Avis du vol entre Singapore et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Après quelques jours passés dans cette belle ville de Singapour, il est temps de rentrer en France.
Je rentrerai seul, mes parents et la pitchoune ne prenant leur vol que le lendemain.
En fin de FR, vous trouverez un bonus sur le Chinese Garden, que je ne connaissais pas et qui est vraiment charmant. Un excellent complément au célèbre jardin botanique.

Le routing

Initialement je n'avais prévu de reporter que l'A/R à SIN, mais je vous ai rajouté le retour sur TLN.

L'enregistrement - espoir et déception…

Si vous avez lu le FR aller, vous savez qu'initialement je devais faire le retour en J, mais que m'étant planté dans la réservation, je me retrouve avec une place en W. Il y a pire me direz-vous, mais je ne garde pas un excellent souvenir de ma nuit sur mon dernier CDG-SIN en W en septembre dernier.
A la réservation, je bloque un siège au bulkhead pour avoir un peu plus de place pour les jambes et Françoise (des Invalides) me dit qu'elle surveillera ma réservation pour un upgrade de dernière minute. Je garde donc espoir de pouvoir faire une vraie nuit sur ce long vol… de nuit.

Vient le moment de l'OLCI, que j'attendais avec impatience pour voir les propositions d'upgrade. Mais que nenni, aucune offre. J'appelle la ligne Platinum qui m'indique que la J est pleine et qu'il n'y a pas d'offre, mais qu'il reste des places en P. Le tarif proposé est délirant (pratiquement le prix d'un A/R) et sans aucun intérêt sans correspondance le jour même à CDG.
Contre mauvaise fortune bon coeur, je me dis que je verrai à l'aéroport les propositions en live.

Avant de partir, je checke la disponibilité des places sur l'appli mobile et je vois que mon siège a été changé. Surtout, je perds le bulkhead.

Heureusement, il reste une place disponible au premier rang. Voilà qui est fait, ouf ! Il y a quand même plus de place pour les jambes au premier, ce qui se voit nettement d'ailleurs sur le plan de cabine.

En route pour Changi

Pour me rendre à Changi, rien de plus simple et pratique que le MRT, le métro de Singapour. Le trajet est pratiquement direct depuis Chinatown, il me faut simplement faire un changement à Tanah Merah. L'avantage est que le trajet pour Changi est inclus dans le forfait MRT de 3 jours.
Autre avantage de taille (comparé au métro parisien) : aucun problème avec une valise, il y a des escalators partout.

Me voici donc arrivé à Tanah Merah pour récupérer la East West Line pour Changi. Je suis étonné du monde présent sur le quai, mais je comprendrai plus tard pourquoi.

Ici on ne rigole pas…

Je n'ai que 2 stations pour Changi.

Arrivé à bon port, ce n'est pas encore terminé, car j'arrive au T3 et je dois rejoindre le T1 d'où partent les vols AF.
Diable, que de monde !

Ne pas oublier qu'ici on serre à gauche.

Je retrouve ce magnifique mur végétalisé, du plus bel effet.

Je me dirige vers le Skytrain. Je suis vraiment surpris par le flux important.

Ne cherchez plus : je suis tombé juste le jour de l'ouverture en avant-première du nouveau "Jewel", sur lequel Nicobcn a fait un excellent reportage sur le blog FR.
C'est très bien organisé, à la singapourienne, avec de nombreux agents pour orienter les visiteurs.

Sur le quai du Skytrain, c'est beaucoup plus calme.

Mince, je me suis fait prendre la meilleure place ;-)

Les plans sont bien faits, et le Jewel y figure déjà en bonne place.

Quand on parle du loup, le voici !

Tout est bien indiqué pour connaître son terminal. A Changi, le monde est divisé en deux : il y a SQ…

…et il y a les autres.

Arrivé au T1, se trouve le FIDS avec les vols au départ et à l'arrivée.

C'est bon, je ne me suis pas trompé de terminal.

Arrivée donc au T1. Contrairement à la dernière fois, les comptoirs AF ne sont pas tout au bout, mais juste à la sortie du Skytrain (ceci étant dû à des travaux me dira-t-on).

Les comptoirs n'ouvriront que dans une quinzaine de minutes.

Mais nous sommes à Singapour et les agents sont prêts, en plein briefing.

