Bonjour et paix sur les femmes et les hommes de bonne volonté !
Je suis de retour pour la suite de mon voyage qui, à défaut de vous dépayser, me permet de vous livrer mes impressions sur des lignes et des appareils que j'emprunte assez régulièrement. Nous avons eu deux CRJ-1000 depuis le début de mon quatuor de vols, et c'est en… CRJ-1000 que celui-ci se poursuit. Mais ne laissez pas le désespoir vous submerger : le segment suivant s'effectuera sur un autre aéronef. Surprise surprise… Mais pour le moment, voici un rappel du routing en cours :
Et maintenant, place à la narration que je tenterai de rendre aussi intéressante que possible.
Ayant eu des réunions jusqu'à vendredi en fin d'après-midi, c'est un samedi qui me verra m'envoler pour rejoindre la fin de la Terre. En ce premier jour de l'été, le soleil resplendit sur la rade de Toulon (notez ce subtil ground-to-air) :
(et ce ground-to-sea offert par la Marine nationale et ce fier bâtiment qui, d'après sa ligne, devrait être une F70 anti-aérienne, donc le Jean-Bart – le Cassard ayant été désarmé au mois de mars) :
Si j'avais fait le trajet aller depuis l'aéroport en taxi, j'ai aujourd'hui tout mon temps et choisis donc d'emprunter les transports en commun. TLN est desservi par une des lignes du réseau Mistral (la 102 pour les intimes) qui part de la gare routière, attenante à sa consœur ferrée.
Pour information, voici les horaires (clairsemés) de cette navette :
Et sa porte d'embarquement. Sans porte, et sans navette.
Elle arrivera juste à l'heure indiquée, le temps de laisser monter trois passagers, puis s'élancera vers Hyères (ne voyez rien de passéiste à cette expression). Le pa(tatra)s :
TLN landside
Arrivée avec quelques minutes d'avance à l'aéroport. Bigre, on déroule le tapis rouge pour Ricercare (comme promis, Hervé) !
À moins que ce ne soit à l'occasion du Grand Prix de France de Formule 1 qui se déroulera le lendemain non-loin d'ici. Qu'importe, je m'accorde le droit de choisir l'interprétation la plus flatteuse. Le pas altier, je franchis donc les portes du Paradis qui s'ouvrent sur cette antichambre lumineuse que j'avais traversée à l'aller.
Pour moi qui suis intéressé par la partie "départs" de l'aéroport, c'est à l'étage que ça se passe…
Et me voilà sans le moindre effort élevé au rang de voyageur ! Le hall départs se divise grosso-modo en trois zones : la première, sur la droite en arrivant depuis l'escalier mécanique, dédiée aux commerces landside ; la seconde, à gauche, comportant les zones d'enregistrement ; et enfin la dernière, toujours à gauche, occupée par le PIF. Pour le moment, c'est cette échoppe écarlate qui m'intéresse : nous sommes samedi, le ZE nouveau est arrivé et bien que je sois assuré de le trouver dans ma boîte-aux-lettres en arrivant ce soir, je ne résiste pas au plaisir de me porter acquéreur d'un de ses exemplaires dès à présent.
Tu as beau jeu de te cacher, sacripant : je te tiens !
Armé de mon IFE favori, je me dirige donc tout guilleret vers les guichets d'enregistrement afin de récupérer mon bristol du jour, voyez plutôt :
Et c'est parti pour le PIF. Il y a un peu de monde aujourd'hui mais je le passerai malgré tout en moins de cinq minutes… avec un objet à tout le moins insolite, à propos duquel le bonus épiloguera dans le fol espoir d'assouvir votre curiosité. Indice : je ne parle pas de ma carte d'embarquement.
TLN airside
Ceci étant dit, j'arrive airside où je retrouve une foule dense venue – ou non – m'acclamer. Le départ d'un vol Transavia pour Rotterdam en est peut-être la vraie cause. Par réflexe, je me dirige vers la petite salle vitrée située au fond à droite, bien plus paisible, où je pourrai patienter pendant la dizaine de minutes qui me sépare de mon heure d'embarquement théorique.
