Avis du vol entre Istanbul et Frankfurt en classe Affaires avec Turkish Airlines

Un petit rappel du routing :

transit a istanbul

Nous voilà donc de retour à Istanbul et tout comme à l'aller, la marche est longue, sauf que ce coup ci, elle l'est encore plus, car nous sommes "punis" :)
En effet à l'aller nous avions pu passer directement airside ici, nous sommes obligés de passer par un PIF. Et c'est un sacré détour. 

Le cheminement passe au dessus de la zone airside puis rejoint un couloir spécifique et comme tout IST, c'est immense.

Le premier des deux filtres n'est pas en service, mais il n'y a pas beaucoup de monde.

Après il faut remonter vers la zone de transit :

FIDS du jour :

Toujours autant de commerces :

business lounge turkish airlines

On scanne toujours les BP pour entrer mais des agents peuvent aussi assister en cas de besoin :

Je suis fan de l'écran à l'entrée qui propose de belles conceptions :

Nous retournerons nous installer au même endroit qu'à l'aller :

Notre vol est affiché, le dernier de la liste :

Toujours cet impressionnant choix de soft, mais je ne vais pas vous représenter ce que j'ai déjà présenté à l'aller

Allons donc voir du côté des buffets quelle peut bien être l'offre matinale.
Il y a de la soupe aux lentilles, qui est souvent servie très tôt le matin (j'ai habité en Turquie pendant une petite année et la soupe aux lentilles faisait partie de nos incontournables en rentrant d'une soirée très arrosée… mais ça, j'étais bien plus jeune ^^)

Les cuisiniers sont entrain de préparer les simits : (perso un pain que je n'ai jamais beaucoup aimé)

Ici tous les incontournables d'un petit déjeuner turc :

Sauf le muessli qui n'est bien sûr pas turc :)

Bar à céréales :

Fromages et olives ainsi que de la confiture :

L'Ayran, boisson au yaourt fermenté, spécialité typiquement turque très prisée (autre avis perso : je déteste. Jamais pu boire ce truc)

Le salon est très calme en cette heure matinale :

Si je n'ai jamais aimé le simit, le kumru lui c'est tout autre chose. 

Et c'est très bon au petit déjeuner :

Plus classique les omelettes avec ici aussi, pas un chat :

Personne non plus devant les écrans :

On m'avait posé la question à l'aller si je n'aimais pas le café turc. Au contraire, je l'adore. MAIS …
Un bon café turc est fait dans un tout petit récipient et en général un à la fois puisqu'il est sucré en fonction du goût de chacun. On ne peut pas sucrer un café turc après sa conception.

Dans un salon aussi vaste il est évident que le café turc ne peut pas être fait de façon traditionnelle, donc même si il y a un bar à café turc, c'est une machine qui le prépare. Au goût très éloigné du vrai.

Mais pour les besoins de ce FR, je m'y colle et en commande un. Non, le leberwurst n'est pas servi avec mais je trouvais le clin d'oeil drôle : 

Moralité : la tasse est très jolie mais ça s'arrête là. Le café n'est pas assez fort et ça ressemble plus à un jus de chaussette arôme café et petits grains. Je ne le boirais presque pas.
Nous n'avons rien mangé, sortant du petit déjeuner précédent et sachant que nous en aurions un second dans moins d'une heure. 

retour en transit

Nous partons assez tôt du salon car nous savons que nous sommes à la porte la plus éloignée de celui ci. En avant pour une nouvelle marche !

Nous partons de tout au fond de la jetée A. Pose spotting en passant :

Nous y sommes :

le vol

Je n'ai pas pu savoir grand chose de l'immatriculation de mon vol, Flight-Radar n'indiquant rien et l'avion n'étant pas visible depuis le terminal, ce sera donc la surprise pour savoir quelle sera la cabine qui nous attend :)

Notre voisin :

Même dans les jetbridges, la marche est sans fin ^^

Bon je sais, peut mieux faire pour mon propre instant porte :)

A droite toute et … Alleluiha !

Enfin la cabine business tant convoitée ! 3 fails et une réussite !
Et comme nous avions prévu de dormir un peu, nous sommes bien contents. Il faut dire que la cabine présente très bien : 

Une vue d'ensemble :

Un regret néanmoins, celui d'avoir un full flat mais un micro coussin. Allez, il faut bien chipoter :)

Le traditionnel verre de bienvenue arrive :

Les IFE sont de bonne taille :

Forcément le pitch est très bon :

Les commandes très complètes du siège :

Télécommande :

Les noisettes arrivent :

Suivies du menu :

Même remarque que sur le vol précédent : à l'aller aucun choix végétarien, au retour, pas de choix carné. Tout … ou rien :)

Un petit tour aux toilettes avant de partir : 

A mon retour au siège, je remarque qu'on peu aussi relever le dossier pour un poil plus d'intimité :

Mais ça ne sert pas à grand chose, il faut bien se l'avouer :)

Notre voisin est aussi un 330 : 

