Prolégomènes
Nous y sommes. Le clou du spectacle, le point d'orgue de la série, le pinacle de mon œuvre, le sommet de l'édifice. Car c'est après trois petites heures de sommeil consécutives à mon précédent toucher de roues (je ne puis que chaleureusement vous engager à lire l'épisode afférent, c'est passionnant vous verrez !) que je reprends les airs en direction d'un haut lieu du patrimoine culturel et œnologique français – Troyes – auquel sera consacré un premier bonus à la fin de mon récit. À cet égard, la photo de couverture n'est pas trompeuse : ce FR, c'est un peu la promesse de l'Aube !
Pour se rendre à la capitale médiévale du comté de Champagne depuis la capitale maritime du Grand Siècle grâce à qui les américains ont eu leur indépendance et qui grâce aux américains a perdu trois bons quarts de ses édifices d'avant-guerre, le plus simple est de prendre un vol à destination d'un des deux aéroports qui nous aiment, d'enchaîner avec le RER B jusqu'à Gare du Nord puis de courir jusqu'à la gare de l'Est en implorant le dieu des short-connections de retarder un tout petit peu le départ du TER Grand-Est (qui achemine ses passagers à destination en une heure et vingt minutes dans un remarquable confort). SI tous les astres sont correctement alignés, l'opération prend exactement quatre heures et huit minutes.
Voici donc la destination motivant les deux derniers segments de ces dix jours chargés en six Paris-Brest, dont le programme qui vous fera tressaillir par son audace est le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5AF7737 - Economique - Brest → Paris - Airbus A318
- 6AF7732 - Economique - Paris → Brest - Airbus A319
Les motifs étant désormais exposés, place à la narration qui saura je l'espère maintenir votre intérêt jusqu'au bonus (qui est quant à lui le clou du clou du spectacle). Si c'est essentiellement pour ce dernier que vous êtes ici parce que mes Paris-Brest, vous commencez à connaître, je ne vous en voudrais guère de vous y rendre directement en utilisant la table des matières cliquable placée en exergue de cette page. Vous y trouverez des promenades architecturales, de l'histoire, de la gastronomie et du sacré – car sachez-le, au cœur de ma vie de débauche Dieu me rappelle parfois à l'ordre. Mais je vous préviens tout de même : il y a une jolie photo du cap d'Antifer dans le récit, alors si vous aimez la géographie et les aurores…
Au commencement était Brest
C'est un fait : mes reports commencent souvent par une vue de cette élégante et vaste salle, qui n'est autre que le hall de l'aéroport Brest-Bretagne. Celui-ci ne fera pas exception !

Et c'est à 5h22 que j'y pénètre, soit 8 minutes avant le début de l'embarquement de mon vol : j'ai une avance éhontée. Je me permets même la coquetterie de me rendre aux comptoirs d'enregistrement pour procéder à une vérification de non-voisinage : une première rangée hublot m'avait été attribuée, mais comme je voyais les 2E&F libres sur le plan de cabine et que le 2B était grisé, un troc m'aurait paru opportun dans le cas où mon accoudoir droit eût à souffrir d'une guerre sans merci.

En l'occurrence, je fus rassuré sur le fait que (comme souvent quand le vol n'est pas plein à craquer) cette indisponibilité du 2B procédait d'un simple blocage de la place par l'escale. Je pus donc m'élever vers les sphères célestes avec le cœur apaisé et l'esprit conquérant. Les adeptes des escaliers mécaniques sont invités par les Vergers du Ponant à déguster cinq fruits et légumes par jour par le biais de cet encart publicitaire : c'est cohérent.

Le PIF en mezzanine. Je ne désespère pas de vous prouver un jour l'utilité du fast-track brestois : il m'a déjà servi depuis sa récente inauguration ; seulement, je pense que dans la majorité des cas j'arrive trop tard pour que les filtres soient engorgés et je vous présente donc invariablement cette vue désertique qui vaut souvent à BES un flamboyant 10 en fluidité.