Bien m'en a pris, puisque j'ai la chance insigne de voir mon appareil du jour à travers deux vitres et un couloir (ça c'est du vitrage multiple).
Et un Cessna Citation-X, sous bâche.
Saucisse, me voilà !
Mon vol est enfin appelé ; l'embarquement se déroule avec respect (relatif) des priorités. Le présentoir est plutôt bien achalandé, même si le Canard est absent (ce qui est rare à TLN en début d'embarquement).
Nous attendrons quelques instants que les PMR soient installés en cabine, puis l'agente d'escale nous ouvre la voie des cieux !
Transavia au contact.
Et le même, sous un angle plus avantageux (plus le nez de notre appareil).
En parlant de nez… "Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! / On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…". Certes. Mais à défaut d'avoir assez de verve pour en parler autrement, je vous propose de l'admirer (ainsi qu'une porte-tatin).
Et ça, c'est un fuselage !
Quant à moi, je prends place au 1A (original), accompagné d'un Boris en mode clown blanc.
Personne sur la rangée pour le moment (un OPL d'Air France s'installera finalement en 1F)…
Le pas, toujours aussi avantageux…
Et l'instant F-OITN. J'ouvre en grand les vannes de l'air conditionné, ravi de m'extraire de la chaleur qui règne sur le Var en cette fin d'après-midi.
Embarquement terminé ! Je constate qu'une fois de plus mon aura inamicale et maléfique aura tenu à l'écart tout voisin avec une efficacité à faire pâlir une tête d'ail.
Et nous repoussons, en même temps que notre estimé confrère de Transavia. Le roulage nous permettra d'observer quelques intéressants spécimens d'aeronauticum negotium.
Et c'est parti !
Alignement en seuil de piste 23, face au vent (le mouvement de la végétation le confirme) : je suis du bon côté pour avoir une jolie vue sur la presqu'île de Giens !
Accélération rapide et montée dans un silence de plomb, à peine troublé par le sifflement de l'air autour du fuselage. Dans l'ordre : la base d'aéronautique navale de Hyères, et quelques vues sur les marais-salants de la presqu'île de Giens.
J'ai beau le connaître, je ne puis me lasser de ce spectacle !
La Madrague.
La Calanque du Blé, la Pointe des Chevaliers et tout en bas, l'Île-Longue (décidément, je suis poursuivi !)
Puis virage à droite toute. L'inclinaison du rideau ne trompe pas : nous montons, et nous virons !
De facto, les passagers situés de l'autre côté de l'appareil vont pouvoir profiter d'une vue somptueuse sur la rade de Toulon. Quant à moi, je me contenterai pour le moment de la Méditerranée et d'un air-to-sea avec Corsica Ferries.
Mon voisin de rangée ne s'y trompe pas : la vue sur Toulon, son arrière-pays montagneux et la côte est somptueuse (aucune amertume de ma part, j'étais assis de ce côté, avec un départ dans des conditions météorologiques identiques, exactement trois semaines auparavant)…
D'accord, d'accord… il est frustrant, Ricercare, à nous vanter la beauté d'un paysage qu'on ne peut que subodorer - et encore, si sa narration est concise ! j'ai donc décidé de partager avec vous quelques photos que j'avais prises trois semaines auparavant, alors que j'étais confortablement installé côté Foxtrot sur un ERJ à destination de CDG.
Ah, la couleur de l'eau au niveau de l'anse des Sablettes… Maintenant, retour au présent. Et le présent, ça se passe de l'autre côté avec la mer…
Et du fait de notre orientation, quelques jolies irisations.
Les calanques de Marseille…
… et Marseille (navré pour le contre-jour. J'ai d'autres photos récentes prises depuis un point de vue très semblable et qui sont meilleures, mais je ne vous ferais pas deux fois ce coup-là d'affilée ! La prochaine fois…).
