Avis du vol entre Tokyo et Rome en classe Affaires avec Alitalia

Après une belle semaine entre Tokyo, Kamakura et les sanctuaires de Nikkô, il est hélas venu le moment de rentrer.

J'avais retrouvé avec grand plaisir les délices de la Magnifica entre FCO et NRT, le vol retour sera-t-il d'aussi bonne facture ? Face à ce suspens insoutenable, je vous invite donc à découvrir ce vol retour.

Celui-ci est une mini-exclu car le tronçon NRT-FCO n'a pas encore été reporté avec AZ en J.

Le routing

Le dernier tronçon entre FCO et CDG, réservé séparément, se fera finalement en J après une offre de surclassement acceptée (cf. FR à venir).

L'arrivée à Narita

Notre vol n'est qu'à 14h, mais la fin de séjour s'étant effectuée dans un ryokan à l'ouest de Shinjuku, il nous faut prévoir un temps de trajet plus important qu'à notre arrivée pour rejoindre NRT, situé tout de même à 60 km de Tokyo. Pour cela, quelques stations de métro, un bout de Yamanote (la ligne circulaire) et nous voilà à Nippori pour prendre la Keisei Line qui doit nous conduire à NRT.

Pour l'attente sur les quais, on ne rigole pas au Japon. Les files d'attente sont matérialisées au sol.

Voilà notre train.

Peu de monde à cette heure-ci. Les trains urbains et métros nippons sont nickels.

Tout cela est bien, sauf que dans notre mélancolie à quitter ce pays passionnant, nous sommes montés dans un train "local", qui dessert toutes les gares. Un véritable omnibus, d'autant plus long qu'il fait des pauses en gare pour laisser passer les trains express.
Le temps que mon cerveau embrumé ne réalise cette méprise, nous sommes déjà loin et il n'y a pas d'autre choix que d'aller au terminus de ce local pour récupérer l'express pour Narita.
Bilan : 2h30 pour rejoindre NRT depuis notre hôtel ! Bravo Atéon !

Il est donc 11h30 lorsque nous sortons du train, au T1 de NRT.

Le cheminement est très bien indiqué.

A peine 5 minutes plus tard, nous arrivons ici.

Juste devant les comptoirs AZ. Les deux vols quotidiens d'AZ pour FCO et MXP sont à moins d'une heure d'intervalle, ce qui permet sans doute de mutualiser l'enregistrement.

Le côté gauche des comptoirs A est dédié à AZ.

La signalétique est très claire, avec une file SP bien identifiée.

Des bornes sont à disposition, mais ne fonctionnent manifestement que pour DL.

En nous voyant nous avancer, une agente nous demande si nous sommes SkyPriority et, à notre réponse positive, appelle une autre agente AZ qui accourrera littéralement pour nous accueillir !
Nous sommes immédiatement pris en charge.

J'explique alors à l'agente japonaise qui nous reçoit que nous n'effectuerons pas le tronçon FCO-CAI (j'en imagine de nombreux parmi vous qui regretteront l'absence de FR de ce vol ;-))). Je lui demande donc si elle peut annuler ce vol (histoire de récupérer les taxes). Elle est perturbée par cette demande, et appelle à la rescousse une collège. Elle finit par me dire que ce n'est pas possible d'annuler ce vol et que ce sera tout simplement un no-show.
Bon, tant pis, on verra à FCO.

J'en profite pour lui demander également si elle peut imprimer nos BP pour le vol FCO-CDG, mais non, ce n'est pas non plus possible, il faudra voir au comptoir de correspondance de FCO.

Comme à l'aller, pas de bagage à enregistrer, nous avons réussi à rester raisonnable sur les achats !

C'est donc muni de nos BP et d'un coupon nous indiquant l'emplacement du salon que nous prenons la direction de la PAF.

Pas mal de monde du côté de chez DL.

Beaucoup moins du côté SkyPriority.

Je profite d'une baie vitrée pour regarder ce qui traîne sur le tarmac. La belle livrée d'un A330 Hong-Kong Airlines.

Derrière lui j'aperçois une dérive KE et un DL un peu plus loin.

Un A330 SB, comme à mon arrivée.

Et à ses côtés, comme qu'à mon arrivée, le B772 AZ qui nous ramènera en Europe.

Des cargos au large (ANA, DHL, FedEx).