C'est donc ici que l'épreuve commence. "Avez vous une trousse de toilette ou des appareils électroniques dans vos sacs ? me questionne l'agente pré-portique alors que je m'avance, tous objets potentiellement problématiques exposés dans les bacs-à-filtre.
– Bonjour madame ! Rien de tout cela, non !" réponds-je jovialement avant de passer sous le portique d'un pas guilleret. Ces manières frustes couplées à mon aspect rustique m'auront certainement rendu suspect aux yeux de mon interlocutrice, qui dira à son collègue "tu vérifieras qu'il n'y a pas d'ordinateur dans le second bagage". I beg your pardon ? Suis-je si peu digne de confiance que cela ? "Non, il n'y en a pas", répondra un peu surpris le maître des écrans de contrôle, et me voilà airside en 3 minutes, soit deux avant le début de mon embarquement qui prendra place dans le hall de gauche. Le grand timonier a parlé !

Le passager brestois étant un être doué de raison, aucune queue ne s'est formée devant la porte d'embarquement malgré l'imminence de l'appel, et les usagers de ce hall optimisent avec sagesse l'espace qui leur est alloué comme vous pourrez le déduire à la constatation de l'étendue du floutage. J'en profite pour flouter Vincent, agriculteur, qui ne se doutait peut-être pas qu'en acceptant de poser pour la compagnie Penn-ar-Bed il se retrouverait aussi souvent en vedette sur Flight Report.

Mon sens de l'exactitude ayant violemment frappé, l'embarquement est annoncé, avec respects des priorités s'il-vous-plaît, dès que j'arrive en porte après m'être porté acquéreur d'une bouteille de Vittel.

Milan-San Remo sans Remo ni Milan
Je fais la course en tête, devancé par un gilet jaune qui m'ouvre la voie.

Il s'agit de ne pas baisser en régime si je tiens à ne pas me faire rattraper par le peloton !! Je ne résiste tout de même pas à la tentation de photographier l'A319 dans lequel j'avais volé un peu plus de six heures auparavant.

C'est le sprint final ! (variante cycliste de l'Internationale).

VICTOIRE ! HURRAH ! C'est en bon premier que je franchis le seuil de porte (cette porte) de mon 747 du jour.

Aboard AF7737
Après la remise du maillot jaune et des mes trophées par un équipage charmant, je rejoins ma place isolée du reste de l'appareil par un rideau fort opportun. J'ai même une têtière business, et un siège à l'avenant. Il ne manque plus que la gaufre !

Je vous ai tellement présenté ce siège que je peux bien vous épargner une nouvelle découverte de mon espace.
…
Eh bien non ! Loupé ! Vous y aurez encore droit ! Mouahahahah ! Et ça commence par le pas, qui est la raison essentielle qui me fait apprécier cette rangée parfois décriée…

… puisque je peux y croiser mes jambes sans meurtrir mes genoux délicats.

L'aumônière est convenablement achalandée, Bari n'est toujours pas Bari…

… la moquette est impeccable…

… et mon hublot parfaitement aligné.

Ce qui me permet d'ailleurs d'avoir une vue remarquable sur mon retardataire de la veille.

Vous noterez la possibilité d'accrocher un couffin à cette cloison. Ma fantaisie ne me poussera pas jusqu'à demander son installation afin de bénéficier d'un full-flat sous le regard halluciné d'envie de tout le reste de la cabine.

Après tout, j'ai déjà la chance de voyager aux côtés de l'homme invisible !

Et de bénéficier d'une boucle patiemment gravée par un orfèvre, que j'imagine polir ce joyau dans la lumière mordorée de son atelier. Nos régions ont du talent !

Ah, il y en a visiblement deux qui en ont déjà assez de m'entendre épiloguer sur l'équipement des sièges Recaro. Eh bien soit ! Partez avec votre passerelle télescopique, public ingrat !

Puisque c'est comme ça, nous aussi on va bouder. Na !

Même si "rouler" est le terme le plus approprié.

