Avis du vol entre Lisbon et Paris en classe Economique avec TAP Air Portugal

Bonjour à tous, 

Un dernier FR qui vint à retracer un voyage au Brésil, dans le Pernambouc, au cours des vacances scolaires d'avril. J'ai choisi la TAP pour constituer mon routing assez simple : 

Lors de l'achat de mon billet d'avion, j'avais volontairement pris une longue escale (un peu plus de 5h), car, l'aéroport étant proche du centre ville, je voulais m'offrir une journée à Lisbonne.

Malheureusement pour moi, non seulement le temps à Lisbonne est exécrable, digne du mois de février que nous, Franciliens, avons connu en 2018, et j'ai réussi à me choper une gastro.

Bref, après l'atterrissage de mon vol en provenance de Recife, il est encore tôt, et je décide de m'offrir un petit déjeuner. Combo café + croissant + Pasteis de Nata et je suis parti pour ma journée.

Désolé mais j'ai peu de photos de ce passage d'un état comateux à un état d'attente insupportable. 

Après cela, je flâne dans le food-court, me cale dans une petit escalier avec une prise électrique et mon casque et j'ai lu les FR des 48h dernières. 

Ensuite, je me relève, file acheter un paquet de clopes, en fume quelques une, et, ô, surprise, il est déjà l'heure de miamer pour moi! 

Je continue de marcher et découvre une sorte de grande hall avec tous les commerces et restaurants qu'on y attend. C'est propre, grand, et lumineux. 

J'avais plein d'autres photos, mais impossible de les retrouver. De toute façon, c'est toujours les mêmes choses : luxe, fast-food, etc.

Petit repas très sympathique : 

Une morue avec un riz rouge à la tomate, aux herbes, et aux oignons, le tut accompagné d'un demi de bière Super Bock, le tout pour le très correct prix de 9,40€.

Ensuite, petite balade dans le duty-free qui est propre, grand, et les employés sont super agréables (dégustations, prennent le temps d'expliquer les produits portugais).

Le temps passe, je sens qu'il faut que je digère, et, alors que je m'apprêtais à changer d'occupation, voici un joli SMS reçu :

J'avais alors remis l'heure française sur mon téléphone. Bon, j'ai encore le temps, et puis le "new departure" n'est repoussé que d'une demi-heure. Il me reste deux heures à attendre, je me cale là où il y a tous les bancs (je note encore une fois que LIS est radine en matière de prises électriques, il y a deux prises par rangées de 20 sièges + quelques poteaux de prises, mais j'ai là encore oublié les photos…).. Je m'endors, je me réveille une heure après. Oui, j'ai dormi à même le sol. Je me demande même un instant si je n'ai pas bavé aha. 

Je me réactive, vais prendre un café, me prendre quelques clopes, passer deux-trois de coups de fil, acheter une bouteille d'eau, et je me dirige vers les zones d'embarquement.

Notre appareil est là, à une petite vingtaine de minutes du départ. Les vitres sont tout, sauf spotter-friendly.     

Il s'agit pour ce retour dans la capitale du CS-TNV, âgé de 9 ans, et qui revenait d'une rotation vers Genève.

Et c'est parti pour l'embarquement. 

Pas d'instant porte car pressé derrière, mais voici l'instant PlayStation : 

Le m'installe à mon siège. Je me suis vu attitré un siège rouge (voir les derniers reports) : JACKPOT!

C'est propre :

Le pas est bon, et il y a un bloc de trois prises pour deux sièges (donc 2 blocs de chaque côté / 4 par rangée), fait de 2 prises USB + une prise classique.

La littérature de bord est placé ici, pour gagné de l'espace. Je trouve ça assez esthétique également.

Enfin, j'ai oublié, mais Recaro à prévu un petit port en métal pour poser une tablette ou un téléphone.

Quand je vous parlais du temps… J'ai des voisins, on repousse à 15h30, pour un décollage à 15h43. De base, le départ était prévu à 14h55. Ce n'est pas si terrible, mais la TAP n'est pas connue pour sa ponctualité, mais j'ai connu pire… avec elle! 

Le temps étant tellement horrible, je n'ai pas pris la peine de prendre de photo du décollage, elles auraient été horribles. Nous voici donc lors de la montée, une fois dans la première couche nuageuse.

