Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour poursuivre ce routing associé à mes dernières vacances d'été. La destination est maintenant connue et c'est l'Australie qui aura la chance d'avoir mes faveurs (à moins que ce ne soit l'inverse) cette année, pour un dépaysement assuré.
Après une vingtaine d'heures de vol pour atteindre le pays-continent, et à peu près autant à profiter de la première journée sur place pour découvrir rapidement Sydney et se remettre du voyage, il est déjà temps de reprendre l'avion pour rejoindre le centre rouge de l'Australie, via l'aéroport d'Uluru, aussi connu sous son nom anglo-saxon d'Ayers Rock.
Pour ce premier vol intérieur, c'est Virgin Australia qui s'avérera le meilleur rapport qualité/prix, avec des horaires qui conviennent parfaitement à notre programme. Petit rappel du routing…
Enchainement de vols
- 1
- 2LG8019 - Economique - Luxembourg - Paris - Bombardier Dash 8 Q400
- 3
- 4
- 5VA1627 - Economique - Sydney - Uluru/Ayers Rock - Boeing 737-800
Arrivée à l'aéroport de SYDNEY
Comme la veille, c'est en train que nous ferons le trajet reliant le centre-ville à l'aéroport. Le trajet est rapide et apparemment fiable, ce qui est un bon point pour la desserte de l'aéroport même si le rapport qualité/prix n'est pas optimal : le trajet est assez cher (à plusieurs, le taxi devient vite une option compétitive) et les trains pas forcément des plus adaptés à des voyageurs à valise.
Nous arrivons avec 2h20 d'avance à l'aéroport, et la ségrégation des vols est claire : Qantas d'un côté, le reste de l'autre. Voyageant sur Virgin Australia pour ce vol, c'est vers la gauche et le terminal 2 que nous nous rendons. Le vol est prévu à l'heure.

Les comptoirs d'enregistrement sont faciles à trouver, avec une zone de dépose des bagages et un nombre important de bornes libre-service pour s'enregistrer et/ou, surtout, pour imprimer ses étiquettes bagages.

Les bornes, dédiées à Virgin Australia, sont disponibles sans attente et leur utilisation est facile. Nous récupérons une version papier de nos cartes d'embarquement et les étiquettes bagage dont l'écran nous rappelle comment il convient de les attacher à sa valise.

Puis nous intégrons la file de dépose bagage. Il y a du monde, mais aussi suffisamment de comptoirs ouverts pour que l'attente jusqu'aux comptoirs reste raisonnable.

Moins d'un quart d'heure plus tard, nous sommes libérés de nos valises, non sans avoir dû rassurer l'agent à l'embarquement sur l'absence de toute une série de produits (notamment électroniques) dans nos bagages. Les questions de sécurité sont bien rodées, avec l'ensemble des objets interdits (qui paraissent plus nombreux que dans les airs européens) illustrés sur une affiche plastifiée disponible sur les comptoirs.
Fait inusuel dans l'architecture du circuit passager, une fois sa valise déposée il faut "passer derrière le comptoir" pour rejoindre le PIF et la suite du parcours jusqu'au côté piste.

Mais avant : petit coup d’œil sur le tarmac et ses dérives qui ne restent pas si "exceptionnelles" que cela, à l'inverse du reste des inscriptions qui figurent sur les fuselages de cette Virgin-là. ;o) Quelques traces de ciel bleu sont encore présentes entre deux saucées.

Passage du PIF. Pour les vols domestiques australiens, les liquides ne sont pas interdits et seuls les aérosols (avec l'électronique) doivent être sortis du bagage pour l'inspection. Il est ainsi aisé de deviner les passagers internationaux, reconnaissables à leur petit sac transparent d'1L sorti par réflexe au moment du passage du filtre.

Autre différence ici : les contrôles aléatoires de traces explosifs sont effectués après le passage du PIF, les passagers étant "happés" aléatoirement au moment de leur rhabillage par des agents de sûreté.
Les contrôles sont particulièrement sympathiques, dans une ambiance détendue. "Bon alors avant de commencer, première question, la plus importante : est-ce que vous allez tous bien ?".
Nous nous retrouvons ensuite côté piste, signe du destin juste devant un magasin "French connection".

Le terminal se divise classiquement en plusieurs jetées, avec une offre commerciale variée de part et d'autre, dont quelques cafés où, contre toute attente pour un pays anglo-saxon mais pas quand on s'est renseigné sur l'Australie, il est possible de déguster des cafés (et même des espressos) tout à fait corrects !

La preuve en image que l'offre de produits est de qualité ! Je tâcherai néanmoins de ne pas céder : nous sommes au début du voyage et il conviendrait d'éviter de commencer trop tôt à remplir ses valises d'objets dont on peut, certes après un certain effort, se dispenser (j'aurais peut-être tout de même cédé s'il y avait le 737-800 qu'on allait prendre !).

Nouvelle vue sur le tarmac en attendant, avec quelques exemplaires intéressants de la faune locale, notamment un ATR de la Virgin Australia (le voyage de livraison doit faire un peu long !), et un 737 de la Qantas en livrée rétro.

L'heure de l'embarquement
Notre avion arrive finalement en porte alors que le temps devient de plus en plus menaçant.

