Salut à tous !
Je vous retrouve une nouvelle fois, pour un vol bien particulier, dans le sens avgeek du terme. Il s'agit d'un vol à bord d'un Boeing 717, le dernier vestige de McDonnell Douglas aussi connu sous le nom de code MD-95.
Le Boeing 717 est loin d'avoir connu un grand succès, à tel point que la production a été très vite arrêtée et Volotea est le seul opérateur en Europe, c'est pour dire. D'ailleurs, Volotea a démarré son activité en 2012 avec cet avion avant de recevoir ses premiers Airbus A319. Et l'avion commence à être retiré de la flotte, alors ne traînez pas trop si vous voulez l'essayer.
Il s'agit également à la fois de mon tout premier vol sur cet appareil et de mon premier vol avec Volotea. J'ai déjà eu l'occasion de voyager avec d'autres compagnies à bas coûts, essentiellement pour des vols loisirs, mais jamais avec Volotea alors je pourrais proposer quelques éléments de comparaison.
L'objectif du voyage est d'une part de retourner à Naples, une ville que j'adore, et d'autre part, je souhaite découvrir les ruines d'Herculanum, que je n'avais pas pu visiter la dernière fois.
Sans plus de bavardages, je vous révèle le routing pour ces quelques 24 heures à Naples. N'ayant pas cours le jeudi, je pars en semaine du mercredi en début de soirée et je rentrerais avec une autre compagnie pour des raisons purement pratiques. Je vous détaille un peu la réservation un peu plus bas car c'est ma première fois avec Volotea.
Enchainement de vols
- 1V71725 - Economique - Turin → Naples - Boeing 717
- 2
Réservation
N'ayant pas cours le jeudi ce semestre, je peux partir en semaine le mercredi soir à 19 heures de Turin et profiter d'un très bon tarif de 19€ proposé par Volotea sur un vol opéré en Boeing 717, parfait !
Volotea propose des tarifs combos qui peuvent être très intéressants si vous souhaitez transporter des bagages, je passerai mon tour pour cette fois.

Il y a pas mal d'options en tout genre en extra, embarquement prioritaire, bagages, enregistrement à l'aéroport, etc. Il est possible de pré-commander des menus. Je suis sûr que cela intéressera des gens mais je suis assez perplexe quant à être suffisamment prévoyant pour pré-commander quelque chose mais pas assez pour l'emmener soi-même.

Par contre, je n'ai pas trop compris comment fonctionnait l'enregistrement. Je voulais attendre la dernière minute pour obtenir un siège mais le système m'en avait attribué un avant le check-in en ligne sans que je n'ai fait aucune démarche.
En route pour l'aéroport
Je pensais me rendre à l'aéroport en dernière minute pour prendre mon vol mais finalement, j'ai eu un cours annulé cette après-midi alors je quitte Politecnico di Torino à 14h30, ce qui est bien tôt pour mon vol de 19h. Je me poserais donc tranquillement au salon pour réviser mes prochains examens.

Avant de quitter l'université, je suis passé à la boutique de l'université et j'ai trouvé le Saint Graal. Le ticket integrato B qui coûte seulement 3€ et qui permet de se rendre jusqu'à la gare Torino Dora et de prendre le train jusqu'à l'aéroport.

Après quelques péripéties dans les transports entre retards et bus bondé, je me retrouve à la gare Torino Dora d'où partira mon train pour l'aéroport.

J'ai raté ma correspondance à cause du retard du bus, je dois donc prendre le prochain qui part à 15h43, dans une quarantaine de minutes. Il y a en général 2 trains par heure mais pas en plein milieu de l'après-midi.
Après un peu d'attente à l'intérieur, le train pointe le bout de son nez.

Les sièges sont confortables, il y en a pour tout les goûts entre des duos, des sièges en face à face avec une table, des canapés, des jump seats. Il y a nettement plus d'espace que dans le bus pour l'aéroport qui est pourtant bien plus cher.

Après une course de 19 minutes, je me retrouve à la gare de l'aéroport.

Il suffit de traverser les parkings en sous-terrain pour se retrouver aux départs, enfin des arrivées.

Aéroport de Turin-Caselle
Pour rejoindre les départs, il faut impérativement passer par les arrivées, ce qui fait faire un petit détour mais rien de bien méchant.

Pas grand monde aux arrivées en ce mercredi après-midi.

Le comptoir d'enregistrement n'est pas encore ouvert et je ne sais pas si j'aurais pu obtenir une copie de ma carte d'embarquement gratuitement alors je file directement en zone d'embarquement, l'attente est nulle au contrôle de sûreté.

Piemonte Lounge
L'accès au salon est situé directement après la sortie du Duty Free, l'accès se fait au choix par un escalier ou un ascenseur.

La porte d'entrée du salon est au bout de la coursive sur la mezzanine.

L'entrée est juste derrière cette porte et cette fois, j'utilise une de mes entrées à 10 USD (environ 9€) que j'ai eu grâce à Red by Dufry. L'accueil est normal, j'ai bien aimé les comptoirs d'Alitalia recyclés.

Il y a des consignes automatisées à l'entrée du salon, cette fois elles fonctionnent. Il suffit de scanner sa carte d'embarquement et de rentrer ses coordonnées. Le seul défaut est que si vous voulez récupérer quelque chose dans votre bagage, il faudra refaire toute la procédure.

Je m'installe à la table haute afin de pouvoir travailler un peu.

Il y a d'autres espaces avec des fauteuils comme celui-là avec une bonne vue sur le tarmac.

