Avis du vol entre Paris et Ajaccio en classe Economique avec Air Corsica

En vol vers la canicule

Ce vendredi matin, je suis à Orly pour prendre le vol Air Corsica XK771 de 8h20 pour Ajaccio ; au radio-réveil, Météo France annonçait un pic de température à 40° à Ajaccio, mais comme j'y vais pour le boulot, adieu short et t-shirt, c'est costume de rigueur.

Grande nouveauté pour moi, c'est la première fois que j'embarque depuis le nouveau Terminal 3 d'Orly, qui se situe entre les ex-terminaux Ouest (maintenant Terminal 1 et 2) et Sud (maintenant Terminal 4).
Garé dans le parking de l'ex-terminal Sud, je me retrouve ainsi de fait dans le Terminal 2 quand j'ai rejoint la surface. Mais le terminal 3 est bien indiqué. 

En route donc vers le Terminal 3, je croise un  espace digital Air France totalement désert…

… puis me retrouve dans ce nouveau Terminal, immense bâtiment bien éclairé et qui donne une impression d'espace.

Si je devais enregistrer, je devrai aller là…

… mais comme j'ai déjà ma carte d'embarquement, je me retrouve un peu paumé, parce que je ne sais pas où est ma salle d'embarquement. En effet, le grand panneau de la photo précédente n'annonce pas les salles d'embarquement, mais seulement 6 zones, A, B, C, D, E et F.
Il me faut un peu de temps pour comprendre que mon avion étant en zone C, il faut en fait que je rebrousse chemin vers le Terminal 2 où se trouve cette zone.
Honnêtement, c'est mal foutu. D'ailleurs le collègue qui vient avec moi à Ajaccio s'y est fait prendre et est passé en zone d'embarquement côté D, E et F, c'est à dire international, et personne ne l'a intercepté et redirigé vers le Terminal 2, il a du se débrouiller tout seul après avoir compris son erreur.
Bref, je reviens au Terminal 2 et là : 

… le vol est indiqué, ainsi que sa porte C22.
Si le Terminal 3 est lumineux et aéré, la zone PIF pour accéder à ma porte d'embarquement est juste glauque et renfermée (désolé pour la qualité de ces deux photos)

Pour aller vers les portes C11 à C23, on passe devant deux zones de restauration, un petit "duty free" et un stand Ladurée.

L'environnement reste assez moche et bas de plafond. Sans doute pas ce qui donne le plus envie de dépenser quelques sous.

De la salle d'attente de la porte C22, on peut voir notre A320 qui patiente avant de nous voir arriver.

L'embarquement se fait avec 15 minutes de retard. Bizarrement, dans cette cabine mono-classe, ils font embarquer les 10 premiers rangs en premier. Tant mieux pour moi - je suis au rang 6 - mais logistiquement, ça ne me semble pas ce qu'il y a de plus performant.
Dans la passerelle, je peux maintenant admirer la partie arrière de l'avion. Je vais donc voyager sur F-HZPG, A320 de 5 ans et demi, dont le petit nom est U Capi Corsu. Les présentations étant faites, je peux embarquer.

Quoi de mieux pour s'acclimater à l'ïle de Beauté que de se plonger dans Corse Matin, puis ensuite de se nettoyer les mains (la presse, ça tache…) avec la serviette obligeamment fournie.

Je m'installe donc en 6A, constate que le pitch est un peut court pour mes 1m86 et en attendant la fin de l'embarquement, je me plonge dans la lecture des nouvelles insulaires.

Nous sommes repoussés à 8h34, soit avec 14 minutes de retard. Nous nous dirigeons vers la piste 06 24 pour décoller vers l'Ouest. On croise quelques autres oiseaux…

… avant d'arriver à la piste et de décoller.

Le vol sera tranquille, dégagé au début, puis totalement couvert jusqu'à la méditerranée.

Durant le vol nous sera servi un "magnifique" petit-déjeuner à base de jus d'orange et d'un unique canistrelli à la clémentine. DE quoi motiver une super note pour la restauration à bord. Quant au service à bord, si j'avais le souvenir de PNC forts sympas lors de mon dernier vol vers Bastia, là, c'est le niveau minimum côté interaction et sourire.

En approche d'Ajaccio, le ciel est assez dégagé, mais brumeux, et, d'après les moutons sur la mer, le vent doit souffler assez fort.

D'ailleurs, au moment  d'atterrir, une rafale déséquilibre un peu l'avion qui se présente en crabe. Le pilote rétablit bien la situation mais freine plus tardivement ce qui nous emmène jusqu'au bout de la piste.
Juste deux avions sur le tarmac, l'aéroport n'est pas vraiment beaucoup fréquenté ce matin.

Arrivé face à l'aérogare, je découvre que j'aurais droit à une autre première ce matin (après le Terminal 3 à Orly) : c'est la première fois qu'au lieu d'un escalier, je descendrai rejoindre le sol sur une rampe. Je ne savais pas que ce genre de chose existait, mais de fait, ça doit être super pratique pour les fauteuils roulants.
Ni les PNT, ni les PNC ne se sont excusés pour les 14 minutes de retard : ça doit sans doute être dans la norme acceptable… 

Un dernier au revoir à U Capi Corsu et me voilà dans l'aérogare, bien climatisée… Et oui, il fait 39° à 10h09 à Ajaccio !