Avis du vol entre Tokyo et Paris en classe Economique avec ANA

Bonjour à toutes et à tous,

toutes les bonnes choses ont une fin, après 2 semaines passées à parcourir le Japon, nous voilà déjà le jour du vol retour.
Pour rappel et pour ceux qui n'ont pas lu les FRs précédents, le routing :

Lors de notre séjour à Tokyo, on a logé du côté d'Asakusa. Plusieurs choix s'offraient à nous pour aller à Haneda :
- Uber
- Taxi
- Métro/train

Mon ami, boycotte d'Uber, il préfère le taxi. Il a voulu le faire commander par l'hôtel mais manque de pot ce jour-là, la personne de la réception ne parlait pas très bien anglais (alors que lors du check-in et les jours suivants, ils parlaient anglais). On s'est donc dirigé vers le plan B que j'avais étudié en détail avant.

Le plan B, c'était le métro. J'avais étudié le chemin pour descendre sur les quais sans avoir à porter nos valises mais aussi quel train il fallait prendre. Ce qui est cool, c'est que depuis Asakusa, il y en a un qui va directement à Haneda. Il s'appelle même du Express for Haneda.
Mais au Japon, express ça ne veut pas forcément dire rapide, puisqu'il peut y avoir d'autres super-express ou même hyper-express. Ca veut juste dire qu'il n'est pas censé être lent :)

Bon en ce qui est de la météo, aucun regret, il fait bien brumeux ce jour-là.

Après avoir fait un détour pour avoir un ascenseur, on se retrouve enfin sur le quai du métro. Notre train express est bien annoncé, il y en a à intervalle régulier.

Voici le tableau des horaires, ça ne se voit pas très bien mais il y a 6 types de trains sur la même ligne…

Et est-ce-que c'est plus clair avec le plan et les couleurs ? Je vous laisse juger…

C'est pas vraiment la foule en ce samedi matin

Voici le conducteur avec les fameux gants blancs

Le trajet vers Haneda a duré 45 minutes. Nous voici arrivés à la station.

N'ayant pas assez de crédit dans ma Suica, je peux payer le complément à la machine juste avant la sortie.

Pour nous, ce sera le 3e étage.

A la sortie de l'ascenseur, on se retrouve là.

Ensuite, il est impossible de garder des yens sur soi, les possibilités de les utiliser ou de les échanger sont tellement nombreuses : restos, magasins de souvenirs, bureau de change mais aussi des machines à boules surprises ! L'argument est assez bien trouvé.

Je ne me suis pas laissé tenté mais mon ami y a laissé quelques centaines de yens dans ces machines.

Voici le plan landside de l'aéroport.

Ce n'est pas blindé mais il y a quand même un peu de monde

Le FIDS où notre vol n'est pas encore affiché

On fait un tour des lieux et mon ami ira se faire emballer ses valises. Je ne l'ai pas fait mais j'aurais peut-être dû…(teaser)

On ira ensuite à notre zone de check-in sans trop tarder car d'après les FR que j'avais lu, je savais qu'il y avait de quoi s'occuper après.

Il y aura quelques personnes devant nous

Vous remarquerez encore les tapis bagages à hauteur de sol bien pratiques ! Moins de 10 minutes après, on repart délesté de nos bagages et avec nos BP papier. Direction la visite de l'aéroport ! Enfin pour moi seulement…mon ami qui adore manger préfère se restaurer :)

Je laisse mon ami ici

Je me dirige vers la reproduction d'une ruelle historique.

C'est vraiment bien réussi et c'est rempli de boutiques souvenirs et de restaurants.

Une belle décoration au passage

On peut déjà acheter des goodies de Tokyo 2020

Dans la continuité, il y a encore un autre espace avec des décors traditionnels

Et ce pont qui est la reproduction d'un vrai pont.

Mine de rien le temps file mais il me reste la terrasse d'observation à visiter ! Elle se trouve au 5e étage

Une petite séance spotting rapide où je tomberai nez à nez avec l'appareil du jour qui est en train de se faire tracter

Il y a du ANA partout

On aperçoit quand même quelques concurrents dont un en livrée oneworld

Au loin, on peut apercevoir des appareils de Skymark Airlines (avec l'étoile jaune sur la dérive), une compagnie locale

Un peu de diversité avec cet A330 d'Asiana

Et puis ce beau 747 de Thai

L'heure tourne, notre vol est bien affiché à l'heure. Seul vol sans partage de code de tout le FIDS.

