routing et sièges
Les meilleurs voyages ont toujours une fin, et ce FR est le point final de ce routing à destination de Hachijōjima et Aogashima, deux îles très méconnues qui vous feront passer pour des spécialistes pointus du Japon lors de vos prochains dîners en ville, surtout si vous relisez les FR concernés et si vous les commentez pour en savoir plus.
Enchainement de vols
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- 6AF279 - Economique - Tokyo → Paris - Boeing 777-200ER
Pour terminer en beauté ce voyage inoubliable, j’ai cassé ma tirelire pour un meilleur confort à bord. Mais pas autant qu’AF ne l’espérait : Mme a convenu avec moi que 512 EUR par personne pour avoir son café dans une tasse de porcelaine blanche plutôt que dans un gobelet en carton (ainsi que quelques autres mineures prestations annexes), cela faisait un peu cher.

Non, dès la réservation, j’avais investi 30 EUR pour avoir un duo de sièges parce que :

- j’avais alors encore le statut FB-Plat qui rendait le mien gratuit
- sur un vol de jour, le pari du siège milieu neutralisé est moins intéressant, car nous n’allons pas dormir
- il y avait un duo disponible côté droit, celui qui ne serait pas à contre-jour pendant la plus grande partie du vol.

J’avais bien fait de me décider dès la réservation, car à l’OLCI, non seulement mon statut était descendu d’un cran, mais il n’y avait plus de duo disponible. On notera aussi qu’il m’aurait fallu choisir entre passer le vol pas à côté de Mme, ou pas au hublot, si j’avais cédé aux avances d’AF pour voyager en J. (Devoir payer le surclassement pour savoir s’il y a un siège qui me convient est une raison suffisante pour ne l’avoir jamais fait.)

Le trajet vers HND
L’avantage non négligeable de HND sur NRT, c’est qu’il est beaucoup plus près du centre de Tōkyō et aussi que le trajet est de ce fait beaucoup moins cher : dans notre cas 660 JPY, moins de 6 EUR ! Sur la ligne Yamanote, les trains se succèdent sans discontinuer.

Correspondance à Hamamatsuchō, où il est difficile de faire signalétique plus explicite, qu’il s’agisse de l’escalier quittant le quai

… du court cheminement qui s’ensuit,

…et enfin de l’art et la manière d’attendre sur le quai : le marquage en bleu est pour les PAX qui vont monter dans le prochain train ; quand ce marquage est complet (et ce fut le cas derrière nous), on se place sur le marquage rouge pour le train suivant.

Le train, c’est un monorail, photographié ici quittant HND vers la ville

A bord, non seulement il y a de la place pour les bagages, mais le contingentement de PAX montant au terminus évite la surcharge.

Pas de doute, on se dirige vers un aéroport

Ca se rapproche

Le premier arrêt du monorail à HND est le terminal international

A CDG, il y a régulièrement des contrôleurs pour verbaliser les PAX qui de bonne ou mauvaise foi n’ont pas un billet en règle. A HND, comme à n’importe quelle gare au Japon, il y a un automate (ou un guichet manuel) où l’on peut régler sans pénalité le complément. Cela m’a permis d’ajouter ici le strict nécessaire à nos cartes de transport de manière à ne laisser quasiment aucun crédit dessus jusqu’au prochain voyage au Japon. (On m’objectera volontiers que d’ici là, je n’aurai aucun usage de mon solde d’argent liquide en yen : cette optimisation n’est qu’un jeu sans aucun bénéfice pour qui reviendra au Japon.)

HND landside
Voici le hall où se présentent tous les PAX de vols internationaux

Une décoration à l’occasion de la Fête des garçons à venir (5 mai)

L’enregistrement du vol AF est ici

La queue est modérée pour les PAX sans statut, mais j’ai encore droit à l’accès Skypriority

Un détail d’aménagement bien pensé : les tapis pour les bagages enregistrés sont installés dans des fosses, avec un seuil de chargement négligeable, alors que partout ailleurs dans le monde, il faut soulever son bagage pour le poser sur le tapis.

C’est d’autant plus agréable que notre valise principale a encore pris du poids pendant cette semaine à Tōkyō. La valise de cabine part également en soute, car nous rentrons chez nous et cela ne causerait pas de problème particulier si elle n’était pas au rendez-vous à CDG.

Bref, l’enregistrement est rapide, et nous en ressortant avec nos BP imprimés et un plan d’accès au salon airside.

Le départ, c’est vers là, sous une décoration de carpes (encore une décoration traditionnelle pour la Fête des garçons)

Le parcours Skypriority procure l’accès à un PIF dédié où l’attente (au fond) est nulle. Le passage de l’immigration est lui aussi rapide.

Airside, c’est lumineux, avec des baies vitrées plutôt spotter friendly malgré la présence d’un cheminement extérieur.

En voici un premier échantillonnage, mais nous avons mieux à faire : aller au salon, car le renouvellement de mon statut FB-Gold n’est pas assuré du tout.

Sakura Sky View Lounge, rapidement
Aller au salon, ou plutôt aller aux salons, car les PAX Skypriority ont accès à deux salons : Sakura Sky View Lounge (ci-dessous) et Sakura Lounge, et j’avais bien l’intention de la jouer à la Mogoy en utilisant au maximum mon éphémère statut.

Encore fallait-il ne pas perdre de temps, car comme vous l’avez peut-être remarqué, le Sakura Sky View Lounge est fermé de 12h30 à 21h.

Voici donc l’entrée du Sakura Sky View Lounge où nous allons en premier. Il est 11h40 : la dragonne fort aimable me prévient que nous ne pourons pas rester très longtemps.

