview de 30mn minimum : plusieurs agents de sécurité se relayent les uns après les autres en me posant les questions les plus invraisemblables afin de s'assurer que le terroriste qui sommeille en moi ne passera pas à l'acte cette fois-ci. Une fois de plus, j'arrive à m'en tirer sans me faire refouler, ce qui m'est quand même arrivé une fois dans les années 90…
Un vol sans histoire dans une cabine loin d'être complète, avec un IFE du dernier cri et un repas chaud fort convenable. Je laisse le soin à un autre FRiste de nous faire découvrir tout ça en détails le moment venu car du 787 LY sur CDG-TLV on est parti pour en prendre durant 20 ans au minimum.
Quelques heures plus tard, je récupère ma carte d'embarquement dans l'immense hall des départs de l'aéroport Ben Gurion.
La porte C1 est au Rdc et correspond donc au postes de stationnement "au large". L'embarquement est lancé à H-45mn.
Nous voilà aux pieds de la bête. Toujours très prudent, je prends cette photo à la hâte avant de descendre du paxbus.
Mais je m'enhardis un peu voyant que certains pax se font des selfies et que personne ne leur dit rien. Gros plan sur le réacteur CF6-80 afin de tester la résistance de la surveillance en place. Pas d'intervention.
Du coup, je fais aussi semblant de me tirer le portrait en me retournant, mais en vérité c'est ce B738 LY qui est dans le viseur !
L'embarquement se termine.
Profitons en pour parler un peu de cet avion. C'est un des trois B763 de la compagnie italienne NEOS, chez qui il est arrivé en 2015, immatriculé I-NDDL, après avoir roulé sa bosse chez Vietnam Airlines, First Choice Airways puis Thomson/TUI UK, au cours de ses 23 années d'existence. Il est passé chez Arkia en juillet 2018 tout en conservant son immatriculation italienne.
C'est à mon tour d'être en haut de l'échelle. Il est déjà quasiment minuit car l'embarquement, bien que très anticipé, a beaucoup traîné. Vu les quelques photos que cela m'a finalement permis de prendre, je ne m'en plaindrais pas.
Comme on a pu le voir, l'avion a conservé son bleu d'origine hérité non seulement de NEOS mais aussi de Thomson/TUI, sur lequel ont été apposées les marques ARKIA : fuselage, moteur, dérive.
Par chance l'avion n'est pas plein car sa cabine éco est densifiée au maximum : 2+4+2. Après avoir constaté que le siège 43F qui m'avait été attribué au check-in était déjà occupé par un des membres d'une famille plutôt… bien portante, je tente de trouver une meilleure solution et j'élis domicile sur l’extrémité de ce quadri-place, où seule l'autre extrémité est occupée. Voilà donc ce qui sera mon champ de vision pour les 10 heures à venir : le fait que les pax soient en partie debout avant le départ annonce la couleur : la plupart d'entre eux ne cesseront de se lever et de se déplacer tout au long du vol.
Curieuse harmonie que ces têtières ARKIA de couleur rouge foncé (il y en a aussi des blanches) avec le cuir bleu de NEOS qui habille les sièges. Malgré l'inconfort, je suis ici pour l'exotisme et je ne suis pas déçu !
Nous partirons finalement avec 25 minutes de retard, à 0h20 au lieu de 23h55, après que les PNC (tous ARKIA + 2 NEOS) aient tant bien que mal réussi à faire s'asseoir tous les passagers et dispensé leurs annonces de bienvenue et de sécurité en hébreu et en anglais, tandis qu'elles sont diffusées en italien sur les moniteurs centraux. Concernant cette cabine au confort plus que spartiate, on notera qu'elle n'est pas aussi ancienne que l'avion lui-même puisque ses coffres à bagages et ses parois ont été mis aux standards "777-like" il y a quelques années sans doute.
Quelques minutes après le décollage, les PNC vont distribuer une bouteille de 50cl d'eau et des écouteurs, ce qui est plutôt pas mal.
