Avis du vol entre Paris et London en classe Economique avec British Airways

Bonjour à tous !
Aujourd'hui je report mon dernier voyage à destination du Canada. Etant le premier voyage que je payais entièrement de ma poche je ne voulais pas payer mon billet cher MAIS quand même voler sur un avion que j'aimais (tout sauf 777 en fait). Kayak m'a proposé ce vol pour 350€. Sachant qu'il s'agissait des vacances scolaires et qu'au moment de la réservation il n'y avait qu'un mois d'écart avant le départ, je me suis dit banco. C'est donc parti pour un vol à destination pour Montréal avec escale à Londres. J'étais très enthousiaste à l'idée de repasser par LHR. Cet aéroport m'a beaucoup plu lors de mon vol pour Houston. En plus la date correspondait parfaitement à un événement important pour BA, je n'en dis pas plus, vous verrez lors de mon report retour ! 
Voici donc le routing du jour : 

Je regarde la veille si la monture du vol est déjà annoncée. A ma grande surprise, oui, je volerai donc sur ce grand A321 G-MEDN au nez tout blanc. Il a bientôt 11 ans et a volé pour bmi avant de passer chez BA.

Je quitte Angers pour CDG à 2h de matin en bus. La fatigue se fait ressentir dès le début du voyage. J'arrive à CDG T3 vers 6h 30 du matin. Direction le roissyval pour aller au 2E. 
Je me dirige ensuite vers l'enregistrement au 2C. Et là l'attente commence, voyager pour pas cher veut aussi dire beaucoup d'attente ! Le dépose bagage n'ouvre que 3h avant le vol donc plus de 2h à patienter. Etant mort de fatigue par un voyage en bus assez mouvementé je somnole. Dès le check in ouvre j'y vais. tout va très vite. La PAF  est passée très rapidement. Me voilà dans l'airside en moins de 10'. 

Et là un ami m'envoie un message qui donne un petit coup de stresse.  

Après avoir regardé partout je vois des vols qui partent 1h avant le mien, annulés de Londres pour Boston et New York. A partir de là je croiserai les doigts pendant tout le voyage pour ne pas avoir de vol annulé surtout si je suis à Londres. 

J'essaie de relativiser, ce même ami me rassure en me disant que tout se passera bien. J'essaie de le croire et pars me changer les idées en me baladant dans le terminal et spottant les quelques oiseaux présents. 

Le terminal 2C est assez banal. 

L'avion arrive à l'heure, l'embarquement est assez long mais c'est normal étant donné que le vol est opéré en A321.

Fuselage shot

BA ne propose pas de place gratuite même 24h avant le vol, ne voulant pas payer 14€ pour un hublot sur un vol d'une heure le hasard m'a mis en rangée sur le siège 11D. Ce siège se trouve juste derrière les issues de secours. Je les voyais vides je me suis alors dit que je changerai de place après le décollage. J'ai eu trop d'espoir, deux passagers ont supplié un steward pour s'y asseoir, il a d'abord refusé puis las, il a accepté. Il semblait gaver par son métier. Je reste donc à ma place. 

Le pitch sur les A319/A320/A321 de BA est vraiment mauvais. Je mesure 1m 85 et voyez le résultat. A la limite je me trouvais sur la rangée ça allait mais le siège du milieu est clairement infernal. On fera l'impasse sur le confort. 

On décolle vite, je commence à feuilleter le magazine de bord et tombe sur un article sur les 50 ans du 747. On y apprend tristement que leur dernier 747 quittera la flotte en 2024 au profit des A350-1000. L'article fait aussi fait la promotion de BOAC (ancien nom de BA sous lequel le 1er 747 de la cie a été réceptionné). Cette année marque aussi les 100 ans de British Airways, indice de plus sur la surprise du dernier FR de ce routing. 

Nous pouvons désormais détacher nos ceintures, j'en profite pour partir à la chasse d'un hublot disponible. Plusieurs rangées étaient vides, j'avais l'embarras du choix, j'en ai donc profité. J'avais le droit à deux hublot devant le réacteur, une place royale, la place 14F. 
Nous quittons les côtes françaises pour un court vol au dessus de la Manche.  

Félicitations à celui ou celle qui trouve l'aéroport photographié !

Le service commence et là je réalise que BA tombe assez bas, au niveau des low cost, et ne sert plus aucune boisson gratuite. Je demande de l'eau, le steward (qui semblait gaver) me répond par une question, il parle tellement vite que je ne saisis pas, j'ai dû lui demander de répéter de nombreuses fois. Il me demandait si je voulais une bouteille ou de un verre, radin jusqu'au bout, on part sur un verre. 

J'ai failli oublier la signature.

On arrive aux abords de LHR, on est mis en attente à mon plein grand bonheur puisque chaque boucle nous rapproche un peu plus du centre de Londres que je me ferais un malin plaisir à photographier. 

The shard, le plus haut building de Londres. 

Et le clou du spectacle, le parlement, London Eye et l’abbaye de Westminster.

Nous voilà à LHR.

Le Concorde accompagné du tout premier Dreamliner de British Airways G-ZBJA.

Le magnifique Bombardier/Airbus. 

J'espère avoir l'occasion de voler sur ce monstre avant qu'il ne disparaisse du ciel. La livrée Virgin lui va vraiment bien.

Et nous voilà en porte avec un tout petit de retard. Ça lui donne un certain charme le nez blanc. 

Et me voilà parti pour plus de 5h d'escale.