Avis du vol entre Paris et Essaouira en classe Economique avec Transavia

Bonjour à tous,

Voici une nouvelle publication correspondant à ma première partie de vacances d'été : direction Essaouira ! Vous avez pu avoir un petit aperçu de la ville dans le bonus de Ricercare récemment ;-) et vous trouverez un bonus complémentaire à la fin de mon vol retour.

Après avoir emmené ma fille chez sa grand-mère maternelle, nous bénéficions d'une semaine de vacances à 2. Nous avons décidé de retourner dans cette ville que nous connaissons bien (puisque nous nous y sommes rencontrés !) pour profiter de cette semaine de vacances en mode détente. 
Ce sera mon 5è séjour dans cette ville des plus agréables, puisque située sur la côte atlantique et balayée par les vents (alizés (qui lui valent sur surnom de cité des alizés), taros…), d'où ses températures plus qu'agréables même en plein été (mode guide touristique off).

Les fois précédentes, je suis passée par Agadir ou Marrakech pour les correspondances car il n'existe aucun vol direct depuis Paris sur la RAM et de plus, à l'époque, AF ne desservait pas Marrakech. Cette fois-ci, nous avons décidé de tester le vol direct (le seul, l'unique) depuis Paris : ce sera donc Transavia. C'est pour moi l'occasion de découvrir le petit aéroport d'Essaouira et aussi de publier 2 exclu car l'aéroport n'a jamais été reporté sur le site ! 

ACHAT des billets

C'est début mai que nous nous penchons sur la réservation de nos billets, soit un peu plus de 2 mois avant notre départ.
Ce sera finalement 2 réservations différentes pour nous, puisque nous avons chacun un tarif (et des options) différentes : tarif Plus pour moi (avec bagage enregistré de 25kg (qui servira pour nous 2) et choix de mes sièges à l'aller et au retour inclus dans le tarif de 296€ et quelques miles supplémentaires (250 par trajet soit 500 au total).
Mon mari réservera un tarif Basic sans bagage en soute et choisira en option ses sièges aller et retour afin qu'on soit à côté, pour la somme de 233€.

A orly !

Notre vol décollant à 7h20 d'Orly 3, nous décidons de rejoindre le terminal en taxi. Réveil matinal donc et arrivée sur la plateforme d'Orly à 5h25. Ca pique un peu et il y a déjà une intense activité au T3.

C'est la première fois que j'utilise ce terminal, encore tout beau, tout neuf. ADP a d'ailleurs pensé à nous en reprenant un message de bienvenue bien connu : 

En arrivant dans le hall, les comptoirs AF sont à gauche et les Transavia tout au fond (guichets 34 et 35).

Le FIDS du jour est bien chargé et la couleur verte de Transavia occupe une bonne partie des vols matinaux. Le nôtre est annoncé à l'heure (oui, oui, croyez moi sur parole, 2è écran, à peu près au milieu).

Sous le FIDS, pour ceux qui seraient perdus, 2 écrans présentent le terminal et permettent de retrouver son chemin ou diverses commodités. 

Des bornes d'enregistrement sont présentes, pour AF, Transavia et Air Corsica.

Nous les avons utilisées pour l'impression du tag bagage, étape préalable indispensable pour grossir les rangs des déposes bagage Transavia. C'est également l'occasion de récupérer une impression papier de notre carte d'embarquement, en plus de la version électronique ci-dessous.

Comme indiqué, les comptoirs Transavia sont des dépose bagage, et il est attendu de chacun de l'autonomie pour effectuer toutes les étapes (indiquées sur l'écran) par lui-même. Néanmoins, et si besoin, du personnel de la compagnie se tient prêt à aider les personnes en perdition !

Nous faisons la queue à la porte 34, comme indiqué sur le FIDS et confirmé par l'hôtesse au sol. Finalement, nous sommes envoyés au guichet 35 par la personne chargée de dispatcher les passagers sur les bornes, de même que plusieurs autres personnes derrière nous. Au final, la sensation est plutôt celle d'une zone assez mal organisée puisque nous sommes passés devant des personnes qui faisaient la queue en 35 et que nous aurions dû attendre un peu qu'une borne se libère en 34. Bref, pas compris pourquoi on nous a envoyé à côté….