Bon, on verra mieux airside j'espère. Passons donc les formalités. Entrée SkyPrio bien identifiée.

Les formalités sont passées très rapidement (moins de 5 minutes pour PAF/PIF). Nous nous retrouvons airside, avec les traditionnelles boutiques de luxe.

Le FIDS.

Le même en version romaji ! Notre vol est prévu à l'heure.

Nous nous baladons un peu dans les boutiques pour faire quelques menues emplettes.

NRT met grâcieusement à disposition un service de transport motorisé.

Nouveau FIDS, plus complet.

La liste des compagnies par terminal est indiquée. Je ne vois pas ce qui préside à la répartition entre T1 et T2 (ex. il y a du Skyteam dans chacun).

NRT offre des espaces d'attente confortables, avec de belles vues sur l'activité en piste.

Je retrouve les appareils HX, SB et AZ vus tout à l'heure.

Tiens ? KE dispose de son propre salon. Les pax AZ semblent éligibles. Après mon expérience à CAI je reste prudent quant aux critères d'accès aux salons de l'alliance.

Ne disposant pas de beaucoup de temps, je joue la sécurité et me dirige vers le salon DL. Je note l'existence d'un "public lounge" que je n'ai pas été voir.

Le salon DL est juste en haut.

le lounge sky club de delta

L'arrivée est plutôt sympathique.

Les pax sont accueillis à un large desk. Nous sommes pris en charge de suite. L'agente DL raye nos noms sur une liste papier. C'est amusant, on n'est plus habitués à ces traitements manuels.

La déco de l'entrée est travaillée.

Nous sommes orientés à droite de l'accueil (la partie gauche étant fermée). La vue sur le tarmac permet d'apercevoir le vol AZ pour MXP qui est sur le départ.

Tout de suite à l'entrée se trouve un premier espace, à l'ambiance locale, mais dont l'inconvénient est de se trouver dans le passage près de l'accueil.

L'espace principal se trouve quant à lui derrière cette paroi ajourée en bois clair.

Que voici, avec une belle vue sur les pistes.

Nous prenons place spontanément près des baies vitrées.

Il y a un beau soleil aujourd'hui et les stores sont partiellement tirés.

Mais j'arrive tout de même à spotter un peu ;-)

D'où je suis je peux profiter des décollages et atterrissages qui s'enchaînent à un bon rythme.

Skyteam en force avec SU, CZ…

… et KE qui prend le large.

BR

China Airlines.

MU qui vient d'atterrir.

Vanilla Air.

SU repousse (avec un Xiamen en arrière plan).

Moment typiquement japonais : les agents au sol s'alignent à côté de l'appareil…

… et le salue après s'être inclinés ! Ce serait sympa si les agents de CDG faisaient ça aussi, non ?

Une philippine peu courante dans nos cieux européens, qui croise un B747 Atlas.

BA en 787.

Et enfin le vol AZ pour MXP qui part. Lui, il bénéficie de la nouvelle livrée.

Petit tour au fond du salon, avec des fauteuils, encore.

Et un espace "enfants", avec tatami.

Un écran retransmet CNN (voice of america… ?) ainsi que la liste des vols Skyteam.

Bon, cela est bien sympathique tout ça, mais il faut songer à conserver le bon niveau d'hydration en prévision du vol à venir. Allons donc voir ce que propose ce salon.

Bon, je vous préviens, on est loin de la débauche culinaire de Casa Alitalia, mais disons que ça a le mérite d'exister.

Voyons voir côté liquide. Du blanc, du mousseux et du saké (je ne me souviens plus ce qu'était le rouge pétillant mais ça ne donnait pas envie d'essayer).

Côté vino rosso, pas de quoi rivaliser avec le Montepulciano que je compte bien déguster à bord. Par contre je serais curieux de connaître les motivations ayant conduit un vin bulgare à se retrouver dans un salon américain au Japon…

Les alcools durs.

Et l'offre de saké, forcément. Désolé pour la photo floue, mais j'adore celui de gauche avec un B747 sur l'étiquette.

Je profite des petits verres disposés devant pour tester derechef ce saké avgeek. Kanpai !

Mon choix se portera après sur ce blanc californien, nous sommes dans un salon américain, n'est-ce pas ? Et puis les palmiers me rappellent ma côte varoise :-)

Regardons à présent l'offre solide. De la nouille et de la nouille…

… et du riz et du riz. Pas de doute, nous sommes en Asie !

