UN ADIEU
Chers tous !
Aujourd'hui, c'est Pâques ! Je vous propose donc une chasse à l’œuf, mais pas n'importe quel œuf ! Celui-ci vole ! Alors non, je ne vais pas à Rome en Cloche, mais je chasse les œufs qui valent le détour, notamment ceux qui sont en voie de disparition.
En ce début d'année, il y avait une priorité absolue : l'ATR 42-500 Hop!
En effet, le dernier ATR 42 devrait quitter la flotte en mai 2019, ce qui laisse très peu de temps pour en profiter une dernière fois.
D'ailleurs, le choix des destinations était désormais très limité : il ne restait plus que Quimper et Aurillac. Entre les 2, mon cœur balancera naturellement pour Aurillac puisque j'adore cette région, d'autant plus qu'elle me permettra d'occuper ma journée avec une autre de mes passions (voir bonus) !
Voici donc mes derniers vols en ATR 42 Hop, ex-Airlinair. Une page qui se tourne…
Enchainement de vols
- 117/01/2019 – A5 0231 |ORY → AUR| Hop! | ATR 42-500
- 2
Sur les chemins (aériens) du cantal…
Au petit matin, je me rends à Orly avec la voiture car j'en aurai besoin le soir même (le jeudi, je ne travaille que le soir). Et vu la faible marge, pas question de me garer au PEco. Ce sera donc cette fois-ci le parking au contact de feu Orly-Ouest, pour près de 37€… Cher comme d'habitude !

Au moins, le transfert au terminal est rapide et c'est tout ce qui m'importe.

L'ascenseur du parking arrive directement au niveau 1 où je m'en vais quérir mon BP.

Évidemment, un FR au départ d'Orly-Ouest ne saurait manquer son instant Astrolabe ;)

Pas besoin de passer au comptoir, le bandit manchot suffit !

Étant donné que j'ai réservé en aller-retour, j'obtiens ainsi les 2 vols sur le même BP, ce qui sera très pratique au retour.

Prochaine étape : le passage du PIF, ce qui ne devrait pas prendre trop de temps, d'après ce qui est annoncé sur l'écran.

Effectivement, peu de monde au PIF ce qui est fort agréable. Je consulte ensuite le FIDS pour constater que tout se passe bien ;)

Ayant déjà petit déjeuner, je n'ai pas besoin de me ravitailler chez Eric. #jefaislescoursesàlamaison

Tout en patientant, je teste l'application Air France Play que j'utilise, à vrai dire, pour la première fois sur ce vol.

Cependant, le téléchargement de la presse sera compliqué, voire impossible, avec celui du Monde qui bloque à 83%. Échec !

De toute façon, il y a bien mieux à faire et c'est en porte 40C que les prochaines réjouissances auront lieu !

25min avant le départ théorique, l'embarquement est initié… par bus, au plus grand plaisir de tout avgeek qui se respecte ! Notez d'ailleurs au passage le bon vieux et vaillant Fokker 100 Avanti Air en faux contact, en partance pour LDE.


Un peu plus à gauche, en faux contact également, un A320 tout récent d'Easyjet Europe.

Une petite minute de trajet suffira à rejoindre le parking où nous attends F-GPYD. L'instant me procure une certaine émotion car plus jamais je ne reprendrai cet avion sous cette livrée désormais.

Nous serons accueillis en porte par un jeune et souriant PNC, auprès duquel je ne cache pas la raison de mon voyage, afin qu'il ne soit pas surpris par le mitraillage en règle !
Lors de l'OLCI, je me suis vu attribué automatiquement le siège 1F, chose qui tombait bien vu que l'ATR 42 est l'un des rares avions doté de sièges inversés !

J'avais déjà testé sur ce même vol le siège 1F et il faut dire que c'est plutôt sympa et rigolo d'inverser tous ses repères.

Ce sera d'autant plus agréable que je n'aurai aucun voisin en face.

Ce carré n'est présent que du côté droit. A gauche, la première rangée est remplacée par le local du jumpseat prévu pour un éventuel 2e PNC.