Et c'est en direction de la piste que nous roulons. La luminosité est convenablement réduite, offrant aux passagers ébaubis un savoureux sons & lumières – sans le son – s'ils ont l'audace de lever la tête en direction du plafonnier exhalant des halos rougeoyants et verdoyants entremêlés.

Cela permet également à votre serviteur de prendre des photos de l'extérieur sans reflets disgracieux.

Pourquoi prends-je la plupart du temps deux serviettes rafraîchissantes ? Puisque la question vous taraudait, voici la réponse : tout bêtement parce que j'aime me rafraîchir les mains après le dîner/déjeuner/apéritif/collation, ce qui en sacrifie une, et que tel est mon plaisir de le faire également après le décollage, ce qui en nécessite une seconde.

À propos de décollage, nous nous alignons :

Et avanti !

Notre accélération aura eu raison de cette rosée…

… qui rendait mes clichés brestois un peu trop fidèles à eux-mêmes.

Mais que vois-je ?! Ce hublot n'est guère nettoyé de manière idoine pour me permettre de réaliser des clichés honorables de la soufflante du moteur, que vous subissez pourtant rituellement au fil de mes récits. Il ne faudrait pas vous décevoir, maintenant que vous y êtes habitués !

Allez hop, aux grands maux les grands remèdes. Je la réservais pour mes mains, mais je me priverai de la moitié de ma dose de rafraîchissement pour les besoins de la cause. L'art avant tout !

Bon, évidemment, dans un premier temps cela donne des gouttelettes inesthétiques, mais tout vient à point à qui sait attendre !

Preuve en est, cela sèche même plutôt vite !

Mais hélas, le moment d'illuminer la cabine arrive bien trop tôt. Diantre bigre malepeste, et encore je suis poli ! De toute façon, il est temps de passer au gargantuesque brunch.

Et c'est parti pour une dégustation de ce "cake à la pomme, goût pomme". J'eusse aimé voir un peu plus d'originalité. "Cake à la pomme, goût mangue". "Cake à la pomme, goût durian". "Lasagnes au cheval, goût bœuf". Enfin bref.

Tandis que je flight-reporte, mes camarades tombent dans un sommeil profond.

Inconscients du miracle de la nature qui ne va pas tarder à se produire. Quel prosaïsme !

En attendant, j'achève le compactage des vestiges de mon petit-déjeuner. Et me retrouve dans l'incapacité de me rafraîchir les mains, puisque mon voisin de rangée s'est approprié ma seconde serviette rafraîchissante ! Je crois bien que c'est une première pour moi. J'en ris sous cape. Bien que spolié de mon trophée chèrement acquis, je ne puis m'empêcher de trouver la situation fort amusante.

Le soleil s'empresse de se lever pour m'apporter ses lumières sur ce qui a bien pu traverser l'esprit de ce fanfaron lorsqu'il a commis son improbable larcin.

Le cap d'Antifer et le terminal pétrolier.

Toujours le même cap, avec mon hublot. Pour les non-spécialistes de la géographie normande, il est situé entre le Havre et Étretat.

Puisque nous nous enfonçons dans les terres, je vous propose maintenant d'admirer une autre curiosité, à savoir les nappes de brume se formant au point du jour à la surface de la Seine :




Amusant, n'est-ce pas ?

Vous reprendrez bien un peu de géographie ? Rouen apparaît dans les couleurs du levant…


… et les nappes de brume agrémentent toujours la campagne normande qui s'éveille paisiblement.


Avec toute cette contemplation ébahie, je ne vous ai toujours pas offert les vues soufflante+winglet que je vous avais promises et pour lesquelles je m'étais échiné à rendre mon second hublot présentable !

Voiiiiii-lààààà.

L'essentiel de l'approche sera documenté sur ce mode, vous êtes prévenus.

D'autant plus que les changements de cap de l'appareil enrichissent à chaque instant la palette de couleurs à ma disposition. Chouette !

Voilà ce que ça donne une fois traduit en vue second hublot.


Allez, une dernière pour la route !