Des petits ramequins offrent divers toppings permettant de customiser la soupe miso mise à disposition.

Santé !

Je constate que les fauteuils ne sont pas tout jeunes.

Un peu de verdure pour tenir jusqu'au déjeuner à bord.

La sélection de Madame.

Les docs de voyage. Encore une fois, j'apprécie les BP cartonnés à l'ancienne, aux couleurs de la compagnie. Ce doit être mon côté vintage…

Petit tour aux latrines. Propres et modernes, RAS.

Amusant : pendant notre court séjour dans ce salon, nous vivons en direct la victoire du Japonais Nishikori dans un match de Flushing Meadow (victoire qui sera vécue dans la plus totale indifférence par les pax présents).

Je profite de la connexion au salon pour me renseigner sur le lounge KE de NRT. Hélas, les serveurs FR étaient plantés à ce moment-là. Je vais donc sur loungebuddy. Les avis ne sont guère enthousiasmants, je ferai donc l'impasse.

L'imbarco est prévu à 13h15, c'est l'heure à laquelle nous décidons de quitter le Sky Club pour nous rendre en porte.

L'embarquement

Direction la porte 17, de l'autre côté du terminal, ce qui nous prendra moins de 10 minutes à pied d'un pas tranquille.

En chemin, j'aperçois notre destrier du jour, rutilant sous le soleil. Dommage qu'il n'ait pas la nouvelle livrée ! Voici donc EI-ISE, baptisé Portofino / Pier Paolo Racchetti. Notre ami a le même âge que le gamin qui nous a amené ici (16 ans).

Un empennage de B787 mexicain.

Le FIDS nous confirme que l'embarquement du vol AZ785 a commencé.

C'est plus clair comme ça.

Nous sommes aidés dans ce cheminement par les tapis roulants. Ici on marche à gauche.

On passe devant les AKE de Skyteam.

Le trajet jusqu'en porte n'est pas désagréable, entre la vue sur les avions, la luminosité et la décoration.

Lorsque nous arrivons en porte, une modeste queue s'est formée pour l'embarquement général. Une agente brandit un panneau et appelle les pax SkyPriority.

La file SP est pratiquement vide, et l'embarquement se fera rapidement.

En route pour notre B772, nous croisons ce 787 Xiamen Air, qui ne me fait pas rêver plus que ça (cf. le FR de Tomseg).

La croisée des chemins…

Sauf que cette fois, c'est à droite pour tout le monde !

Tapis rouge pour tout le monde !

L'instant porte pour Esteban.

Le flight report

Accueil en porte sympathique par deux hôtesses, une Italienne et une Japonaise. Comme à l'aller, les PNC japonaises sont en rouge, tandis que les Italiennes sont en bleu. Dans les deux cas je trouve ces uniformes très élégants.

Je retrouve ce siège que j'apprécie particulièrement. Comme vous pouvez le constater, les emplettes occupent quand même un bon gros sac… (aucun problème ceci dit au regard de la politique bagage à main)

Et cette cabine dont j'aime bien les tons (même s'ils ne sont pas du goût de tout le monde, je trouve que cela change des cabines dans les tons bleus et un peu froids que l'on trouve trop souvent).

Pour une présentation plus complète de la cabine, du siège et de ses fonctionnalités, je vous invite à voir le FR aller.

Contrairement à l'aller, cette fois-ci je dispose bien des menus : menu, vins et cafés.

Les PNC enclenchent le service du verre d'accueil, alors que tout le monde n'est pas encore installé.

Mon siège pour les 12 prochaines heures, avec le petit boudin rouge déjà installé.

Oreiller, couverture et mules sont disposées proprement dans la boîte à pied.

Comme à l'aller, nous avons choisi les sièges au premier rang. Lors de la réservation, ceux-ci étant pris, nous avions retenu les sièges centraux au rang 5, mais ils se sont libérés entre-temps.

L'espace libre devant nous sert comme à l'aller à stocker les journaux.

Deux Italiens, vus (ou plutôt entendus…) au salon, prennent leurs aises et commencent tenir salon assez bruyamment. La PNC italienne (avec qui nous allons d'ailleurs bien discuter pendant ce vol), leur tiendra même un peu le crachoir.