Pour patienter et agrémenter ce FR de quelques photos supplémentaires, je vous propose de prendre connaissance de l'in-flight magazine d'Arkia, qui invite les anglophones à découvrir Amsterdam…
… tandis que le côté pile, en hébreu (qui représente 80 des 106 pages du magazine) met Londres en avant.
Une page "corporate" décrit les diverses activités du groupe, la compagnie aérienne Arkia Israeli Airlines existant quand même depuis 1950. Respect !
La double page consacrée à la flotte et au réseau est bien évidemment celle qui retiendra le plus mon attention.
Gros plan sur la flotte : notre B767 du jour figure en haut de la liste ! C'est le seul avion bi-couloir qu'Arkia ait, à ma connaissance, exploité en 68 ans d'existence, et même s'il s'agit à ce stade d'une simple location de moyenne durée, Arkia semble en être fière, à l'inverse de beaucoup de compagnies qui "oublient" bien souvent de mentionner les short leases dans leurs magazines de bord. Les autres avions qui composent sa flotte sont, en cette fin 2018 : un unique B757-300, bientôt destiné à être remplacé par plusieurs A321neo, cinq ERJ-190/195 et un jet privé, qui figure pourtant dans ce magazine : l'Embraer Phenom. Pour ma part, avant ce B767, j'avais déjà volé chez Arkia en Dash-7, B737, E-190, ATR72 et B757, Ajouter le Phenom à cette liste risque d'être un peu plus compliqué, à part en devant pote avec le PDG de la compagnie…
Le réseau est très centré vers l'Europe, ainsi que vers trois destinations "soleil" que sont les Seychelles, Zanzibar, pourtant à dominante musulmane, et donc Bangkok. C'est la plus longue ligne du réseau d'Arkia, qu'il faudra bien continuer à desservir une fois ce B767 rendu à NEOS, la Thailande semblant hors de range d'un A321neo depuis Israel vu les détours qu'il faut faire pour y parvenir comme on le verra plus loin.
Une inspection de la documentation accessible aux passagers ne serait pas complète sans la consigne de sécurité. Et là, je dois dire que c'est du "lourd" : un édition spéciale en anglais et israélien comportant le double logo ARKIA + NEOS. Si le contrat de location entre les deux compagnies n'est pas renouvelé au delà du printemps 2019 et que cela reste donc une pièce unique, je prédis une somme supérieure à 100€ pour la revente sur e-bay dans deux ou trois ans !
Pour finir avec les imprimés, on ne peut que saluer le nouveau branding multi-colore très abouti de la compagnie ARKIA, que l'on retrouve jusque sur les tags "name & address" comme ci-dessous.
La montée se poursuit tandis que je tente de trouver la position la moins inconfortable possible tout en me félicitant de ce choix de siège sans voisin immédiat, car un 767 à 8 de front c'est quand même le supplice assuré.
Dès l'altitude de croisière atteinte, un service de sandwiches et de boissons va être effectué. Tout est gratuit, y compris le vin servi à la bouteille, mais il n'y a pas de bière. Il y a deux sandwiches au choix : voyant que j'hésite après qu'il ait tenté de me décrire le contenu de chacun d'entre eux, le steward qui s'occupait de cette partie de la cabine me donne les deux. Sympa.
Le tout évidemment avec les sacrements qui vont bien.
Je vais vous faire grâce des heures qui suivent au cours, desquelles je vais plus ou moins dormir tout en subissant à intervalles réguliers les effets des déplacements incessants des pax dans la cabine, comme s'ils n'arrivaient pas à tenir en place. Je suis réveillé par le début du service suivant alors que nous sommes à 2h30 de l'arrivée environ et que le jour s'est bien entendu levé. On notera les rideaux tirés de part et d'autre de la cabine, qui correspondent au crew rest.
C'est un repas chaud complet, avec double ration de pain, qui me fera oublier de photographier l'omelette qui se trouvait dans la cassolette.
Accompagnement de boissons : un espèce de jus de fruit indéfinssable et un thé, le café étant d'office proposé avec du lait, ce qui ne me convient pas.