De manière surprenante, les files ne sont pas matérialisées en zone SP. Le panneau SP est quant à lui bien visible.

N'ayant pas de bagage à enregistrer, je me rends directement au comptoir récupérer mon BP.
L'agente est charmante et me prend en charge immédiatement. Je lui demande les possibilités d'upgrade, elle me répond que malheureusement c'est impossible. En effet, en raison d'un problème technique, c'est un 772 qui est arrivé de Paris en lieu et place de l'habituel 773. En conséquence, il y a moins de places en J et même en W. Elle m'explique qu'elle a du mal à caser tout le monde et qu'il y a déjà de nombreux pax J qui se retrouvent downgradés en W. J'en déduis donc qu'il y a également de nombreux pax W downgradés en Y. Trop heureux d'avoir gardé ma place en W, je fais profil bas.

Je songe que si j'avais réservé une place en P, AF aurait pu me reprotéger sur SQ… Cf. mon aventure de l'année dernière pour DXB quand, également à cause d'un changement d'appareil, AF m'avait fait voler en P sur EK…

Décidément, je ne sais pas si les changements d'appareil sont fréquents, mais ça m'arrive une fois par an…

Je ne retarde pas plus l'agente AF, car elle a fort à faire avec des pax qui ne comprennent pas leur "rétrogradation". 

Petite séquence mathématique :
- sur un 773, la configuration est de 4 P / 58 J / 28 W / 206 Y = 296 pax
- sur un 772, la configuration est de 0 P / 40 J / 24 W / 216 Y = 280 pax

Je mets de côté les pax P, qui vont sans doute être reprotégés sur SQ. De toute façon la cabine n'était pas pleine, la veille du départ il n'y avait qu'un seul pax.

En supposant les cabines J et W pleines, il a fallu downgrader 18 pax J en W et en conséquence 22 pax W en Y. Il n'y a donc eu que 6 pax W qui ont réussi à conserver leur siège. Et si la cabine Y est pleine aussi, alors il y aura eu une douzaine de pax qui resteront une nuit de plus à Singapour…
On imagine le manque à gagner pour AF, sans compter la gestion des mécontentements, réclamations et compensations financières ou en miles…

Me voici donc avec deux précieux sésames, mon BP en W et l'invitation au salon.

Je me rends donc directement airside. Passage devant les comptoirs QR, que j'aimerais bien essayer (en Qsuite, forcément !).

Puis comptoirs Thaï.

Je retrouve cette oeuvre "dynamique", déjà vue lors de mon précédent passage.

Pour moi c'est par là !

En moins de 3 minutes, les formalités PAF sont passées. Merci Changi !

A SIN, le voyageur est accueilli airside par des boutiques, mais aussi par des fleurs.

Pas de spotting, mes photos de nuit ne rendent pas. Direction donc le lounge. Je ne lambine pas car la dernière fois il était juste blindé et les places étaient chères.

AF envoie ses pax au Dnata lounge, situé à l'étage.

L'accès est large et sobre.

Le salon DNATA

La dragonne vérifie mon éligibilité avec l'invitation ainsi que mon BP.
Le lounge n'a pas changé depuis mon dernier passage. Sur la droite, un espace salon avec fauteuils.

La disposition des sièges solo a changé, la dernière fois ils étaient face à face. Les autres fauteuils sont en mode "club 4", configuration pas très intime lorsque l'on a des étrangers en face de soi.
C'est ici que je décide de poser mes affaires, au même endroit que la dernière fois (ah les habitudes…).

iAu fond se trouve un espace avec un échantillon d'offre liquide.

Le jaja ne fait pas rêver. Pas plus de bulles que la dernière fois…

Pour l'instant c'est très calme. La déco est sobre et plutôt sympa. L'ambiance est tamisée, dommage que le salon soit aveugle.

Il y a quelques touches de déco "couleurs locales".

Au centre et à gauche de l'accueil, se trouve l'espace de restauration à proprement parler.

Les alcools forts.

Juste à côté, pour ceux qui ont mauvaise conscience…

Puis l'offre solide. Il y a des choses qui ne me tentent guère.

Par contre chacun a de quoi trouver son bonheur.

Mais mon regard est attiré par ceci. Miam !

Un espace avec des tables hautes pour se restaurer.

