Avis du vol entre Buenos Aires et Zurich en classe Affaires avec Edelweiss Air

Bonjour à tous et à toutes,
Pour mon deuxième opus et après une semaine de vacances à Buenos Aires, je vous propose le FR de mon vol retour sur une compagnie peu reportée en longs courriers à savoir EDELWEISS (petite soeur "loisir" de SWISS). Ce vol a été réservé 6 mois à l'avance avec un tarif à un peu moins de 1700€ A/R avec un trajet CDG/ZRH/EZE/ZRH/CDG.
Tout commence avec le départ du centre ville de BA (micro centro) avec deux hantises, premièrement la circulation pour aller jusqu'à l'aéroport EZEIZA qui peut prendre entre 1 à 2 heures et deuxièmement le passage de la PAF qui peut prendre la même durée (pour info à mon arrivée j'ai eu droit à une foule de dingue et une attente de 1h30 avant de sortir).
Mon accompagnateur arrive avec 15 minutes de retard. Il me rassure et la circulation est tendue mais correcte puisque nous aurons mis 1h15 pour rejoindre EZE, petit coup de stress car il est exactement 2 heures avant l'horaire de départ.
Direction le comptoir d'enregistrement business ou il n'y a personne dans la file et je suis accueilli par un représentant d'EDELWEISS qui parle un excellent français (désolé mais pas de photo car l'angoisse était déjà là).
Direction le 1er étage pour les formalités d'usages.
Ici c'est l'été, ont sort les maillots de bains!

1er contrôle avec scan du code barres. C'est ici que les couples, les amis, les familles se quittent donc bisous et effusions diverses et variées.

Puis direction le couloir de droite, pas de file prioritaire si ce n'est pour les personnes handicapées, les femmes enceintes, avec jeunes enfants et les personnes âgées.

Contrôle des bagages qui prendra une bonne vingtaine de minutes.

Je me dis que le plus gros est fait avant de découvrir la queue pour la PAF.

Et là c'est le drame, la section pour les ressortissants non-argentins est divisée en deux parties et dans chaque partie, il n'y a que 3 personnes qui officient. Lorsqu'un passager a terminé les formalités et quitte le guichet après s'être fait prendre en photo et ainsi que son empreinte du pouce gauche, les officiels prennent systématiquement une petite minute de pause avant d'appuyer sur le bouton d'appel pour faire passer le suivant, résultat j'en sors à 12h05 avec un début d'embarquement à 12h15.
La visite du salon va se faire au pas de charge, l'agent au sol m'a prévenu qu'il se situait face à la porte 9.

C'est au fond du couloir.

Comme il y a pas mal de monde je vais y limiter les prises de photos, d'autant que je n'ai pas de temps à perdre. Pour faire simple la déco est très sympa, ambiance hacienda avec fauteuil en simili peau de vache mais offre nourriture très limitée. Je vais tout de même y gouter le Pinot noir, cépage non testé lors de mon séjour à B.A. Résultat, il ne se défend pas mal.
A noter que, de mémoire, 2 carrés situés sur la gauche après l'entrée sont réservés aux pax first.

Direction la porte d'embarquement, je suis le dernier pax business.
Le nez de la bête de face

et de profil.

Direction mon siège pour les 14 prochaines heures. L'accueil a été classique et souriant mais spontanément en allemand ou suisse allemand (ayant fait LV1 anglais et LV2 Espagnol je ne peux malheureusement faire la différence).
Pour info, la disposition des différentes classes dans l'avion est assez particulière car à l'avant se trouve la prémium éco (appelée economy max), au centre la business et dans la queue la classe éco. Le fait que les passagers éco passent systématiquement par la business pour rejoindre leur siège alors que les passagers business aient déjà reçu le verre d'accueil a donné lieu à une situation assez déplaisante lors mon vol aller car j'ai pu entendre deux couples de bons français bien lourds faire des réflexions désagréables envers les passagers déjà assis.
Revenons au siège. Celui ci est bien connu puisqu'il s'agit de celui des A340 anciennement utilisés par SWISS, relookés pour le compte d'EDELWEISS.
Le siège sur lequel sont déjà présents, un oreiller, une couverture/couette ,une serviette humide en sachet et une petite bouteille d'eau.

L'écran

Le casque proposé est un Sennheiser, de bonne qualité pour un casque à usage domestique mais qui ne propose aucune optimisation de réduction de bruit.