Vous l'avez vu sur la photo un peu plus haut : une compagnie israélienne qui veut se rendre à Bangkok doit emprunter des chemins buissonniers ! Eh oui, pas question de survoler l'Arabie Saoudite quand on s'appelle Arkia, pas plus qu'il ne serait imaginable de prendre une route "nord" qui conduirait à s'approcher de l'Iran, du Pakistan, de l'Irak ou de l'Afghanistan. Donc la seule solution c'est l'extrémité orientale de l'espace aérien égyptien, puis la ligne droite avant de remonter vers l'Inde en évitant semble-t-il les Maldives qui ne doivent elles-non plus pas porter Israël dans leur cœur.
Résultat des courses, si l'on peut dire : 10h35 pour faire TLV-BKK tandis qu'un AMM-BKK de distance quasi-identique est couvert en 8h10 par Royal Jordanian !
Puisque nous avons le visuel sur les écrans collectifs, sachant que les écrans individuels appartiennent au monde imaginaire dans ce vieux 767, parlons un peu du contenu de l'IFE : à part quelques canaux musicaux de mauvaise qualité, et cette géovision qui sent bon la fin des années 90 qui ne s'est affichée que dans la matinée, un seul et unique film va être diffusé en toute fin de vol. Un navet en anglais et en NOIR ET BLANC, sous titré en hébreu, avec des scènes hyper violentes, qui se terminera à 5mn de l'atterrissage, puisque comme vous pouvez le voir sur cette photo, les consignes "attachez vos ceintures" préalables à l'arrivée ont été allumées.
Si tous les pax sont assis, c'est que l'atterrissage est imminent, sinon il y en aurait encore une bonne trentaine debout. Avant de terminer, je confirme que je n'ai pas pris de photos des toilettes. Pour le coup, ce n'est pas l'endroit où je ne me sentais le plus épié par des agents de sécurité israéliens, quoique on ne sait jamais, mais j'ai tout simplement rebroussé chemin à ma seule tentative d'utilisation, en fin de vol, la saleté et l'odeur étant trop répugnantes.
Nous arriverons finalement au parking à BKK à 15h55 locale, c'est à dire avec 1/2 heure de retard, après un vol de plus de 10 heures et un temps bloc/bloc total de 10h40. Voici une dernière photo de la cabine, prise à la hâte en débarquant, au 1er rang de l'éco, sachant que cet avion est équipé de 12 sièges "business", dont certains ne voudraient même pas comme "premium", mais là encore je n'ai pas fait de photos.
Quelques minutes avant nous était parti de TLV ce B777-200 d'El Al avec qui nous avons vraisemblablement volé en escadrille (avec un ou deux avions de la chasse israélienne pour nous protéger jusqu'au dessus de l'Océan Indien ?, allez savoir…) avant de se retrouver à nos côtés au sol à Bangkok.
Voilà comment se termine le récit de ce vol donc j'ai conscience qu'il aurait mérité plus de détails et de photos, mais je me suis déjà expliqué et excusé en intro sur ce sujet.
Merci pour votre attention.
Les notes sont d'une simplicité absolue :
8/10 dans tous les domaines pour les deux aéroports, pratiques et bien équipés, mais il s'agissait - tant à TLV qu'à BKK - d'un jour de "mid-week" en dehors de la haute saison.
Pour ce qui est du vol en tant que tel, la notation est plus nuancée :
* Bien pour l'équipage, qui a fait le job, et pour le catering, gratuit et assez copieux,
* Mauvais pour la cabine horriblement densifiée et pour l'IFE moyenâgeux.
Arkia s'en tire donc avec la moyenne car il ne faut pas oublier que ce vol n'est pas destiné à rivaliser avec le gotha du transport aérien mondial mais plus modestement à emmener à moindre prix des touristes israéliens visiter la Thaïlande !
Je ne vais pas me plaindre pour autant : personne ne m'obligeait à passer par là et c'est bien la curiosité d'avoir volé sur ce rarissime combo avion/cie qu'est l'unique B763 IZ qui m'a conduit dans les parages un soir d'automne 2018. Malgré les apparences que ce FR très pauvre en photos et en détails divers laisserait imaginer, je ne le regrette absolument pas !
