Avis du vol entre Bangkok et Muscat en classe Première avec Oman Air

Après une belle semaine passée en Asie, voici venu le moment de rentrer en France.

Notre vol précédent nous avait ramené à BKK en fin de matinée. Une fois le check-in effectué au Novotel de l'aéroport (bonus en fin de FR), nous passerons l'après-midi et la soirée à Bangkok, rejoignable facilement avec l'Airport Rail Link.

Notre vol WY pour MCT part le lendemain matin vers 9h et cette dernière nuit au Novotel de BKK est parfaite pour éviter un lever trop matinal.

Grâce à une bonne surprise lors du check-in à l'aéroport, ce FR est l'occasion de vous présenter une exclusivité sur FR avec la présentation de la cabine First d'Oman Air.

L'enregistrement - En ligne et en vrai

La veille du départ, je procède à l'enregistrement de tout le monde via l'application mobile Oman Air. En consultant le plan de cabine, je constate que celui-ci a changé par rapport à celui initialement prévu.

En effet, la business est ici configurée en 2 cabines de 2 rangées chacune, alors que sur nos 2 vols précédents, il s'agissait d'une cabine de 4 rangées + 1 rangée avant la Y.

En consultant Seatguru, je constate que que notre layout correspond à une configuration du 787-9 avec une cabine First…

Seatguru me confirme qu'il y a bien 8 sièges F dans cet appareil. Une idée germe (vous devinez laquelle…), mais il faudra attendre le lendemain pour en savoir plus.

Nous voilà donc de bonne heure sur le départ. La navette de l'hôtel, gratuite et efficace, et nous dépose directement devant la porte idoine.

Ah non, ce n'est pas ici. Uzbekistan, c'était cet été ;-) (FR en retard…)

Il nous faudra faire quelques mètres de plus. Ces panneaux à cristaux liquides sont clairs et bien pratiques.

Pas de doute, c'est la porte pour MCT.

Nous retrouvons BKK. Personnellement je trouve cette architecture assez froide.

Voici le FIDS de la journée. La temporisation entre les affichages en thaï et en écriture latine est assez longue. Pour ceux qui ne déchiffrent pas le thaï, je vous ai indiqué la ligne de notre vol, prévu à l'heure.

Les zones de check-in sont désignées par des lettres, direction la zone W pour nous. Les comptoirs WY sont situés juste à côté de ceux d'Emirates. Il n'y a pas foule et c'est tant mieux.

Deux comptoirs sont dédiés à la J. J'apprécie la présence de ces tapis qui signalent bien les lieux. Le comptoir F d'EK, juste à côté, résonne déjà comme un appel au crime…

Je remets nos passeport à la charmante agente qui nous reçoit avec le sourire. Je lui indique que nous avons déjà procédé au check-in en ligne et lui demande si, à tout hasard, il n'y aura pas d'upgrade possible en First.
"For all of you?
- No, just for us, the children will travel in business.
- Let me check".
Elle tapote quelques instants sur son ordinateur et le verdict tombe : "No problem, Sir !". Yes ! Je lui demande combien il m'en coûterait : "Nothing". La superviseur présente à ses côtés m'indique que nous serons en cabine First mais que nous aurons un service business. Je prends quand même… J'embête une dernière fois l'agente en lui demandant deux places côte à côte.
Nous n'avons pas de bagages à enregistrer, et moins de 5 minutes plus tard je me retrouve avec les précieux sésames. C'est une journée qui commence bien !

Le fast track est juste en face.

Le PIF sera désert, mais le tapis après les rayons X sera trop court et malgré le peu de monde ce sera un peu la pagaille pour récupérer nos affaires. Bref, il nous faut une dizaine de minutes pour nous retrouver airside après la PAF.

On trouve les habituelles boutiques de luxe, sans grand intérêt.

Mais également quelques marques thaïlandaises.

Il nous faut descendre pour accéder à l'étage des salons.

Celui qui nous attend est situé au concourse E.

Le salon Oman air

Oman Air opère son propre salon à BKK.

L'accueil est particulièrement souriant.

Le salon est divisé en deux espaces. Le premier situé à côté de l'offre de restauration, offre des banquettes et des fauteuils.

Ainsi qu'un espace ordinateur.

Un autre espace, plus calme, est situé à gauche de l'entrée du salon, avec également des banquettes et des fauteuils. C'est là que nous nous installerons pour une petite heure. Le salon n'est pas immense mais adapté à la fréquentation et très confortable. La décoration est plutôt élégante.