Juste derrière la porte de droite se cache le compartiment bagages avant et encore après, le Saint des Saints !

En l'absence de voisin, on peut dire que le pas est illimité !

Évidemment, pas d'aumônière devant soi, alors on retrouve tout son contenu habituel sur le côté.

Il faut dire aussi que c'est ici que se trouve les issues de secours avant de l'appareil. Le PNC viendra d'ailleurs me briefer sur la procédure à suivre en cas de besoin. J'espère en rester à la théorie et de ne jamais avoir à passer à la pratique !
En ce qui concerne le gilet de sauvetage, à moins de finir dans le Lac Chauvet ou la Couze Chambon, il ne devrait pas trop être utile ^^

Cela m'a l'air en tout cas bien plus simple que le fil vert sur le… (complétez la suite, je ramasse les copies à la fin !)


Voici une vue plus générale de la cabine, avec des sièges anciens datant d'Air Littoral mais qui sont toujours aussi confortable à mon goût. Notez que le remplissage n'est pas trop mal et que je suis plutôt très chanceux d'être aussi isolé à l'avant !

Vous me voyez venir là quand même… ? ;)

Pas question de manquer mon instant favori. Au passage, vu qu'il semble (presque) acquis de tout le monde que fumer, c'est interdit à bord (et aussi dangereux, et pas que pour l'avion), la consigne lumineuse correspondante est désormais utilisée pour servir de "PNC assis attachés" au décollage et à l'atterrissage.

Il est temps de mettre en route ! La procédure avec pushback est différente de celle du départ immédiat. En départ immédiat, le moteur 2 est allumé avec le frein hélice actionné, tel un APU. Puis on démarre le 1 et enfin on débloque l'hélice du 2.
Ici, nous démarrons d'abord le moteur 1, puis on débranche l'avion du système d'alimentation au sol, et on repousse en démarrant le moteur 2 sans frein hélice.

Et c'est parti ! Aujourd'hui, le roulage sera très court vu que nous décollerons en W42 piste 24, c'est à dire depuis la deuxième bretelle d'accès à la piste (la bretelle W41 étant située au seuil de la piste 24).

C'est l'heure de pointe pour les 777 AF COI.


A330 Corsair et Air Caraïbes, A350 French Bee.

Nous passons ensuite au large de ce qui était désormais autrefois Orly-Ouest. La famille 320 est bien représentée !

A321 AF.

Encore un A321.

2 intrus se mêlent aux autres : un 737-800 Air Europa (ancienne livrée) et un CRJ-1000 Hop!

"SI" dit le non smoking sign, ce qui est l'équivalent du "PNC décollage !".

Nous arrivons en W42 où nous patientrons quelques instants, le temps de laisser passer 2 avions au départ en W41.

Puis c'est à notre tour !

Avec le son, c'est encore bien mieux ! ;)
Antony est en vue.

Puis nous arrivons au-dessus de Massy. Au fond à gauche, Verrières-le-Buisson et sa forêt.

Puis nous atteignons rapidement les premiers stratocumulus.

L'ambiance à bord est fantastiquement calme et reposante, avec la lumière du soleil naissant éclairant les sièges de gauche (dans le sens du vol).

La montée se poursuivra jusqu'au FL220.


Pendant ce temps là, notre unique PNC commence le service par l'arrière de l'appareil. Une fois à ma hauteur, je me vois servi d'une double ration de madeleines ! Un petit geste sympathique que je remercie ! J'accompagnerai le tout avec un jus d'orange.


Revenons à nos moutons ! D'ailleurs, ils sont nombreux en bas !

Profitons que la terre ne soit pas encore visible pour inspecter le contenu de la petite poche sous l'issue de secours. Voici son mode d'emploi.

Ainsi que la safety card qui a trouvé refuge dans mon sac ;)


On y trouve également le magazine AF, avec l'édition de décembre mettant à l'honneur l’Égypte.

Instant promo inattendu en découvrant au fil des pages le flyer du spectacles de 2 de mes collègues (que je vous conseille vivement d'aller voir !) ainsi qu'une pub pour Jouef qui donne envie de replonger volontiers dans le merveilleux monde du modélisme ferroviaire.

