Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour ce deuxième FR de la série qui vous racontera mes pérégrinations de vacances d'été. Le routing sera dévoilé au fur et à mesure, avec quelques exclusivités par-ci par-là, mais toutes en classe économique !
Je vous avais laissé à l'issue de mon CDG-LUX. Comme vous vous en doutiez peut-être, il s'agissait là uniquement d'un pré-positionnement. Le départ de LUX faisant réduire la facture d'environ 40% par rapport à un départ de CDG (et LUX étant par ailleurs un point de départ approprié pour mon accompagnant sur ce trajet), le choix a été rapidement fait, même si ces considérations économiques amènent l'aberration écologique suivante : devoir se positionner à LUX… pour immédiatement revenir à CDG récupérer sa correspondance !
Toutefois, étant donné la destination finale de ces vacances, ce n'est pas un CDG-LUX, même multiplié en plusieurs exemplaires, qui devrait peser le plus lourd dans le bilan carbone de ce voyage. On se réconforte - égoïstement - comme on peut.
Le LUX-CDG étant strictement identique au CDG-LUX, je vous dispense de ce FR et vous ramène si vous le souhaitez au FR précédent. Si vous souhaitez découvrir le salon de LUX, je vous demande un peu de patience : ce sera fait au retour…
Enchainement de vols
- 1
- 2LG8019 - Economique - Luxembourg - Paris - Bombardier Dash 8 Q400
- 3MU570 - Economique - Paris - Shanghaï PVG - Boeing 777-300ER
Pour commencer : quelques mots sur le LUX-CDG…
Je vous avais laissé à la récupération des bagages à LUX, où j'attendais ma valise et où une opération de communication d'une célèbre banque me gratifiait d'une belle étiquette bagage en cuir…

Je n'avais pas tenté à CDG de "lier" mes deux réservations pour que ma valise me suive jusqu'à ma destination finale, cela aurait peut-être été possible mais j'avais suffisamment de temps à LUX pour récupérer puis ré-enregistrer ma valise sans soucis.
Ayant un billet AF mais voyageant sur ce trajet aller sur : (i) un codeshare AF opéré par LG, suivi de ; (ii) un codeshare AF opéré par MU, j'avais peu d'espoir sur la possibilité d'arriver à gérer correctement mon enregistrement en ligne. Dès la réservation, il était déjà quasiment impossible de réserver des sièges, notamment sur le vol MU qui fait l'objet de ce rapport.
Le jour précédent le départ, l'enregistrement en ligne est finalement possible, évidemment via le site de Luxair qui est la première compagnie que je prendrai sur ce routing, néanmoins celui-ci ne permet que de s'enregistrer sur le tronçon LUX-CDG et pas sur les tronçons suivants.
Surprise : le jour du départ, à LUX, même l'agent à l'enregistrement ne réussira pas à nous enregistrer sur les vols suivants ! Bizarrement, notre valise est bien enregistrée jusque notre destination finale, mais nous n'obtiendrons notre carte d'embarquement que pour le premier tronçon du trajet…
Ce sera de plus sans compter sur de longues discussions avec l'agent, qui nous demande pourquoi nous n'avons pas de visa pour la Chine. Nous lui répondons d'une part, que nous n'en avons pas besoin puisque nous sommes en correspondance internationale en Chine et n'allons même pas passer l'immigration, et d'autre part que même si c'était le cas, nous étions éligibles au TWOV.
Elle aura du mal à nous croire et lira toutes les conditions de son écran jusqu'au bout : heureusement qu'elle trouvera mention des 144h de transit possibles sans visa, sinon je pense qu'elle ne nous aurait pas délivré notre carte d'embarquement alors même que nous n'aurons pas à passer l'immigration à Shanghai… un très mauvais point pour le service au sol Luxair, même s'il est vrai que la compagnie ne doit pas être particulièrement habituée à gérer ce genre de routings.
En résumé, nous nous retrouvons donc à l'issue de ce vol LUX-CDG à débarquer à CDG : (i) avec une valise enregistrée jusqu'à notre destination finale ; (ii) sans carte d'embarquement pour nos vols suivants ; (iii) sans même être enregistré sur ces vols.
Nous tentons de récupérer nos cartes d'embarquement aux bornes libre-service juste avant de passer la PAF au 2G avant de prendre les navettes pour le T2E, mais elles aussi sont récalcitrantes et ne cessent de nous renvoyer une erreur. Heureusement, nous savions que notre vol partait des portes L et ni la PAF, ni les différents agents de sûreté rencontrés sur le chemin ne nous ont demandé de leur montrer une quelconque carte d'embarquement justifiant de notre lieu d'embarquement.
Arrivée au Salon Air France du Hall L
C'est donc comme des fleurs que nous arrivons au salon du hall L, sans aucune carte d'embarquement. Nous expliquons à l'agent notre situation, et celui-ci nous assistera aimablement.
Malheureusement, à cette heure, "il n'y a plus beaucoup de place" (le vol embarque dans un peu moins de 3h) et nous nous retrouvons, alors que nous voyageons à deux (mais sur deux réservations différentes), séparés, et en plus sur des sièges en milieu de rangées ! A l'embarquement, on constatera que ça semblait être le cas de pas mal de passagers (dont certains de nos voisins) : avec un peu plus de bonne volonté, je pense que l'agent aurait pu se débrouiller pour nous placer côte à côte, même si je reconnais que c'est toujours délicat de déplacer des passagers déjà enregistrés (même si c'est à siège équivalent).
Il aura quand même essayé sans qu'on ait à lui demander de nous placer côte à côte (et aura réussi pour le tronçon suivant), c'est un bon point qui mérite d'être souligné et gardé à l'esprit.
Je récupère donc enfin mon sacré Graal, et suis prêt à céder aux agapes de ce salon !

