Avis du vol entre Medellin et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Bonjour à toutes et tous.

Voilà 12 jours de vacances cela passe vite, nous n’avons pas envie de retrouver notre quotidien et les mauvaises nouvelles qui commencent à affluer de notre région. L’épidémie de Covid19 commence à faire parler d’elle dans notre ville. Même en Colombie nous découvrons que le quartier de Bourtzwiller devient la une des journaux.

Caramba, comment va se passer notre retour.

Nous nous étions inscrites sur le site Ariane, et nous recevons des informations sur les nouvelles formalités de sortie de la Colombie pour les ressortissants français.
Nous devons remplir un formulaire en ligne sur le site du gouvernement colombien avec des indications sur notre vol de départ et sur notre séjour.

Nous recevons un numéro de dossier qui doit nous servir à quitter le territoire.

Nous passons notre dernière après midi à visiter Medellin avec une guide, car durant notre séjour dans les autres régions, on nous avait déconseillé la visite par nous-même et notre première soirée à Medellin ne sera pas très « safe » alors que nous sommes dans le quartier de El Poblado. Mauvais karma ? sûrement mais la Plazza Botero dans le centre de la ville en plein après-midi nous donnera raison d’avoir choisi cette option.    (bonus dans le prochain FR)

Rappel en mode nostalgie

Notre vol est tardif et nous décidons de prendre un dernier repas colombien avant de quitter la ville.
A notre retour à l’hôtel, nous récupérons nos affaires et nous attendons notre taxi.

Celui-ci arrive et charge nos valises.
Nous remarquons qu’à nous entendre parler il file mettre un masque et des gants.

Nous parcourons dans le calme et la nuit les 30 kilomètres jusqu’à l’aéroport.  

Aéroport international José-María-Córdova

Il n’y a pas grand monde au dépose minute, nous prenons notre fret.

Visiblement nous sommes au bon endroit. 

Et la foule des grands jours ce n’est pas pour le moment.

A peine à l’intérieur nous constatons que nous sommes à proximité des départs nationaux, nous prenons donc la direction opposée.

Les boutiques sont encore ouvertes.

Avec même des chocolats suisses.

Ah quand même le trafic international est plutôt réduit.

Nous avisons les comptoirs d’Iberia, voici la classe éco, il n’y a pas trop de monde, mon amie s’y dirige.

Pour moi c’est par là. A ce moment-là je me dis que cela va aller vite.

J’ai choisi ma place lors de l’enregistrement en ligne.

Au début il ne restait plus de places sur les sièges solos côté hublot.
J’avais donc opté pour un siège au troisième rang solo couloir.

En regardant plus tard le plan cabine pour mon amie, je constate que le 2A a migré au centre de la cabine.

Youpi, je change de suite ma place. (plan cabine de l'A330), c'est quand même bien mieux.

Mon amie en classe éco, n’arrive pas à changer de siège.
Nous avons constaté que le remplissage chez IB c’est comme chez Easyjet : le fond d’abord.

Le vol n’étant pas plein on mise sur le même système qu’à l’aller sur les rangs plus en avant, mais pour cela il faudra le faire à l’aéroport. 

 Il y a deux personnes aux desks je me mets donc dans la file, cela devrait aller vite.
Eh bien non. 

A droite un monsieur avec un fret digne de Nico83&13.
A gauche un couple ou cela avancera assez vite. Sauf qu’une fois terminé l’agente ne lève pas le nez de son ordinateur et lance juste un : Por el momento.

Soit j’attends.
Ensuite elle appelle quelqu’un sur le côté que visiblement elle connait.
Et ça discute, et visiblement pas pour un billet en classe affaires.
A droite c’est toujours un passager à problème.

Au bout de 20 minutes je suis enfin prise en charge par l’agente de droite aimable comme Gracieuse de ce FR. 

Je demande si ma valise peut être envoyée à Zürich, verdict non.

Honnêtement je ne me battrai pas, j’ai 5 heures de transit, et je sais qu’à MAD je pourrai de suite réenregistrer ma valise.

Elle me remet mon BP et l’invitation pour le salon.

Je constate que la file éco n’a pas beaucoup bougé non plus et je rejoins mon amie.

Nous regardons où en est le plan cabine et là un français un peu plus loin qui a les oreilles qui trainent alerte bien fort ses deux amis un peu plus loin qu’ils doivent demander des places à l’avant car c’est disponible dixit les deux « meufs » de devant. Merci jeune homme pour cette appellation.