La page de la flotte d'Air France. Il ne reste plus qu'un A340 aux couleurs d'AF, il sera retiré du service fin juin 2019. Les A340 ex-Joon devrait lui survivre jusqu'en 2021 au plus tard.

C'est également bientôt la fin pour les ATR-500. Les 72-600 ont encore un sursis. Espérons qu'il soit le plus long possible.

C'est au travers de Moulins-sur-Allier que les nuages se dissiperont et je constate avec joie que notre vol est très à l'est de sa route habituelle, en plein coeur de l'Auvergne. Nous devrions donc survoler les cimes et crêtes enneigées du Sancy et du Cantal, même si la météo n'est guère clémente en montagne ce jour-ci. Le vent souffle fort (100Km/h) et les averses de neige devraient se succéder en giboulées.


En-dessous, la campagne défile calmement, et les cumulus rappliquent en abordant les contreforts du Massif Central.


Vue générale de la cabine, dans une ambiance paisible que j'apprécie tellement !

Avant qu'il ne soit trop tard, je décide de me rendre aux toilettes, tout au fond de la cabine.

Les lieux sont exigus mais l'essentiel est là !

Si je traîne trop, ce pictogramme me rappellera à l'ordre en temps voulu !

Instant Katia pour l'éternité.

En revenant à ma place, je découvre que nous survolons déjà Clermont-Ferrand. On y voit toute la spécificité du climat auvergnat lorsque l'humidité est aussi élevée que le vent : la plaine est dégagée alors que les montagnes sont dans les nuages. Ici en l’occurrence, c'est la chaîne des Puys qui retient cette impressionnante barrière de nuages.

Focus sur Clermont.

A ma grande joie, je constate que nous allons survoler le Cantal et c'est la raison pour laquelle nous maintiendront le FL170 assez longuement pour passer le relief. En attendant, nous jouons à saute moutons avec les nuages, avec en prime une magnifique gloire du pilote bien nette !


Sous son surnom de gloire du pilote, ce phénomène est plus scientifiquement connu sous le nom de Spectre de Brocken.


Une éclaircie soudaine nous fait découvrir les pentes sud enneigées du Massif du Sancy, grimpant jusqu'à 1886m au Puy de Sancy, point culminant du Massif Central. Vous n'aurez malheureusement aucune chance d’apercevoir le sommet, balayé par les vents et les nuages (à ce propos, ça commence à secouer ferme à bord).

On peut voir ici la vallée de Chaudefour, une vallée d'origine glaciaire.

Le stratovolcan du Sancy est né il y a 3 millions d'années, et les dernières éruptions de l'édifice eurent lieu il y a 200'000 ans. Grâce à cette longue période d'activités (entrecoupés de plusieurs milliers d'années de repos), le Sancy (tout comme le Cantal) a survécu aux glaciations, mais les glaciers ont profondément marqué la géographie des lieux, avec des plateaux et vallées glaciaires. Le Cézallier (situé entre le Sancy et le Cantal a eu beaucoup moins de chance. Actif entre 8 millions et 3 millions d'années, il s'est fait depuis totalement raboté par les glaciers pour devenir l'immense plateau d'aujourd'hui, culminant à 1551m au Signal de Luguet.
Toutefois, si la dernière éruption du Sancy remonte à 200'000 ans, un petit volcan s'est édifié sur ses flans, le Puy de Montchal et le Lac Pavin. Ce lac emblématique du Sancy est un maar, c'est à dire un lac issu d'une éruption phréatomagmatique (lorsque le magma rencontre une poche d'eau) d'une puissance si extraordinaire que le cratère engendré est parfaitement circulaire. Ce cratère est devenu le lac Pavin et cette dernière éruption remonte il y a… 6900 ans, ce qui à l'échelle géologique est très récent.
Et encore, il semblerait qu'une activité péri-volcanique ait eu lieu il y a 3500 ans et 750 ans, et encore aujourd'hui ont enregistre des émanations gazeuses. La question épineuse du réveil des volcans d'Auvergne reste en suspend. On sait que cela se reproduira, mais quand ? En attendant, profitons de ce magnifique paysage enneigé !