La fameuse Tiger beer locale.

Pour ceux qui le souhaitent, des douches sont disponibles. Je n'y aurai pas recours, m'étant douché à l'hôtel avant de partir.

Je commence par un petit chivas et quelques cahouètes.

Santé à tous les FRistes !

Ces stickers accollés par l'agente AF sur mon BP l'égaient un peu.

Le code wifi est indiqué sur l'invitation au lounge. Celui-ci fonctionnera correctement.

J'ai même de quoi recharger mon téléphone. Ca ne fait pas très récent, mais au moins il y a un port USB.

Le salon est très calme, et le restera. Je me demande si les pax downgradés ont quand même eu accès au salon ? (le coup de la double peine…)

Un panneau d'affichage indique les vols qui embarquent, mais le défilement n'est pas très intuitif et il n'y a pas d'annonce, donc autant être vigilant.

Un FIDS plus précis et complet est disponible près de la zone de restauration.

Après l'apéro, remplissons-nous un peu l'estomac. Je souhaite rester raisonnable et me contenterai de brochettes de satay.

Ce n'était pas mauvais, mais rien à voir avec celles des foodcourts de Singapour…

Je passe le temps restant au salonà lire, à envoyer des messages et à fureter sur google flights en prévision d'un prochain voyage.

Le salon est calme et c'est très agréable. Il ne manque qu'un peu de champagne.

Avant de partir, passage devant le coin littérature, plutôt pas trop mal fourni en canards francophones (présentoir un peu dévalisé par les pax mais bien achalandé quand je suis arrivé).

Le début de l'embarquement est prévu à 20h55, c'est l'heure à laquelle je quitte le salon.

Direction la porte d'embarquement.

Ce n'est pas à côté, mais il y a quelques tapis roulants pour les feignants (ambiance disco).

Ah, on arrive.

Comme d'habitude à SIN, il faut passer le PIF avant d'embarquer. La file normale est bien fournie, mais personne côté SP.

L'embarquement n'a pas encore commencé. On imagine que le boulgui boulga du changement d'appareil a dû mobiliser les équipes au sol.

Passage PIF rapide avec la file SP et sans encombre.

L'embarquement

Lorsque j'arrive en salle d'embarquement, je rejoins l'espace SP. A ce moment le boarding est lancé, pax business en premier lieu puis pax de zone 2 (et non pax de seconde zone, je le précise !).

En passant, mon BP fait un gros "BIIIIPPP !!!" et l'agent me dit : "Ah, il y a quelque chose pour vous, merci de patienter quelques instants".
Je n'ose trop y croire, mais pour une fois que mon BP sonne en porte, ça fait tout drôle. Les deux agents AF ne chôment pas avec les réaffectations de siège.
L'une d'elles remet leurs BP à un couple devant moi en leur disant : "finalement vous voyagez en business, bon vol !". On imagine qu'ils ont dû apprécier la bonne nouvelle.

Pendant que je patiente, le general boarding est lancé. Il est 22h, plutôt ponctuel étant donné les circonstances. Ceci étant il reste des pax SP à embarquer.

Lorsque vient mon tour, l'agente me remet mon nouveau BP. Pas d'ugrade sauvage ni de voyage entre le CDB et l'OPL, juste un changement de siège.

Cela étant, je gagne au change car je me retrouve sur le côté droit de la cabine, en siège duo. Plus près du hublot donc.

Direction la passerelle.

Pas de privilège, c'est par là pour tout le monde.

Sympa cette passerelle avec des miroirs (à défaut d'être vitrée).

Coucou ! Et non ce ne sont pas mes gardes du corps personnels…

Juste de solides gaillards rugbymen !

Instant playstation (avec joystick amstrad CPC 6128…)

Arrivée en porte et accueil cordial par la CCP.

Le flight report

Traversée de la petite cabine J, positionnée avant la W sur les 772.

Arrivée à mon siège.

Je profite de l'absence de mon voisin pour profiter du hublot. Vue ce 787 Air China. J'ai bien la livrée sobre et un tantinet vintage avec cette ligne horizontale. L'inconvénient de la W, c'est qu'on est sur l'aile donc avec une visibilité réduite.

Vue sur les sièges Premium Eco, avec leur fameuse coque. Coussin rouge pétard de taille honnête et couverture sont disposés.