L'offre de restauration est correcte et variée.

On trouve quelques ramequins bien présentés.

Des pains, des viennoiseries, des fruits… Le personnel ne cessera de faire des réapprovisionnements.

Machine à café Illy, café arabe, choix de thés.

Il y a également de l'alcool en libre service, mais il est encore un peu tôt pour ça.

Pas de champagne, mais du prosecco.

Près de nos sièges, une desserte joliment achalandée.

Offre de presse, peu variée.

Je prendrai un petit-déjeuner léger.

Il y a bien un FIDS dans le salon, mais celui-ci reste bloqué sur l'écran 1/4 avec les vols de début de matinée.

L'heure, à Bangkok et à Mascate.

Une douche est disponible.

Les toilettes étaient propres, mais la pissotière était HS "pour un entretien urgent" !!!

Une petite fiche sur les tables indique les différents services disponibles.

Le wifi du salon fonctionne très bien et présente un excellent débit.

Nos BP précisent bien, sans ambiguïté possible, en gros et en gras, que nous sommes en J. J'aime bien ces cartes d'embarquement cartonnées avec les liserés de couleur.

Je ne serai pas seul à prendre des photos dans le salon, je croiserai en effet un robuste et sympathique Autrichien avec qui nous finirons pas discuter un peu. Lui-même est fan de voyage et me donne sa carte avec l'adresse de son blog.

Vers 8h30, l'hôtesse d'accueil fait le tour du salon pour indiquer que l'embarquement a débuté. Celle-ci se poste ensuite à la sortie du lounge et souhaite un bon voyage à tous les passagers. Belle attention !

L'embarquement

Nous embarquerons des portes F, à quelques minutes à pédibus.

Un FIDS sur le chemin me confirme que l'embarquement a débuté. Noter que WY est en code share avec TG.

En chemin, nous passons devant le lounge *A d'Eva Air.

De manière un peu négligée, les denrées du salon *A traînent dans l'allée.

Le salon AF, que j'avais visité il y a quelques années.

Nous arrivons aux portes du concourse F.

Et voilà notre oiseau !

C'est ici que ça se passe.

Il faut descendre une passerelle pour accéder à la porte. Heureuse surprise, il n'y a pratiquement plus personne et nous passerons sans attente.

Voici A4O-SF, un 787-8 d'un an et demi.

C'est avec une certaine excitation que nous nous engageons dans le jetbridge vitré.

La vitrophanie n'est hélas pas très flatteuse.

Malgré l'affichage et la présence de deux nourrices, une seule porte sera ouverte à l'embarquement, en 2L.

Instant porte et accueil par le chef de cabine, assez froid.

Fuselage shot.

LE FLIGHT-REPORT

C'est à peine si le CC nous indiquera le chemin à suivre. Nous traversons la business et les filles s'installent aux sièges 10A et 10B (les nôtres initialement). La J sera pratiquement pleine.

Nous arrivons dans la cabine First. La première impression est très bonne.

Voici nos "suites" pour les 6 prochaines heures.

Nous avons opté pour les deux sièges centraux, mais comme il n'y aucun autre passager dans la cabine F, nous pourrons sans problème squatter les sièges hublots. Ceux-ci disposent de trois hublots. La base me direz-vous…

La cabine est très belle.

L'espace individuel est important, mais il faut noter l'absence de coffres à bagages, y compris côté hublot.

C'est là que commence à se révéler le point noir qui perdurera pendant tout le vol : l'équipage. Celui-ci n'est absolument pas attentionné ni proactif. Nous voyant embarrassés avec nos valises, ils n'interviendront pas et il faudra presque les alpaguer pour leur confier nos valises.

Bon passons à la découverte de cette "suite".

Le siège est bien large et moelleux, rien à dire.

Le pas est impérial, forcément.

Ce siège dispose d'un ottoman équipé d'une ceinture, ce qui indique qu'il est prévu pour accueillir un hôte.

L'assise se soulève et abrite un rangement, bien pratique pour ranger ses chaussures et la couverture.

L'absence de rangement est toutefois patente. Je mettrai mon sac à dos dans la suite du siège hublot.

Le siège dispose de commandes à écran tactile.

Ainsi que d'une télécommande, logée sous l'accoudoir.

Sur le côté, un compartiment de rangement.