On aperçoit les pistes de MRS, au ras de l'étang de Berre…
Et qui voilà ? La couche !
Cela ne fait rien, le service de la collation ne va pas tarder à commencer. La montée est assez turbulente, et la CC aura la bonté de me servir mes deux verres d'eau (j'avais soif) pas trop remplis, de manière à prévenir les débordements intempestifs. Sucré ou salé ? Pourquoi choisir !
Mon goûter sucré-salé (en réalité, il aura fait office de déjeuner) ayant été honoré, et Marathonné…
Je vais me dégourdir un peu les jambes et m'aventure avec témérité en direction du cabinet de toilette de ce CRJ. Promis, je n'y ai pas fumé. Le peu de recul sur cette prise de vue s'expliquera aisément à la photo suivante…
… puisque le lieu n'est pas à proprement parler adapté à mon gabarit ! J'y tiens tout juste debout et pourtant, il y a plus grand que moi (je fais 1,85 m et le pinacle de ma tignasse tangente le plafond).
De retour à ma place, ma tablette aura été débarrassée par l'équipage.
Alors que dehors, les nuages jouent toujours les troubles-fête. "PNC, début de descente !"
Le cockpit n'a pas menti : peu à peu, nous nous enfonçons vers l'amas cotonneux, que nous traversons quelque part entre l'Essonne et les Yvelines…
Je me risque à cette déduction géographique car apparaissent sous mes yeux Saint-Arnoult et son aire de péage, nimbés d'un halo de lumière qui eût été attribué à Dieu dans des temps antiques. Mais Dieu bénirait-il Cofiroute ? Voilà une question à laquelle la théologie n'a pas encore répondu.
Alors que je suis plongé dans ces méditations (dont vous aurez les conclusions dans le bonus – non, je plaisante), nous poursuivons notre approche…
Et après un survol de l'A6 et du centre Chronopost de Chilly-Mazarin, nous nous posons en douceur sur la piste 06/24. Freinage puissant et sortie rapide pour un bref roulage en direction d'Orly 1.
En transit entre orly et le général, partie I
Et nous nous arrêtons à côté de cet élégant CRJ-700, immortalisé à la descente.
La procession vers les entrailles du terminal offre une jolie vue sur cet A321 en plein chargement…
Le même appareil, accompagné d'une paire d'A320neo VY, puis au loin des dérives Air Malta, IB et TP.
La suite du périple (vers Brest, rappelons-le à toutes fins utiles) me mène à Charles-de-Gaulle : c'est par le Bus Direct que j'effectuerai le transfert, et je me rends donc au quai dédié.
Ce report touche à sa fin, mais Ricercare will return et vous donne rendez-vous pour le dernier récit de ce routing ; et pour les plus téméraires, place à l'énigmatique bonus. Merci de m'avoir lu !
Le Bonus cryptographique
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
Je vous avais promis quelques explications quant à un objet pour le moins inhabituel présent dans ce bac-à-filtre.
Vous l'aurez deviné, il s'agit bien entendu de celui-ci…
… qui est une réplique électronique de la fameuse machine Enigma, ayant acquis sa notoriété pour avoir été utilisée par les allemands afin de chiffrer leurs communications militaires pendant la Seconde Guerre Mondiale – et pour avoir occasionné d'importants travaux en cryptologie à travers différents pays Alliés, notamment à Bletchley Park où Alan Turing mit au point une "bombe cryptologique" basée sur les travaux de Marian Rejewski. Cette "bombe" (fascinante machine qui contribua à poser les prémices de l'informatique moderne) permit la cryptanalyse d'Enigma et le déchiffrement de nombreux messages stratégiques allemands ; certains historiens s'accordent à dire que ces interceptions ont permis de raccourcir la guerre de deux ans.
Les machines Enigma – puisqu'il en a existé plusieurs variantes – étaient des chiffreurs électromécaniques dont le processus cryptographique s'appuyait sur un chiffrement par substitution polyalphabétique des messages.
Chiffrement par substitution polyalphabétique, késaco ?
