Avis du vol Air France Paris → Boston en classe Economique

Bonjour à tous,

nouvelle série de FR à l'occasion d'un weekend à New York. Pourquoi ça ? sur un coup de tête au départ, le mail de promo AF pour la grosse pomme pour l'inspiration première, des contraintes assez fortes de dates (et même d'heures) ensuite ont fait que la semaine new yorkaise avec Mme nteflyjin s'est transformée en gros weekend. Une fois qu'on était décidé, il s'agissait de trouver des vols, au départ de NTE (les contraintes d'horaire empêchaient un départ TGV via QJZ qui nous aurait fait arriver trop tard à CDG/ORY). Finalement le routing original est un tout petit peu indirect, très loin des pititomeries. Le booking a été quand même un peu bizarre, puisque ce que j'ai trouvé via skyscanner, ITA Matrix et Kayak (oui j'utilise les 3 en même temps) était un vol vendu DL avec 4/5 vols sur AF en faisant une escale à BOS. Escale à BOS = -25% sur le prix du billet pour 3h de perdues, donc rentables puisqu'on ne comptait pas faire grand chose le premier jour). Une fois trouvé la combinaison ultime sur DL, je tente ma chance en multi-destination sur AF … et je tombe sur la même proposition pour quelques petits euros de moins. Au moment de l'achat, comme souvent, le site AF plante. Je retourne sur le site DL et finalement je prends le EWR-CDG DL plutôt que le JFK-CDG d'AF pour le même prix. Je hais JFK et ses files d'attente au PIF comme au décollage ou à l'atterrissage. On obtient d'ailleurs des places en Eco Comfort chez DL pour le prix du pont principal du mérou AF version 3-4-3, mais ça on ne le saura que plus tard.

Ca nous donne donc :
- AF7725 (vendu DL8441) NTE-CDG A320 : pas d'intérêt, pas de FR
- AF332 (vendu 8604) CDG-BOS 744 : c'est là
- DL1091/302 BOS-JFK A319 : pas de FR, juste quelques photos
- DL270 EWR-CDG 763 : http://flight-report.com/fr/report-4704.html
- AF7721 CDG-NTE 320 : pas d'intérêt, pas de FR

le routing visuel :


Autant dire que ce vol ne va pas être d'une originalité phénoménale, la ligne CDG-BOS a été déjà été reportée maintes fois, dont une il n'y a pas deux heures !

Départ de Nantes à 11h25 par le 320 qui amène tous ceux qui arrivent à CDG par un vol de nuit. Ce vol est opéré par un 320 ou un 321, il est souvent archi-complet au départ de CDG. Sur le vol qui ramène l'avion à CDG, il y a souvent plus de places, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui, vol full avec du PNC/PNT qui part prendre son service à CDG en jumpseat.

Décollage vers l'ouest, atterrissage en 27 à Roissy, ce qui augmente le temps de vol de 10-15 minutes entre Nantes et Roissy. Rien de méchant mais avec une heure de correspondance, ça peut compter parfois. J'en ai raté quelques-uns comme ça ! Il faut reconnaître que depuis le transfert d'Air France au 2F, cela ne m'est plus arrivé. Arrivée à CDG en temps et en heure, cette fois bus vers les portes M, puis PAF et PIF lent, Parafe en panne (on devrait plutôt signaler quand il tombe en marche celui-là). Quand on arrive aux portes, l'embarquement a déjà largement commencé et nous passons gentiment par la file SkyPriority. Je ne suis que Silver mais pour l'embarquement on y a droit. Conséquence immédiate : pour le spotting, on repassera.

Embarquement dans le F-GITI, 747-400 de 10 ans seulement mais qui a pourtant l'air d'avoir atteint au moins l'âge de raison. Contrairement au FR précédent, nous serons au pont principal, mais pas dans la bétaillère 3-4-3, plutôt dans le galley. DL parque ses passagers en code-share dans les rangs 16 à 20 ou quelque chose comme ça. Pas terrible comme choix de places, mais ça permet de surveiller si Monique lit Gala dans le galley. Sur ce vol, la réponse sera clairement non.

Vue depuis mon siège couloir


15 jours après 12h30 de NEV4, ça fait toujours bizarre de revenir en éco, mais le siège est confortable, en très bon état (les housses dates d'août 2012, c'est marqué dessus). Le pitch est sans surprise, c'est-à-dire pas très élevé comme d'habitude chez AF mais convenable.

Le pitch


Je vous avais dit que ce n'était pas large !


Fin d'embarquement avec 20 minutes de retard et c'est l'ouverture du bal des GP. Sauf que cette fois-ci ce sont des petits GP, des enfants des PNC/PNT (qu'on retrouvera avec papa/maman à BOS) qui passent pas très discrètement de la Y à la J située juste devant nous. Je ne suis pas hostile aux billets GP, je ne suis pas hostile aux surclassements des GP, mais j'aimerais que ça soit fait avec plus de discrétion et pas en s'en vantant tout haut devant les PAX payants.

Décollage rapide, ça pousse derrière, montée relativement rapide dans un bruit assez épouvantable. Finalement, un Boeing serait-il plus bruyant qu'un Airbus du même tonneau ? 747, 777 ou 767 même combat. Il faut reconnaître que leur conception est assez ancienne maintenant. Je n'ai pas les moyens de comparer avec le 787. Mais je trouve les 330/340/380 beaucoup moins bruyants.