J’accompagne mon amie, elle demande donc s’il peut lui donner le siège 34D.
Celui-ci lui rétorque : mais pourquoi ?
Et là nous lui répondons mais pourquoi pas !
Finalement c’est bon mais un très mauvais point pour les agents de Medellin. 

On passe devant les comptoirs de vente d’IB où la file est immense, des suppléments à payer ?  

Direction le PIAF.

Premier contrôle des BP et passeports.

Puis passage de la PIF, un militaire nous pose d’abord des questions sur notre séjour avec le sourire, visiblement notre dangerosité est évaluée en mode mineur.
J’ai pris la photo depuis l'accès au salon vous voyez à droite ces militaires en tenue verte avec leur chapeau en train d’interroger chaque passager. 

Nous pouvons préparer nos affaires dans les bacs, puis les récupérer.
Il y a 3 files, mais peu de monde.
Un jeune homme voyageant seul lui aura droit à une fouille complète de ses sacs par ces militaires.

Puis un petit coup de tampon par l’immigration, au revoir la Colombie.

On arrive directement dans un duty free désert. 
 Ce sera sans nous également.

Direction le « salas VIP » où je dois me rendre pour vous présenter en exclusivité ce salon pour les afficionados de la chose, surtout que c’est une exclusivité sur le site. 

On retrouve la même boutique piège à touristes qu’à Carthagène.
Où on peut acheter du chocolat au prix de l’or. 

Les restaurants ne sont pas pris d’assaut pour l’instant.

Je continue mon chemin vers la droite.

Un Copa attend ses passagers.

Quelques échoppes de restauration entre chaque porte.  

Bon c’est tout au fond.

Ascenseur ou escalier.  

THE LOUNGE MEDELLIN INTERNATIONAL

Visiblement c’est par là.

Une cerbère masquée m’attend et récupère mon invitation.

J’avance dans un petit couloir, sur la gauche je remarque les toilettes. 

A droite une salle de réunion, je me demande toujours si ce genre d’endroit est utilisé.

 Je m’installe sur le premier fauteuil disponible, le buffet est à ma droite.

C’est petit mais vu le trafic il n’y a pas besoin d’une surface plus grande.

Deux employés masqués s’occupent de la gestion du réapprovisionnement du buffet et de récupérer les assiettes et verres des passagers.
Elles seront efficaces, je vais donc rester discrète avec mon APN. 

 Deux cloches avec du chaud et une soupe de maïs. Riz blanc et poulet. 

De quoi se concocter une salade, c’est visiblement frais, et des wraps juste à côté.

Un gâteau pour la touche sucrée.

Niveau « glouglou » il y a des bières, soda, jus de fruits.
Une fontaine à eau aromatisée et du plus fort. 

Je n’ai pas faim, je récupère deux bouteilles d’eau pour mon amie et je prends le temps de boire un dernier Hit à la mûre.

Et surtout d’y guetter l’arrivée de l’A330 qui va nous conduire en Europe. 

Petite visite des toilettes et de la douche.

Voilà la visite est terminée, je préfère rejoindre mon amie assise près de la porte pour papoter.

N’oublions pas les documents de vol avec mon tampon de sortie de Colombie. 

Pas de changement de porte c’est bien la numéro 11.

Pour moi ce sera ici (mais pas de suite),  

Le nez de « la Habana ».

Cela bouge un peu mais sans annonce pour l’instant à part deux trois passagers qui sont appelés au desk.

C’est l’heure, je prends la première file, passe le contrôle du BP et je continue dans la passerelle.

a bord du vol ib6582 direction madrid

L’instant puerta.

Le côté gauche de la cabine.

L’armement qui est sur le siège, un coussin et une couverture. Ainsi que la littérature de bord, au cas où on ne l’aurait pas trouvée à son emplacement.  

L’écran qui est de bonne taille et de bonne qualité.  

En attendant le décollage je stocke mes affaires sur la boîte à pied.

Et j’observe l’embarquement, avec mon amie nous nous faisons des signes de la main.

Le casque est distribué, je le range pour l’instant.

Puis la trousse est posée sur la console.

La tablette.

La notice qui tombera dans mon sac.

Un verre d’accueil est proposé, ce sera le Cava pour moi, c’est la fin des vacances.

Ce rangement est pratique pour mon téléphone et mon APN.

La télécommande.

Et la liseuse.

La nourrice nous quitte.

La vidéo des consignes de sécurité est lancée.

Un tout en un de la documentation.

