Bonjour à tous !
Après quelques mois de repos sur le plancher des vaches, j'inaugure cette année 2019 avec un premier FR sans prise de tête : une navette pour rejoindre FRA.
L'objectif étant de rallier la Roumanie pour une semaine de randonnée en Transylvanie. Pas trop de choix niveau compagnie pour des tarifs que je considère comme décents : LH, OS ou W6. Wizz est forcément la seule à proposer un vol direct avec qui plus est, des vols en soirée mais seulement certains jours ce qui ne m'arrange pas.
J'opterai finalement pour un "multicity" avec un stop sur FRA à l'aller et à MUC pour le retour, ce qui nous donne quelque chose ressemblant à ça avec quelques petites exclus :
Enchainement de vols
- 1LH1203 - Economique : Bâle → Francfort Bombardier CRJ-900
- 2LH1420 - Economique : Francfort → Bucarest en Airbus A320
- 3LH1651 - Economique : Sibiu → Munich en Bombardier CRJ-900
- 4LH2398 - Economique : Munich → Bâle en Bombardier CRJ-900
EUROAIRPORT - BÂLE MULHOuse
Après un dépose-minute devant l'aéroport, direction le dernier étage pour accéder au hall des départs côté français.
Autant vous dire tout dire suite : l'EuroAirport un samedi matin, un week-end prolongé, je ne sais pas où j'avais la tête… Habituellement le hall d'enregistrement côté français est désert, mais là c'est le choc !


Tout ce petit monde attend pour enregistrer en direction d'Antalya et Izmir pour la file de droite. Ca en fait du peuple pour SunExpress…
Le FIDS du jour. Ca représente quand même pas mal de vols pour l'EAP en l'espace de 3 heures !

Bon, il est l'heure d'aller s'enregistrer côté Suisse pour mon vol vers FRA, ce sera surement "un peu plus calme". Il n'y aura qu'un seul comptoir dédié au groupe Lufthansa pour enregistrer les vols de LH, OS, TP et SN ce qui vaudra également une très longue file pour moi.

L'accueil à l'enregistrement se fera avec le sourire. J'avais déjà procédé à OLCI la veille ce qui simplifie grandement la procédure.
Bon point pour LH qui propose sur ses CC/MC de choisir gratuitement des sièges en issue de secours lors de l'OLCI
Me voici avec mon précieux sésame, y compris son cousin pour le vol vers OTP.

Direction maintenant la PIF où l'exposition temporaire des machines géantes de Jean Tinguely font de la résistance.

Le passage à la sécurité sera expéditif. Malheureusement ma porte 60 est synonyme de la partie la plus à l'est de l'aéroport et donc loin de tout…
Dans les salles d'embarquement du rez-de-chaussé, c'est l'anarchie avec 3 vols EasyJet sur le point d'embarquer (Bastia, Budapest et Copenhague) sûrement complets.

Je décide de remonter au calme devant ma porte, juste après les contrôles.
Petit tour sur la Une du jour (le WiFi de l'aéroport est très performant, gratuit et sans inscription).

Dehors, un Embraer 195LR de OS se positionne pour sa rotation vers Vienne.

Il est temps d'aller faire un tour sur FR24 pour suivre l'avancement de mon avion du matin. Coup de stress : à H+30min, il n'est toujours pas parti de FRA. Ca sent la correspondance serrée sur Francfort cette histoire…
Un peu plus tard, la confirmation tombe : l'embarquement est repoussé de 20 minutes pour l'instant.

Je retourne m'asseoir et en profite pour suivre le LiveTracking de mon avion sur FR24 (enfin disponible) et écouter les conversations avec la tour de contrôle pour suivre son approche finale sur BSL, comme si j'y étais.
Le temps d'effectuer le nettoyage et d'évacuer les passages, l'embarquement débute avec 35 minutes de retard, mais avec un respect strict des priorités.

EAP : PAXBUS ET SPOTTING
L'avion étant parqué au loin, ce sera paxbus pour tout le monde !
Avec cette météo radieuse, je m'en donnerai à coeur joie, malgré les vitres teintées du bus. Pour mon plus grand bonheur, à cause de travaux au sol près de notre porte, nous devrons faire le tour complet du tarmac pour rejoindre notre avion, passant devant de nombreux "spécimens".

Du côté de la zone de Fret, passage devant ce FedEx au repos, un DHL bien jaune et un petit ATR72-500 de Zimex Aviation (HB-ALR) arrivé la veille de Stockholm et partant pour Skopje dans 3 jours.