« Sakura Sky View Lounge » et « Sakura Lounge » ? Ces deux noms sont bien mal choisis, car ces deux salons ont des baies vitrées permettant de voir le ciel, mais seul le premier permet de voir le tarmac. Il n’y a certes que les avgeek qui trouveraient valorisant de nommer un salon « Sakura Tarmac View Lounge ».

Parmi les avions au contact, on ne voit bien que le premier

Ce 777-300 KE immatriculé HL7534 n’a pas que des bons souvenirs de HND

Le 25 mai 2016, le moteur gauche a pris feu au décollage de HND qui a été interrompu. Il y a eu 12 blessés légers lors de l’évacuation parmi les 17 membres d’équipage et 302 PAX à bord.

La vue sur les autres appareils au contact est médiocre (787-9 ANA, Asiana, Lufthansa)

C’est cet A330-300 Eva Air qu’on voit le moins mal

Il faut attendre que les appareils repoussent (ou bien qu’il arrivent) pour les voir correctement, mais justement, du temps, je n’en ai guère puisque le salon va fermer dans peu de temps.
777-300ER ANA, devant un 767-300ER ANA Cargo

Les appareils passant ou stationnant au loin ? Le problème, c’est l’air chaud, plus à cause des réacteurs que de la météorologie du jour.
767-300 JAL, en livrée spéciale encourageant l’équipe japonaise pour la Coupe du Monde de rugby qui se tiendra à l’automne au Japon.

737-800 Skymark airlines, en livrée spéciale Taka Girl (l’équipe de cheeleaders de l’équipe de baseball de Fukuoka)

E-190 J-Air, filiale régionale de JAL

C’est mieux quand ils passent sur le taxiway le plus proche du terminal : 777-300ER Garuda

Revenons au commencement : après le comptoir d’accueil, il est possible de se débarrasser de manière sécurisée de ses bagages à main

On peut téléphoner en toute discrétion, pour les autres et pour soi-même

Le fax a connu une très large diffusion en Japon, y compris chez les particuliers, en raison de la complexité de l’écriture de la langue. Je ne sais pas s’il est encore beaucoup utilisé, à l’heure où la reconnaissance de l’écriture manuscrite sur les écrans tactiles va désormais de soi.

Il y a des sanitaires et un fumoir que je n’ai pas expertisés

On peut prendre une douche, qui semble pouvoir durer une demi-heure pour certains, puisque l’accueil ferme une demi-heure avant la fermeture du salon.

Les PAX F ont leur espace dédié, avec des fauteuils plus encombrants

Mais pour les PAX à statut ou classe de voyage moins élitiste, ce salon est tout sauf bondé à cette heure-ci.

Il y a même beaucoup d’espace visuel

Le salon est à un coin convexe du bâtiment (au fond), ce qui augmente d’autant l’éclairage naturel

Un chemin de table floral soigné sur les tables

Rayonnages d’objets décoratifs

Il masque sans les cacher les accessoires (plateaux, couverts…) et les premières cloches, dont – honte sur moi – je n’ai pas photographié le contenu (j’ai un peu manqué de temps !).

Voyons de plus près ce que nous promet ce panneau

Des légumes dont je ne me souviens pas très bien

Saucisses, oignons, légumes

Ingrédients et assaisonnements de salade

Salada Wrap – Kale and Caesar Chicken

Truite grillée

Inutile de vous montrer le contenu de cet auto-cuiseur : du riz bien sûr, qui est très souvent à volonté dans les restaurants japonais

Thés et infusions diverses au fond

Distributeur de soft drinks et café au fond

Lait, thé, eau, café et Schweppes au frais

J’ai testé la boisson vert clair à gauche (« Sky time ») et je n’ai guère aimé. Eau et jus de tomate.

Là, je n’ai pas envisagé de goûter.


Soit j’ai raté un présentoir, soit l’offre de presse était maigre.

Nous avons quitté ce salon avant d’en être dirigés vers la sortie pour cause de fermeture

Passage dans la zone publique airside

Des PAX manifestement chinois remplissent leurs thermos d’eau chaude pour le thé, une nécessité vitale pour eux.

J’ai pu arguer du peu de temps disponible pour profiter du Sakura Sky View Lounge, mais je ne peux plus repousser le règlement de la très coûteuse taxe de départ du Japon. Dans le bon vieux temps, comme à l’époque de cet horaire AF daté novembre 1988, il fallait prendre garde à conserver 2 000 yen en liquide pour la régler, et il fallait aussi un visa pour aller au Japon.

Aujourd’hui, les cartes de crédit sont acceptées pour régler la taxe de départ, mais les tarifs se sont envolés.

Encore une fois, Mme a cherché à m’expliquer que « c’est moins cher qu’à Paris » ou que « c’est introuvable à Paris ».

C’est toute la différence avec les kokeshi こけし (poupées traditionnelles en bois tourné) que je me suis achetées comme d’habitude quelques centaines de yen l’unité dans des marchés aux puces et qui ont alourdi notre valise en soute.

Sakura Lounge, tranquillement
Bref, après cette étape douloureuse pour notre compte en banque, voici la liste des compagnies aériennes utilisant le Sakura Lounge

Accueil cordial par l’une des dragonnes

Ce salon n’est pas le Sky View, mais permet néanmoins de voir le ciel, garantie d’éclairage naturel, à défaut de voir des avions

Il y a beaucoup d’aménagements identiques entre les deux salons, comme par exemple les consignes pour les bagages à main

Ou le fax à disposition des PAX

La salle de puériculture est en fait une salle d’allaitement


Les sanitaires sont « évidemment » impeccablement propres. Essayer les WC japonais à douchette intégrée, c’est les adopter.

Un petit panneau aux WC précise que l’on peut demander des accessoires de toilette, et cela tombait bien, j’avais oublié de laisser une brosse à dents dans mon bagage à main. L’employée à l’accueil m’a spontanément demandé si j’en voulais une ou deux, se souvent manifestement que j’étais arrivé en couple.