Un petit bout des pentes sommitales abruptes apparaît, du côté de la vallée de la Fontaine Salée.


Après la Chaîne des Puys, le Sancy et le Cézallier, nous allons survoler maintenant le 4e et dernier massif volcanique du jour : le Cantal.
Nous n'en verrons pas grand chose, caché lui aussi sous les nuages, mais cela ne m'empêchera pas de vous le présenter !

Le Cantal est un stratovolcan comme le Sancy, mais il diffère de celui-ci par sa taille. En effet, le Cantal est immense : près de 70Km de diamètre, ce qui en fait le plus grand volcan d'Europe. A titre de comparaison, le diamètre de l'Etna est deux fois plus petit : 35Km ! Si toutefois l'Etna culmine à 3330m, le Cantal ne monte plus aujourd'hui qu'à 1855m au niveau du Plomb du Cantal. Suite à diverses éruptions explosives et à l'érosion glaciaire. Sa dernière éruption remonte à 2 millions d'années.

Tandis que la descente recommence, je reconnais au milieu des nuages les pentes du célèbre Puy Mary, un des hauts sommets du Cantal (1783m). Je regrette énormément que la météo ne soit pas plus clémente !


De l'autre côté, je tente d'apercevoir le Plomb du Cantal mais peine perdu, celui-ci reste invisible.

Sitôt les sommets passés, on retrouve comme par magie le beau temps et le calme !

Ting ting, dit le voyant No Smoking en s'allumant, signifiant que l'atterrissage est bientôt proche.


Un dernier virage pour se mettre dans l'axe…

…puis il n'y a plus qu'à descendre calmement jusqu'au plancher des vaches en suivant l'ILS.

Pour une meilleure immersion, je vous laisse avec l'approche complète en vidéo ci-dessous :
Cette fois-ci pas de remise de gaz, snif ! (voir ce report)
Freinage fort, puis nous faisons demi-tour dès que possible, l'unique bretelle d'accès étant situé en bout de piste.


Bienvenue à Aurillac. Perfect on time !

Mais mais ! Le bon vieux tracteur jaune Renaut a maintenant cédé sa place à un tracteur rouge tout neuf. Dommage, mais cela étant, ce tracteur reste le bon véhicule à tout faire pour tracter les groupes de puissance auxiliaire et les avions ;)

Cela étant, une autre pièce de musée aéroportuaire en parfait état est présente ;) Un charme certain que j'aime bien !

Le tracteur s'en va fournir du courant à l'ATR, afin que l'équipage puisse couper le moteur 2 dont l'hélice est en position de blocage.

L'instant danette sera bref !

Le débarquement se fait sous un vent froid et vivifiant, mais quelque bonheur pour tout avgeek qui se respecte !


Je suis bon dernier et je profite que l'agent d'escale soit encore à bord pour photographier ce bel oiseau.


Tail shot !


Direction maintenant l'aérogare car je suis attendu !

Bonus n°1 - le cantal sous la neige, et le vent !
Comme lors de ma dernière visite en octobre 2016, j'ai loué une voiture via Ouicar chez le même particulier toujours aussi adorable et avenant. Grâce à sa voiture, je vais pouvoir me rendre à un endroit qui me permettra de m'adonner à une autre de mes passions pour les prochaines heures. Mais pour cela, il faut rouler pendant 45 bonnes minutes. Direction le cœur du Massif du Cantal.

Les premiers contreforts passés, les hauts sommets sont bientôt en vue, du moins leurs versant enneigés ! Le vent se fait bougrement sentir sur la voiture.

Plus qu'un tunnel à franchir…

Et nous y voilà !