La valise enregistrée, nous nous dirigeons vers le PIF, qui s'avèrera être assez rapide. Certaines files sont équipées d'un scanner corporel, mais nous n'avons pas eu à l'utiliser (alors que d'autres passagers ont eu l'immense joie d'y faire un tour…). L'organisation n'est pas au top car il n'y a qu'un portique pour 2 files de tapis donc une queue importante s'est formée devant chaque portique avec, de temps en temps, des passagers qui ne voyaient pas la queue et passaient directement …. 

Vue du PIF airside

Arrivée devant le mur d'eau, qui fonctionnait partiellement (désolée pour cette photo pas au top !!)

Et nous n'avons plus qu'à suivre le flux de passagers se dirigeant vers le duty free et autre zone commerciale, vaste et assez joliment décoré je trouve. Il y en a d'ailleurs pour tous les goûts !

Attention par contre à ne pas se laisser trop longtemps appâter par les objets en tout genre car la PAF se passe après cette vaste zone commerciale !
Un petit tour aux toilettes avant, propres, avec rappel qui me fait sourire (je ne sais pas si beaucoup de passagers essaient de boire l'eau des toilettes, mais dans le doute….) 

Petite dédicace à Okapi avec cette fontaine à eau 

On arrive devant un FIDS (encore!) et des écrans tactiles de renseignements (encore !) qui permettent de départager les passagers devant passer la PAF (à droite toute en portes D) et ceux qui en sont dispensés. 

Le passage est rapide (moins d'une minute) grâce à PARAFE qui fonctionne (pas du 1er coup pour ma part mais en repositionnant correctement mon passeport, la porte s'est ouverte !). 

Après la PAF, de longs tapis hectométriques permettent de faciliter l'accès aux portes, certaines étant situées tout au fond et à 5/10 minutes de marche de la PAF. 

Ce sera le cas de la nôtre, porte D24, tout au fond. Les fumeurs ne sont pas oubliés avec cet espace dédié. 

On arrive dans cette grande zone d'attente, lumineuse et claire et haute de plafond, plutôt bien garnie en sièges (beaucoup sont libres), desservant de multiples portes, et équipée d'un espace enfant (les PS4, sur la droite,  n'étaient pas fonctionnelles). 

Les portes D23 à D26 sont encore plus au fond. On les atteint par un  long couloir, étroit et bas de plafond, et l'on peut voir à nouveau un gentil message d'ADP ;-)

Par contre, le hall est petit, bas de plafond et sombre. Il n'y a pour le coup aucun(e) chaise/fauteuil et il y a déjà la queue pour Essaouira (il est 6h25, soit quasiment 1h avant le décollage !!). On a l'impression qu'un vieux bâtiment a été raccordé avec le nouveau terminal et la grande salle d'embarquement.

Du coup, on décide de rebrousser chemin pour se poser chez Paul et prendre une collation avant le vol. En revenant à 6h50, la queue reflue jusque dans le couloir. Bon, ben on va prendre notre mal en patience., tout le monde rentrera dans l'avion normalement…

Au retour, petit (et léger) spotting avec un A320 d'Air Mogoy, un AF qui va à son point de stationnement et d'autres cousins Transavia, en ancienne ou nouvelle livrée.

A notre tour d'embarquer en paxbus.  Et nos 2 valises cabine sont étiquetées pour partir en soute (seules les 70 premières valises cabine sont garanties sur Transavia). Pas de problème, on avait anticipé la chose et je sors de ma valise cabine un sac dans lequel je glisse plusieurs affaires qui me seront utiles pendant le vol, dont mon casque, un livre…). 

Le trajet en bus sera assez long, notre avion est parqué loin de la porte. Il s'agit de F-HTVE, jeune B 737-8 de 2 ans, dont voici une photo depuis le bus. 

On arrive devant l'avion à 7h20, heure de décollage théorique.
Une photo pour Esteban avec l'instant porte et une autre avec les messages de bienvenue en différentes langues

Et un fuselage shot (ça doit être mon meilleur depuis mes débuts !)

Dans l'avion

La cabine est récente comme on le verra plus tard (dotée du sky interior). Voici notre triplet de sièges, vides pour l'instant

Le Pas est étonnement bon pour de la low-cost pour moi (je pensais que je serais plus serrée). Par contre, ça reste un peu juste pour 1,83m…

A vue à l'extérieur n'est pas fameuse (désolée pour la qualité de la photo) : un frère Transavia, un Aigle Azur et un French Bee parqué au loin.