Enfin ; une dernière dans cette lumière. Parce que malgré quelques vues "hublot avant", j'ai tout de même conservé mon angle préféré pour la fin de l'approche.








Qui a logiquement abouti à un atterrissage sur une piste située quelque part aux alentours de Roissy-en-France.

En route vers notre point de stationnement…

… nous croisons ce beau duo d'A380…

… un A350 VN, un duo de Boeing 7{8+7}7 AF…

… et nous passons notre chemin devant le 2F. Damned ! Déjà que je suis en short-connection avec mon train, il ne manquait plus que ça !

Fortune de terre
Car vous l'aurez deviné, cette variation d'itinéraire est inéluctablement synonyme de paxbus, mille fois damné soit-il !

Nous nous arrêterons donc au large du 2D.

Tandis que l'escalier est arrimé à l'appareil, regardez-moi cette engeance du démon qui vient de se garer pour attendre avec sadisme son flot de passagers !

Vous noterez qu'un autre A318 a été condamné au même triste sort.

Mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur : en attendant d'être rejoint par mes petits camarades, je profite du seul intérêt reconnu à ce moyen d'embarquement/débarquement en saisissant une photo du nez de mon appareil.

Ma priorité étant de rallier le RER au plus vite, vous pardonnerez la parcimonie dans les photos de mon cheminement jusqu'à ma destination. Celui-ci, en revanche, je ne pouvais pas le manquer. Il est des symboles devant lesquels la raison doit s'effacer.

Et me voilà finalement installé dans mon moyen de transport qui, à défaut d'être favori, est incontestablement régulier. À gauche, l'objet qui m'a valu le traitement suspicieux de l'agente du filtre à BES.

Et après un voyage mouvementé (pourquoi mon train a-t-il cru intelligent de s'arrêter 10 minutes sur les voies juste avant d'arriver à Gare du Nord ?), j'arrive en courant à la gare de l'Est. Bien m'en a pris : je suis monté dans mon TER une trentaine de secondes avant son départ.