C'est donc sur des skis que je vais patienter jusqu'au vol retour ! Avouez qu'il y a pire non ? J'aime définitivement les vols vers Aurillac rien que pour cela ;)

Bon, aujourd'hui, ce ne sera pas du très grand ski car avec le vent, seul le bas du domaine est ouvert. Le domaine du Lioran est magnifique et très étendu, entre 1100 et 1830m d'altitude, mais là, il va falloir se contenter uniquement des pistes entre 1100 et 1450m. Au-dessus, il n'y a plus de forêt et les terres sont balayés par le vent et le grésil : un vrai temps auvergnat comme on a très fréquemment ici !

Heureusement, la qualité de la neige est fantastique.

Le Lioran peut se vanter de faire parties des rares stations en Europe à avoir un accès direct au domaine skiable depuis le train ! La Gare du Lioran est située sur la ligne Clermont-Arvant-Aurillac.


Difficile de prendre des photos avec ce vent violent dès que l'on sort de la limite de la forêt. En Auvergne, la limite des arbres oscille entre 1400 et 1500m. Au-dessus, rien ne pousse avec ces conditions parfois dantesques en hiver. Aujourd'hui, c'est plutôt calme d'ailleurs, j'ai connu bien pire !

En contrebas, la prairie des Sagnes, cœur de la station. Au loin, une nouvelle averse de neige et de grésil arrive par le Font d'Alagnon.


Les nuages défilent à vitesse supersonique dans une ambiance polaire si emblématique des montagnes auvergnates. La situation isolée de ces massifs par rapport à la plaine environnante créé localement des conditions qui peuvent être extrêmes. Le vent dépasse fréquemment les 80Km/h plus d'un tiers de l'hiver.

La régie des pistes tentera bien d'ouvrir l'accès au sommet mais rien n'y fait, le vent est en plein travers de la ligne.


Le temps passera ensuite (trop) vite et à 15h, il faudra déjà que je songe à rentrer car le vol retour ne tardera pas et qu'il faudra rendre entretemps la voiture à son propriétaire. Mais ça, ce sera dans le prochain opus !
Bonus n°2 - Le cantal au soleil !
On quitte cette fois-ci le contexte chronologique puisque je vous propose cette fois-ci un bonus du Cantal sous un soleil radieux cette fois-ci, lors d'un cour séjour en Auvergne le temps d'un Week-End.
Voici donc Le Lioran au petit matin !

A gauche, le piton rocheux est le célèbre Puy Griou (1690m), constitué d'une ancienne cheminée volcanique mis à nu par l'érosion.

En se retournant, voici le Font d'Alagnon.

Gagnons un peu de hauteur dans le secteur du Buron des Gardes. Le plomb du Cantal, second plus haut sommet (1855m) du Massif Central après le Puy de Sancy, apparaît à droite sous le soleil.

Gagnons donc les cîmes via le téléphérique du Cantal, dont la version d'origine fut inauguré par Pompidou en personne en 1967.

Au cours de l'ascension, la vue se dégage sur les principaux hauts sommets cantaliens, tels que le Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus ou encore le Puy de Peyre Arse.

Au loin, le Massif du Sancy se dévoile dans toute sa splendeur.

Une fois passé la crête sommitale, nous découvrons de l'autre côté les vastes étendues de Prat-de-Bouc.

Ce vaste versant est toujours bien enneigé et bien exposé à l'ensoleillement. Un vrai régal !

Vue générale de cet ancien cirque glaciaire avec tout au fond le Plomb du Cantal.

On termine cette petite ballade par le Col de Prat-de-Bouc, constituant l’extrémité du domaine skiable alpin.

BONUS N°3 - SA MAJESTE LE SANCY
Pendant que nous y sommes, je ne résiste pas à vous présenter également le massif voisin : Le Sancy. Le voici tout d'abord apparaissant sur fond d'aurore.

Puis plus précisément depuis le col de Reignat, à une trentaine de kilomètres, non loin de la maison familiale. Le Puy de Sancy constitue la petite pyramide au centre du Massif.

Direction Super-Besse pour une nouvelle journée de rêve entre blanc et bleu !