En revanche, je n’ai pas utilisé les douches ici non plus

L’ameublement du salon laisse de larges espaces de circulation. Il y a des configurations « bar » (avec des sièges côte à côte, très courants au Japon).

Nous avons préféré nous asseoir face à face à l’une de ces tables, loin des fenêtres, certes, mais ces dernières n’offrent de toute façon aucune vue.

Prises électriques au mur, uniquement secteur de type A

Vue générale du buffet

Salades diverses

Cet auto-cuiseur de riz est le même qu’à l’autre salon.

Bols contenant un peu de nouilles précuites : il ne manque que l’eau chaude

… et différents petits ingrédients au choix

Quelques dim sums au porc

Poulet aux herbes

Gratin de macaroni aux crevettes et à la crème

Dans ce salon comme dans le précédent, tous les aliments sont étiquetés avec le nombre de calories pour 100 grammes. Si vous surveillez votre ligne, mieux vaut les macaronis (163 kcal/100g) plutôt que le poulet aux herbes (290 kcal / 100 g). Il ne manque que de petites balances pour peser chaque ration.

Madeleines et autres petits gâteaux

Rouleaux de printemps aux crevettes, à recommander pour ses 27 kcal seulement / 100 g

L’indispensable soupe au miso

Thés divers et machine à café

… mais les tasses sont mal choisies, car elles ne passent pas à l’horizontale sous le bec verseur, et quand la tasse est pleine, ça passe très juste en l’inclinant sans renverser de café

Alcools

Même assortiment de boissons au frais qu’au Sky Lounge


Premier service

Et deuxième service

Il n’y a décidément pas beaucoup de journaux et magazines

encore un peu de spotting airside
Il est l’heure de quitter le salon et de parcourir ces vastes cheminements

… qui sont logiquement tout aussi longs que le parcours d’arrivée au niveau inférieur

Aperçus sur le trajet, un 787-8 JAL au large…

Et une brochette d’appareils au contact : 747 Lufthansa, 787-9 Shanghai Airlines, A330-300 China Eastern en livrée spéciale Disney Shanghai, déjà aperçu deux semaines plus tôt ici même.

Un chariot électrique amène une PAX à sa porte d’embarquement. Il est précisé à l’arrière qu’il est gratuit et accessible à tous (et non pas seulement aux PMR, selon les pictogrammes), mais je ne sais ni où ni comment on peut la requérir.

Descente vers la porte d’embarquement où il y a beaucoup de place

Le 772 d’AF est bien sûr déjà là

Il reste encore du temps avant l’embarquement : je laisse comme en pareilles circonstances Mme avec nos petits bagages à main pour faire un peu de spotting, en commençant par l’extrémité du terminal.

Il y a du monde qui attend son embarquement vers HKG

… et qui l’attend depuis longtemps

737-800 JAL

Au loin, des appareils JAL et Skymark Airlines, dont un 737-800 en livrée spéciale B.League

Skymark Airlines n’a pas cherché à exploiter le clin d’œil de l’immatriculation de ce 737-800 : JA737X

Arrivée d’un 777-200ER Delta Air Lines


A321 ANA

Gulfstream G550, inverseurs de poussée encore déployés

Et rétractés

777-200 JAL

Le 787-9 Shanghai Airlines aperçu au contact retourne au bercail

787-9 United Airlines

Encore une livrée spéciale Disney sur ce 767-300ER JAL, célébrant les 90 ans de la création de Mickey

Embarquement
L’embarquement retardé de plus de deux heures du vol CX commence enfin, et il est temps pour moi de rejoindre celui de mon vol qui lui va être ponctuel

L’embarquement du vol AF commence en effet tout juste porte 142, avec les familles avec enfants.

Test H2Okapi réussi

Priorités respectées : parcours de la passerelle

Le 777 CX n’est pas encore prêt à partir

Instant porte et playstation

Passage dans la Y+, dont je juge le rapport qualité-prix très médiocre

Siège Duo : revue de détail
Arrivée dans la cabine arrière. A peine ai-je pris quelques photos, un PNC m’interpelle et me dit d’un ton un peu ferme qu’il ne faut pas prendre de photos de l’équipage. Je ne lui laisse pas le temps de faire un long discours sur le sujet et l’assure que je fais justement attention à les éviter : il s’adoucit immédiatement et passe en mode PNC souriant et accueillant. Rétrospectivement, mieux valait ce bref échange qu’une suspicion prolongée, notamment lorsque j’attends APN en main qu’un PNC sorte du champ.

Donc sans personne en vue, ni PNC, ni PAX pour cause d’embarquement dans les premiers mais tout au fond de l’appareil, voici la cabine, vue de l’un des derniers rangs

A l’arrière, le rétrécissement de la carlingue impose la présence des quatre doublets déjà vus sur le plan de cabine.

Un casque (bas de gamme) et un masque pour les yeux, et un coussin sur chaque siège

La largeur du siège entre accoudoirs est standard

Avec cependant un bonus supérieur à l’habitude entre l’accoudoir et la paroi pour le siège au hublot.

La bonne surprise est au niveau du pitch, supérieur de 5 cm à celui mesuré à un rang ordinaire à l’aller. Cela n’a l’air de rien, mais ce n’est pas négligeable du tout. Il reste notamment possible d'utiliser sans gêne son PC si le PAX de devant incline le dossier de son siège, ce que j’apprécie tout particulièrement.

La différence entre ce doublet (sur ce vol, à gauche) et un triplet (à l’aller, à droite) saute aux yeux.

Prise secteur multistandard

Le rétrécissement de la cabine à l’arrière impose un diagramme 2-4-2 à l’arrière : ce siège sans IFE dans le dos est à la première rangée en 3-4-3 à partir du fond.