Le tout, de haut. Pour les plus optimistes j'ai une vue par 3 hublots, pour les plus pessimistes que par 1 et pour les autres j'ai accès à 1 hublot + 2 demis!

En parlant de hublot, voici le voisin du jour.

Le pas

Entre temps, une boisson d'accueil a été proposée (champagne, eau et jus de pamplemousse) et accompagnée d'amandes salées.

Le menu (en allemand et anglais uniquement) sera distribué avec en supplément le "Today's special" autrement connu dans notre hexagone comme "le plat du jour", un goulash de venaison accompagné de choux rouge braisé et de spatzles.
C'est ici que je me rend compte que la jeune et charmante PNC qui va s'occuper de ma rangée ne parle pas français. Tout se fera en anglais.

La PNC revient après la distribution du menu avec cette fois ci, les "amenities".
J'ai reçu l'année passée la même boite avec le même contenu mais en rouge sur un vol SWISS en J à destination de BKK.
La boite

La boite après ouvrage :-)

La boite après ouvrage et déballage

Un oshobori est ensuite distribué avec une particularité assez surprenante car nos amis suisses ont réussi une prouesse technique assez impressionnante, à savoir un oshibori mi chaud, mi froid!
Attention, je ne veux pas dire qu'il était tiède, mais qu'il avait réellement un coté chaud et un coté froid!

La PNC en profite pour demander le choix du plat principal.
Passage auprès de tous les pax de la CDC qui se présentera à moi en français (bien que ce ne soit pas sa langue maternelle) et me souhaitera un bon vol.
PNC aux portes…..

12h58 début du roulage pour un départ initialement prévu à 12h45.

Pendant le roulage les consignes de sécurité passent sur l'écran. Il est utile de préciser à propos de l'écran que l'IFE est actif dès l'entrée dans l'avion, ce qui permet de lancer un film ou plutôt de la musique car un film serait coupé par les annonces du commandant de bord ainsi que de la CDC.

En parlant de consignes de sécurité, les voici en version plastifiée.

Pendant le roulage, nous passeront devant ou plutôt derrière les deux cousines et le gros cousin germain!

Nous quittons le sol argentin à 13h15.

Une fois la bonne altitude atteinte, la nappe est mise et est distribué l'amuse bouche avec l'apéritif. Ce sera une tomate fourrée à la ricotta ainsi de l'artichaut confit, les deux sur un lit de pesto. C'est plutôt frais et bon.

Le set couverts/sel-poivre/serviette/cure-dents est distribué.

Je vais déjeuner au dessus de la côte brésilienne, plutôt sympa comme restaurant!

Passage du trolley pour la distribution du choix de l'entrée, de la petite salade, du pain, du beurre, de la sauce salade et enfin de la boisson.

Le prosciutto est étrangement fumé (bizarre si c'est du jambon italien à moins que ce ne soit du jambon du Tessin qui lui est peut être fumé, mas culture jambonesque transalpine ne me permet pas de trancher) la salade est très rafraichissante et le pain excellent. A noter que la sauce a été conditionnée dans des petits pots individuels ne portant pas de marque.
Comme j'ai l'intention de dormir un peu, j'ai choisi le vin espagnol qui, étant un vin à 14°, remplira parfaitement son rôle après 5 ou 6 verres (N.B.: l'abus d'alcool est néfaste pour la santé et est à boire avec modération! cela dit ce n'est pas moi qui conduit et je n'ai rien d'autre à faire que de regarder le ciel par le hublot, un film ou dormir)

Arrive le plat du jour et je pense que vous aurez la même réaction que moi en voyant la cassolette arriver: "Mais qu'est-ce que c'est que cette matière!"
Alors ok ce n'est pas beau mais qu'est-ce que c'est bon! Le ragout est cuit/archi cuit et la viande est fondante à souhait, le chou encore légèrement croquant allègera l'ensemble.
Petit bémol sur les spatzles que j'ai trouvé un peu secs.

A suivre le fromage accompagné d'un condiment sucré/salé et du pain toujours aussi bon.