Nous nous dirigeons vers le fond du salon où nous trouverons sans difficulté des places libres. Le buffet le plus proche sera celui-ci : il est correctement approvisionné, en transition goûter/dîner…

Toutefois, ce que j'attends avec impatience, c'est plutôt l'ouverture de cet espace ! Ce sera chose faite à partir de 19h.

Comme d'habitude, trois cocktails disponibles : un cocktail "départ", un cocktail "destination" et un mocktail sans alcool.
J'opterai pour le cocktail "destination", dont je ne vous cacherais pas que j'ai bêtement oublié tant la dénomination que la composition ! Le seul souvenir que j'en ai, c'est d'avoir l'impression que la dose d'alcool était vraiment réduite à peau de chagrin : on sentait surtout le jus de fruit, et ça n'était pas un cocktail traître ! Il me semble que les cocktails étaient un peu plus forts auparavant…

Quitte à continuer les déceptions, je me dirige donc vers l'espace "cuisine" du salon. On aura encore et toujours le droit aux éternelles tartines. Je prendrais celle au thon ce soir ; les crevettes sont une touche personnelle ajoutée au buffet.
Toujours aussi simple par rapport à ce qu'on nous présentait au début de ce salon, mais j'ai connu moins mangeable comme tartine ici et c'était finalement plutôt correct (à moins que ce ne soit parce qu'on finit par s'habituer…).

Vue d'ambiance sur le fond du salon et la partie où nous sommes. Il se remplit petit à petit alors que les grands départs de la soirée se rapprochent, notamment vers l'Asie et l'Amérique du Sud.
Si mes souvenirs sont bons, le verre que vous voyez en bas à gauche traduit que nous nous étions laissés tenter par le cocktail "départ" (champagne/cointreau - la composition n'a pas changé). Avec le même verdict que pour le cocktail "destination" : on sent à peine l'alcool.

Du coup, quitte à ne pas sentir l'alcool, on se dit qu'autant se rabattre sur les mocktails. D'autant plus qu'ils mettent à l'honneur la ville de Toulouse avec une recette à base de sirop de violette. C'est très sucré et finalement assez moyen.

