Avis du vol entre Paris et Luxembourg en classe Economique avec Luxair

Bonjour à tous,

Je vous retrouve pour une nouvelle série de FR à destination de mes vacances d'été. Le routing complet sera dévoilé au fur et à mesure, avec quelques exclusivités à venir - même si le tout sera en classe bétaillère, je préfère vous prévenir d'emblée.

Ce trajet commencera par un simple CDG-LUX sur Luxair, via billet acheté sur le site d'Air France dans le cadre de leurs partages de code avec la compagnie luxembourgeoise sur la liaison.

Arrivée à CDG, direction le terminal 2G

En ce samedi de la fin août, c'est en RER que je rejoindrai l'aéroport de CDG. Trajet en temps normal long sans être difficile depuis mon domicile, mais c'est sans compter sur les travaux du RER A en cette période estivale qui me contraignent à faire quelques détours.

Au final, le temps de trajet total ne sera pas si négativement impacté et c'est plutôt une bonne surprise pour l'accessibilité de l'aéroport. Je m'attendais honnêtement à bien plus inconfortable…

Le trajet nécessite ensuite de remonter jusqu'au début du terminal 2F pour aller chercher une navette-bus qui nous conduit sans arrêt vers le terminal 2G. Je devrais attendre quelques minutes que la navette arrive, rien de bien méchant d'autant plus avec ce temps estival et ces températures encore agréables.

Enregistrement et dépose de la valise

Sur ce vol, j'aurais besoin de déposer une valise. Malgré le prix assez faible du billet, le bagage en soute est inclus.

Je me dirige donc vers l'une des bornes libre service facilement accessible, demande à imprimer mon étiquette bagage et mes cartes d'embarquement, sauf que… malheur, la borne plante lors de l'impression de mon étiquette bagage, que je ne peux donc récupérer.

Je réessaye la manipulation sur une autre borne, sauf que le système a conservé en mémoire que j'avais déjà imprimé une étiquette bagage et refuse donc de m'en imprimer une deuxième ! Je retenterai pendant quelques minutes sans succès.

A noter que plusieurs agents Air France étaient postés à l'entrée de la file de dépose des bagages : malgré le peu d'affluence, personne ne viendra vers moi me demander si j'ai besoin d'aide, les agents préférant discuter entre eux.

Je m'engage finalement dans la file en indiquant n'avoir pu récupérer mon étiquette bagage. Une agente m'indiquera rapidement, avant d'entendre la fin de mon histoire, que ce n'est pas grave et se dirige avec moi vers une borne libre service avant de constater… le même problème que j'avais subi quelques dizaines de secondes auparavant !

Face à aussi peu de bénévolence des machines automatiques, je suis invité à rejoindre le comptoir Sky Priority où l'agent supprimera du système mon bagage "fantôme" et me réimprimera une nouvelle étiquette. Je récupère ma carte d'embarquement du même coup.

Passage express du PIF, sans affluence, avec des agents de sûreté particulièrement détendus ce jour-là. Sourires au rendez-vous.

Je peux alors prendre les escaliers mécaniques pour me rendre à l'étage…

Salon Air FRance T2G

Le billet sous partage de code AF m'offre l'accès au salon Air France, où l'accueil sera cordial.

A l'entrée se trouve le comptoir de présentation des journaux et magazines, toujours extrêmement bien fourni je trouve au salon du 2G. C'est de mon point de vue un des points forts (pas le seul !) de ce salon.

Je me dirige ensuite vers l'une des tables libres tout au fond du salon, près du buffet, et débute avec une première sélection.

L'assiette et la canette seront des restes du passager qui m'a précédé, qui seront rapidement débarrassés.

Comme cela a déjà pu être noté sur FR, les flammekueches sont relativement sèches, mais j'apprécie néanmoins l'effort d'autant plus qu'elles sont correctement maintenues au chaud.

La quiche aux légumes est très bonne, tout comme le sandwich au jambon/bacon par ailleurs proposé. Un ensemble assez qualitatif, que j'accompagnerai sobrement d'eau, et qui laisse in fine une bonne impression.

Embarquement et installation à bord

Il est rapidement l'heure de rejoindre la porte d'embarquement, où celui-ci a déjà commencé. S'agissant d'un petit Q400, le processus est évidemment plutôt rapide.

L'embarquement à pied offre de belles vues sur notre oiseau du jour, le LX-LGF, un avion de 8 ans d'âge.

Et… sans les trains !

Les avions de la compagnie luxembourgeoise revêtent toute une série de stickers vantant le patrimoine économique/financier du pays.

Je rejoins ma place tout au fond de l'avion du côté gauche, au rang 19. Place idéale pour surveiller le bon embarquement de sa valise à bord !

C'est aussi, sur ce vol, l'occasion de voir le petit dernier de la flotte Air France/Hop, aux couleurs de la maison mère. Il partira pour la capitale slovène de Ljubljana.

En vol

Le pas est plutôt satisfaisant sur ce court vol. D'autant plus que je n'aurai pas de voisin : le remplissage est plutôt faible sur ce vol (je dirais à la louche aux alentours de 60% peut-être), et seuls les passagers accompagnés semblent avoir un voisin.

La cabine est en 2-2 avec sièges en cuir classiques. Malheureusement pour le confort, le ressort de mon siège semble quelque peu défaillant, entraînant des inclinaisons intempestives de quelques degrés de mon siège dès que je m'appuie dessus. Rien de trop gênant malgré tout.

Rapidement, sur ce court vol de quelques dizaines de minutes, sera distribué une collation. Un peu dans l'esprit des vols KL Cityhopper, pas de choix et distribution "en mode mitraillette" à chaque passager en classe économique d'un sachet contenant une serviette, un sachet de crackers salés et une bouteille d'eau de 33cl.

Les clients en classe affaires semblaient avoir une boîte un peu plus qualitative et un choix de boissons.

C'est déjà l'heure de la descente, avec de belles vues sur les paysages du Nord-Est de la France et sur Luxembourg. J'avoue avoir été un peu étonné par la géographie de la ville, qui semble en son hypercentre perchée sur des falaises ; ce n'était pas forcément l'idée que je me faisais de Luxembourg, mais pourquoi pas.

Arrivée et débarquement

Le roulage est rapide vers notre point de stationnement, à côté d'un autre Q400 de la compagnie luxembourgeoise.

Luxembourg est aussi (voire surtout) une importante plateforme cargo, d'où la possibilité de voir quelques beaux et gros spécimens comme ce 747 de cargolux.

Le débarquement se fera à pied sur le même principe qu'au terminal 2G à CDG.

Le cheminement ramène dans le terminal au milieu des passagers au départ. Les correspondances sont donc particulièrement aisées.

Mais pour moi, ce sera direction la récupération des bagages. 3 minutes de marche suffiront à rejoindre l'espace prévu à cet effet, où une opération de communication est en cours et me permettra de récupérer au passage une belle étiquette bagage en cuir. ;o)

… et c'est ici que s'achève ce premier FR de la série !