Un chiffrement dit par substitution alphabétique est une méthode de chiffrement de l'information (comme eût dit monsieur de La Palice) basée sur une permutation des différentes lettres de l'alphabet.
Par exemple, si on associe au sous-ensemble de l'alphabet latin {E,F,G,H,I,L,O,P,R,T} le sous-ensemble {A,B,C,D,E,F,G,H,I,J} en suivant cette loi de substitution : E -> A ; F -> B ; G -> C ; H -> D ; I -> E ; L -> F ; O -> G ; P -> H ; R -> I ; T -> J ; Alors FLIGHT REPORT s'écrira BFECDJ IAHGIJ. Nous venons de chiffrer "FLIGHT REPORT" par un chiffrement alphabétique, et plus précisément par un chiffrement monoalphabétique. Cela signifie qu'à chaque lettre nous avons appliqué exactement la même loi de substitution (celle que nous avons définie juste avant).
Une variante plus compliquée, mais plus sûre, du chiffrement par substitution alphabétique est le chiffrement par substitution polyalphabétique : pour chaque lettre chiffrée, un nouvel alphabet de substitution est généré. C'est ce type de chiffrement qu'utilisaient les différentes variantes d'Enigma.
Lors de l'opération d'un exemplaire d'Enigma, un nouvel alphabet de substitution était élaboré en fonction d'un paramétrage initial, choisi grâce à des câblages et à la position originelle des différents rotors de la machine (trois d'entre eux étaient le plus souvent réglables), à chaque pression de l'opérateur sur une touche. Le chiffrement d'Enigma était symétrique : toute machine ayant les mêmes réglages initiaux que la machine ayant produit le chiffré était capable de déchiffrer le message – ce qui rendait donc assez simple la mise en œuvre de cette technique de protection des communications. En outre, sa cryptanalyse était à l'époque particulièrement ardue : du fait de son architecture, la machine admettait environ 1,59 x 10^20 combinaisons possibles pour ses réglages initiaux… et ces réglages changeaient tous les jours !
Il reste très peu de ces machines dans le monde, et encore moins en état de fonctionnement ; aussi étais-je ravi lorsqu'un collègue m'a fait, à l'occasion de ce déplacement, le cadeau de cette réplique électronique implémentant rigoureusement les mêmes algorithmes et pouvant simuler chacune des treize variantes, entièrement paramétrables et fonctionnelles, du fameux chiffreur. Comme l'indiquent les étiquettes apposées sur son coffret, elle a été mise au point par Jon Paul, membre de l'ARCSI (association regroupant des passionnés de cryptologie : historiens, ingénieurs, chercheurs, …) qui en sus a eu la bonne idée de mettre à disposition une documentation en ligne très complète expliquant l'utilisation de sa réplique.
À quand un FR codé avec Enigma ? Chers amis, à vos machines !
Pour plus d'informations sur Enigma, je vous invite à consulter l'article dédié sur la version anglaise de Wikipedia, très complet et documenté : https://en.wikipedia.org/wiki/Enigma_machine
Voilà, j'en ai fini avec ce bonus historico-mathématique qui je l'espère n'aura pas trop abîmé vos neurones. Et maintenant, sans plus attendre, la notation de ce vol !
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Verdict
Air France Hop
8.1/10
Cabine9.0
Equipage8.0
Divertissements7.5
Restauration8.0
Toulon - TLN
7.6/10
Fluidité9.0
Accès6.0
Services7.0
Propreté8.5
Paris - ORY
8.5/10
Fluidité8.5
Accès8.5
Services8.0
Propreté9.0
Conclusion
A5 : encore une navette fort agréable, avec de jolies vues au décollage et un équipage cabine efficace et courtois. Le silence de la cabine des CRJ est pour moi le gros avantage de ces appareils avec leur pas très confortable au premier rang. J'enlève un demi-point de divertissement (pour la forme) au 8 que je mets habituellement à A5/AF sur les vols domestiques à cause de l'absence de Canard.