Devant l'ottoman, un autre compartiment, vide, qui devait contenir des produits.

L'IFE est large et de bonne résolution.

La suite intègre un rangement pour les vestes.

L'embarquement touche à sa fin et le moodlighting est activé.

Les PNC viendront nous proposer un welcome drink. Il est presque 9h, je peux passer au champagne :-)

Madame sera plus raisonnable…

Santé à tous !

Puis nous avons droit à la proposition de café à la cardomome et à la datte.

Voyons voir la tablette.

Celle-ci est large et profonde. L'imitation bois est élégante.

La tablette peut bien sûr être repousée pour s'extraire de la suite.

Voyons maintenant comme fermer cette suite. Chacune comprend deux portes, pouvant être ouvertes ou fermées indépendamment l'une de l'autre.

Une fois les portes fermées, l'intimité est garantie. C'est une bonne idée d'avoir laissé ces parois ajourées, qui laissent passer la lumière et ne créent pas de sensation d'enfermement.

Madame joue aussi avec ses portes.

Dans cette configuration les suites créent un bel espace d'intimité (photo prise un peu plus tard en vol).

Voilà ce que ça donne vu de l'extérieur.

Pour ceux qui voyagent seuls (ou qui sont fâchés avec leur moitié), il est possible de relever la cloison grâce aux commandes de l'écran tactile.

Cet écran tactile permet également de gérer les éclairages. Je dis bien "les" car ils sont nombreux !

Comme par exemple le liseré lumineux au-dessus de moi…

… ou bien celui-ci de l'IFE.

Ou encore la liseuse.

En revanche, je suis surpris par l'état de la cabine, pourtant récente et déjà bien usée.

Avant le décollage, regardons la littérature de bord.

Madame vous présente les consignes de sécurité.

En nous voyant dans la cabine First, mon copain Autrichien rencontré au salon, assez dissert, viendra taper la discussion avec moi. Il prendra moult photos de la cabine, y compris en faisant poser sa femme dans un siège. Il m'expliquera qu'il fait de nombreux A/R entre l'Autriche et la Thaïlande et que désormais il ne prend plus qu'Oman Air, OS l'ayant apparemment déçu. Je ne connais pas OS donc je me contenterai d'acquiescer poliment sans rien dire.

Il me demandera comment ça se fait que nous soyons en P, et je lui explique que je l'ai demandé au check-in. Inspiré par cette opportunité, il en fait la demande à l'équipage, qui l'envoie balader gentiment…

Il est temps de positionner mon siège en position take-off. A noter que sur WY, cette position est assez inclinée et très confortable.

Pour le décollage, nous occuperons chacun les sièges hublots. Quel luxe d'avoir toute la cabine rien que pour nous !

La vue est sympa, avec à nos côté un Jetstar et plus loin un mérou émirati et un TG.

Lorsque nous repoussons, j'aperçois un 737 de Myanmar Airlines. J'aime bien son empennage.

Entretemps TG est parti et a été remplacé par ANA.

Le roulage (assez long d'ailleurs) qui va suivre donnera lieu à une belle séquence de spotting. Ceux que cela n'intéresse pas peuvent scroller.

Nous remontons le taxiway et passons devant cet A350-9 de Finnair au décollage.

Nous tentons de rattraper ce 747-8i d'UPS mais il décollera avant nous.

Un Airbus PG à la livrée colorée au décollage.

Encore un qui nous double sur le second taxiway.

Entretemps, les consignes de sécurité défilent.

Je note que l'espace entre l'accoudoir et le hublot n'a pas été mis à profit (rangement ou tablette plus large par exemple).

DY au décollage.

Un autre Airbus PG.

Nous n'avons toujours pas de créneau de décollage et c'est la queue derrière nous.

PG qui nous grille la priorité.

Un A330 TK nous colle aux basques…

Ca y est, c'est à nous. Alignement.

Du coup, le décollage est l'occasion de quelques prises de vue sympa : EK, QR et KE.

Bye bye BKK !

Nous prenons rapidement de l'altitude.

Tiens, encore un signe d'usure : la liseuse du siège hublot est déglinguée.

Je rejoins ma place et active la géovision sur l'écran principal.

Peu après l'atterissage, les PNC viennent prendre la commande du repas. Ceci se fait à hauteur du passager, ce qui est agréable.