Et là, mise en marche de l'IFE. Car oui, contrairement à ce qu'AF claironne sur tous les toits, l'IFE dès l'embarquement n'est disponible que sur les 773 et sur certains 747. Les premiers à avoir été rétro-fittés et à avoir gagné des IFE AVOD (dont le F-GITI) n'ont pas cette nouveauté. En même temps, il faudrait aussi repenser le protocole et distribuer des écouteurs plus tôt.

Petit tour aux toilettes parce pas eu le temps à CDG. Ca sent un peu le rat mort là dedans, mais ça s'estompera progressivement. A moins que je n'ai progressivement perdu l'odorat.


Tout cela nous amène doucement à l'heure de l'apéritif ! Champagne évidemment, pas repéré ce que c'était mais ils ont changé de marque en Y. Boisson sucrée foncée avec des bulles américaine pour Madame


Pas de photo du menu, non seulement parce que je n'en ai pas mais aussi parce que c'est exactement le même que celui de Kristoffr. Vous pouvez vérifier sur la photo de plateau ! L'entrée est encore une salade de pâtes avec des trucs pas trop identifiés dedans. C'est bon, donc RAS.

Plateau pas déballé


Poulet à la moutarde ou quelque chose comme ça (très correct selon Madame)


Le gloubi-boulga de céréales façon risotto d'après le prix Nobel de littérature qui fait les menus chez AF. Je n'oserais pas présenter ça sur un plat, mais c'était pas mal du tout au goût.


Suite du vol sans histoires, quelques turbulences assez remarquables mais personne ne nous demandera de nous attacher contrairement aux habitudes AF où on allume les signaux dès qu'une mouche pète dehors.

Le bar du galley (toujours pas de Monique)


1h30 avant l'arrivée, service de la collation. Pas terrible… Jus d'orange Minute Maid (correct, sans plus), sandwich au fromage (un bout de plastique entre deux feuilles de carton) et un yaourt Yoplait pas trop bas de gamme. J'allais oublier la présence des galettes Saint-Michel, je rappelle en passant qu'elles ne viennent en aucun cas du Mont éponyme mais bien de Saint Michel-Chef-Chef (oui il y a deux fois Chef) à 40km de Nantes.


Descente, puis atterrissage à Boston avec un peu moins de 30 minutes de retard. Avec 2h à l'origine, notre correspondance se réduit à 1h30, pas de quoi s'affoler s'il n'y a pas trop de monde à l'immigration. Ce qui est le cas, PAF passée moins de 5 minutes après la sortie de l'avion qui s'est faite très vite, l'avantage d'être quasi au niveau de la porte 1 de l'avion. Royal. Sauf qu'on va attendre notre valise plus d'une heure. On aura l'explication en arrivant à l'hôtel à NYC avec des mots doux de la TSA dedans pour nous expliquer qu'on avait eu la chance qu'elle soit fouillée. Au moment où on passe la douane avec la valise, l'embarquement commence sur notre vol.

On se dirige vers le dépose-bagages DL situé juste à la sortie. Et là direct, on se fait apostropher par un dragon Delta au moins soixantenaire qui nous demande si on vient du vol AF. Réponse positive, elle nous envoie vers un comptoir particulier. Au bout de 10 minutes de queue, il s'avère que les conversations portent sur des bagages manquants et des serrures fracturées par nos amis de la TSA. Je finis par retourner voir le dragon odieux en lui disant we have a Delta connection departing within minutes. Elle passe en mode tout sourire pour m'expliquer qu'elle ne peut plus rien faire pour moi puisque l'embarquement de mon vol est terminé et qu'il faut aller à l'autre terminal…

On part donc vers le terminal E (?), on refait la queue dans la file dédiée Silver dans une cohue pas possible, on est rebookés sur le vol de 19h06 au lieu de 17h06, au point où on est, même le vol de 18h pour LGA n'est pas envisageable. Re-une grosse demi-heure de queue pour le TSA/PIF et on arrive vers 18h15 à la porte A13 d'où partira notre vol.

Quelques photos de ce vol de 40 minutes (annoncé départ 19h06, arrivée 20h30 !) effectué à une issue de secours en 319 en guise de bonus. Pas de quoi faire un FR. Fait notable : une annonce des PNC DL pour dire que compte tenu de la longueur réduite du vol, il n'y aurait aucun service en Y. J'en profite pour râler parce que même Monique sur AF trouve le temps de servir un sucré/salé et une boisson dans un 319 ! Et un 319 d'AF a beaucoup plus de PAX avec sa classe unique, là où DL a des sièges business et quelques rangées Eco Comfort. C'est de l'abus. D'autant que les PNC passeront les 40 minutes à errer dans le couloir à attendre quelque chose, je ne sais pas quoi.

Pitch plus que correct cause issue de secours


Repoussage en différentes étapes à cause du trafic monstre


On regarde avant de traverser


La côte au sud de BOS, photos de Cape Cod ratées


Ca se couvre, de toute façon la nuit tombe


Atterrissage à NYC à l'heure, 25 minutes sur les taxiways qui croisent les pistes sans arrêts, ce qui oblige à de nombreuses pauses dans notre cheminement vers le terminal. Livraison des bagages en un peu plus de 20 minutes quand même.

C'est tout pour l'aller. Rendez-vous très vite pour le vol retour EWR-CDG. Avis aux gastronomes !