TLN : j'apprécie beaucoup cet aéroport littoral, lumineux et propre. Son gros point noir demeure sa difficulté d'accès, mais quand les horaires des navettes concordent aussi bien avec les horaires des vols, c'est parfait.
ORY : le circuit arrivées est très rapide pour se rendre du terminal 1 aux quais (je n'avais pas de bagages à récupérer), et les différentes options pour rallier CDG sont un bon point (que nous détaillerons dans l'opus à venir).
À bientôt !
9 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Le jeu de mots m'a également bien amusé. Ce numéro de ZE journal était très bon dans son ensemble, fidèle à sa qualité habituelle... et Dieu sait que c'est un précieux allié quand les nuages sont de la partie comme en cet après-midi très orageux sur l'ensemble du pays. À très bientôt !
Tiens tiens … Je note que le survol de Limours et de ces deux gares n'a pas eu le droit à un commentaire long !
La gare PO (Paris Orléans) en bas de la vallée : c’était l’ancien terminus de la ligne de Sceaux (actuel RER B)… La Gare de l’État (Réseau de l’État) en haut avec le viaduc : c’était la ligne Paris Chartres par Gallardon et Massy. La partie entre Massy et Paris n’a jamais été achevée et a été reprise pour le TGV A en 1985-1988. La ligne entre Massy et Limours a servi aux tests des premiers prototypes de l’aérotrain (celui de Bertin) dans les années 60 alors que dans l’ente guerre elle servait de banc d’essai pour les prototypes de michelines (les vrais : celles de chez Michelin !!!).
Pour moi, la F70 est le Cassard (D614) et non le Jean Bart (D615). Le Cassard a été retiré du service actif le 5 avril 2019 après sa dernière sortie en mer le 4 (avec tous ses anciens commandants et autres officiers encore vivants) … Depuis, la tourelle, les Sadral et la drome ont été retiré à quai.
Le 28 juin, le Cassard a été remorqué au Lazaret (ou il se trouve toujours)…
Ah ENIGMA…. Un bon schéma vaut mieux que deux tu l’auras : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b3/Scherbius-1928-patent.png
Hello Didier et merci pour le commentaire... et pour les précisions ferroviaires, toujours aussi intéressantes et érudites !!
Pour moi, la F70 est le Cassard (D614) et non le Jean Bart (D615). Le Cassard a été retiré du service actif le 5 avril 2019 après sa dernière sortie en mer le 4 (avec tous ses anciens commandants et autres officiers encore vivants) …
C'est très possible en effet, merci pour la précision... cela devait être une belle sortie en mer. Un de mes amis avait fait son "année 0" entre la prépa et l'école d'ingénieurs sur le Cassard et a gardé un excellent souvenir de ce bâtiment robuste, efficace et très marin.
Ah ENIGMA….
C'était définitivement la bonne surprise de ce déplacement... qui intriguera beaucoup le PIFman de Roissy. Même paramétrage : HFFLS EVGAU YVSZC SJDSQ LQHPM MZYPO TKNJF LAGDQ GAKNH SKWNI GBAXZ PFHPZ HWXDQ OQXPF CZIKB TOBSV BEYLP XRZYT TYGVF IQCBJ NBDPX EMOBZ EHMBS FZOCI AC
J'imagine assez bien la séquence au PIF: - et m'siru c'est quoi ce truc c'est interdit dans les avions ? - désolé c'est un dispositif militaire de cryptage des communications radio, son usage est autorisé en vol par le personnel qualifié. Si vous avez un doute vous pouvez appeler la ligne d'urgence du Secrétariat à la Défense Nationale à Matignon qui seront ravis de vous répondre... - heu bon vol mon général :)
J'ai noté le point de rendez-vous à l'heure habituelle au lieu habituel pour y faire ce que l'on y fait habituellement ! Je vais essayer de faire en sorte que cela se fasse, je t'informe de la suite par les voies habituelles. :o)
La séquence au PIF était encore plus improbable, je la raconterai au FR suivant... mais je ne pouvais pas me faire passer pour un officier général avec ma tignasse à mi-chemin entre du Villepin et du Kersauson :-)
je t'informe de la suite par les voies habituelles.