WY proposant une restauration à la demande, nous demandons à pouvoir déjeuner 2 heures avant l'atterrissage. Je vous présenterai le menu à ce moment-là.

Notons que pour la trousse de confort (contenu identique à celui de l'aller), il aura fallu la réclamer, celle-ci ayant été distribuée en cabine business. Ce sera d'ailleurs une constante sur ce vol, on sentait bien que ça faisait ch… les PNC de devoir remonter jusque dans la cabine F.

Les PNC ont tout de même tiré le rideau et nous nous retrouvons dans un bel espace rien que pour nous. Les hublots sont occultés au rang 1 mais nous gardons la matrîse de ceux du 2e rang.

Mon Autrichien fera une dernière incursion pour prendre quelques photos en vol.

Fort heureusement, les PNC ne nous oublient pas pour un élément de protocole que j'apprécie chez WY, à savoir l'after take-off drink.

Santé à tous les FRistes !

Des noix nous sont amenées. Celles de Madame sont chaudes mais les miennes sont froides. Je demande à la PNC si elle peut me les faire chauffer, celle-ci s'exécute de mauvaise grâce.
Autre exemple : comme je constate que nous n'avons pas de bouteilles d'eau (la cabine P n'ayant pas été préparée pour accueillir des passagers), nous devons en faire la demande.

Ce sera la même chose pour le casque, qu'il faudra réclamer. Et ne comptez pas sur le bouton d'appel, aucun PNC n'y répondra jamais.

Bref, aucune proactivité. Quelle dommage d'avoir ce service désinvolte !

Je me console avec cette belle cabine et la vue dégagée depuis le hublot (ici les côtes birmanes).

Notons que le wifi est disponible à bord. Je ne l'ai pas essayé.

Petit tour aux toilettes. Celles-ci sont identiques à celles de la business. Cette fois-ci les produits de toilettes sont disponibles.

Marqueur de la P, cette orchidée.

La seule différence que j'ai noté est que le siège amovible est plus large qu'en J.

Les toilettes seront évidemment propres en début de vol, mais ne le resteront pas. En effet elles serviront à l'équipage et sur la fin du vol elles seront vraiment dans un état épouvantable (je vous épargne les détails).

Madame a du mal à naviguer dans le menu de l'IFE. Il faut dire que l'IFE de WY est si peu intuitif que même le PNC intervenu à la rescousse mettra un moment pour s'y retrouver dans les menus.

Je décide de ne pas me laisser abattre et de profiter au maximum de cette belle cabine. Celle-ci est esthétiquement très réussie. C'est une bonne idée d'avoir apposé un logo WY rétro-éclairé.

Je vais faire un petit tour au galley. Porte 1L.

Et galley. Celui-ci ne servira pas, la préparation des plats se faisant au galley de la J.

Le galley avant sera le repère de notre maussade chef de cabine, qui prendra tout le soin possible pour ne pas aller voir les passagers.

Contrairement aux vols précédents, celui-ci ne sera pas venu se présenter. En me croisant au galley, il s'enquerra tout de même de savoir si la cabine me plaît, mais il n'aura pas le culot de me demander mon avis sur le service. Comme je m'étonnais de la présence de cette First non commercialisée, il m'apprendra que nous sommes à bord de l'appareil d'ordinaire prévu pour Londres.

Laissons ce grincheux et profitons d'un peu de repos dans cet espace agréable. Je décide de faire un petit somme.

Et je trouve mon bonheur pour me bercer doucement.

L'obscurcissement des hublots permet de tamiser l'ambiance.

Après 45 minutes de repos, je me réveille doucement. Nous avons dépassé les côtes indiennes.

Hélas nous ne voyons pas grand-chose au sol. J'aime bien le profil de cette aile.

Je me réveille au bon moment, car il est l'heure de déjeuner et les PNC ne tardent pas à dresser la table.
C'est donc le moment de vous montrer le menu. Comme pour les vols précédents, celui-ci est présenté dans une élégante pochette marron.

Le service à la demande est vraiment très appréciable en business.

Commençons par les vins, avec un champagne de bon niveau.

Deux vins rouges et deux vins blancs (j'ai perdu la photo de ces derniers mais il s'agissait des mêmes qu'à l'aller : un excellent Sancerre et un chardonnay californien).

Très bon point : la présence de ce délicieux Sauternes.

Et enfin les softs (et les cocktails, bizarrement placés ici).

Au menu ce midi : 4 choix d'entrées.