La moquette est-elle propre ? Il faut le dire vite

Car devant mon siège, il y a un sachet d’apéritif qui n’a pas été nettoyé

Fiche de sécurité recto-verso

spotting au roulage
Vus par le hublot : les dérives des appareils au contact : CX, CI, DL, UA, AA

Le départ du 777-300ER CX au premier plan dévoile un A330-300 China Airlines.

C’est à nous de repousser

L’échappement de l’APU du 777 CX, pour les fans de la chose


C’est comme d’habitude le moment de la démonstration de sécurité vidéo, et comme d’habitude, je répète que celle d’AF m’agace prodigieusement.

Non, un vol non-fumeur, ce n’est pas « plus chic » comme le prétend cette démonstration de sécurité, c’est depuis belle lurette une obligation légale !

Encore un peu de spotting pendant le roulage :
777-200 JAL en livrée OneWorld

A321 ANA

L’élégante livrée noire d’un A320 Star Flyer, un LCC japonais

Les pompiers jouent aux pompiers

Derrière, ces bien laides tours de contrôle

en vol
Décollage imminent piste 16L

En l’air au niveau des taxiways fournissant un passage entre les pistes 16L/34R et 16R/34L

Il n’y a pas de terminal passager de ce côté ici

Le double pont d’accès à la piste 05/23

Croisement de la piste 05/23

L’ouvrage de ventilation du tunnel de l’Aqualine, cet ouvrage pont-tunnel traversant la baie de Tōkyō.

Un aperçu des installations portuaires de la préfecture de Chiba, à Anegasaki 姉ヶ崎 (« Le Cap de la Grande sœur ») , de l’autre côté de la baie de Tōkyō

Le lac de barrage Tega (un peu à droite) et la rivère Tone. NRT est à une quarantaine de kilomètres au-delà du lac, sous les nuages en haut à droite de la photo

Les stades dans le parc 柏の葉 à côté du campus à Kashiwa 柏 de la prestigieuse université de Tōkyō.

Ce n’est pas la géovision fournie par AF qui aurait permis de me localiser : elle est beaucoup trop imprécise par sa conception même, ce que je trouve assez frustrant.

En revanche, AF trouve utile de me fournir la localisation précise de la Tour Eiffel, sans me demander mon avis, en basculant la géovision sur un mode d’affichage en boucle dès qu’on arrête de toucher à l’écran. C’est très agaçant.

Oshibori sous sachet et menu imprimé

Le menu en français, anglais et japonais

Ainsi que les boissons en une page trilingue

Apéritif avec un jus de pomme pour Mme comme pour moi.

Voici le décuple de tout ce que j’ai ingurgité, puisque ce sachet ne contient que 10 grammes.

La mise en route de l'IFE commence par une publicité pour une chaîne hôtelière qu'il est possible, mais pas très facile, d'arrêter. Celui de Mme se bloque quand elle veut démarrer un jeu. La seule commande encore active est l'allumage / extinction de la liseuse. Le service du repas vient à peine de commencer, avec un va-et-vient de PNC apportant des menus spéciaux de toutes natures ici et là : l'équipage a autre chose à faire que de traiter un témoin d'appel de PAX.
Mme finit par harponner un PNC au passage, en insistant sur le fait que rien ne presse : très rapidement, il reboote à distance l'IFE.

Mais bien avant, j'ai déclenché l'appel PNC par mégarde, sans pouvoir l'annuler, et sans que cela se traduise par une réaction de ceux-ci

Je trouve d’ailleurs plutôt malpratique de devoir utiliser l’écran pour régler l’éclairage individuel (ou de "réveiller" l'IFE si l'on veut appeler un PNC, même en pleine nuit), mais il paraît que c’est le progrès.
Que dire de plus de ce siège, une fois en vol ? Je glisse en permanence vers le bas : il faut que je me serre la ceinture de sécurité pour rester en place. Par ailleurs, les garnitures vibrent et le niveau de bruit des réacteurs est plutôt élevé.

Le premier repas est servi ainsi

Nous avons choisi comme souvent chacun un plat chaud différent : ni l’un ni l’autre n’était satisfaisant. Le saumon que j’ai choisi était très décevant, dans une panure détrempée.

Plus laconique, Mme a jugé « pas bon » son poulet.

Le pain, lui, a un une bonne texture, mais un arrière-goût étrange, confirmé par Mme. Seul le beurre (cette marque néo-zélandaise est omniprésente en vol en Extrême-Orient) a trouvé grâce à nos papilles.

L’ensemble est compacté sans difficulté

Et stocké dans l’aumônière avant le débarrassage, pour me permettre d’utiliser à nouveau mon PC.

On commence le survol de la Sibérie

Là, peu importe la localisation, car il n’y a aucune trace humaine – je ne verrai pas Khabarovsk.


Malheureusement, le paysage va être caché pendant une grande partie du survol de la Sibérie

Un peu de musique classique pour passer le temps

L’avantage d’être à deux assis à un duo, c’est de pouvoir se déplacer facilement. Vu depuis l’arrière, on aperçoit le décrochage du passage en 3-4-3.

Les WC, en éco, c’est toujours assez exigus et ceux qui sont situés à l’arrière d’un 777 ne font pas exception à la règle.

Na pas fumer dans les toilettes, mais si vous l’aviez oublié, il y a un cendrier. Il est aussi possible de demander un réceptacle pour seringues usagées.

Cette mise en garde et un adhésif scellant toute trappe ouvrable par un PAX sont obligatoire pour tout appareil desservant les USA, ce que fait immanquablement ce 777.

Instant porte (et toboggan d’évacuation).

Les nuages se sont un peu dissipés, dévoilant des sommets enneigés,

… et des rivières gelées

Distribution d’un petit bâtonnet de crème glacée, rétrospectivement présumée à la vanille.