Merci Didier ! J'ai bien reçu les informations par le truchement du canal habituel. ROGER comme diraient les aviateurs, ACK comme diraient les informaticiens.
Merci pour ce FR. Superbes photos au décollage d'une région qui donne envie de vacances. Photo au PIF et bonus qui permet de constater les progrès mécaniques : 13 kg pour la machine d’origine ! A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire ! Les arrivées/départs de TLN sont souvent un régal pour les yeux en effet.
13 kg pour la machine d’origine !
Oui, c'est certain que c'est sans commune mesure avec ma version... mais ceci étant, je n'aurais pas trop protesté si l'on m'avait offert une vénérable relique sortie tout droit des années 30 ! À bientôt
Un super vol sous le ciel bleu de la côte d'Azur, avec de belles vues depuis là haut. Enigma a bien réduit depuis 70 ans... :)) Mais quelle invention !
Enigma a bien réduit depuis 70 ans... :)) Mais quelle invention !
Mais même en format de poche elle est capable d'intriguer les agents de sécurité, ce qui a occasionné une discussion assez improbable sur les chiffreurs matériels au filtre de CDG sur le segment suivant :-) À bientôt pour de nouvelles aventures !
Je reconnais que cela fait pas mal d'années que je suis régulièrement Flight-Report, ses évolutions... et les péripéties de sa sympathique communauté : comme il m'arrive moi aussi assez souvent de prendre les airs, j'ai estimé qu'il était bien normal de narrer quelques-unes des miennes afin de rendre à ses narrateurs d'exception les bons moments de lecture et souvent de rire qu'ils m'ont donnés !!
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21 Commentaires
Le jeu de mots m'a également bien amusé. Ce numéro de ZE journal était très bon dans son ensemble, fidèle à sa qualité habituelle... et Dieu sait que c'est un précieux allié quand les nuages sont de la partie comme en cet
À très bientôt !
Tiens tiens …
Je note que le survol de Limours et de ces deux gares n'a pas eu le droit à un commentaire long !
La gare PO (Paris Orléans) en bas de la vallée : c’était l’ancien terminus de la ligne de Sceaux (actuel RER B)…
La Gare de l’État (Réseau de l’État) en haut avec le viaduc : c’était la ligne Paris Chartres par Gallardon et Massy. La partie entre Massy et Paris n’a jamais été achevée et a été reprise pour le TGV A en 1985-1988. La ligne entre Massy et Limours a servi aux tests des premiers prototypes de l’aérotrain (celui de Bertin) dans les années 60 alors que dans l’ente guerre elle servait de banc d’essai pour les prototypes de michelines (les vrais : celles de chez Michelin !!!).
Pour moi, la F70 est le Cassard (D614) et non le Jean Bart (D615).
Le Cassard a été retiré du service actif le 5 avril 2019 après sa dernière sortie en mer le 4 (avec tous ses anciens commandants et autres officiers encore vivants) … Depuis, la tourelle, les Sadral et la drome ont été retiré à quai.
Le 28 juin, le Cassard a été remorqué au Lazaret (ou il se trouve toujours)…
Ah ENIGMA….
Un bon schéma vaut mieux que deux tu l’auras :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b3/Scherbius-1928-patent.png
B. III-II-I (AAA 111)
HLLJS DYFIM IGQEA XGOYA JRCKG XSCXQ CPXOL EWRUR VAOHS RURGR HXWFM UYQGR JTDQY AOFRV WZTXH WNQLV AQPQC CHUZA UHEVV DHNNE GSNNS WJGRV SMPAK MWSGE UUXTJ ABNQZ QZZPX QJVV
PFEU PKSN SZFM SZUX FAWH NRCK TOMU MBAF AEWF KFHX QARH ANYH HPQA AXVJD WUPU QANY FHRH NP
C'est très possible en effet, merci pour la précision... cela devait être une belle sortie en mer. Un de mes amis avait fait son "année 0" entre la prépa et l'école d'ingénieurs sur le Cassard et a gardé un excellent souvenir de ce bâtiment robuste, efficace et très marin.