Puis c'est push back bien à l'heure :

Nous croisons ce 321CEO :

Et nous nous envoyons en l'air :

Voilà :

Le service commence comme d'habitude avec une serviette chaude :

La table est grande et très pratique :

Ah j'ai été mauvaise langue, il y a un bout de poulet sur l'assiette :)

Du pain chaud est également distribué :

Et, pour une rare fois, je ferai l'impasse sur le plat principal. Il est 09H du matin et la nuit vient de se finir sans avoir fermé l'oeil, je ne peux pas résister au marmottage copyright Pititom.
Allez zou, full flat et dodo : 

Ce qui donne ça :

Maman à côté dort depuis le décollage. Je ferai une petite heure de sieste avant de me réveiller et de lancer la fin d'un film commencé plus tôt. Un excellent point à relever, ma dormeuse de mère se réveille une heure avant l'arrivée et l'équipage lui propose de lui servir son petit déjeuner. Elle ne prendra qu'un café mais l'attention est vraiment sympathique.

Tempête de ciel bleu :

On peut aussi avoir des vues extérieures sur l'IFE :

En se rapprochant de FRA, les nuages deviennent plus présents :

Et sont très, très bas :

Presque de retour :

Un peu de spotting post - vol  avec ce 753 Condor :

777 AA et 763 DL :

Doublé DL :

Mérou LH :

343 LH :

787 AC :

L'équipage prend congé très chaleureusement et nous voici de retour à FRA :

Et c'est affreusement long… Il faut marcher, marcher, repasser par la zone publique pour retourner en zone réservée — et ensuite attendre, attendre pour les valises qui seront sur le tapis 50 minutes arprès l'heure d'arrivée, ce qui est beaucoup trop long.

Aucune information sur les écrans sur le temps à attendre. 

Puis nous reprenons la marche vers la gare ICE, avec notre billet première classe flex, nous avons le droit au salon DB, qui, mais je le savais, ne casse pas trois pattes à quoi que ce soit.

Décoration inexistante : 

Il y a une machine à café et quelques softs. 

Et c'est absolument tout. Voici donc ma sélection :

Du pain d'épice est distribué aux dames à l'accueil. Pourquoi et seulement aux dames, je ne saurais jamais. A moins que quelqu'un ici ne puisse éclairer ma lanterne …

Et comme nous plaignons toujours de la SNCF et de ses TGV, voici en quelques mots mon aventure retour sur l'ICE :

Notre train direct est supprimé, nous devons changer à Manheim. En soit aucun soucis, nous arriverons avec juste 15 minutes de différence, l'équivalent du stop à Manhaim environs.

Nous montons dans notre wagon et juste derrière nous une dizaine d'anglais totalement bourrés qui hurlent, rotent et pêtent de manière fort distinguée. Les autres passagers semblent exaspérés mais apparement personne n'a osé dire quoi que ce soit. Nous nous disons qu'il faudra seulement serrer les dents 30 minutes, le trajet vers Manheim est super court.

Sauf que juste après notre départ, le contrôleur fait une annonce qu'il y a un incident technique entre Frankfurt et Manheim et que notre train doit emprunter un autre chemin, rallongeant notre trajet à 90 minutes !!

Dans ces conditions là, c'est très pénible et forcément à un moment, ça part au clash avec ces anglais totalement irrespectueux. Pour faire court, nous avons gueulé en français, nos voisins ont gueulé en allemand et les anglais ont encore plus fait de bordel. Jusqu'à l'intervention du contrôleur qui a menacé de les foutre dehors à Manheim.

Aux abords de Manheim, on nous apprend que toutes les correspondances sont maintenues en raison de l'incident technique tous les trains ont du retard. Mais que la connection pour Bâle se trouve sur le même quai, juste le train en face, mais qu'il faut ne pas perdre une minute, ce train n'attend que nous.

Les portes ouvertes, nous fonçons dans le nouveau train avec nos grosses valises. Juste à temps pour nous rendre compte, une fois dedans, que ce train va …. à Hambourg. Nous redescendons et entendons une annonce que le train pour Bâle est en voie 12 (ou un truc du genre, et nous sommes en voie 3).

Course pour aller au train avec beaucoup d'autres passagers. Nous nous engouffrons dans le train, les portes se ferment …. pour rester bloqué 30 minutes de plus.

A ce moment là le train affiche 2H de retard que nous ne rattraperons pas.

Un peu avant l'arrivée à Bâle une annonce retentit : en raison du grand retard, le train n'ira pas jusqu'à son terminus de Bâle Ville mais s'arretera à Bâle Badische Banhof. Certes c'est Bâle aussi, mais entre les deux, il n'y a pas de tram direct ni de trains, juste un bus. Et il est 17H en pleine heure de pointe.

Et naturellement, le bus est à payer en supplément. Nous arriverons finalement en gare de Bâle Centre avec 2H45 de retard et laminés. Merci la Deutsche Bahn.

Merci pour votre lecture !!