Le Funitel nous emmène directement au sommet du versant de Super-Besse orienté plein Sud, en contrebas du Puy de la Perdrix (1824m).
Cette installation est l'artère vitale de ce plateau balayé fréquemment par les vents, grâce à sa configuration bicâble pouvant supporter des vents jusqu'à 108km/h.

Vue d'une partie du versant de Super-Besse, avec au fond à droite le plateau du Cézallier.

Un petit téléski à forte pente permet de gravir jusqu'au col du Puy Ferrand (1830m) afin de basculer sur le versant nord, côté Mont-Dore.

A son sommet, le panorama est absolument magnifique, on peut voir jusqu'à plus de 200Km les jours sans brume. Tout au fond, le Cantal !

La chaîne des Puys est parfaitement visible vers le nord, avec au centre le célèbre Puy de Dôme.

Descendons donc du côté du Mont-Dore, qui possède un caractère plus alpin que Super-Besse.

En se retournant, le Puy de Sancy apparaît alors dans son intégralité pour la première fois, dominant le Massif et l'ensemble du centre de la France du haut de ses 1886m. Il ne faut pas se fier à son altitude assez modeste, les conditions y sont régulièrement dantesques en hiver, ce qui est trahi notamment par la glace qui recouvre bon nombre de rochers près des crêtes.

Focus sur le Puy Redon (1780m)

Souvent surnommé le "Petit Chamonix", le Mont-Dore n'est pas qu'un domaine de ski alpin mais aussi de ski de couloir. Et il faut dire qu'ici en terme de couloirs, il y a l'embarras du choix ! Mais attention, les dénivelés n'ont beau ne pas dépasser les 500m, cela reste de la Montagne avec tous les dangers que cela comporte (pentes atteignant les 50°, risque élevé d'avalanches et barres rocheuses en tout genre).


Revoici le Puy Redon vu d'un autre angle, avec les couloirs débouchant au cœur du Val d'Enfer (non bien choisi).

L'arrivée des 2 téléphériques isolée au milieu des falaises abruptes est un lieu à ne pas manquer !

Depuis la vallée, c'est encore plus imposant !


Et pour finir la journée, lorsqu'on n'a pas envie de s'arrêter de skier comme moi, le retour à Super-Besse permet de profiter d'un magnifique coucher de soleil…

…et de pratiquer le ski de nuit !


Au fond, l'imposant Cantal se détache majestueusement du crépuscule.