C'était définitivement la bonne surprise de ce déplacement... qui intriguera beaucoup le PIFman de Roissy.
Même paramétrage :
HFFLS EVGAU YVSZC SJDSQ LQHPM MZYPO TKNJF LAGDQ GAKNH SKWNI GBAXZ PFHPZ HWXDQ OQXPF CZIKB TOBSV BEYLP XRZYT TYGVF IQCBJ NBDPX EMOBZ EHMBS FZOCI AC
- et m'siru c'est quoi ce truc c'est interdit dans les avions ?
- désolé c'est un dispositif militaire de cryptage des communications radio, son usage est autorisé en vol par le personnel qualifié. Si vous avez un doute vous pouvez appeler la ligne d'urgence du Secrétariat à la Défense Nationale à Matignon qui seront ravis de vous répondre...
- heu bon vol mon général :)
J'ai noté le point de rendez-vous à l'heure habituelle au lieu habituel pour y faire ce que l'on y fait habituellement !
Je vais essayer de faire en sorte que cela se fasse, je t'informe de la suite par les voies habituelles.
:o)
Merci Didier ! J'ai bien reçu les informations par le truchement du canal habituel. ROGER comme diraient les aviateurs, ACK comme diraient les informaticiens.
Encore un très beau décollage de TLN, un aéroport qu'il me tarde d'essayer et me changerait un peu de Nice.
A bientôt pour la suite !
Il vaut le détour en effet, que ce soit pour les vues imprenables sur la région ou pour son ambiance si particulière, tout en bord de mer.
À bientôt !
"Elle arrivera juste à l'heure indiquée"
Elle ne vous a pas laissé en rade
"puis s'élancera vers Hyères "
ça ne tombe pas sous le copyright de Sixt ça ? ;)
"accompagné d'un Boris en mode clown blanc."
Boris, le seul clown qui pourrait déclencher chez moi une coulrophobie
"aura tenu à l'écart tout voisin"
Le pantalon rouge sang doit aussi y contribuer
Salé sucré et verres d'eau à profusion pour cette collation (qui personnellement
me laisserait toujours de marbre)
Intéressant bonus
A bientôt
Superbe, je m'incline. Et pourtant, ceci
pourrait laisser penser que la fréquence de mes navettes toulonnaises décuple ma propension aux calembours de ce style...
Promis, pour le prochain routing reporté je me mets au vert :-)
À bientôt !
Superbes photos au décollage d'une région qui donne envie de vacances.
Photo au PIF et bonus qui permet de constater les progrès mécaniques : 13 kg pour la machine d’origine !
A bientôt
Les arrivées/départs de TLN sont souvent un régal pour les yeux en effet.
Oui, c'est certain que c'est sans commune mesure avec ma version... mais ceci étant, je n'aurais pas trop protesté si l'on m'avait offert une vénérable relique sortie tout droit des années 30 !
À bientôt
Un super vol sous le ciel bleu de la côte d'Azur, avec de belles vues depuis là haut.
Enigma a bien réduit depuis 70 ans... :)) Mais quelle invention !
A bientôt...
Mais même en format de poche elle est capable d'intriguer les agents de sécurité, ce qui a occasionné une discussion assez improbable sur les chiffreurs matériels au filtre de CDG sur le segment suivant :-)
À bientôt pour de nouvelles aventures !
Je reconnais que cela fait pas mal d'années que je suis régulièrement Flight-Report, ses évolutions... et les péripéties de sa sympathique communauté : comme il m'arrive moi aussi assez souvent de prendre les airs, j'ai estimé qu'il était bien normal de narrer quelques-unes des miennes afin de rendre à ses narrateurs d'exception les bons moments de lecture et souvent de rire qu'ils m'ont donnés !!
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