On nous remet celle-ci, elle rejoindra le reste.

Voilà le menu, alors qu’allons-nous encore manger.

Le trajet sera plus court que prévu.

Nous passons à côté d’un avion qui fait du parking, qui appartient à Viva Colombia et qui est en train d’être lavé à minuit, alors que cet avion ne vole pas (et toujours pas à l’heure où j’écris ce FR).

Décollage avec 20 minutes de retard et de nuit, donc pas de photo.

Un oshibori chaud est déposé sur la console dès que l'équipage est libéré.

On me demande mon choix de plat et de boisson, je décide de changer et choisi un rouge cette fois ci, mais nettement moins bien que le blanc de l’aller. La nappe est mise en place.

On reçoit un coupon pour le wifi, celui-ci restera dans mon sac.  

Le service commence par l’autre rangée, descend puis remonte dans la mienne, je suis donc en fin de service.

Beef consommé (un bouillon très simple mais qui me convient bien n’ayant pas faim à cette heure)
Mango and Blueberry lettuce salad : parfait pour moi.
Marinated prawns with couscous : aucun gout.
Cheese plate : je passerai mon tour.
Le pain est servi dans un panier mais c’est trop mou à mon goût. 

J’ai opté pour le poisson.

C’est également moyen 

C’est assez rapide je ne termine pas mon plat et mon plateau est débarrassé. La PNC me propose un dessert avec un vin doux. J’avoue que je me laisse tenter et j’opte pour le cheesecake with cherry.

Tres Leones Moscatel de Alejandria.
Ça passe bien mais sans plus. 

Durant le repas il y aura plusieurs essais de rebouter l’IFE.
Au final je n’aurai pas les films, ce n’est pas grave, moi je veux dormir. 

On fini par me desservir la coupelle et la nappe, nous avons des turbulences et sommes attachés durant le repas.

Je demande à la PNC si je peux quand même aller aux toilettes enfiler mon leggings pour la nuit et me brosser les dents, elle me répond que oui mais à mon risque, ce qui ne me dérange pas.

Et me voilà sous la couette, avec le masque de nuit, il est temps de dormir. 

J’émerge une fois la cabine rallumée, nous sommes ici.  

Je décide de tester un peu l’IFE.

Un oshibori est déposé, cela annonce le petit déjeuner.

Je retrouve la série visualisée sur LX à mon retour du Cambodge, j’opte donc pour ce moment de comédie.

La nappe arrive.

Puis le plateau.

Le truc jaune restera en l’état avec la charcuterie.

Je prends un café et un jus d’orange.

Le top du top c’est ce qui ressemble à du pain et qui est fait un crouton tellement il est dur. 

Les fruits sont moyens, au final seul le yaourt me conviendra.
Quant à la viennoiserie c’est également moyen. 

Conclusion le catering sur ce vol a été très décevant.

Je me rends en classe éco afin de voir si le vol s’est bien passé à l’arrière, la boîte en carton qui sert de petit déjeuner est en train d’être débarrassée.
Elle a réussi à avoir 3 sièges pour elle.

Je retourne à l’avant, on nous annonce l’arrivée sur Madrid.
L’Espagne se dévoile. 

Base aérienne de Getafe.

On passe au sud de Madrid et on reconnait bien le parc du Retiro.

On continue puis on effectue un demi-tour pour rejoindre Barajas.

Aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas

Il est à peine 14 heures nous sommes en avance de 45 minutes.

Nous nous posons sous le soleil espagnol. 

On passe devant un A350 près des hangars.  

Puis on se dirige vers le T4S.

Pour nous c’est ici.

Nous quittons l’avion par une passerelle dédiée à la J, j’attends donc mon amie dans le terminal.

Nous ne croisons pas grand monde et passons la PAF via les SAS automatiques où il n’y a personne.
Aucun contrôle COVID.

Mon amie se dirige vers le PIF pour le transit au T4. Moi vers la sortie pour récupérer ma valise.

Un petit tour en Train. 

Je repère le numéro du carrousel.

Je suis au bon endroit.

J’attends 12 minutes et les valises commencent à sortir avec respect des priorités.

Et ma valise a de nouveau été contrôlée (le petit sticker rouge sur le tag), la couleur blanche peut être ? 

Je vous laisse ici, on se retrouvera pour la suite vers Zürich.

Un bonus sur Carthagène des Indes et les iles du Rosaire.

Merci pour la lecture et les commentaires et prenez soin de vous et de vos proches. 

BONUS SUR CARTAGENA