On décide de passer les contrôles à ce moment-là

7 minutes après, on se retrouve airside

On se promène un peu, il y a une vaste aire de jeux pour enfants où on retrouve même le mont Fuji :-)

Une vitrine de théires et de tasses qu'on peut acheter

Et bien sûr plein de boutiques de souvenirs où l'on a envie de tout acheter

Je fais quelques achats mais je vois bien que l'heure tourne, je décide alors de commencer à aller vers la porte d'embarquement, je préviens mon ami mais il a encore quelques achats à faire.
Je passe devant le FIDS qui indique "Boarding soon", je me suis dit no stress.

Je continue à avancer, je rentre même dans une autre boutique et quand je ressors, je commence à voir des hôtesses avec le panneau "London" qui était déjà annoncé en Final call. Sauf que 20 mètres plus loin, je vois un panneau "Paris" qui est aussi en last call apparemment.
Je montre mon BP à l'hôtesse qui fait le pré-contrôle et elle me dit d'aller vite à la porte mais je lui dit que j'ai mon ami qui est encore dans les boutiques. J'essaie de l'appeler, il me réponds mais la connexion est mauvaise et je n'entends rien.
Finalement, il se pointera 3 minutes plus tard escorté par une hôtesse au petit trot :-D

L'avion qui n'attendait plus que nous ou presque

Tout le monde était quasiment installé, il y aura quand même quelques retardataires derrière nous.
On arrive à notre triplet, pas de voisin déjà installé, je n'ose y croire

Pushback à l'heure 10 minutes après et toujours pas de voisin, yes !

J'avais pris exactement le même siège qu'à aller, je vous renvoie au FR aller pour plus de détail sur l'environnement autour du siège.

Le magazine de bord a changé entretemps, il est bien coloré

La flotte n'a pas dû trop changer entretemps. A mon grand regret, je n'ai aperçu aucun appareil en livrée spéciale. Le petit clin d'oeil au millenium falcom de star wars est fun.

La boisson mise en avant a changé, il s'agit cette fois d'un chardonnay

Et voici comme promis des extraits de la démonstration de sécurité qui est assez originale et fun

Après l'atterrissage, il y un "behind the scenes" qui montre les coulisses du tournage.

11h47 de temps de vol prévu

On croise un Garuda au passage

Décollage dans les temps, on traversera très rapidement la couverture nuageuse

La distribution de l'apéritif est amorcée 30 minutes après, avec les mêmes crackers qu'à l'aller, ce qui ne va pas me déplaire.

Ils étaient précédés d'une serviette rafraichissante

La boisson arrive rapidement, je prends la boisson mise en avant, pas mauvaise

Santé aux FRistes

Ensuite, le déjeuner est servi. Cette fois-ci, j'ai eu le temps de photographier la fiche de choix

Mon choix porte toujours sur la version plutôt asiatique, le choix A, je vous laisse lire le contenu directement sur la fiche.

Voici le plateau :

Les couverts sont bien entendu en métal

Avec la glace en dessert, cette fois de marque Haagen-Dazs

C'était excellent, vraiment à mon goût.

Je prends un thé vert pour faire passer tout ça

On passe au-dessus des côtes russes pendant le repas

Après avoir débarrassé les plateaux et la boisson chaude, les hublots seront assombris mais ils n'ont pas éteint la lumière tout de suite, il se passe entre une demi-heure et une heure avant que la lumière soit éteinte.

Visite des toilettes à mi-vol, rien a redire, c'est très propre

Le sommeil ne vient pas, je prends quelques snacks : crackers, sorte de poisson frit séché et bonbon

Survol de la Russie

Un petit encas est ensuite distribué, sorte de pain avec une noix de garniture, c'était fade.

La 2e prestation est distribuée à moins de 2h de l'arrivée lors de l'approche de la Suède, le détail se trouve dans la fiche plus haut. J'ai pris le choix A

C'était moins bon que la 1e prestation mais c'était très correct.

On a été sevré pendant la quinzaine de Roland-Garros, mais merci la technologie, on a pu suivre la fin de la demi-finale Djokovic-Thiem en direct ! Vraiment très appréciable !