Ayant mesuré avec soin les dimensions de cette glace (y compris celles de la portion de bâtonnet qu’elle enrobe), je suis arrivé à la conclusion qu’elle atteint tout juste les 50 cm3, ce qui avec un vraisemblable taux de foisonnement de 50% fait 25 grammes de crème glacée : pas de quoi avoir une indigestion. Je vous passe la mine effondrée de Mme observant cette séance de mesures au millimètre près. (Elle craignait aussi que la glace ne finisse par s’effondrer également, à force d’attendre.)

Répartition inégale des sièges pour ce couple seul en rang central : un siège à l’extrême gauche pour Mme restée assise, et M. s’est allongé sur les trois sièges à droite.

Bon point, ou plutôt absence de mauvais point pour AF : la quasi-totalité des PAX ont abaissé leur cache-hublot, mais aucun PNC me m’a demandé de faire de même pendant ce long vol de jour. On se souvient que c’est la raison pour laquelle je fuis Korean Air qui impose catégoriquement de faire le noir dans la cabine en toutes classes de voyage, même en vol de jour.

Le PAX devant fermera progressivement mon cache-hublot de devant. Quel dommage (pour lui) de ne pas regarder ce paysage !

On en est ici dans le vol

Des cassures dans la banquise

Nouvel intermède pour me (nous) dégourdir les jambes

Assortiment de boissons en libre-service dans le galley arrière

Ainsi que des petits sandwiches

« Petit », cela veut dire un diamètre de 6 cm pour celui-ci

Avis unanime des Marathon : ce n’est pas très bon.

Pour les PAX lisant le japonais, il y a des potages en sachet : verser dans 150 ml d’eau chaude et attendre 10 secondes.

On approche de l’extrémité nord de la Norvège

Entre l’imprécision de la géovision et les nuages, je renonce à tenter de localiser ces fjords.

Il faut baisser le cache-hublot le temps de prendre la photo de l’IFE, car sinon, les reflets sont impossibles à maîtriser.

La Norvège sous la neige

Allez-vous en vous localiser à 100 km près avec une information aussi vague !

Des cristaux de glace s’ajoutent aux reflets pour compliquer la tâche

Aperçu de la côte, un fouillis inextricable d’îles et de fjords

Vingt minutes avant que n’arrive le second repas, à 13h40 heure de Paris et donc 0h40 heure de Tōkyō, je note que je commence à avoir nettement faim, ce qui veut dire que malgré le buffet à volonté au salon, les quantités au premier repas étaient trop chiches.

Voici l’ensemble déballé

On dira charitablement que ça permet de tenir jusqu’à l’arrivée

Le compactage des emballages est facile

J’ai gardé ce chocolat, malheureusement au lait, pour manger avec le café qui arrive après

l'Europe à contre-jour
L’horaire de ce vol fait que l’on ne peut pas éviter le contre-jour, soit au début du vol, soit à la fin. Inutile d’espérer repérer la piste en herbe de l’aéroport international de Texel (EHTX) qui contrairement à ce que son nom peut laisser supposer n’accueille aucun vol régulier, mais a des services douaniers pour les vols privés.

Le port de Den Helder, faisant face à l’extrémité sud des îles de la Frise.

Le débouché du canal reliant Amsterdam à la Mer du Nord

Les dernières darses du port entre Amsterdam et la mer

AMS, facilement repérable malgré le contre-jour.

La Meuse en aval de Rotterdam

Dans le tiers inférieur de la photo, au milieu, l’usine de production d’eau potable de Beerenplaat. En arrière-plan à droite, le port de Rotterdam.

Zoom sur le port de Rotterdam

Descente en Ile-de-France
Le contre-jour étant vraiment trop défavorable, je passe directement à Compiègne.

Les étangs dans un méandre de l’Oise à Verberie

Qui dit Verberie dit instant BESMRS, en raison du viaduc de Verberie sur lequel la LGV Nord franchit l'Oise.

Apremont et son golf

Creil

La base aérienne 110 à Creil (CSF). Il n’y a plus de vols militaires depuis mai 2016 ; ne subsiste pour le moment qu’un aéroclub.

Nouvelle vue de Creil

Distribution d’un très petit bonbon pendant la descente

La Seine aux Mureaux

Zoom sur la piste en herbe des Mureaux (LFXU). C’est bien rare que je la voie en atterissant à CDG

Les usines de PSA à Poissy, dans le quart inférieur gauche de la photo

La forêt de St Germain en Laye

Au centre droit, le château de St Germain en Laye qui abrite le remarquable Musée archéologique national, avec notamment l’exceptionnelle Dame de Brassempouy.

La très longue terrasse du château de St Germain en Laye

Paris et ses banlieues, vus du ciel
L’avion s’aligne sur CDG depuis très loin à l’ouest, ce qui offre un très beau panorama de Paris et de ses proches banlieues. La tache sombre au centre est le Bois de Boulogne

Les gratte-ciels d’affaires de La Défense, devant le Bois de Boulogne

Zoom sur La Défense, avec notamment la Grande Arche

Zoom arrière

L’Arc de Triomphe, au centre de la photo

Les formes originales du bâtiment de la Fondation Louis Vuitton émergent du Bois de Boulogne

Au centre de la photo, le plus bel endroit de Paris : la Tour Maine-Montparnasse (car c’est le seul endroit où on est assuré de ne pas la voir)

Elle ne faisait pas l’unanimité, bien loin de là, quand elle a été construite, mais n’est pas moins devenue un symbole de Paris : la Tour Eiffel

Au second plan au-delà du Bois de Boulogne, la forêt de Meudon

Beaucoup plus près de la route aérienne, les darses du port de Gennevilliers

Entre l’A86 au ras du bas de la photo et la Seine au milieu, un concentré des grands ensembles de Gennevilliers

Bien loin de là, beaucoup plus au figuré qu’au propre, Neuilly sur Seine, le Bois de Boulogne et La Défense.

