Avis du vol entre Tunis et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et à tous,
Après un agréable week-end d'automne à Tunis, il est temps de rentrer. C'est avec AF que je voyagerai ce soir.
Ce vol est en réalité un pré-acheminement vers ma destination vacances de novembre, nous verrons cela lors d'un prochain FR.
 Pour rappel, le routing ultra-simple de ce périple.

Le taxi me dépose devant les entrées de l'aérogare … ou plutôt les sorties.

Voici en plan large la façade de ce bâtiment.

Le contrôle des bagages à l'entrée du terminal est vite expédié.
A gauche, les comptoirs des compagnies, à droite les guichets d'enregistrement, au centre un "restaurant".

Ces grandes portes marquent le passage airside alors qu'au niveau inférieur se situe la zone d'arrivée.
L'ensemble est plutôt agréable même s'il y a pas mal de monde aujourd'hui. 

Après avoir parcouru toute la zone, je ne trouve pas les desks AF qui en fait sont enfouis au sous-sol.
Peu de monde à cette heure-là, l'enregistrement sera rapide n'ayant pas de bagage à mettre en soute. 

Le PIAF est passé en une vingtaine de minutes. Les boutiques du duty-free font miroiter une profusion d'offres irrésistibles qui, tel un chant de  sirènes, attirent irrépressiblement le chaland. Même sans mât auquel m'attacher, je résiste à ces suppliques et passe mon chemin.

Plusieurs salles fumeurs disposées près des portes d'embarquement permettent à certains d'assouvir leur vice avant de partir. Ces endroits ne sont pas très glamour mais ont le mérite d'exister.

TUN est très spotter-friendly grâce aux grandes baies vitrées non vitrauphanées qui laissent entrer la lumière naturelle.
Ici, 1 A320 d'AZ. 

Au large, 1 autre A320, TU celui-ci.

Et un 3ème A320 Nouvelair.

Décidément, quel succès ces A320 !

TK en A321 préfère rentrer chez lui et tourne le dos à ses cousins.

Il est temps pour moi d'aller inspecter le salon qui se situe proche des marchands du temple : c'est par ce long couloir que j'y retourne.

En passant, des artistes s'essayent au piano. On entend bien que c'est leur 1er contact avec cet instrument…

Voici donc l'entrée de ce salon soumis à aucune obédience : toutes les compagnies s'y retrouvent, l'alliance des alliances.

L'antichambre avec ce qui pourrait être un vol de gerfauts cloués au mur.

A droite du salon à proprement dit, se situe le bar qui est ici momentanément abandonné par son barman.

A droite encore, le bar à eau et le mot de passe du wifi.

Divers alcools forts sont proposés.

3 sirops complètent l'offre.

Face à l'entrée se trouve la zone gastronomique.

Cakes et madeleines…

… petits fours salés.

Le bar à salade au dénûment le plus total.
Voilà, on a fait le tour ! 

La salle principale est plutôt agréable mais cela doit être différent quand il y a foule.

Des alcôves permettent de s'isoler (un peu) contre une baie vitrée.

TU au tractage revient vers les portes d'embarquement.

Préférant me promener, je sors rapidement de cet antre de plaisir et passe devant ces fresques en mosaïque.

Un point de recharge est disponible dans un couloir.

L'embarquement depuis cette salle sera assez comique.
Rapidement, 2 files se créeront spontanément avec, à droite les SP et à gauche les autres.
A l'annonce de l'embarquement, l'agente annonce l'inversion des files. S'ensuit un ballet pas très gracieux durant lequel chacun court de l'autre côté de la pièce pour ne pas perdre sa place, voire pour tenter d'en grappiller quelques-unes.
Comme toujours dans ce type de jeux, certains n'ont pas compris la règle et errent au centre en se demandant ou se placer …
C'est à ce moment que sa collègue arrive et … repositionne les files comme initialement constituées.
Clameur générale puis le chassé-croisé reprend de plus belle.
Certains perdus du 1er tour ne comprenant plus rien vont s'asseoir : ils sont disqualifiés.
Je ne critique pas le côté ludique de tout cela (je me suis bien marré comme spectateur) mais il aurait peut-être été plus simple de déplacer le panneau SP…  

Je profite de cet intermède chorégraphique pour vous présenter le BP dûment tamponné.

Ce sera en dernière position que je pénétrerai dans ce finger hubloté.

On aperçoit alors le petit minois de cet A319 poétiquement nommé F-GRHM.

Ca bouchonne…

Enfin, l'instant tant attendu de l'esthète des lourdes.

Le fuselage shot en mode réverbération.

Tout comme lors du vol aller, je serai seul sur ce triplet. La cabine comptera 8 pax au total.
Moelleusement installées à mes côtés, quelques cigarettes finalement achetées au duty-free. Ah ces sirènes …

Le PAS est correct sans plus, l'espace est standard quelle que soit la classe de voyage.

Tablette en 1 bloc avec un porte-gobelet qui s'avère souvent bien pratique.

Le bouton pour s'incliner. N'ayant personne à révérer à bord, je ne l'utiliserai pas.