43 Commentaires
Que ce soit l'avion (du 767 en 2X4X2 ce n'est pas courant) ou l'ambiance à bord, tout est exotique. Si en plus, on rajoute la route peu banale, ce reportage très avgeek m'a comblé.
C'est le genre de vol dont on est quand même très content qu'il se termine.
A bientôt
“je fais aussi semblant de me tirer le portrait en me retournant” —> Des années d’expérience et plein de bonnes techniques
2-4-2, une cabine vieillotte et un trajet rallongé et des pax qui ont la bougeotte, rien qui ne fait envie.
Sacré détour qui me rappelle le trajet que doit prendre El Al pour son Tel Aviv - Delhi alors qu’Air India peut survoler tous ces pays.
Merci pour ce Fr!
court, avec peu de photos, pour la plupart moches => certes mais au combien intéressant , c'est l'essentiel.
L'Avgeek est comblé, le passager un peu moins (voir même très déçu),
A bientôt
Merci pour ce FR. J'ai fait le plein d'exotisme :)
"une compagnie israélienne qui veut se rendre à Bangkok doit emprunter des chemins buissonniers" => ah oui quand même ^^
A bientôt
Dorothée
"Voici un des pires FR qu'il m'ait été donné de publier à ce jour : court, avec peu de photos, pour la plupart moches, plusieurs phases essentielles du vol n'étant pas relatées. ": je te trouve dure ! Certes il manque quelques détails, mais le fait de découvrir cette compagnie sur 767 est déjà une belle surprise :)
Tarif extrêmement compétitif, Arkia est-elle en partage de code avec une compagnie thaïlandaise ? Car j'imagine que bon nombre de PAX ont pour destination finale les plages thaïlandaises, et non Bangkok.
A bord, la cabine est vintage, mais on remarquera le plafonnier qui a subit une rénovation. 8 sièges de front sur 767 c'est vraiment rare... Le confort a du bien baisser, heureusement que tu n'avais pas de voisin direct.
A bientôt !
Lucky Luke ou l’art d’avoir déjà volé sur (quasiment) tous les appareils d’une compagnie que je ne connaissais pas
Le nombre et la qualité des photos suffit pour se faire une bonne idée de ce que propose Arkia
Il faut montrer patte blanche pour entrer en Israel, la ”petite interview” de 30 minutes ne doit pas être des plus amusantes
La consigne de sécurité est une belle piece. ”je prédis une somme supérieure à 100€ pour la revente” : il fallait donc en piquer 4 ou 5 pour pouvoir rentabiliser ce vol ^^
Le 8 de front sur 767 est traitre, je n’imagine même pas quand on se trouve dans la rangée du milieu et que le vol est plein
La trajectoire pour se rendre à BKK est assez originale. Merci au Moyen-Orient et à ses tensions régionales pour ce joli et inutile survol de la mer Rouge (avec en prime, un survol de Bombay à la verticale)
A bientôt
Je suppose que BKK était carrément hors d'atteinte d'Arkia avant les accords de Camp David qui lui ont ouvert l'espace aérien égyptien
Le texte compense largement la très relative modestie de l'iconographie : 42 photos quand même pour un vol de nuit partant d'un aéroport plutôt no-photo.
Merci pour le partage; ceci n'était pas une publicité pour un routing créatif de vacances en Thaïlande !
A bientôt.
Je rejoins Marathon sur le nombre de terroristes avec un passeport dûment tamponné. De manière générale, j'ai l'impression qu'Israël cherche vraiment à décourager les gens de visiter le pays. Quand tu lis la masse de contrôles (réguliers ou aléatoires) qui est effectuée, c'est du délire. Moi avec mon passeport multi tamponné par la Jordanie et la Turquie, je ne pense pas pouvoir passer sous tes trente minutes d'interrogatoire :)
Bon effectivement le report manque de photos mais le texte compense très bien, pas de soucis de ce côté là. Les prestas catering sont plutôt correctes mais la cabine non merci. Et encore moins en configuration densifiée.