Nous voici au terme de cet opus, la tête dans les étoiles et les pieds dans la neige, en espérant vous avoir fait découvrir et aimer ces magnifiques montagnes auvergnates souvent méconnues en hiver, et qui pourtant valent de loin le détour !
Merci pour votre lecture et à très bientôt pour la suite !
Bonjour Cyrille et merci pour ce report à vocation historique pour les dernières heures de vol de ces ATR42 dans le ciel français, après les années Air Littoral, Airlinair puis Hop. Superbe bonus ski qui fera plaisir à certains ici dont moi.
Bon vols!
Merci Hugo ! Je crois que Chalair a repris 2 ATR 42-500 ex-Hop sans changement de cabines, et volent sur Agen et Limoges. Mais il n'y a plus guère que ces 2 destinations là.
A bientôt !
Merci pour ce FR.
La configuration de la cabine et ton emplacement dans icelle fait de toi, j'hésite, un chef d'orchestre ou un chef de choeur !
J'ai eu droit à une expérience similaire sur un ATR MD (en 2010) mais avec un voisin en face qui se sentait observé.
Merci pour le cours de géomorphologie. Dommage que les nuages aient embrumé l'accompagnement photographique.
L'ambiance matinale à bord de ces avions quasiment vides est toujours très agréable.
Belle photo de l'ATR sur le tarmac d'AUR.
AUR, le point le plus froid de France : je ne réside pas très loin de là, mais comme, à l'instar de Brive, il n'y a pas de vols le samedi, je ne puis utiliser les services de cet aéroport bien agréable.
Merci pour ces bonus auvergnats. J'avoue n'être jamais allé au Lioran...
A bientôt !
Merci Franck !
Excellent !! Je préfère néanmoins être en face du chef que le chef lui même ;)
De même lors de mon premier vol sur Aurillac en 2016, la cabine était complète et je sentais le regard appuyé de mes voisins d'en face, y compris ceux de l'autre côté du couloi, lorsque je mittraillais avec mon appareil photo. Cela manque cruellement d'intimité.
Raison pour laquelle je n'ai pu résister à rédiger ce long bonus en compensation !
Avec le nouvel appel d'offre entrant en rigueur le 1er juin, cela va peut-être changer. Il y aura déjà 3 rotations journalières au lieu de 2.
A bientôt ! (envoyé le comm' trop vite !)
Merci Cyrille pour le partage !
L'ATR42 sera bientôt sorti de la flotte de HOP et je dois dire, même si j'appréciais de voler de temps en temps dessus, que ça ne me dérangera pas plus que ça de le voir sortir, avec son grand frère le 72. En turbo prop sur MLH on rajoute facile 10 minutes de temps de vol quand tout va bien.
Jolies attentions du PNC sur ce vol. Perso j'aime pas ces fauteuils à l'envers, et encore moins quand il y a quelqu'un en face de soi.
Super bonus enneigé ! Merci !!
A bientôt.
Merci Stéphan ! :)
10min de vols supplémentaires pour le même prix, je prends ! ;)
C'est quelque chose que je ne ferai pas régulièrement, mais une fois tous les 3 ans ^^ c'est plutôt sympa. Cela dit, j'ai évidemment préféré ce vol avec personne en face que l'autre fois où clairement on manque d'intimité à cette place.
A bientôt !
Merci Cyrille pour cet excellent FR !
Toujours un plaisir de parcourir tes récits, j'adore aussi ces vols régionaux sortis un peu de nulle part.
Dommage ce départ des ATR42, je me demande bien par quoi ils seront remplacés à terme, car vu l'âges des EMB145, c'est du provisoire. D'ici 5 ans, cela aura changé.
Super bonus, moi qui adore la montagne je suis servi, et je trouve incroyable le fait de faire un day trip ski.
A + !
Merci beaucoup Nicolas :)
Je raffole des vols à destination de petits aéroports tels que celui-là.
Pour Agen et Limoges, Chalair a repris l'exploitation en propre avec un ATR 42 ex-Hop ! Le reste semble opéré systématiquement en ERJ-145.
Concernant Aurillac, Hop! affrète temporairement un ATR 42-300 Aero4M jusqu'à fin mai 2019, et théoriquement les E145 devraient prendre le relais.
Les E145 n'ont pas un grand avenir et s'il ont été maintenus au détriments de toute logique face aux ATR, c'est qu'aucun repreneur potentiel n'était intéressé par ces gouffres à pétroles que sont les E145, contrairement aux ATR où le marché d'occasion est plutôt bon.
C'est la première fois que je réussi à associer ces 2 passions dans une même journée ! Et ma foi, c'est plutôt bien agréable !
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR.
Un dernier vol en ATR42. Tu as raison d’en profiter, surtout pour aller skier durant la journée.
A bientôt
Merci Valérie ! A bientôt !
Merci pour ce FR
Et cet au revoir à l'ATR 42
C'est évidemment complet et très détaillé