La cabine est équipée de ports USB que je ne testerai pas mais je crois qu'ils sont inopérants sur ces appareils.

Avant de partir, une bouteille d'eau de Thonon nous est distribuée ainsi qu'un oshibori chaud servi a la pince papier imbibé d'eau tiédasse sous plastique.

La lumière est allumée a giorno tandis que les rideaux sont soigneusement tirebouchonnés.

L'heure du départ a sonné, le gamer joue de son joystick pour déventouser le jet bridge : nous sommes libres de nos mouvements.

La lumière intérieure est réduite, seul le plafonnier du 1A est allumé.

Roulage sur le tarmac…

… où nous croisons ce libyen qui s'envolera 30mn plus tard.

Dernière vue de l'aérogare.

Arrivée en seuil de piste…

… et décollage au-dessus de la ville.

Le rideau rouge est tiré, et contrairement au théâtre, c'est maintenant que la pièce débute.
Ce bout de tissu est un superbe outil marketing qui, tel un foulard de prestidigitateur, permet de faire accroire à la cabine arrière qu'une débauche de luxe va se répandre sur les pax avant.
Quand on voit ce qui est généralement servi, ce théâtre s'apparente plus à la comédie, parfois même à la tragédie. 

En apéritif, je décline le Dom Pérignon 2004 et me rabats sur la fine bulle de Perrier.

En gros plan, le torche-groin sous blister.

Le menu nous est cérémonieusement remis en indiquant à chaque passager qu'il a été conçu par Maitre Martin (le menu, pas le passager).

Ce que la première page confirme d'ailleurs.

Pour ma part, je n'ai absolument pas faim ayant déjeuné copieusement et en plus  tardivement.
Je trouve sympa que les plats fassent référence aux marqueurs gastronomiques du pays que l'on quitte : la crème d'edamame et la badiane en sont de vibrants exemples. 

Côté glouglou, les repères sont un peu flous : un mâconnais, un St-Estèphe.

Voici donc le plateau servi avec mon choix de poulet.
La serviette ligotée enveloppe les couverts. 

Ici, le saumon fumé…

Le pain, servi tiédi, était aux noix.

La poule voluptueusement lovée sur sa couche de purée de carottes.

Pour finir, le financier à la framboise.
Je gouterai une bouchée du poulet qui était tendre et pas sec. Pour le reste, je ne sais pas.

Ah, j'oubliais les ustensiles siglés une fois libérés de l'emprise de la serviette.

Dehors, il fait nuit noire et le moulin mouline.

Photo en l'honneur des alpins.

Il est temps de s'intéresser à la littérature de bord avec, pour commencer, la carte de sécurité commune aux A318/319.

Le magazine du mois met à l'honneur une superbe région qu'il me tarde de visiter un jour, la Bretagne. Je pensais qu'ils portaient des sabots pleins de paille là-bas mais la photo montre une réalité toute différente. Comme quoi, il faut se méfier des préjugés.

Madame n'est pas oubliée et ce sont 4 autres destinations qui lui sont proposées, de quoi générer un peu de tension dans les couples au moment de choisir la destination vacances.

AF communique sur la livraison de son 1er A350 baptisé Toulouse.
Aujourd'hui, 4 de ces beaux oiseaux équipent la flotte de la compagnie nationale. 

AF nous fait part de sa nouvelle invention pour détecter et prévenir les turbulences à l'extérieur. Pour les turbulences intérieures, comme aujourd'hui avec une engueulade que l'on entend derrière le rideau, les PNC restent la meilleure arme.

J'en profite pour aller me promener et prendre une photo du reste de la cabine.
Arrivé au galley arrière, 2 PNC rangent et nettoient pendant que la Cheffe discute avec elles.
C'est alors qu'elle leur dit qu'elle retourne à l'avant pour aider "la vieille feignasse qui n'en fout pas une" (sic).
Tout cela est gracieux et démontre un vrai sens du collectif… 

Pour ma part, cette PNC s'est démenée pendant tout le vol, proposant très régulièrement des boissons ou des chocolats aux passagers de manière très aimable et souriante.
La Cheffe est donc revenue (on ne l'aura pas vue du vol), elle inspecte le galley, range un truc pour la forme et repart certainement pour discuter avec ses vraies amies. Sans commentaire. 

La descente est maintenant bien entamée.

Nous toucherons et roulerons un bon moment avant d'arriver au bloc.

Nous passerons devant un nid de codes-barres

… puis devant cet A319

… avant de longer l'extrémité de la jetée du 2E.

1 B77W AF en livrée Skyteam.

A peine sommes-nous arrêtés que la passerelle s'approche et finit par se coller.

Le débarquement est rapide.

Dernier regard sur notre destrier du jour selon la formule consacrée.

Promenade dans les longs couloirs de CDG…

… avant d'arriver aux carrousels à bagages qui ne m'intéressent pas aujourd'hui.

L'attente sera courte et me voilà dans le taxi direction la casa.

La pente est raide mais la route est droite jusqu'à Paris.