Service de la boisson d'accueil donc, avec ce même prosseco qui nous avait accueilli pour le vol aller, certo.

La dose est moins chiche qu'à l'aller, mais je ne risque pas de rouler sous mon siège avec ça…

Kanpaï !

Plus de 6.000 miles pour rejoindre FCO. Cela me rappelle qu'AZ cumule 300% des miles sur FB (soit un total réel crédité de 18.468 miles pour un tronçon NRT-FCO). Ou comment joindre l'utile à l'agréable ;-)

Distribution de journaux. Toujours pas de presse francophone (pas étonnant), ni de ZE. Je me rabats sur un titre US.

Puis distribution des trousses de confort.

Pas de surprise, elles n'ont pas changé depuis la semaine dernière. Pour le contenu détaillé (de bonne facture au demeurant) je vous renvoie également vers le FR aller.

Pendant ce temps nos deux amici s'approprient gaiement l'espace, transformant la Magnifica en café du commerce, déroutant certainement les pax japonais habitués à plus de retenue.

Je vois qu'ils ont réussi à obtenir quelques trucs à grignoter, j'alpague une PNC japonaise et lui demande la même chose. Requête accordée avec le sourire et exécutée aussitôt. Ces biscuits apéritifs étaient excellents !

Je profite que l'avion soit encore au parking pour faire le tour du propriétaire. Casque et eau sont bien là.

Eau italienne, je vous prie. Ex-NRT, ce n'était pas évident. Recyclage des bouteilles des sièges vacants de l'aller ? Economie de coûts intelligente je trouve (je repense au bilan carbone des eaux minérales fidjiennes…)

Télécommande hightech dernier cri et commande de siège numérique :-)

Consignes de sécurité et prise (pas d'usb ici).

Les consignes en détail, que l'émotion de retrouver la Magnifica, sans doute, m'avait fait oublier de prendre en photo à l'aller.

Et la littérature de bord, avec le réseau AZ, un peu maigre mais qu'on espère voir se développer pour pouvoir profiter de cette belle J plus souvent.

La flotte AZ. Dommage, on ne voit pas le nombre d'appareils. Renseignement pris ultérieurement, la flotte LC est composée de 14 A330, 11 B772 et un seul B773.

Je tente un refill de prosecco, accepté !

Voici notre CCP. Très classe, mais très froide aussi. Pas l'air commode la matronne ! Elle tapote sur son iPad, mais aucune salutation à qui que ce soit.

A mes côtés, un couple japonais a préféré voyager avec chacun son hublot. Je n'en vois pas bien l'intérêt car ils ne semblaient pas vraiment intéressés par l'extérieur.

Je trouve que les sièges orientés couloir présentent l'inconvénient d'être assez éloignés du hublot et très exposés au couloir.

Bref, 14h pétantes arrivent et nous pushbackons. Les consignes de sécurité sont lancées. Vintage…

Mauvais point : j'ai bien compris que les loupiotes indiquaient si le siège est correctement positionné pour le taxi / take-off / landing, mais en tout cas pas pour la ceinture. Encore une fois, un peu léger niveau sécurité, pas de vérification des pax attachés. Pas bien AZ…

Hop, c'est bouclé !

Pas non plus de débarrassage des verres d'accueil. Je vous dis pas comme ça a valdingué pour le décollage.

La preuve en image.

Comme à l'aller, pas facile de prendre des photos quand on est sur les sièges centraux.

Un VN au loin.

Nous nous retrouvons rapidement dans les airs. On est bien, là, non ?

Je profite du vaste espace devant nos sièges pour stocker couverture et oreiller dont je n'ai pas encore besoin.

Le Fuji-san s'est refusé à nos regards pendant cette semaine tokyoïte, malgré le beau temps, mais nous l'aurons eu pour nous accueillir lors de notre approche de NRT, et nous l'avons à nouveau pour nous saluer en quittant le Japon. Sayônara !

20 minutes après le décollage, les PNC passent prendre les commandes pour le déjeuner. Elles revêtent à cette occasion un beau tablier constellé de logos AZ. Une PNC officie par rangée. Voici la mienne, souriante mais peu loquace.

Et celle de la rangée babord, notre plantureuse PNC d'accueil en porte et qui sera notre copine pendant ce vol.