Embarquement et découverte de la cabine
Le temps faisant son affaire, c'est bientôt l'heure de l'embarquement et nous quittons le salon pour rejoindre notre porte L49.
L'embarquement est sur le point de commencer, et les priorités sont parfaitement respectées avec la file Skypriority cachée à gauche de la photo, et la file générale sur la droite. Je dis "parfaitement" mais en fait, c'est de notre point de vue de passagers STE+ : il ne semble y avoir qu'une file Skypriority sans distinction entre les zones 1/2, même si cela n'a pas semblé gênant pour les passagers de la zone 1 du fait du peu de personnes dans la file au début de l'embarquement.

Avant d'entrer dans la passerelle, des agents de sûreté contrôlent que les passagers ont bien les visas nécessaires. Sans surprise (si ce n'est peut-être pour notre agent de Luxembourg), nous passons sans encombre étant en correspondance internationale à PVG.
Les passerelles vitrées nous permettent ensuite une belle vue sur l'oiseau du soir, le B-2022, un B777-300ER d'environ quatre ans et, fait remarquable, que j'ai eu l'occasion de prendre (mais en classe avant) en juin dernier au retour de PVG (FR à lire ici : https://flight-report.com/fr/report/42458/china-eastern-mu553-shanghai-pvg-paris-cdg).

"Découverte" de la cabine et installation à mon 39G, en plein milieu… argh…

Sans surprise c'est une belle cabine hard qu'offre désormais MU sur ses avions récents. Je demanderais au jeune PNC (français) en passant si l'avion est plein ce soir où s'il y a espoir d'avoir des sièges côte-à-côte. Il reste quelques places et il va voir ce qu'il peut faire pour nous, sans rien nous promettre…
Le PNC reviendra à la fin de l'embarquement en demandant au passager chinois assis à côté de moi (en s'adressant à lui dans un anglais que mon voisin ne maîtrisait vraisemblablement pas vraiment) si celui-ci voulait bien échanger son siège avec mon accompagnant (assis juste devant moi) pour que nous puissions être assis l'un à côté de l'autre.
Il y avait vraisemblablement plus intelligent à faire (un siège couloir semblait libre sur la rangée devant, sur lequel il pouvait déplacer quelqu'un, mais je m'en suis aperçu un peu tard…), et je stoppe le PNC dans son élan. J'apprécie certes de pouvoir voyager avec mes accompagnants, mais j'ai suffisamment de courtoisie pour éviter de "contraindre" quelqu'un assis à un couloir d'échanger son siège pour récupérer un siège en milieu de rangée… ça ne choquait apparemment pas le PNC dans sa demande.
Je trouve également qu'il aurait été plus avenant de faire venir un PNC pouvant s'exprimer en mandarin pour expliquer la situation au passager assis à côté de moi, mais pour cela il aurait fallu sans doute un peu plus de cohésion au sein de l'équipage (si vous avez lu le FR cité ci-dessus, j'ai déjà eu l'occasion de remarquer que les équipages MU agissaient vraiment comme si les personnels chinois et les personnels étrangers ne se connaissaient pas ou étaient de deux compagnies différentes)…
Pour en revenir à la cabine : l'avion est même équipé de Wi-Fi, mais je ne tenterai pas ma chance sur ce vol (j'ai de toute façon cru comprendre que c'était assez compliqué de s'y connecter sur MU : il faut je crois récupérer un code sur internet avant, chose que je suppose de toute façon totalement impossible en voyageant sur un partage de codes).

En vol
Le décollage se fait avec un léger retard permettant une arrivée à l'heure et non avec trop d'avance à Shanghai.
Après quelques dizaines de minutes, attendant la distribution des écouteurs pour lancer un film sur l'IFE, je m'aperçois que plusieurs passagers en ont déjà. En fait, ils sont censés être déjà distribués dans la pochette du siège, sauf que ça n'était pas le cas sur le mien.
J'interpellerais mon PNC qui m'en rapportera sans être trop étonné de la préparation sommaire de la cabine.
Peu de temps après, c'est au tour du repas d'être servi. Je suis étonné de recevoir un tel plateau sur ce vol !