A bientôt pour de nouvelles aventures :)
J'ai d'ailleurs vu ce 767 à BKK il y a 2 jours, ce qui m'a totalement surpris car j'ignorais qu'Arkia avait (temporairement) plus gros que du 757-300.
Le 2/4/2 en 767, je n'ai jamais testé, mais ça doit être équivalent au 3/3/3 sur A330, donc pas terrible, et sans IFE on peut vite s'ennuyer sur un vol aussi long.
La première moitié de la route pourrait être maritime en passant par le canal de Suez et la mer Rouge, bonjour les détours, enfin Israël n'a pas trop d'amis dans les environs.
La prestation reste cohérente, et l'équipage permet de sauver un peu la mise.
Cette parano permanente décourage sans doute beaucoup de gens de visiter Israël ou d'y transiter, ce qui est dommage.
A bientôt !
Trouves tu justifié ces "gros" contrôles sur les vols israéliens?
Le 757 Arkia je l'ai pas mal vu cet été du côté de Nice, mais il n'avait pas les couleurs décrites dans le magazine de bord ^^
Détours grotesques mais malheureusement compréhensibles...
A bientôt!
Une pièce rare pour ton flight log, ce qui veut souvent dire qu'il faut faire des concessions au niveau du hard-product :) Par contre je suis agréablement surpris par le catering, sachant qu'on est sur du vol 100% loisirs ou presque.
La trajectoire est franchement dingue ! C'est peut-être pour ça que les cies israéliennes sont peu présentes en Asie, dur de rivaliser avec la concurrence qui peut prendre des routes beaucoup plus directes.
A bientôt !
Ah ces contrôles vers Israël : mon frère y a passé 2 heures une fois, tout ça parce qu'il est passé par Abu Dhabi et a pris EY pour se rendre en Australie...
Arkia va ouvrir une ligne saisonnière entre Strasbourg et TLV en 2019, avec les tout nouveaux A321neo :)
A+
Un morceau de choix à lire et commenter pour mon "retour" sur Flight Report après quelques semaines bien occupé.
Belle découverte, j'ai peut être volé sur cet avion du temps de VN mais ils étaient plus confortables que la version bétaillère dont tu as bénéficié. Ca donne vraiment pas envie avec en plus un temps de trajet beaucoup plus long et des pax envahissants. Cela expliquerait il le sans gène dont se plaignent souvent les Thaï de la part des touristes israéliens.
La différence est grande avec le premier vol El Al mais, avec des contrôles qui me ferait préférer une autre compagnie.
On devrait faire un comparatif entre MIB, Mossad et autres...
Alors un grand merci pour ce récit étonnant et bien instructif.
On aurait pu se croiser à BKK, où suis arrivé le même jour en début d'après midi.
A bientôt.
Tu n'as pas été au Novotel Aéroport ensuite ? Si c'est le cas ce serait vraiment trop dommage qu'on se soit loupés.
Welcome back parmi nous alors, je suis bien placé pour savoir que l'assiduité à ce site est toujours inversement proportionnelle à l'activité professionnelle ou familiale, étant pour quelques semaines en phase de grande disponibilité pour voyager, "reporter", publier et commenter... ce qui devrait brutalement prendre fin dans un mois.
Pour le comparatif que tu évoques, j'ai aussi eu à faire à, la Guardia Civil du temps de Franco ou aux RG français il y a une trentaine d'années, tous assez peu compréhensif sur le fait qu'on puisse se balader autour d'un aéroport avec un appareil photo en bandoulière sans intentions belliqueuses.
Merci pour ton commentaire et à bientôt.
« avec les MiB iraniens mais le Mossad, je sais pas pourquoi, je préfère éviter. » pourtant pour avoir côtoyer « intimement » les deux populations, Israël reste une démocratie libérale pro occidentale, pas vraiment le cas de la République Islamique d’Iran. J’ai bien plus balisé avec les MiB à Yazd, que lors de mon « interview" d’une heure trente à ma première arrivée à TLV du fait de mon passeport flétri de nombreux visas arabes.