"avec la lumière du soleil naissant éclairant les sièges de gauche (dans le sens du vol)."
Sur cette belle vue là la cabine ne parait pas très remplie
Distribution sucrée habituelle
Un descriptif exhaustif des monts de la région à l'approche
Beau et intéressant bonus pour les amateurs de ski
A bientôt
Merci Gilbert !
Le remplissage était 25/30 pax environ, et presque tous placés vers l'arrière et le milieu de l'appareil, d'où mon relatif isolement bienvenu !
A bientôt !
Franchement, un FR d’anthologie ! Un style d'écriture très agréable, plein d'anecdotes ou de digressions savantes :) Des photos magnifiques, des vidéos pour plus de réalisme ! J'ai adoooré :-) Un bien bel hommage à l'ATR42, que j'affectionne aussi particulièrement... Cette décision de le sortir de la flotte Hop! m'étonne. Si je salue l'exercice de rationalisation j'aurais plutôt fait un choix entre CRJ et Embraer pour les plus longs vols, et garder la famille ATR pour conserver de la flexibilité sur les dessertes de niche ou le plus proches.
Alors un gros merci et à très vite !!
Merci infiniment !
C'est effectivement du pur bon sens. Au départ, les E145 devaient sortir de la flotte, sauf qu'il n'y avait aucun repreneur potentiel, du fait de leur consommation en carburant versus le nombre de passagers transportés, contrairement aux ATR où le marché de l'occasion se porte bien. Sans oublier que le pax régulier de ce type de ligne préfère le jet au turboprop, on arrive à ce type de situation assez incompréhensible et qui ne résout toujours pas le problème de la redondance ERJ170/190 et CRJ-700/1000.
Sans oublier qu'un ATR consomme 2 fois moins qu'un jet...
A bientôt !
Avec plaisir, je relis et revis ce vol que tu as partagé presque en direct avec moi. Le tracteur à Aurillac a vraiment de la gueule! Ce genre de lignes à tester prochainement en ERJ145? Franchement, les turbulences en montagne dans un avion à hélices sont beaucoup plus agréables. As-tu voyagé tout le temps en sens arrière? Sacrée bestiole et sacré cabine.
Le bonus montagne est très agréable aussi mais c'est quoi cette poudre blanche qui recouvre les paysages?
Merci beaucoup Guillaume !
Et encore, je préférais l'ancien tracteur jaune !
Difficile de comprendre. La presse locale parlait d'une reprise en ATR dès juin (72-600 ou sous traitance ?) alors que le site internet confirme bien la disponibilité des vols en E145. En ce moment comme tu sais, c'est un vieillot ATR 42-300 Aero4M qui assure tant bien que mal les vols. Je compte bien d'ailleurs le prendre vers la fin mai ;)
Oui ! Cela n'aurait pas été drôle sinon !
Je comprends mieux pourquoi je suis si addict à la montagne et l'aviation :p
A très vite !
Bonne idée de prendre cet avion avant qu'il s'en aille de la flotte avec en bonus une virée à ski dans le Massif Central!
Je me demande quels avions vont remplacer ces ATR. C’est visiblement difficile de remplir un avion aussi petit sur ces lignes, ça n’aurait aucun sens d’y mettre des Ejet ou des CRK.
Il sont tous drôles ses sièges inversés.
Merci pour ce Fr et toutes ces infos sur le Massif Central.
Merci Moritz !
Déjà, les E170/190 et CR7/CRK ne peuvent se poser à Aurillac. Il semblerait que la ligne passe en E145 dès juin, à l'instar de Brive. En attendant, c'est un ATR 42-300 Aero4M qui assure l'intérim. On est bien d'accord sur l'absurdité de passager au jet sur ce type de ligne au taux de remplissage moyen.
A bientôt !
Merci Cyril pour ce FR... rafraîchissant et en mode bol d'air pur ;-)
Ah, les parkings aéroportuaires parisiens et leurs tarifs, ça aurait peut-être coûté moins cher en Uber^^^
Je constate que les sièges de cet ATR semblent moins fatigués que ceux de Tarom. Double madeleine, tu vas plomber les finances de la compagnie. Et avec cette pièce de musée à AUR, je vais finir par me croire en Roumanie pour de bon^^^
Il y a les "premières en exclu", il y aussi les "dernières en exclu" comme c'est le cas avec ton FR.
Merci Philippe !
En aller-simple très certainement mais pas en aller-retour. Et de toute façon, j'avais absolument besoin de ma voiture au retour, la question ne se posait donc pas !
Les sièges sont toujours aussi confortable à mon goût, malgré leur âge déjà bien avancé. La pièce de musée fait partie du charme d'Aurillac, et je fais partie de ceux qui considère qu'il n'y a pas de honte d'avoir du matériel ancien si celui-ci marche bien ! ;)
J'aurai évidemment préféré que ce ne soit pas une dernière exclu !
A bientôt !