Le refill de boisson sera régulier sans avoir à demander.
Puis le trolley sera de nouveau de sortie pour la "farandole" des desserts que je n'ai malheureusement pas pris en photo. De mémoire, il y avait du tiramisu, une tartelette aux fruits et un puding au dulce de leche. Ayant fait une cure de ce fameux produit argentin au cours de mon séjour à buenos aires, je ne pouvais pas faire subir à mon corps un sevrage trop brutal donc pour terminer ce repas, ça sera le puding accompagné d'une quenelle de chantilly.

Ma gentille hotesse qui s'est occupé de moi pendant tout le repas avec une douceur dans la voix et un service exceptionnel me demande si je souhaite un café. Je lui demande un expresso qui arrivera 1 minute plus tard avec un petit accompagnement.

A ce moment précis (fin du repas, effet du rouge espagnol et overdose glucidique aidant), je suis aux anges!
Il est grand temps de faire une petite sieste, direction les WC pour se changer. Tout est clean et je suppose un passage régulier des hôtesses pour nettoyer les lieux.

De retour à mon siège pour le dépliage en position lit. Mesurant un peu plus d'1,94 je vais jusqu'au bout mais ne ressent pas de gêne particulière.

Je vais dormir deux heures et ensuite visionner les 6 épisodes d'une série suisse appelée "WILDER".
Au milieu de ce marathon je vais au galley demander un thé vert qui me sera apporté au siège avec une proposition de sandwich (poulet ou légumes). Mon choix se portera sur le poulet qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Un peu plus de deux heures avant l'arrivée, la cabine se réveille doucement en trois temps.

Le service du petit déjeuner va commencer et comme je viens de me taper 5 heures d'une série qui se passe sous la neige dans les alpes suisses, j'ai besoin d'un peu d'action pour me réveiller et j'en profite pour lancer le dernier Mission Impossible que je n'ai pas vu.

Le service commence par la distribution d'un verre de jus d'orange accompagné d'un oshibori qui cette fois sera très chaud.

Le trolley sera de sortie pour la distribution du pdj avec au choix charcuterie, fromage, fruits frais, bircher muesli (une tuerie! pour ceux qui ne connaissent pas c'est du muesli avec du fromage blanc et de la pomme rapée), des viennoiseries, du pains, beurre, confitures, miel et un plat chaud à base d'oeufs brouillés, le tout accompagné d'un boisson chaude.

La CDC passera de nouveau voir les pax en demandant si tout s'est bien passé pendant le vol. J'en profiterai pour remercier la PNC qui s'est occupée de moi pour son professionnalisme et sa gentillesse. La CDC me confiera qu'elle est très contente car c'était le premier vol en J pour ma PNC.
A la suite, le capitaine annonce la descente sur Zurich, la cabine commence a être rangée par les PNC et les casques sont récupérés.
Ma charmante PNC voyant qu'il me reste une dizaine de minutes avant la fin de mon film viendra me voir et me proposera en échange du casque, un écouteur qui, me dira-t-elle avec un air profondément désolé, ne me permettra d'entendre que d'une oreille! (gentille attention tout de même).

Juste avant l'atterrissage les infos sur les correspondances sont affichées (ça risque d'être chaud pour nos amis suédois).

Atterrissage à 6h18 avec une température de -5° (on a quitté BA avec 29°)

Tout le monde se lève pour sortir.

Passage par le contrôle des bagages en 2 minutes. L'agent me demande d'ou j'arrive, je lui dis Buenos Aires et là il commence à me parler en espagnol avec un accès suisse allemand très prononcé. Je n'ai rien compris, je répond "Si, Si, Gracias" avec un grand sourire et repars.

Descente pour le voyage dans le petit train.

Arrivé à la PAF et là la différence avec BA est flagrante. La quasi intégralité des guichets est occupée par des agents et passage en 2 minutes.
Alors d'accord, il n'est que 6h30 et nous faisons partie des premiers vols qui ne sont pas tous arrivés mais quand même!

Direction la smoking lounge du terminal A sponsorisée par la marque au chameau. C'est propre, coloré, aéré, bref agréable (N.B. fumer n'est pas bon pour la santé).

S'en suivra le vol de retour à CDG, non reporté, qui partira avec 30mn de retard à cause d'un problème technique.
Merci de m'avoir suivi pour mon 2è report. Dans mon 1er j'avais bâclé la sortie de l'avion et là je me rend compte que c'est l'entrée qui a été négligée.
Le prochain concernera normalement un vol SWISS en direction de BKK en F, une première pour moi.
A bientôt.