Ca sent la France

On est tout près de Roissy mais je suis pas bon pour reconnaître les villes ou villages survolés

Atterrissage avec 8 minutes d'avance.

Instant danette

On sortira parmi les derniers en n'oubliant pas de complimenter les PNCs pour le vol et leur service irréprochable.

Vue de la cabine Y

La Y+

La J

Merci pour ce vol ANA

Paris vous aime…

en tout cas, moi, j'aime PARAFE qui sera passé en moins d'une minute.

A force de trainer, la livraison de bagages a même débuté, 20 minutes après l'atterrissage, c'est pas mal…

On récupère nos bagages, on passe la douane et on se dirige vers les taxis.
Sauf qu'en chemin, je remarque que ma valise est fissurée sur le côté de 15 bons centimètres quand même. J'aurais peut-être dû aussi faire emballer ma valise à HND…

Je décide donc de faire demi-tour et d'aller le faire constater aux service bagages et là, c'était le début du parcours du combattant. On m'explique que le service se trouve à l'intérieur dans la zone de récupération des bagages mais qu'il y a un interphone et une porte pour y retourner.

Sur l'interphone, il y a la liste des compagnies aériennes opérant au T1, je lance l'appel chez ANA, pas de réponse, je relance, pas de réponse.
Une américaine se joint à moi et je lui dis qu'elle a qu'à essayer avec sa compagnie (SAS), elle appelle, on lui répond, elle leur explique qu'elle a une valise endommagée et la dame lui répond qu'elle doit faire une demande sur internet, l'américaine lui dit alors que pour faire la demande sur internet il lui faut un numéro de dossier, elle lui rétorque la même chose et raccroche. Je rappelle et à peine décroché, elle dit : "Je vous ai déjà dit que vous deviez aller faire votre demande sur internet" et bin elle raccroche.

Alors là, imaginez-vous avoir passé 2 semaines au Japon où le service client est au top, vous faites face à cette situation. Vous vous rendez-compte qu'il y a un fossé entre le service client français et japonais…

Je ne comptais pas me laisser faire, j'ai dit à l'américaine que j'allais me diriger au comptoir ANA pour voir s'ils pouvaient faire quelque chose et qu'elle devrait tenter aussi auprès de sa compagnie.

Je suis donc descendu à l'étage des départs aux comptoirs ANA. Je leur explique mon souci, l'agent me dirige vers une responsable qui décroche son téléphone et appelle le service bagages. Sauf que personne ne répond…C'est alors qu'une autre agente se propose de m'accompagner et de me faire entrer avec son badge. Par coup de chance, l'américaine était aussi revenue devant la porte, l'agente nous fait entrer et nous amène au service bagages. Elle demande même à l'une des personnes de nous prendre en priorité ! (C'était peut-être même celle qui a répondu à notre appel d'interphone).

En moins de 5 minutes, elle prend mes coordonnées, la description de la valise et constate la fissure.
Et elle me dit :
- Vous voulez attendre le réparateur ?
Moi :
- Il met combien de temps pour venir ?
Elle :
- Je peux pas vous dire, ça peut être 30 minutes ou même 3 heures.
Moi :
- Non merci.

Je sais pas si elle se rend compte que j'ai passé 12h de vol, que je ne vais pas attendre un réparateur qui va se pointer ou peut-être même pas.
Elle m'imprime alors mon numéro de dossier et me dit qu'il faut envoyer les pièces justificatives à l'adresse indiquée.

Je repars en disant au revoir à l'américaine qui me remercie mille fois. Je n'ose même pas imaginer comment elle aurait fait sans mon intervention.
Pour la petite histoire, elle était arrivée 1 semaine avant à Paris, sa valise n'avait pas suivi. Le lendemain, on lui livre sa valise mais ouverte et abimée et avec des affaires en moins. D'après la procédure demandée par SAS, elle devait revenir à l'aéroport pour obtenir un numéro de dossier sans quoi, elle ne pouvait pas demander un dédommagement…

En sortant, j'ai eu une petite pensée pour les nouvelles personnes démunies qui étaient devant la porte avec l'interphone… :-(

Update sur le litige à aujourd'hui : on doit me livrer une valise de remplacement mais le transporteur ne donne plus signe de vie…

Merci de m'avoir lu.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Et pour les personnes intéressées, un dernier bonus touristique qui portera sur le mont Fuji et Tokyo.