AZ ne doit pas regretter d'avoir des PNC nippones à bord, car il faut les faire intervenir à la rescousse pratiquement à chaque fois avec les pax japonais.

C'est l'occasion de vous présenter le menu de ce vol. Comme en a l'habitude AZ, c'est une région d'Italie qui est mise en avant. Je suis content car cela n'avait pas été le cas sur le vol aller. Plutôt fortiche d'avoir changé les menus en une semaine !

Belle introduction, à la photo aguicheuse et au titre évocateur : volare ha il sapore della cucina italiana ! Miam !

Les apéros.

En-cas et seconde prestation (étrangement positionnée en premier). Je voulais goûter les onigiri (intégration bienvenue d'une touche nippone dans ce menu) mais je n'en aurai pas l'occasion, repu que j'étais par le "régime de base"…

Et la prestation principale, qui, il faut le noter peut être servie "durante tutto il volo". On est donc bien sur du on demand.

Ce que j'adore avec AZ en LC, c'est le déroulement d'un vrai repas à l'italienne, avec antipasto, primo piatto, secondo piatto, contorno, formaggio e dolce. Avec choix à chaque fois s'il vous plaît.

Pour chaque plat, le menu recommande un accord mets/vin bienvenu.

Avant que le service ne commence, je passe faire un petit tour aux toilettes à l'avant de l'appareil. Je croise d'abord cette porte…

… puis le CdB qui était venu se soulager (il a le droit lui aussi !).

WC propres (on est encore au début du vol remarquez). Comme à l'aller, pas d'extravagance dans les produits de beauté.

Oups ! pas vu - et aucun PNC ou PNT croisé ne m'aura demandé de rester à mon siège.

De retour vers mon siège, je profite d'un siège hublot libre pour prendre quelques photos de l'extérieur. Pas évident avec ces hublots tout rayés.

Comme ça c'est mieux.

J'ai le bonheur de trouver ceci une fois revenu à mon siège.

C'est mieux ainsi.

Pas de jaloux

Les amuse-bouche étaient très bons. Rosette et artichaut très goûtus, saumon cru frais et tendre.

Verre discrètement logoté. Je préfère ces verres à pied que les verres utilisés en J sur AF.

C'est meilleur avec l'arancia nel Spritz.

Je sirote ce Spritz en "profitant" de l'airshow sur l'écran central.

Nous allons quitter l'île d'Honshu, avec une route plein nord.

Le dressage de la nappe intervient dès que nous avons fini notre apéritif.

Faut-il le rappeler, sur AZ, c'est service à l'assiette, sans l'ombre d'un plateau ou d'un trolley.

Serviette sans boutonnière, mais avec cette étiquette AZ.

Couverts en métal, qualitatifs et siglés.

Voici mon choix pour l'antipasto : insalatina di merluzzo al profumo di mare (salade de morue améliorée). Très rafraîchissant, une belle ouverture valorisée par une présentation soignée.

Que j'accompagnerai d'un Costa d'Amalfi très approprié (et généreusement servi).

Pain servi chaud.

Un pax Japonais en position pour le déjeuner ! ;-))

Puis la pasta : tradizionale pasta alla boscaiola.

La PNC me proposera un peu de parmigiano, saupoudré à la cuillère. Certo !

Nécessairement, un Montepulciano d'Abbruzzo pour accompagner ce plat. Délicieux.

Attentive, ma PNC me reproposera du pain chaud.

Pendant ce temps, nous avons fini de survoler l'Hokkaido et piquons droit vers la Russie.

Secondo piatto : scaloppine di vittelone glassate, servite con patate arrosto ed insalatina di funghi e pomodora confit.

Et je continue ma dégustation de vins italiens, avec un Costa d'Amalfi rosso, de bonne tenue.

Je ferai l'impasse sur la salade et passerai directement au formaggio, avec un refill de Montepulciano. J'avais préféré l'assiette de fromages à l'aller, avec des pâtes plus goutues et une délicieuse pâte de coings.

Et enfin les dolce, avec salade fruits et piccola pasticceria italiana.

Les desserts n'étaient pas à se rouler par terre, mais quoi de mieux qu'un excellent vin doux de Sardaigne pour les réhausser ?

Là-dessus, un petit espresso, recommandé par notre PNC.

Puis un petit digestif pour faire passer tout ça. Limoncello pour Madame, grappa pour moi.