Comme toujours sur MU, la coupelle sert à recueillir un pain (correct au départ de CDG) qui n'est servi que dans un second temps.
L'entrée et le plat principal sont corrects, même si l'entrée est un peu petite, mais je suis extrêmement étonné de constater l'absence de dessert et la présence totalement inappropriée d'une capsule de jus d'orange pour un dîner juste avant un vol de nuit !
Zoom sur le plat principal (de mémoire, il y avait un choix de bœuf à l'occidental, un choix de poulet à la chinoise ou des pâtes végétariennes) : on voit qu'il n'y a pas d'effort particulier pour remplir totalement la barquette, néanmoins gustativement on s'y retrouve et c'est peut-être l'essentiel (surtout quand on a pu faire un passage au salon avant).

Extinction des feux ensuite, non sans avoir tenté de veiller quand même un peu pour voir si un dessert allait finalement être distribué, mais que nenni ! J'ai l'impression de très mal dormir, mais en fait quand je ré-ouvre les yeux nous en sommes déjà là…

De quoi permettre de voir la prestation de petit-déjeuner (à l'heure du déjeuner pour Shanghai).
C'est toujours un peu chiche (encore une fois, une viennoiserie sera distribuée dans un deuxième temps dans la coupelle, mais assez médiocre cette fois-ci, quoi que chaude) mais ça reste néanmoins correct.

Je reprendrai le poulet après avoir obtenu confirmation du PNC que ce n'était pas le même plat qu'au dîner (le PNC ayant présenté le plat comme du "poulet/riz" à la rangée devant voir, alors qu'il s'agissait de nouilles). C'était plutôt bon.

Arrivée à Shanghai PVG
Atterrissage avec un peu d'avance à PVG. Le temps du roulage et la mise en place (rapide) de la passerelle, nous sortons de l'avion à 14h36 pour une heure d'arrivée théorique de 14h40 : c'est encore une fois top sur la ponctualité !

Direction le circuit des transferts… va-t-on réussir à passer malgré les angoisses de l'agent de Luxembourg ?… la suite au prochain épisode ! ;o)
La situation à l’enregistrrement aurait pu être stressante mais au final ça a été assez simple. A voir ce qui se passe ensuite à PVG :)
Pour ma part, je n’aurais pas accepté d’échanger un siège couloir pour un siège central.
C’est bizarre cette séparation entre les PNC chinois et les étrangers.
Au moins les plats sont bons parce que les barquettes paraissent vides.
Merci pour ce Fr!
Merci pour le partage !
Ces plateaux repas font peur tellement ils sont vides ... même pas de dessert, c'est très étrange.
A bientôt !
Merci pour ce FR !
Tout comme Stephan, je suis vraiment étonné par ces deux prestations vides... A se demander s'il n'y a pas eu un oubli !
Cabine très satisfaisante.
A bient^to !
Merci pour ce FR.
Les joies des partages de code pour obtenir son enregistrement, cela peut être stressant.
Deux plateaux qui ont en commun un aspect bien vide , et donner du jus d'orange en guise de dessert est surprenant.
A bientôt pour la suite.
Bonjour et merci pour ce FR,
Pénibles ces tribulations pour obtenir ses BPs... Plus facile pour une valise que pour 1 PAX !
L'offre du salon à CDG n'est pas de haute gastronomie mais suffisamment bonne pour compenser le dîner léger en vol.
Le siège devait être bien confortable ou vous bien fatigué pour dormir aussi bien !
Portion très limitée à bord, y avait-il des snacks à dispo aux galleys ?
A bientôt pour la suite de ce routing mystère !
Très intéressé par ce FR bien détaillé (et sans aucune faute d'orthographe ni de syntaxe, quel plaisir!) car je pars à Bangkok via Shanghai (...question de prix!) à Noël.
Euh, une petite question, y avait-il du vin ou un apéritif avant le dîner?