Presque tout Paris avec le cimetière de Montmartre (l’espace vert en bas à droite) et le Sacré Cœur entouré de quelques espaces verts à gauche.

En arrière-plan de la photo ci-dessus, et ci-dessous,les grands ensembles de la banlieue sud, du côté du Fort de Vanves, et une partie d’ORY tout en haut de la photo ci-dessous.

La boucle de la Seine à Gennevilliers, facilement reconnaissable à sa longue île en croissant. Juste à sa gauche, le faisceau de voies ferrées aboutissant à la Gare du Nord

Le Grand Stade et le canal de St Denis à sa gauche

Sous l’aile, le parc de la Courneuve

Le parc de la Courneuve

L’aéroport du Bourget

Les embranchements de bretelles d’autoroute de et vers CDG

Le circuit Carole, créé en 1979, dont le nom évoque le souvenir de la jeune Carole Le Fol, morte en moto à l’époque des derniers « runs » sur des circuits improvisés à Rungis.

Le triangle blanc est un minuscule terrain pour les gens du voyage, situé de même qu’au nord de CDG au plus près des nuisances sonores des mouvements d’avion.

Atterrissage sous les objectifs de spotteurs dont on voit les voitures stationnées le long de la route périphérique.


E-170 Hop ! et BAE-146 WDL Aviation au large du terminal 2G

Spécial Camions de pompiers
Tiens, un camion de pompier en vadrouille !

Et un autre sur un autre taxiway

A380 Korean Air

Deux camions de pompiers et un véhicule léger sur le taxi way derrière nous

Et un autre sur le taxiway parallèle

Encore un autre véhicule léger. Il doit se passer quelque chose quelque part.

En attendant, on arrive à proximité du terminal 2E, avec trois A319 AF entourant un 737-800 Tarom en livrée Skyteam.

777 AF

777 JAL

Les camions de pompiers sont toujours dans notre sillage


Aucun autre appareil au roulage à proximité : il ne seraient pas pour nous, et pourquoi donc ?

Certainement pas pour ce 787 Air India, en tout cas

Un 777 AF décolle en arrière plan

Dernier virage

Ces engins sont bien pour nous. Mais que se passe-t-il?

Un robocop jaune s’approche

Ce n’est qu’alors que le CdB prend la parole : « Vous avez probablement remarqué les camions de pompiers qui sont auprès de notre avion. Il y a depuis deux minutes une odeur suspecte à l’arrière de l’appareil : ils vont inspecter les soutes. Vous n’avez rien à craindre ; le débarquement s’effectuera normalement dès que nous aurons le feu vert. »

Débarquement et arrivée landside
Traversée de la cabine Y+

Puis de la cabine J+


Nous sommes arrivés au bloc avec 5 minutes d’avance : rien à dire sur la ponctualité

Les camions de pompiers sont toujours là, et je n’en saurai pas plus.

Arrivée dans la salle de livraison des bagages

Les premiers bagages à apparaître sont étiquetés B : pas de respect des priorités ?

Non, en fait, ce très long tapis est alimenté par deux arrivées de bagages, et à la deuxième arrivent les bagages prioritaires, dont les nôtres

Long cheminement devant tous les tapis de livraison pour atteindre la sortie

Et long cheminement en sens inverse de l’autre côté de la cloison de verre une fois landside

L’accès au RER est presque au niveau Départ

A380 d’une compagnie aérienne ayant multiplié les investissements malheureux

Pas d’attente aux distributeurs de billets car on est le dimanche de Pâques, au milieu d’un pont de trois jours : les étrangers sont arrivés la veille, les Français rentreront le lendemain.

Il ne reste qu’à monter dans le RER, où le quai n’est relevé qu’à l’extrémité, comme s’il fallait réduire au minimum l’accessibilité PMR.

