Avis du vol entre London et Montreal en classe Economique avec British Airways

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR ! Ce vol à destination du Canada fait parti du routing suivant :

Je vous ai laissé ici lors de mon dernier FR, mon vol pour Montréal prévu à 16h 45 n'est pas annulé pour l'instant. Je continue de croiser les doigts. La tempête de neige est prévue à l'heure de l'arrivée de l'avion. Ça ne sent pas très bon. 

Me voilà donc arrivé de Paris. Il est 9h et mon vol pour YUL doit décoller à 16h 45. Plus de 7h à tuer, heureusement que c'est à LHR et au T5 !

Je passe la sécurité en 5 minutes, aucun problème et me voilà au T5A. J'aime beaucoup le T5 pour la vue qu'il offre sur les avions. Cependant T5A a le même problème que la jetée K du 2E à CDG, il n'est pas très spotter friendly. De plus, seulement des MC partent de ce terminal, il n'y a pas grand chose à spotter. Il faut aussi ajouter que la majorité des passagers en correspondance restent dans le T5A en attendant l'annonce de leur porte, cette partie du T5 est donc toujours bondée et très bruyant. Ça en est limite oppressant. 

La veille j'avais trouvé l'avion pour YUL sur Flight Radar, comme prévu c'est un 787-8. G-ZBJF qui a presque 5 ans, j'étais un peu déçu de ne pas avoir un 787 tout neuf mais je ne vais pas faire le difficile !

Je tente de spotter mais c'est compliqué avec toutes ces vitres.

Je décide donc d'aller au T5B duquel partent une partie des LC histoire de s'éloigner de la foule et prendre des LC en photo.
Un train fait l'aller-retour entre les parties A-B-C du T5 mais on peut aussi les rejoindre à pied. J'opterais pour l'option flemme.
Après être descendu du train et arrivé dans le T5B je tombe nez à nez avec ce magnifique 787. 

Je fais le tour du terminal histoire de voir les avions locaux.

Un mérou sur le départ.

Un 747 qui crache un rassurant nuage de fumer au démarrage.

Midi passé la faim se fait sentir, il est facile de trouver à manger pour 4£, c'est un gros bon point.
N'ayant pas trouvé mon avion dans le terminal j'en déduis donc qu'il est au T5C (si je voulais  avoir l'info j'aurais dû attendre 15h dans le T5A) je me rends donc au T5C à pied cette fois ci. 
Et là je trouve le fameux G-ZBJF qui va m'emmener à Montréal. 

Je fais une petite sieste, je m'étais toujours pas remis du bus de nuit. A mon réveil je vois un magnifique A380 aux couleurs de BA repousser derrière mon avion. 

L'embarquement se fait un peu n'importe comment, deux files différentes se créer pour le même groupe d'embarquement. J'arrive finalement à ma place à l'heure supposée du décollage. J'avais lu des FR sur le 787 de BA qui n'en disaient pas du grand bien, je les rejoigne. Le point n'est pas très bon mais ce n'est pas le pire, le boitier de l'IFE prend vraiment beaucoup de place et empêche d'étendre la jambe droite lorsqu'on est au hublot. 

Surtout que l'IFE n'est pas extraordinaire. Il n'est pas très grand (toujours plus que celui de Rockwell Collins), n'est pas d'une qualité transcendante (toujours meilleure que celle du Rockwell Collins) et le tactile ne marche pas vraiment. Il faut rajouter à ça qu'il n'y a pas de ventilation au plafond, si on a chaud et bien on fait avec, c'est tout. J'avais décidé de payer un hublot sur ce vol pour la somme de 25€. J'ai vérifié sur seatguru. Le 34K paraissait être un bon choix, que nenni, il y a deux hublots, un trop loin et un trop près, il faut donc soit se pencher vers l'avant soit se retourner (dans un angle parfait pour avoir un torticolis) pour regarder par le hublot. Tous ces petits détails reviennent à une douche froide pour ce vol. J'aime vraiment le 787 mais l'aménagement de British Airways est vraiment le pire que j'ai pu avoir sur un LC, pire que le 777-300ER COI.  

L'IFE avec la géovision.  Il y a au moins une prise USB. L'IFE est vraiment comparable à celui de l'A380 d'AF.

L'avion prend du retard sur le départ.

L'avion est repoussé avec une demie heure de retard. Il nous aura fallu 15 minutes pour rejoindre la piste.
La cabine se prépare. 

Et décollage ! J'aime vraiment les avions présents à Londres comme l'A340-600 d'IB.

Une première collation est servie, des bretzels à l'oignon et une boisson.

Cette fois ci j'oublierai pas la signature !

Dehors le soleil se fait timide. 

Pendant tout le vol nous aurons au loin la lumière du soleil couchant.

Le repas arrive 1h 30 après le décollage le repas est servi, le plateau est minuscule, les sièges sont assez étroits et (à la différence d'AF) les plateaux n'ont pas de grip donc c'est assez technique de manger.
L'entrée était très bonne, c'était des betteraves rappée. Le plat de résistance était moins convaincant. Le dessert était une mousse au chocolat classique.   

En ce qui concerne la sélection de films, l'ensemble est très correct, il y a une sélection très large disponible dans beaucoup de langues différentes. Cependant je trouve ça dommage qu'on ne puisse pas avoir les films en VOST, c'est VO ou VF. 
Le vol se poursuit tranquillement, je m'endors sans m'en rendre compte et je rate les magnums distribués par les hôtesses, damned. 
On nous sert une dernière collation avec un sandwich au thon et au maïs.

On se rapproche du but. Avec le soleil au loin on peut apercevoir les terres gelées que l'on survole parsemé de rares villes éclairées, c'est magnifique.

J'essaye tant bien que mal de rester éveiller mais la fatigue a pris le dessus, alors que je regardais les nuages de la tempête de neige colorés par la ville je m'endors. L'atterrissage très sec m'a réveillé en sursaut. Le pilote a freiné violemment. C'était la première fois que j'atterrissais sur une piste enneigée, j'étais impressionné. C'est impressionnant et assez beau. 
L'avion rejoint la porte lentement sous la neige qui commence à être de plus en plus importante.
Une petite brochette d'A330.

Je vous quitte sur ces dernières photos. Bientôt le dernier Flight Report de ce voyage.