En attendant que l'embarquement se termine, regardons la littérature de bord : rien que du très classique avec magazine de la compagnie, fiche de sécurité, notre ami BOB et une fiche promotionnelle pour le duty free :

Point de gerbibag en vue par contre. Il ne s'agirait pas d'en avoir besoin….
Voyons d'un peu plus près les routes proposées par Transavia et la flotte… C'est vite vu, il y a une certaine uniformité dans les appareils ;-)  Le choix se résumant à 737-800 ou -700. 

Et un point détaillé sur l'ami BoB, bien fourni sur le papier (teasing vol retour !):

L'avion est jeune, 2 ans, mais le nettoyage a l'air superficiel, "là où ça se voit" uniquement. Dommage car cela donne une impression mitigée dès le début…

Vous vous rappelez que seuls les 70 premières valises cabine sont garanties et que nous avons dû nous délester de nos 2 petites valises avant d'entrer dans le paxbus ? Et bien voilà les rack complètement pleins : Je l'avais un peu mauvaise sur le coup ! (et c'était comme cela des 2 côtés et pas qu'à notre niveau)… La gestion des bagages cabine me semble à optimiser.

La modernité de notre avion se voit en levant les yeux : mood lighting activé en bleu pour le décollage, et plafonnier moderne

La mise en route s'effectue à 7h40, soit 20 min après l'heure théorique de décollage, expliqué par "l'embarquement un peu long aujourd'hui".
Le roulage est l'occasion d'un peu de spotting : un frère Transavia (encore !)

Un B747 Corsair, masquant un Tunisair et Air Caraïbes

Un Aigle azur dans cette version plus panoramique de l'aéroport

Quelques avions de la flotte AF : AF classique, Transavia en LCC et feu Joon

Un A330 Air Caraïbes

Pendant le roulage, les démonstrations de sécurité sont effectuées à l'ancienne par les PNC.  
Direction la piste 26-08 : nous suivons notamment un Air Europa, qui s'aligne et met les gaz 

C'est à notre tour de décoller, à 7h52

Voici une jolie vue de l'aéroport d'Orly pendant le décollage

BoB et le trolley arrivent à notre niveau à 8h44 mais nous ne nous laisserons pas tenter. Nous sommes par contre irrésistiblement attirés par le mode marmotte. La nuit a été courte !

Pendant ce temps, les fiches d'immigration nous seront distribuées. Nous les trouverons donc à notre réveil. 

Après un court sommeil réparateur, je me réveille au début de la couche nuageuse

Le mood lighting a changé : il est orange maintenant

Ca travaille toujours dur niveau réacteur …

Après avoir réussi à photographier le "début des nuages", je vous propose la photo, tout aussi nette, de la fin de la couche nuageuse

On est en descente, le mood lighting est repassé en bleu

Joli paysage d'océan sous nos ailes

On aperçoit bientôt la côte marocaine et la ville d'Essaouira se dessine au loin…

On la voit mieux ici : sa grande plage, sa côté sauvage avec rochers et écume bretonne

Notre descente se poursuit, plus pour très longtemps car nous sommes maintenant au dessus des terres, et survolons la campagne souiri.

Atterrissage à 10h48 (9h48 heure locale) et 1/2 tour sur la raquette avec remontée de la piste. Nous sommes à l'heure (heure d'arrivée à 9h55 sur la réservation).

Nous sommes bien arrivés à l'aéroport d'Essaouira Mogador !: une vue générale, puis la zone réservée aux pomiers et enfin l'aérogare (petit) 

La descente s'effectue sur le tarmac, ce qui permet quelques photos au grand air, sans "no photo" en plus ! Profitons en!

a l'aéroport d'essaouira

Nous arrivons rapidement dans l'aérogare, accueillis par une douce musique marocaine, directement au niveau de la salle de la PAF, où 4 guichets sont ouverts, pour 7 PAFmen.
Une jolie fontaine en mosaïques bleue se trouve dans cette salle 

De même qu'une petite exposition locales d'un peintre souiri

Nous passerons la PAF en 5-7 min, sans souci, et nous débouchons ensuite sur le tapis de livraison bagages, où nous récupérons rapidement encore nos valises (3 au total: une grosse en soute et les 2 cabines). Avant la sortie, un petit tour de scanner pour les bagages. 
J'ai pris peu de photos de l'intérieur de l'aéroport car il y avait des policiers partout. 

Nous sortons et notre chauffeur, réservé par notre riad, nous attend avec une pancarte à notre nom. Onse dirige vers le parking et c'est parti pour les vacances !! 
Nous arriverons à Bab  El Menzah en une petite vingaine de minutes. 

A très vite pour le vol retour avec un bonus de la ville !