Nous sommes arrivés à destination, et s'il vous reste un peu de patience et de temps, je vous propose un bonus sur Tōkyō
Merci pour ce bon Fr Mr qui mesure tout sur tout! Par contre votre appareil est un B777-200ER et non un 300Er comme vous avez indiqué.
Je corrige avant d'être fouetté jusqu'au sang pour cette étourderie ! :)
Merci pour la relecture !
Merci pour ce FR très détaillé et précis! En effet c'est un excellent point qu'AF n'oblige pas ses passager à baisser le volet du hublot! Le programme géovision n'est pas à la hauteur malheureusement, alors que c'est un des programmes les plus consultés à bord!
Côté catering, AF baisse en qualité su ce vol et c'est bien dommage vu la durée du trajet...
A l’aller, en revanche, un PNC m’a rappelé à l’ordre à plusieurs reprises pour que je baisse mon cache-hublot alors que le jour était déjà levé depuis longtemps en heure japonaise.
La géovision a été conçue comme un jeu et non pas comme un outil de localisation. Je ne vois aucune impossibilité technique : les PAX qui veulent cette dernière fonctionalité ont été tout simplement oubliés.
Le cost cutting sur le catering chez AF ne m’incitera pas à acheter un repas spécial, mais à changer de crèmerie.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR !
Encore et toujours cette multitude de petits détails qui font du Japon un pays agréable, des tapis d’enregistrement à HND aux sonomètres dans le bonus. La mesure des vibrations m’étonne tout particulièrement
Un duo de sièges à l’arrière de la cabine, c’est l’assurance d’avoir un peu plus d’espace et d’être sur de voyager avec Madame. Mais il faut parfois sacrifier un peu de son temps au débarquement et son choix de plat. Pas de problèmes à ces niveaux ?
”Je trouve d’ailleurs plutôt malpratique de devoir utiliser l’écran pour régler l’éclairage individuel (ou de "réveiller" l'IFE si l'on veut appeler un PNC, même en pleine nuit)” : Je trouve ça toujours plus pratique que les boutons qui se trouvent dans l’accoudoir et qu’on active sans s’en rendre compte
Jolis clichés à l’atterrissage qui permettent une visite de Paris vu du ciel
Et comme d’habitude, un bonus insolite d’une ville pourtant très connue. Mention spéciale pour les modalités des élections Japonaises qui sont contraires aux nôtres et qui raisonnent avec l’actualité Européenne
A bientôt
Le Japon devient d’autant plus agréable que l’expérience permet de mieux profiter de nombres de détails facilitant la vie des usagers.
Ayant enregistré deux valises en soute, débarquer en dernier ne changeait rien, notamment car les sas PARAFE de nouvelle génération sont beaucoup plus efficaces que les précédents : il n’y avait pas d’attente notable à la PAF.
Nous avons eu chacun un plat chaud différent, comme souhaité, de même qu’à l’aller où nous n’étions que quelques rangs plus devant.
Je suis parfaitement d’accord
Il est rarissime que je bénéficie dune aussi belle luminosité. Qui plus est, les vents dominants sont vers l'ouest, et non vers l'est.
Ces voitures de propagande électorale sont une exception dans un pays où l’on évite généralement les nuisances sonores dans l’espace public. Les Japonais ne sont heureusement pas en permanence en période électorale !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Comme toi, je préfère HND à NRT, plus facile d'accès depuis le centre de Tokyo
Voilà que Marathon commence à faire du lounge hopping ! On aura tout vu sur FR ^^
Je remarque que le catering en Y devient peau de chagrin à bord des avions AF sur LC, c'est bien dommage.
Un vol sans histoire et à l'heure.
Lorsque je suis dans la capitale Nippone, je monte à chaque fois au sommet de l'hôtel de ville ou la vue est tout simplement grandiose, sans compter l'accès gratuit !
Merci pour cette contribution, à bientôt.
Les vols vers HND sont malheureusement souvent plus nettement plus chers que ceux vers NRT.
Outre le caractère éphémère de mon statut à moyen terme, je préfère quand même consacrer mon temps airside à du spotting (et Mme à se poser quelque part jusqu’à l’embarquement).
Le cost cutting sur le catering chez AF est d’autant plus dommageable que c’est ce que le PAX remarque le plus.
Grand beau temps cette semaine là à Tokyo, mais pas au point d’apercevoir le Mt Fuji.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR.
Un lounge hopping by Marathon !! Mogoy sort de ce corps !!
le moteur gauche a pris feu au décollage de HND. L’atterrissage a été interrompu. => pour pinailler je pense plus au décollage.^^
Quand je compare le catering d'AF à celui que j'avais eu il y a quelques années sur cette ligne, c'est très décevant, et assurément pas bon.
Ces sièges duo sont très bien pour s'assurer d'un plus grand confort.
Superbes photos en cours de vol et de la capitale, même à cette distance la Tour Maine-Montparnasse est moche.
Une arrivée avec les pompiers, mais rien de grave heureusement.
A bientôt
C’est effectivement Mogoy qui m’a appris que l’on pouvait se présenter à plusieurs salons successivement. Je ne suis pas allé jusqu’à suggérer à Mme de faire l’ouverture du Sakura Lounge à 4h30 du matin, à suposer que l’enregistrement ait ouvert à cette heure-là !
Le 777 KE n’avait en effet pas eu besoin d’atterrir, n’ayant pas encore décollé :)
Le catering d’AF en éco semble être passé de « quelconque » à « médiocre ».
On le sait à la lecture exhaustive de mes FR (que je recommande à tous, insomniaques ou non ^^), je ne suis guère adepte de l’achat de « sièges plus », mais j’ai trouvé correct le rapport qualité-prix de ceux-ci.
Luminosité suffisante, absence de nuages et pistes orientées vers l’est : j’ai rarement eu le tiercé gagnant en atterrissant à CDG !
Ces camions de pompiers m’ont bien intrigués ; je me demande combien de PAX aux hublots les avaient remarqués avant l’annonce du CdB
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour toute cette série et ce dernier FR.
Le sens du détail et des remarques toujours justes même si visuellement les deux prestations repas présentent bien avec enfin le nouveau plateau noir qui rend l’ensemble un peu plus joli.
De beaux paysages pour cette route très au nord.
Intéressant bonus avec un visage de Tokyo différent et plein d’anecdotes pour se coucher moins bête !
À bientôt ;)
En effet, ces plateaux noirs présentent bien ; je n’y avais pas fait particulièrement attention.
La Sibérie enneigée est un peu monotone, mais je ne me résous jamais à être en contre-jour pendant la majeure partie du vol pour avoir un éclairage favorable sur l’Europe.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour le partage François !
Bon, je me réjouissais de te dire que ton spotting était parfait avec aucune erreur d'identification, mais c'était sans compter que tu as créé un nouveau type d'avion :