On revient ensuite vers l'aéroport en passant devant ce 738 de Tui (D-ATUH) en livrée Cewe qui fait l'A/R vers Palma

Passage sous l'aéroport pour ressortir de l'autre côté et tomber nez-à-nez avec un A319 (HB-JOH), voué à être rapidement repeint depuis l'abandon de la filiale suisse de Germania qui est maintenant connue sous le nom Chair Airlines.

On continue avec un 738 d'AirAlgérie (7T-VKE) qui fait la liaison vers Constantine

Sur le tarmac, abandonné, un A320 de U2 en provenance d’Édimbourg attend désespérément une porte (il sera toujours parqué au même endroit après notre départ)

Nous arrivons enfin vers notre place de parking !
Il ne faut pas oublier les véhicules de secours qui ont également le droit de prendre l'air

Dernier coup d'oeil sur l'EuroAirport avec un Hop! qui attend là également

Soudain au loin j'aperçois quelque chose qui attire le regard, quelque chose de grand, de très grand. Mais oui, c'est un 747 ! Je comprends mieux maintenant le monde à l'enregistrement pour Antalya : délégation à Wamos : EC-MRM, un beau bébé lancé en 1998.
Je vous laisse profiter du repoussage et du roulage. L'attente avant de monter dans l'avion est la meilleure qui soit !







Il est maintenant le temps de pénétrer dans notre transport du jour. L'embarquement se fera à la façon jet : les marches incluses dans la porte.

Dehors le chargement des bagages se termine dans les soutes secondaires via les trappes sous l'avion

Quelques autres images de l'avion



Instant porte trappe !

L'avion : CRJ-900
Informations sur l'avion
- Immatriculation : D-ACNH
- Type : Bombardier CRJ-900LR
- Mise en service : octobre 2009 (9,7 ans)
Informations sur le vol
- Code : LH1203
- Durée de vol officielle : 0h55
- Durée de vol effective : 0h41
- Distance : 152nm / 281km
- Altitude de croisière : 22.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 15 / 25L
Dès l'entrée dans l'avion, une PNC nous tend à chacun 2 barres aux céréales qui feront office de collation à bord. La distribution se fait de manière enjouée et avec le sourire. Surprenant que ce soit fait au moment de l'embarquement.
L'embarquement sera un peu compliqué : certaines personnes ne respectant pas leur places pour pouvoir être assis côte à côte… entrainant un grand bouchon dans l'allée basse de plafond

A l'avant, la cabine J prend ses aises. Nous serons complets pour ce vol.

Au fond de l'avion, rangée 18, j'arrive enfin à ma place en issue de secours (les ailes du CRJ sont situées à l'arrière). Malheureusement sur ce modèle, le hublot est complètement décentré par rapport au siège.
Le PNC viendra consulter notre compréhension du siège en allemand ou anglais et avec le sourire. Aucun problème, je connais !
Le pitch est excellent, malgré un rebord/marche le long de la parois

Du côté des consignes de sécurité, on retrouve le classique, ainsi qu'une notion spécifique à l'issue de secours



Le plafonnier, lui, semble avoir subit une forte turbulence avec projection de café

Issue de secours oblige, la tablette se trouve dans l'accoudoir. La mienne est un peu grippée mais en forçant un peu on arrive à la déplier complètement à plat.

LE VOL
L'embarquement étant terminé, nous pouvons débuter le roulage. Etant parqués au loin, il n'y aura pas de repoussage pour nous : quelques minutes de gagnées.
Le roulage correspondra à ça (en rouge notre trajet paxbus et en bleu avec l'avion)

Durant le roulage, nous croisons en sens inverse notre 747 de tout à l'heure au décollage

Le roulage pour la piste 15 est plutôt rapide, nous serons les seuls et donc autorisés au décollage immédiat. On a toujours l'impression d'un roulage très rapide sur les petits avions.

On s'aligne sur la 15, et TOGA !

Après un bon kilomètre, juste avant le terminal principal, nous nous arrachons au sol


S'en suit le traditionnel demi-tour au-dessus de l'aéroport pour partir vers l'Est avec de belles vues sur Bâle

Et un survol du Rhin de l'autre côté

La suite se fera en longeant le Rhin côté Allemand, en passant à proximité de Fribourg

Les 10.000 pieds étant atteints, le service des boissons peut débuter

Un simple verre de Coca suffira pour ce vol… Lors du retour, le PNC me proposera même un refill (mais pas de Champagne bien sûr…)

Sans oublier les deux barres aux céréales (très bonnes)


Dehors le ciel bleu commence à perdre du terrain au profit d'épais nuages ne présageant rien de bon



Nous serons ballotés dans tous les sens, des trous d'air, des embardées violentes. Une arrivée pas de tout repos avec des passagers un peu paniqués qui laissaient échapper des cris à chaque mouvement brusque du pilote.
Lors de l'approche, le vent en rafales au sol était d'environ 45kts (85km/h).
L'approche approche (désolé *sic*). Au passage belle vue sur le chantier pharaonique du futur Terminal 3.