Et ce sera tout pour aujourd'hui. Ricercare will return, comme vous vous en doutez. Mais avant le prochain épisode qui viendra clore cette folle série, je vous propose un bonus à ma façon sur ma destination qui était, je vous le rappelle, la charmante ville de Troyes.
Merci pour ce FR :)
Mais c'est qu'il me donne des complexes à tant publier !!! :)
Merci Didier pour ton commentaire !
C'est que j'ai le temps, en ce moment :-) J'ai sept navettes au programme sur le mois à venir ce qui représente un rythme que tu ne renierais pas, pas dit que je les reporte toutes... et puis j'aurai normalement du plus exotique en stock vu mes voyages prévus à partir du mois de novembre. Ces vols-là, je devrais les publier !
Bonsoir Bastien et merci pour ce FR très joliment narré et plein d'humour :)
Le PIF de Brest semble ne pas avoir de pif ^^
Très belles photos du lever du soleil, il y a au moins un avantage à prendre un vol aux aurores.
Et en plus, on est bien accueilli à CDG, du moins spottingement parlant !
Tout est bien qui fini bien malgré les petites farces du RER B !
Très beau bonus visuel et gustatif de Troyes.
A bientôt ! :)
Merci Vincent de ce sympathique commentaire !!
À tout le moins ! C'est à n'en point douter mon air patibulaire, mais presque (pour reprendre les termes de Coluche) qui m'aura valu ce zèle inquisiteur.
Oui... même si au fur et à mesure que les jours se rallongent, le lever de soleil se retarde à bord d'AF7737... jusqu'au jour inéluctable où l'intégralité du vol s'effectuera dans la nuit noire. Alors j'en profite pour l'instant ! :-)
Mon RER préféré a une tendance certaine à se montrer farceur dans les moments où j'attendrais de lui la ponctualité la plus extrême. Sur une correspondance avion-train, ce risque ajoute un peu d'adrénaline au voyage. Je me prendrais presque pour Indiana Jones !
Je suis ravi qu'il t'ait plu ! Je file d'ailleurs admirer ton bonus irlandais.
À bientôt !
Merci pour ce FR Bastien !
Un vol de la muerte avec sa prestation classique qui fait pâle figure : bon sang, une bonne viennoiserie vaut mille fois ce cake à la pomme !
Troyes est une belle ville, en Champagne-Ardenne (et non pas en G.... Est :p) ^^
Merci Jules pour le commentaire !
Si ce n'était ce lever de soleil et cette météo dégagée c'eût été un peu la double peine de dormir trois heures pour subir le cake à la pomme-goût pomme...
Vi vi vi ! Je suis bien d'accord avec toi mais ces drôles de zouaves de la SNCF se sont empressés de rebaptiser leur TER. Ce qui ne m'a pas empêché de parler de comté de Champagne dans la narration (ça fait un peu le type qui a n réformes administratives et une Révolution de retard :-D)
À bientôt !
Merci Bastien pour ce FR.
Petite question qui doit paraitre bête mais pourquoi ne pas être resté à Paris si c’était pour repartir dans la même direction après 3 heures de sommeil ?
au cœur de ma vie de débauche : l’ascète à du bon également
Après la remise du maillot jaune => attention au dopage, cela épuise.
Bari n'est toujours pas Bari = Le monde et son mystère ne se refait jamais, il n'est pas un modèle qu'il suffit de copier.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
Question absolument légitime tant cet enchaînement de vols semble absurde. En fait plusieurs raisons ont fait que les choses se sont passées ainsi : mon aller-retour précédent avait été réservé après mes vols du week-end du 30, non-modifiables (et donc faire un no-show sur le vol du 30 m'aurait fait perdre le segment retour), et surtout je devais accompagner ma petite sœur entre Paris et Brest sur le vol du 29, donc j'avais finalement figé mon programme de vols de cette manière. Bon, en fin de compte nos plans ont changé au dernier moment et j'ai volé seul entre Paris et Brest : j'aurais à ce stade pu acheter un aller simple CDG-BES le 1er septembre et rester le 29 au soir avec ma famille, mais j'avoue que le côté Shadok de l'enchaînement me faisait rire... et que j'aime bien prendre l'avion :-)
Oui, ce n'est pas un grand admirateur de Bach devant l'Éternel qui te contredira !
Quelle vie ! Je suis même obligé de m'offrir des séjours réguliers en très haute altitude pour réoxygéner mon sang, hé hé.
Magritte, Kant (on pourrait aussi partir sur l'idée de phénomène et de chose en soi)... un paradigme anti-husserlien... ce magazine de bord nous aura tous fait beaucoup réfléchir et aura marqué indéniablement marqué août 2019. Les rédacteurs d'Air France magazine s'en étaient-ils doutés ?
À bientôt !
NDMM : un des "marqué" est en trop et supprimable indifféremment, cela préservera tout de même le sens de ma phrase. Même si stylistiquement parlant je préconise à tout lecteur de ce commentaire de supprimer le premier, ce sera bien plus élégant ainsi.
Merci pour le partage Bastien !
Merci Stephan pour la lecture et le commentaire :-)
Merci pour ce fr.
Un vol classique d'AF.
Mais on retient surtout ce très beau lever de soleil avec ces sublimes couleurs.
A bientôt.
Merci Lucas pour le commentaire !
Le lever de soleil est en effet une belle récompense en cette saison pour les adeptes des vols qui poussent à se réveiller au cœur de la nuit.
À bientôt !
Merci Bastien pour ce FR.
A nouveau une sublimation du banal.
Un bonus bien à mon goût, je n'ai fait que passer à Troyes mais la destination a bien plus d'avantage que les magasins de vêtements démarqués !
Merci Quentin pour le commentaire !
Merci ! Voilà assurément un beau compliment de la part du créateur-même de la formule.
Il est vrai que Troyes est une ville protéiforme qui peut présenter le visage des outlets... comme celui des clochers qui ramènent un peu d'ordre(s) dans le paysage. Amen.