« mon iPhone est en fin de vie » pourtant c’est encore vaillant ces choses là, j’utiliise toujours un iPhone 3GS. Cela marche très bien même si cela ne tient pas la concurrence pour la quasi totalité des fonctions. Obsolète ne signifie pas vétuste.
« j'ai eu droit à ma petite interview de 30mn minimum » ah je ne suis pas le seul !
« je fais aussi semblant de me tirer le portrait en me retournant » rhôôô le fourbe !
Jamais pris un 767 en 2/4/2 et je m’en réjouis !
« je prédis une somme supérieure à 100€ » et tu n’en as pris qu’une seule ? Baaad business !
Eh ben, tout ce qui me reste à dire est : merci ! Quel vol horrible ! Hormis le généreux PNC et l’exotisme du combo pour l’improbable et forcené avgeek, le produit n’est pas vraiment fait pour convaincre. Reste le tarif modéré, tout comme les ambitions d’Arkia.
On parle beaucoup des vols Qatar Airways qui ne peuvent maintenant survoler certains pays voisins mais les espaces aériens qui restent aux compagnies israéliennes sont très rares
j'ai lu que Singapore Airlines étudie l'éventualité de desservir Tel Aviv
Les livrées de la compagnie sont très sympathiques. On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne la cabine et l'IFE très très antique
Merci pour ce FR, Luc
Antique, oui c'est le bon mot pour cette cabine pourtant refaite au cours de la vie de cet avion comme en témoignent les coffres à bagages "777 like". mais pour le reste on est dans le minimum question confort, mais c'est un choix assumé tant par Arkia que par Neos.
Quant aux routings, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier que la 1re des libertés de l'air reste le droit pour le pavillon d'un pays de survoler l'espace aérien d'un autre. Quand les relations diplomatiques entre deux états sont au néant, même cette 1re liberté est impossible. C'est le cas des israéliens au dessus de nombre de pays musulmans etdu Qatar avec ses voisins arabes mais opposés comme tu les soulignes. Mais aussi, par exemple, actuellement des urkrainiens au dessus de la Russie : les vols PS vers Pékin empruntent du coup une route "sud" très différente de ce que serait la ligne orthodromique. Réciproquement, les cies russes évitent le ciel ukrainien. Cela les pénalise notamment vers la Turquie et vers la Crimée qui leur appartient désormais. De bien curieux détours comme on peut le voir sur flight radar 24, pour des raisons purement politiques alors que l'on en plein débat sur les économies d'énergie et l'impact carbone...
A bientôt.
Ton implantation dans la cabine t'a transformé en M'sieur Pipi. Il semble que les odeurs nauséabondes que tu décris en fin de reportage n'ont pas franchi la porte au cours du vol, c'est tant mieux.
Cabine obsolète à tous les étages.
Si la nourriture kasher est attendue à bord d'une compagnie israélienne, l'itinéraire, kasher lui aussi, est plus inattendu. Les pilotes israéliens (ou italiens?) doivent s'entraîner à repasser scrupuleusement la ligne de la frontière.
A bientôt !
Le vent devait souffler de l'arrière vers l'avant de la cabine :-) car je n'ai effectivement pas eu à subir les odeurs émanant des toilettes toutes proches. J'ai plus souffert du "va et vient" permanent des pax se rendant non seulement au toilettes mais déambulant sans cesse d'un bout à l'autre de l'avion comme s'ils avaient des fourmis dans les jambes.
A bientôt.
Décidément tu es fâché avec la photo de la cassolette.
Très intéressant routing, à noter que depuis peu les compagnies israéliennes ont le droit de survoler Oman...
A+
Un IFE passé d'âge et une cabine vintage à mourir avec une assise pas des plus confortables.
La compagnie israélienne se rattrape avec un catering bien complet!
Bonne soirée à toi et à bientôt!
La prestation est un peu dépassée, à l'image de celle d'LY. Au moins, cela ne dénote pas des standards.
Merci ;)
Connectez-vous pour poster un commentaire.