Les bouteilles d'eau sont disposées un peu grossièrement dans l'aumônière.

Sans ambiguïté, nous sommes dans un B777-200.

Mon voisin ne tarde pas à arriver. Il passera un temps fou à organiser ses affaires, m'empêchant de m'asseoir. Il cherchera pendant 10 minutes son câble de chargement pour son iPhone avant de m'emprunter le mien.

Je peux enfin m'asseoir. Le pas est infiniment plus généraux au premier rang de la W. C'est très agréable, je peux étirer mes jambes sans problème. Ce vol me réconciliera-t-il avec la W d'AF ?

Sur cette configuration, il n'y a qu'une paroi (bien matérialisée) entre la W et la J. Rien de comparable avec le maigre voile de pudeur séparant la W et la Y chez LH par exemple.

Il faudrait peut-être rebooter l'IFE…

Distribution des trousses de confort. La PNC sera fort sympathique, mais dira bien fort à toute la cabine : "vous avez le choix, mais on finit par toutes les avoir". Il n'y avait pas de malice dans cette remarque spontanée, mais j'ai trouvé cela maladroit. Tout le monde ne voyage pas trois fois par semestre en W ou en J.

Distribution également en J.

La trousse de confort est sous blister.

La voici déballée. Elle est bien plus qualitative que le pochon distribué il y a 6 mois. Je ne suis pas fan du design mais rien de choquant.

Le contenu est sommaire. A noter la présence de bouchons d'oreille (absent à l'aller en Y), mais pas de masque de nuit (présent à l'aller en Y). Allez comprendre, ma bonne Odette…

Au premier rang de la W, sans surprise, l'écran de l'IFE individuel est dans l'accoudoir central.

Les casques sont également intégrés dans la partie centrale et sont de qualité correcte.

On a deux hublots, comme en J ! Nous repoussons à 22h35, à l'heure.

Les consignes sont lancées (je floute, on ne sait jamais…).

Nous passons à côté de ce mérou LH. Je me dis qu'AF pourrait sans peine remplir un A380 pour SIN, mais je préfère bien plus les cabines B&B des 777.

En lisant un magazine, je tombe sur cet article qui attire mon regard…

Nous aurons un petit quart d'heure de roulage, puis décollage (pas facile de prendre des photos quand on n'est pas au hublot).

La géovision est enclenchée sur l'IFE collectif.

Les rideaux sont rapidement tirés.

Je lis cette confirmation de modernisme d'un air maussade, n'y aura-t-il plus aucun droit où déconnecter ?

Mon voisin, avec qui j'engage la conversation, est très sympathique. Il voit que je connais un peu le produit AF et me demande s'il y a du wifi justement. Je lui explique que non mais que ça va venir !
Nous discuterons à plusieurs reprises pendant le vol, il m'explique qu'il vit à Singapour depuis 7 ans avec sa famille et qu'il s'y plaît beaucoup. Nous parlons un peu de Singapour, puis de la France. Nous parlons voyage et d'aviation, je lui explique que nous avons changé d'appareil et que certains passagers ont dû changer de classe de voyage. Il m'explique très tranquillement que c'est son cas, mais cela n'a pas l'air de le déranger.

Notre discussion est interrompu par un orage impressionnant sur notre droite. De grands éclairs zèbrent l'obscurité.

Les menus sont distribués.

Voici ce qu'il y a ce soir.

En discutant avec mon voisin, celui-ci regrette qu'il n'y ait pas de pastis (un souvenir de ses études en France).

Puis distribution d'un oshibori.

Aller, lançons l'IFE.

Je lance directement la géovision.

Il faut l'avouer, il y a de la place pour les jambes !

La CC fait le tour de la cabine avec sa tablette. Elle vient me saluer et savoir si tout se passe bien, nous discutons de la péripétie du soir avec le changement d'appareil. Son premier réflexe est de me dire "du coup nous perdons une PNC". Bon OK… chacun voit les choses de son point de vue.

Après son passage, mon voisin me demande si elle est venue prendre la command, je rigole et le rassure sur ce point.

Les plateaux sont distribués à 23h55, soit près d'une heure après le décollage. Celui-ci est présenté tel quel.

La proposition de boisson est faite en même temps. Je prends champagne, vin rouge et eau gazeuse.