Les documents de voyage sont prêts. Il y a ce qui semble être deux cartes d'embarquement, mais la deuxième est en fait le récépissé de mon bagage avec un récapitulatif de l'itinéraire. Moins écologique peut-être, mais plus pratique qu'un auto-collant collé sur le passeport quand vous voyagez uniquement une carte d'embarquement au format électronique.
Vous noterez que l'aéroport de destination est bien affiché comme Uluru sur le BP. Officiellement, la double dénomination autochtone/anglais pour la région est de rigueur depuis 1993, d'abord sous la forme Ayers Rock/Uluru puis sous la forme Uluru/Ayers Rock depuis 2002.

Sur les écrans de la porte, c'est néanmoins l'appellation d'Ayers Rock qui sera retenue.

L'embarquement débute une vingtaine de minutes avant l'heure théorique de départ.

Découverte de la cabine et roulage
La cabine est classiquement configurée en 3-3, avec sièges en cuir. D'autant plus classiques qu'il me semble qu'il s'agit en fait exactement des mêmes sièges qui équipent les avions MC d'Air France.

Sans être exceptionnel, le pas est correct malgré un livre dans la pochette. Virgin Australia semble être la compagnie la plus généreuse en terme de longueur de pas sur les vols intérieurs australiens.

Dehors, la saucée attendue est finalement arrivée, laissant place à l'horizon à un arc-en-ciel en formation. Pas grave, d'ici quelques heures nous devrions être plus au chaud et au beau !

L'aéroport de Sydney semble particulièrement congestionné et cela se ressent sur notre temps de roulage. Nous décollerons après avoir notamment laissé atterrir cet avion d'Emirates, avec plus de 45 minutes de retard sur l'heure théorique programmée.

En vol
Le vol est sans histoire, le beau temps s'affirmant progressivement au fur et à mesure de notre avancée vers le centre de l'Australie. Les paysages changent également, et la teinte rouge prend de plus en plus le dessus.

Une heure après le décollage (soit environ au tiers du vol), une collation gratuite est proposée. Elle consiste en la distribution d'un sachet en papier contenant un muffin et un yaourt, dont les saveurs varient d'un sachet à l'autre. Pour moi, ce sera yaourt à la fraise et muffin à la baie sauvage et au quinoa. Chaque produit affiche fièrement sur ses étiquettes le pourcentage de matière première d'origine australienne.
Une boisson chaude sera également proposée, j'opterais pour un café qui tire dangereusement sur le jus de chaussette.

Après trois heures de vol, c'est l'heure de la descente sur Uluru. Nous sommes bien au milieu du désert.

L'approche est néanmoins l'occasion de survoler le rocher d'Uluru (nous avons la chance d'être du bon côté de l'appareil), ainsi que les Kata Tjuta dont on devine le début à droite de la photographie. Les PNC seront obligés de faire un rappel à l'ordre de la cabine pour encourager les passagers assis à droite à rester assis, étant donné notre atterrissage imminent.

Vu la congestion de l'espace aérien local, l'approche va au plus simple, avec une prise en vent arrière comme dans les livres.


Atterrissage et circuit arrivées
Puis c'est l'atterrissage à 13h20 heure locale (il y a 30 minutes de décalage avec Sydney), le retard au décollage aura été rattrapé en vol.

Le trafic n'impose pas des dégagements rapides, et nous remonterons toute la piste pour nous retourner au niveau de la raquette et revenir en direction du terminal/hangar où nous débarquerons.

C'est plutôt calme, et déjà dépaysant ! Le rocher est toujours là, ouf.

Le débarquement s'effectue à pied jusqu'au terminal. Une annonce précise que l'utilisation des appareils électroniques et en particulier des téléphones portables est proscrite jusqu'à l'entrée à l'intérieur du terminal, mais son application ne sera que très modérément contrôlée, pour mon plus grand plaisir et celui de bon nombre d'autres passagers.

Les bagages sont rapidement récupérés (il n'y a qu'un tapis bagage situé dans un seul hall qui fait office de hall départ et arrivée), et une demie-heure après avoir posé nos roues sur l'aéroport, nous récupérons déjà notre voiture de location.

Direction la station d'Ayers Rock Resort (où sont concentrées toutes les installations touristiques, préservant ainsi le reste de la zone) et le parc national d'Uluru-Kata Tjuta !

j'aime beaucoup cette décontraction à l'australienne que vous avez eu à l'aéroport. Ca rend le passage tellement plus agréable car il faut bien reconnaître que toutes ces formalités ne sont guère plaisantes
J'avais pris le même vol en Business et mis à part le confort à l'avant de l'avion, la qualité du catering est quasiment égale.
A part le jus de chaussettes, ces petits snacks ont l'air bien appétissants
Ayers Rock Resort. Je ne sais pas quel établissement vous avez choisi mais j'espère que vous avez pu trouver un bon rapport qualité-prix.
Merci, Christophe
Merci pour ce FR.
Deux aéroports très agréables.
A bord je trouve le sac repas un chouia léger pour un vol de 3 heures mais en même temps la prestation est gratuite et privilégie des produits locaux.
Superbe arrivée avec cette terre rouge caractéristique de la région.
A bientôt
Merci pour le partage !
La prestation est quand même light sur le vol mais les produits sont de qualité. Il me semble que Qantas offre un repas chaud sur ce tronçon.
A bientôt !
Bonjour et merci pour ce FR,
Virgin est souvent très compétitive par rapport à QF.
La cabine est de bon niveau, dommage qu'il manque 1 IFE pour 3h de vol. VA propose une offre BYOD mais peut-être pas disponible sur ce vol.
Catering un peu juste à bord même s'il a le mérite d'exister.
Belles photos à l’arrivée, on attend le bonus !
A bientôt !