Trois choix de plats (avec la triade classique poisson/viande/végétarien), fromage et dessert.

La table est donc dressée.

Nous demandons si nous pouvons manger l'un en face de l'autre. La PNC hésite un instant puis me répond que ce n'est pas possible. Je n'ai pas envie de me battre pour ça, mais c'est dommage quand la cabine le permet - et que les clients le souhaitent. Nous mangerons donc côte à côte.

Présentation de l'amuse-bouche.

Le dressage est sympathique, avec pain trilobé, beurre en coupelle de porcelaine et condiments.

Dommage le pain est froid cette fois-ci.

Smoked salmon with grilled aubergine. Pas mauvais.

Nouvelle négligence des PNC : le capot du compartiment de la table de Madame est laissé grand ouvert. Ce n'est pas grave mais ce n'est pas très esthétique.

Un peu de champagne pour démarrer les hostilités.

Pour l'entrée, j'avais commandé les mezze. Celles que j'avais goûté lors des deux vols précédents étaient excellentes. Et là, j'apprends à la dernière minute qu'il n'y en a plus qu'un seul. Bien sûr c'est Madame qui en profitera tandis que pour ma part, un peu dépité, je commande la seasonal salad. Et voici ce qui m'est amené.

Grosse déception, c'est d'une affligeante banalité. Je relis le libellé détaillé du plat : roasted sweet potato with crisp leaves, cucumber, cherry tomatoes, mango and coriander dressing. Je cherche encore le "mango and coriander dressing". C'était très fade et sans aucun intérêt.

Madame me confirmera que les mezze étaient excellents et aura la gentillesse de m'en laisser un peu ^^.

Passons ensuite au plat. Cela me paraît évident désormais mais rappelons qu'Oman Air propose un service à la place, ce qui est bien plus qualitatif qu'un service au plateau (comme AF…).

Pour Madame, ce sera crusted red snapper sautéed (sic) herb potato, asparagus, carrot, mushroom and seafood dressing.

Le seafood dressing ne saute pas aux yeux mais c'était bon.

Pour ma part, j'ai choisi l'arabic braised beef, basmati rice and harissa mixed vegetable. Le dressage est simple mais c'était excellent, très parfumé.

J'accompagnerai cela d'un Saint-Emilion grand cru.

Qui accompagnera également l'assiette de fromage. Le chutney était sans intérêt mais le pain aux raisons et aux graines était très bon. Les fromages n'étaient pas à se rouler par terre, mais considérant que nous sommes ex-BKK, ce n'était pas si mal.

Je profite d'un break dans le service pour admirer les paysages indiens qui défilent sous nos pieds.

Nous passons au-dessus des côtes indiennes.

Le Gujarat est déjà en vue.

Le dessert arrive. Etant repus, nous avons tous les deux pris les seasonal mixed fruits with mixed berry coulis.

Là encore on cherche le coulis, mais les fruits étaient bons. Ils ont surtout donné un prétexte (s'il en fallait un) pour déguster ce délicieux Sauternes.

L'inspiration m'invite à des jeux de lumière…

Madame ne sait plus où donner de la tête avec tous ces verres !

Nous terminerons ce repas avec un karak tea pour Madame.

Et un expresso pour moi.

Avant la fin du vol, je décide d'aller me dégourdir un peu les jambes. En me levant, je vois qu'une PNC est si fascinée par les images de l'IFE qui tournent en boucle au rang 1 qu'elle en prend des photos. Amusant, mais un peu étrange quand même…

La business est calme, les filles dorment.

L'éco. Bizarrement, les hublots sont occultés alors qu'ils ne le sont pas en J.

Nous arrivons en vue de Mascate.

Le pilote opère un demi-tour pour s'aligner.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est sec.

L'approche nous offre de belles vues sur le désert.

Les environs de Mascate.

Atterrissage.

Après un roulage très court, nous venons nous garer à côté d'un confrère.

La passerelle est amenée en 2L.

Une dernière vue sur cette mini suite qui aura été très agréable pendant ces 6 heures.

Nous débarquerons les premiers. La prise de congé des PNC sera souriante.

Nous retrouvons la décoration kitch des couloirs de MCT.

Direction la zone des transferts.

Merci de m'avoir lu, je vous retrouve bientôt pour le dernier vol de cette série qui nous ramènera à Paris.

Pour finir, voici notre route.

Bonus hôtelier