Durant ce repas, nous aurons bien discuté avec la PNC de la rangée de gauche, qui une fois la glace rompue se livrera facilement (elle habite près de Naples, a quitté son petit copain, part à Maurice dans une semaine… !!!).

Elle me dira que très peu de Français volent sur AZ en LC, car, selon elle, les Français sont très "nationalistes" et préfèrent voler sur AF. D'autre part, je lui apprendrai que je suis Plat chez AF, donc Skyteam Elite+. Elle reviendra un peu plus tard en me disant qu'après avoir consulté son fichier chez AZ je ne suis pas identifié comme tel. Du coup elle essaiera de me vendre le programme millemiglia :-) Mais ce n'est pas normal tout de même, AZ fait bien partie de ST…

Comme je m'étonne de l'absence de protocole chez AZ (salutation et prise de congés notamment), elle me répond qu'il existe bien un protocole chez AZ, qu'ils suivent des formations régulièrement, etc. Bref, dès lors, la CCP, sans doute un peu piquée, deviendra très proactive, venant nous voir pour savoir si tout se passe bien. Comme quoi :-)

Petit tour aux lieux d'aisance pour compenser tout ce que je viens d'absorber. Cette fois-ci le bar est bien tenu.

Les toilettes sont propres.

Les PNC passent proposer des produits en duty free.

Je profite du seul siège hublot libre pour m'assurer que notre GE90 tourne correctement.

La cabine est ensuite plongée dans le noir. J'en profite pour essayer l'IFE, non tactile et peu réactif. Télécommande bof.

Finalement la résolution des films n'est pas si mal. Mais que la navigation est laborieuse !

Puis je profite du full-flat pour faire une sieste de quelques heures, histoire de tenir le coup en arrivant.

A mon réveil, je décide de me dégourdir les jambes. Direction le galley. Je me sers un jus de fruit. La CCP, passant par là, me demande si nous nous sommes bien reposés.

Puis petit tour à l'arrière, jusqu'à la cabine Premium Eco. J'ai l'impression que ce sont les mêmes sièges que sur AF. Le service de la collation a déjà démarré en Y+.

Je retourne à ma place. En chemin, j'entrouve un hublot. Nous courons après le soleil.

Distribution d'un oshibori.

En mon absence, le plateau de la seconde prestation a été déposée devant mon siège.

C'est mieux ainsi ! Au menu : focaccia a l'olio extra vergine d'oliva ed erbette, tradizionale muffin (sic) salato umbro, servito con prosciutto italiano, pecorino e tapenade di olive, tagliaa di frutta fresca di stagione (je ne savais pas que la fraise était de saison en janvier……..)

Ce n'est pas très copieux, mais comme je ne suis pas affamé, cela me convient.

Côté bibine, je reste sage et me contente d'un verre, puis d'un café.

Très bon ! Allez un petit tour aux toilettes. Repoussage aisé de la tablette…

… permettant une sortie aisée.

Je terminerai le vol en lisant. Pour ceux que ça intéresse, je vous recommande ce livre très intéressant pour comprendre (ou en tout cas essayer de comprendre) l'esthétique japonaise.

On est bientôt arrivés, snif…

Ma veste m'est amenée bien avant l'atterrissage. C'est gentil, mais un peu tôt. Pas grave, j'utilise la patère.

La CCP viendra nous saluer et nous remercier d'avoir volé sur AZ. Nous discuterons un peu avec elle de la situation de la compagnie, elle semblait confiante.

En approche sur FCO.

Atterrissage et roulage. Dur de prendre des photos de loin et la nuit…

Nous arrivons en porte.

Instant Danette. Arrivederci Magnifica !

Nous débarquerons par la porte 2L. Les PNC nippones retiendront le flux des Y/Y+ pour laisser débarquer les pax J.

Prise de congé par notre copine PNC, qui nous saluera en français ("les seuls mots que je connais" me dira-t-elle en riant).

Nous arrivons dans la fraîcheur de la nuit romaine… brrr…

Agréable passerelle vitrée.

Qui me permet de dire un dernier au revoir à ce B772.

Je vous retrouve bientôt pour le dernier tronçon de ce voyage avec le FCO-CDG. Merci de m'avoir lu !

Pour conclure, voici le trajet sur FR24. On note une route très au nord comparé au vol aller.