Et si le maître se met à faire du lounge hopping mais où va Flight-Report ??
Les prestations à bord sont correctes mais malheureusement pas à vos goûts, c'est dommage !
A bientôt !
Faute de frappe corrigée ; tu ne laisses vraiment rien passer ;)
Ce lounge hopping a de bonnes chances de rester pour moi une occasion unique qui était donc à saisir, malgré le surcroît de photos à commenter.
A tout prendre, je préfère ne pas aimer la gastronomie en vol et apprécier celle à destination, même quand elle est déroutante.
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Difficile de faire plus complet et détaillé !
C'est la première fois que je vois l'échappement d'un avion en aussi gros plan :)
A bord, le catering n'est pas bon mais ces sièges duo apportent un petit confort en plus qui ne se refuse pas.
Pas besoin d'IFE, les paysages survolés sont très beaux.
Super bonus qui me permet de faire quelques repérages.
A bientôt.
J’ai un très lointain souvenir de photos d’APU en très gros plan par un autre contributeur de Flight Report. Cette fois-ci, à la fin du repoussage, l'avion s'est immobilisé pile dans l'axe de ce 777 au contact.
Les paysages sibériens s’accommodent d’une géovision mal pensée, puisqu’il n’y a quasiment pas de détail remarquable à repérer.
Les quartiers de Tokyo fourmillent de détails à découvrir à chaque nouvelle visite.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR.
L'offre de surclassement me paraît honnête voire bien modeste par rapport à une expérience récente que je me ferai dans quelques semaines un devoir de rapporter (teasing !!) Sur un vol de nuit pour un grand gabarit voyageant seul, cela peut prêter à réflexion. Beaucoup moins sur un vol de jour !
J'avais oublié l'excellente redondance de la signalétique japonaise. Mais quid des déficients visuels?^^
Sans parler de l'art de la queue.
Le sakura view lounge est agréable. Je ne donnerai pas d'avis sur l'offre à quelques minutes de la fin du service.
Echange en monde "protection de son territoire" avec le PNC toujours déroutant d'entrée. D'autant que la famille Marathon ne paraît pas, a priori du genre fauteurs de trouble potentiels... Mais deux semaines au Japon ont peut-être changé la donne...^^
"AF trouve utile de me fournir la localisation précise de la Tour Eiffel," ===> mode E.T. appelle Maison?^^
Les 5 centimètres supplémentaires du doublet valent la peine d'attendre au fond de l'appareil si on n'a pas de correspondance à prendre et d'exigence pour le choix de plat principal.
" j'ai déclenché l'appel PNC par mégarde, sans pouvoir l'annuler, et sans que cela se traduise par une réaction de ceux-ci" ===> it rings a bell...
Repas principal assez décevant, visuellement.
Madame ne parvient pas à rester de glace devant les facéties du Mètre !!!
La lecture du bonus permet de conclure le commentaire en ayant appris quelque chose... dès potron minet.
A bientôt !
Tarif de surclassement en effet raisonnable par rapport au tarif de la J, mais s’il s’agit de dormir, j’ai tellement mieux au sol pour tellement moins cher !
Les déficients visuels ont des bandes rugueuses jaunes, comme en France. Je ne sais pas si comme à Taïwan, un aveugle est pris en charge au départ, à l’arrivée et à la correspondance par des employés successifs, ainsi que je l’ai relaté dans un de mes FR taïwanais d’antan.
Les foules massées sur les quais du RER parisien doivent constituer un choc culturel pour les primo-arrivants japonais.
La mise en garde initiale de ce PNC serait très mal passée s’il ne s’était pas immédiatement déridé.
Je me demande quel est l’intérêt de présenter la Tour Eiffel et sa localisation. A quel visiteur cette information pourrait-elle faire défaut ?
Si AF vend une correspondance, c’est qu’elle est réaliste, même en étant au dernier rang dans l’avion. Quant au plat principal, je n’ai guère d’illusion sur ce que je peux perdre en n’ayant pas le plat chaud que je souhaiterais. Etre au fond n’est donc pas un problème ; de plus, l’air chaud sortant des réacteurs est d’autant plus dilué et dégrade donc d’autant moins la netteté des photos.
A quoi bon faciliter l’usage du bouton d’appel des PNC, puisqu’il ne s’agit que d’un bouton-placebo ?
Dans la mesure du possible comme dans les possibles mesures, il ne faut céder ni à la routine, ni à l’aveuglement dans une relation de couple ;)
J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et donc à enseigner sur le Japon. Il me faudra revenir. A bientôt !
Merci pour ce fr.
Toujours un plus d'avoir des sièges duo sur un 777.
Je suis toujours d'accord avec vous, cette vidéo de sécurité d'AF m'énerve aussi.
Rien de mieux qu'écouter du classique en avion. C'est le meilleur style de musique pour l'aviation.
Un catering assez moyen, la quantité ça passe mais la qualité assez moyenne.
Très belles photos des paysages.
Merci et à bientôt.
Cela fait tellement longtemps que je n'ai plus entendu de musique classique en fond sonore en avion que j'ai oublié où et quand.
Dégrader la qualité de l'alimentation est l'un des moyens de réduction de coût les plus faciles et discrets qui soient. C'est gagne-petit à court terme, coûteux en image de marque à long terme.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR très cliniquement détaillé.
Je reste toujours estomaqué par la surcote des prix en miles par rapport aux prix en EUR. Du grand banditisme…
« Un détail d’aménagement bien pensé » tellement évident que personne n’y avait pensé.
Les noms des salons n’aident effectivement pas à choisir.
Le salon n’est pas si mal à HND pour le catering. Bien vu d’avoir osé boire le liquide radioactif vert.
« il y a un sachet d’apéritif qui n’a pas été nettoyé » Aïe, crime de lèse marathon, juste après avoir reçu les accolades pour un pas plus grand qu’escompté.
« Répartition inégale des sièges » quel manque de galanterie !
Globalement décevant le catering sur ce vol pourtant le menu paraissait pas si mal.
Super bonus !
J'ai tellement intégré mentalement que les tarifs en miles sont non pertinents que je ne les avais même pas vus.
Le choix a été simple : aller voir d'abord celui qui allait fermer. D'aucuns auront décelé une lointaine influence de tes propres récits multi-salons ;)
Il est nettement au-dessus du panier japonais, lequel panier est sur une étagère plutôt basse.
Ce n'est pas ce breuvage qui m'inciterait à renouveler mon statut.
Il m'en a fallu, des photos de moquette propre, pour enfin saisir une telle scène de crime !
Je plussoie.
Il y a longtemps que je ne me fie plus aux intitulés alimentaires (je n'ose écrire "gastronomiques") d'AF.
Merci pour le commentaire !