L'avion sera finalement plaqué au sol dans un "Bang" brutal avec rebond, produisant de la part des passagers un cri de peur/soulagement.
Le roulage se poursuivra devant les ateliers LH (avec un mérou parqué), puis les différentes terminaux




L'heure est enfin au débarquement et l'accès au paxbus pour rejoindre notre terminal


Une fois dans le bus, nous aurons droit à une visite complète du tarmac de l'aéroport. Dire que certains payent pour ça :D

Au programme : un DC-11 de LH fraîchement arrivé, un ERJ-195LR d'AirDolomiti sur le départ pour Florence ou encore une brochette LH+DE+UA



La famille des doubles ponts LH (747-400, 747-8i, A380) avec ses livrées plus ou moins récentes.

Après une bonne vingtaine de minutes de balade, nous voici débarqués au terminal pour la correspondance.
Le débarquement du pax bus se fera dans l'anarchie avec notre retard et certaines correspondances courtes, les gens s'élançaient dans un sprint sans hésiter à bousculer les autres.
Merci pour ce FR.
Quel bazar à BSL ! Ça me fait penser au chassé-croisé des skieurs britanniques à GVA durant les week-ends de février. ^^
Bizarre ce paxbus à l’embarquement. D’habitude c’est en faux contact que ça se passe.
Distribution de la collation habituelle pour les vols courts : cela permet d’effectuer un service complet de boissons en vol.
J’ai surtout l’impression que la vitesse de roulage autorisée des petits avions est plus élevée. Habituellement avec les CRJ CityLine on a l’impression que le pilote conduit un kart. ^^
Normalement du Sekt est disponible !
Approche sportive : j’adore ! Normalement plus personne ne pipe mot dans c’est conditions.
A bientôt.
Merci pour le commentaire :)
Cela se confirmera pour mon dernier vol où la poussée au décollage sera quasiment enclenchée sur la bretelle d'accès...
Oh! il devait être caché car non présent sur le trolley
A bientôt !
Merci pour le partage Vincent !
Attention à ta photo de couverture : la photo doit être strictement représentative du vol et le spotting (hors compagnie opérante) n'est pas autorisé. Il faudra donc la changer même si je reconnais que c'est toujours sympa de voir un 744 PAX à l'EAP.
J'ai pas compris non plus ta note sur la fluidité car dans le FR tu dis que celle ci est expéditive et ensuite en conclusion tu dis que c'est un enfer, pas logique pour moi.
Ah j'ai souvenir de vols sur LH Cityline en Fokker 50 vers FRA ou un plateau froid était servi. Mais c'était avant les années 2'000.
A bientôt !
Merci pour ton commentaire et tes remarques Stephan !
Dommage pour la couv, c'était un peu LE truc du vol, c'est modifié ;)
Pour la note de fluidité, j'ai surtout voulu sanctionner le temps passé pour le check-in bagage (plus de 45 minutes de queue) et la difficulté de circuler dans les allées (surtout au niveau du boarding EZY et de l'espace entre Zone 1 et 4). En revanche, le PIF était, il est vrai, très rapide. J'ai réévalué la note un petit peu plus positive.
A bientot !
Bonjour et merci du report !
Un aéroport en rush au départ qui pourtant semble rester fluide, j’applaudis !!!
Le vol est cour et en eco il n’y a pas des masses à présenter alors certains compensent avec la géographie mais cela dis J’ADORE, je kiff même le côté avgeek du report déjà avec les infos sur l’avion et aussi le roulage. J’apprécie et applaudis également la qualité « subsidiaire » du report.
A très bientôt, Damien
Merci pour le commentaire Damien !
Malheureusement seule la PIF est restée fluide ce jour-là, peut-être à cause de la lenteur du check-in qui permettait un passage au compte-goutte...
Merci les remarques sur le "subsidiaires", c'est très apprécié :)
A bientot
Merci pour le FR,
je ne pensais pas que l'aéroport de Bâle est si grand, et encore moins qu'il pouvait y accueillir des 747.
Sinon merci pour le spotting surtout la photo là ou le 747 est en face de l'A320, j'adore !
Merci pour le commentaire !
oui mais il reste encore à taille humaine. Un projet d'agrandissement et l'ajout d'une nouvelle piste sont en "discussion" avec les riverains
Ce n'est pas très fréquent, mais on en croise à de rares occasion, certains A340 de QR ou autres A330, le Concorde est passé une fois et il est en mesure d'accueillir des A380 (en principe)