La PNC, charmante au demeurant, s'exprime en français à mon voisin. Pensant sans doute qu'il n'a pas bien entendu, elle insiste et Je dois lui expliquer qu'il ne parle pas français. J'en profite pour lui demander si elle a du pastis, elle me dit que oui. Mon voisin me remercie chaleureusement et se montre ravi de déguster son pastaga au-dessus de la Malaisie… !

Pour ma part je vais rester plus classique. Santé ! (scrogneugneu de verres en plastoc…)

Et scrogneugneu de couverts en plastoc…

Voyons voir ce plateau "premium éco". L'entrée est bonne. Salade de saumon fumé et pomme de terre à la moutarde à l'ancienne.

J'ai pris le boeuf aux épices orientales. Le "poivron rouge" se limite au morceau à droite. Correct mais j'avais préféré le porc au yu xiang il y a 6 mois.

On appelle ça du fromage ?

Le dessert était bon.

Lorsque je finis mon repas, nous en sommes là et il reste encore plus de 12 heures de vol.

Comme à l'aller, je fais glisser tout ça avec une petite poire.

Je navigue un peu dans l'IFE et explore les fonctions "touristiques" de la géovision. Cette région me tente bien, d'autant qu'il y a souvent de belles promos avec KLM en miles.

L'arrivée est prévue avec une heure de retard.

Je regarde un petit film. La nuit avance et il va bien falloir que je me résolve à dormir dans ce siège que j'appréhende un peu.

J'aperçois une grande ville au sol (photo pourave dont je vous épargne la vue), nous passons au large de Bangalore, la silicone valley indienne.

Je n'ai pas trop sommeil. Je profite que la CC passe me voir pour me demander si tout va bien pour lui demander un peu de champagne. Elle revient avec ce verre et me demande s'il est assez frais. Je lui dis que ça ira, et elle répond : "vous êtes sûr, sinon je vais en chercher en business…". Je ne me vois pas revenir sur ce que j'ai dit et reste avec mon champagne à température ambiante dans son gobelet en plastique ;-)

En suivant notre route, je me dis que nous avons encore une trajectoire très au sud, ce qui explique le retard annoncé.  Cette fois-ci c'est en raison de l'interdiction du survol du Pakistan en raison des tensions avec l'Inde. La CC nous en aura averti au début du voyage. N'ayant pas de correspondance, cela ne me dérange pas.

Je finis par passer en mode nuit. Là encore, malgré le pas plus généreux, ce siège me fait un mal de dos terrible et je ne parviens pas vraiment à dormir. Ca doit être moi car la cabine est assoupie et mon voisin dort comme un bébé.

Je me réveille là…

Nous avons pris soin de contourner le Pakistan et l'Iran. Mine de rien, ça rallonge pas mal…

Dehors la lumière est superbe, nous courons après le soleil.

Le petit-déjeuner est servi.

Cette fois-ci, pas de "medley d'oeuf et de légume" mais de bonnes gaufres.

Accompagnées d'un café et d'un jus d'orange.

Ce n'est pas exceptionnel, mais les petits-déjeuners le sont rarement en vol, et je préfère bien plus profiter de la belle lumière dehors.

Les correspondances sont affichées, ça sent la fin.

On arrive en vue des champs picards.

On arrive dans 2 minutes.

Atterrissage !

Il y a une belle lumière sur CDG.

En me reconnectant, je découvre l'actualité et les messages sur Notre Dame qui a brûlé pendant la nuit. C'est assez déstabilisant, je n'y croyais pas vraiment.

Nous arrivons au parking à côté d'un couple franco-chinois, avec plus d'une heure de retard.

Le débarquement est rapide. On repasse par la J.

Salutations cordiales par les PNC avant de quitter ce 772.

Passerelle aveugle pour débarquer, dommage !

Cela ne m'empêchera pas de dire au revoir à notre destrier de cette nuit.

Ni de saluer cet A350 VN à la belle livrée.

Personne à la PAF, ça me va bien.

Direction la sortie (pas de bagage enregistré) et le RER B pour un retour sur Paris dans un RER presque vide.

Pour finir voici la route de cette nuit, très au sud encore une fois.

A bientôt pour de nouvelles aventures dans des contrées plus fraîches mais non moins passionnantes !