Ne me sentant toujours pas au mieux de ma forme, je somnole jusqu'au début du service, qui commence environ une heure après notre décollage. On commence par la distribution de la désormais connue boîte Fresh from Portugal. 

Design toujours aussi sympa, dont voici le contenu.

Un sandwich vegan sous forme d'un wrap ricotta / jeunes pousses / tomates. Je n'avais pas faim mais je n'aime vraiment pas ce truc, mais qui aura du succès en cabine pourtant. Au même titre que d'autres éléments de mon FR, plus de photo. Je le prendrai avec moi pour ma mère, qui a trouvé ça, je cite, "déguelasse". Ca a le mérite d'être claire. 

On poursuit avec un lot de crackers type Tuc, rien de particulièrement notable :

Un petit fromage que beaucoup trouverons fade, la faute sans doute à un manque de sel dans son affinage jeune, mais je l'apprécie, d'autant qu'il est très frais et agréable en bouche : 

Finissons par une amande au chocolat, sympa! 

Les boissons arrivent pendant que j'ausculte tout le tintoin, j'opte pour un verre de vinho verde que j'apprécie énormément et un Ginger Ale. Signature ratée, la faute au temps dehors : 

Le magasine de bord de ce mois-ci :

On dirait que l'on aime bien manger chez la TAP! 

Une fois le tout avalé, je me dirige vers le Sacré Lieu des Saints : les toilettes . Propres, mais petites.

Au retour, la cabine est calme.

Le débarrassage, comme vous le remarquerez, tarde un peu. En attendant, je me demande pourquoi six sièges ont été neutralisés pour y apposer un brancard. Sans doute pour un rapatriement une fois arrivée à Paris, non ?

Je retourne à ma place, et entame la discute avec mes voisins. Il s'agit d'un couple de retraités qui revient d'un séjour au Portugal. Ils sont très gentils. Ils m'expliquent qu'ils viennent au fin fond du 78 et que leur fils a décommandé au dernier moment, alors qu'il devait venir les récupérer une fois atterris. Ils me demandent ce que j'aurais fait à leur place, en sachant qu'ils voulaient prendre un taxi à la base. A l'arrivée, quand je pourrais remettre ma 4G, j'estime le prix d'une course via l'application G7 : 96-104€! Ils trouvent cela très cher, à raison, et me parlent de Uber. Je leur dis que l'application Bolt offre des prix encore plus attractifs, avec un même niveau de service. Une fois la remise de 10€ offerts pour la première course, le prix est estimé à 54€. Super, ils me remercient vivement. Bingo ! 

La descente est amorcée et déjà bien entamée, on survole assez bas la campagne de l'Essonne. 

On se rapproche de plus en plus :

Encore un peu plus : 

Touchdown à 18h34, soit 14 minutes de retard sur l'horaire annoncée. 

On voit un 330 de Level qui effectue les liaisons vers les DOM.

Un A320 d'EasyJet, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent ce soir. 

On vient se repositionner à la même porte de laquelle je suis parti d'ORY, à côté d'un A320 d'Iberia : 

Une dernière vue de ce siège rouge, qui est 10000x plus qualitatif que les immondes verts. Vue sur ma très agréable têtière ajustable. Je la trouve très élégante et la finition de très bonne qualité.

Débarquement rapide, on sort de l'avion rapidement. Je vais chercher ma valise, qui mettra une bonne demie-heure à arriver.

Les départs et arrivées de ce soir :

Après avoir patienter, je pars aux toilettes. Après avoir essuyer des dizaines d'approches de taxis clandestins (la police des taxis, boher dans le jargon, semble dépasser…), je commande un Bolt qui parviendra non sans mal à me récupérer, la faute aux travaux de l'aéroport, j'arrive sur Antony par la A106 puis par Rungis et Fresnes, en un quart d'heure.

Je vous remercie pour votre lecture et votre temps, et j'aurai le plaisir de vous retrouver dès le mois d'août pour la publication de mon routing au Maroc qui vous conduira, une fois nouvelle, dans les A320 de la TAP, mais également en ATR de White, une première pour moi, ainsi que par AirArabia Maroc. 

A très vite donc, 

Mathis.