Oh, il y a un Fokker 100 de Carpatair, une compagnie roumaine que j'aimerais bien tester. Il s'agit de YR-FZA que l'on a déjà vu sur ce site.

Le buffet n'a pas l'air trop mal à première vue.

Les sandwichs ne donnent pas tellement envie et la qualité du pain et de la charcuterie ainsi que sa fraîcheur laisse un peu à désirer.

Pas vraiment une bonne idée de servir des pâtes à la carbonara froides, ça ne donne pas envie du tout comme cela.

Il y a aussi de la charcuterie dont la qualité est tout à fait médiocre (moyenne).

Je demande une coupe de Prosecco au comptoir, que je ne boirais que plus tard car je souhaite travailler un peu avant.

Comme je vous l'avais dit, ça ne donne pas vraiment envie de manger tout ça.

J'ai réussi à bien travailler en profitant de l'espace au salon.

Après l'effort, le réconfort avec cette bière qui n'est point italienne, dommage.

Étrange ce croissant, il est sucré.

L'offre presse francophone est nulle, il n'y a que des journaux en italien ou en allemand, on est dans le Piémont quand même…

Super, il y a un coin avec des iPads pour lire la presse et en plus il y a même The Economist, c'est génial.





Avant de prendre mon vol, je me fais une sélection pour la route avec un café et un limoncello, heureusement que j'ai demandé un piti cette fois.



L'embarquement de mon vol est annoncé en porte d'embarquement 16, c'est de l'autre côté du terminal.

Embarquement
Je quitte le salon en direction de la porte d'embarquement, il faut aller tout droit.

Un vol pour Naples, attendez mais ce n'est pas le bon celui-là !! C'est celui de Blue Air.

Il faut passer par une zone de bookcrossing.

La porte d'embarquement n°16 se trouve dans une zone qui peut être configurée en zone internationale avec un passage de la Police Aux Frontières (PAF), mais ça n'est pas le cas ce soir. Il y a une zone similaire de l'autre côté de l'aéroport.

Il reste encore pas mal de monde à l'embarquement, à cet instant je pense être parmi les derniers passagers à me présenter. Peut-être pourrais-je tenter la technique de la tortuga ?


Embarquement par la passerelle

Découverte du Boeing 717
Il a une bonne petite bouille le petit, non ? Pour rentrer dans les détails, il n'est même pas majeur avec ces 16 ans et demi et son petit nom c'est EI-EXB.

Un crabe pour Okapi

Nous sommes bien à Turin, il n'y a pas de doutes.

L'embarquement se fait uniquement par la porte avant, il faut donc patienter dans le froid.

Fuselage shot

Instant porte

La cabine est configurée en 2-3, c'est un peu perturbant à première vue mais je m'y attendais.

Je rejoins mon siège à la rangée 23, ce sera un fond de cale pour moi ce soir.

Je découvre mon siège 23C obtenu à l'enregistrement en ligne, dans mon malheur, j'aurais au moins eu un siège couloir.

Le pas est horrible, personnellement mes genoux touchent le siège de devant. Pourtant les sièges sont super fins.

Les consignes de sécurité sont affichées sur les tablettes un peu comme chez Ryanair. Ceci dit, écrire en noir sur du gris et si petit, ce n'est pas du tout judicieux, en cas de pépin, je crains que ça soit fort inefficace.

Assez surprenant à première abord, il y a une sortie de secours au bout du couloir ! Je me demande bien où elle peut déboucher.

Le vol
Les démonstrations de sécurité sont effectuées par les PNC en italien puis en anglais. Puis le poste de pilotage nous annonce, que le roulage sera effectué dans le noir et que c'est une procédure tout à fait normale et je me rends compte qu'ils ne parlent pas italien.

Nous décollons dans le noir à 18h57, en avance de 3 minutes donc.

Une hôtesse passe dans les rangs peu après le décollage pour distribuer un menu pour les ventes à bord, j'en prends un par curiosité.

La carte n'est pas terrible, c'est assez cher, surtout pour une compagnie espagnole, et peu varié. J'espère que le visuel des sandwichs n'est pas contractuel parce que ça ne donne pas envie d'en acheter et sinon le reste correspond plus ou moins à ce que la concurrence propose.
A titre de comparaison Ryanair propose des gâteaux à 2,50€, des sandwichs dès 5€, des plats chauds à partir de 6€, des boissons chaudes à 3€ (certainement meilleures) mais des bières à 5€ et du vin un peu plus cher.



Il y a tellement de boucan dans la cabine avec les moteurs en nacelles qui ne sont pas bien loins que je passerais le reste du vol avec le casque.

Je poursuis ma découverte de la cabine en passant par les toilettes. Il n'y a pas grand chose à dire, c'est pas bien grand comme sur tous les appareils et tout à fait propre.





Je retourne à ma place pour la fin du vol.

A 19h55, notre Commande de Bord (CDB) nous annonce qu'il nous reste 41 miles nautiques à parcourir jusqu'à Naples, soit environ 10 minutes, et la météo est merveilleuse à l'arrivée avec des nuages parsemés.

La vue sur Naples était jolie pendant l'atterrissage, je n'arriverais pas à obtenir mieux.

L'atterrissage est un peu rude, la roue gauche a touchée la piste avant les autres et l'avion a été relativement violemment plaqué au sol par les pilotes, je ne sais pas si c'est habituel sur cet appareil.

Pendant le roulage, les PNC nous répéteront à 2 reprises que nous sommes arrivés avec 20 minutes d'avance sur l'horaire prévu. Personnellement, ça me barbe les compagnies qui se vantent d'être en avance alors que le temps bloc à bloc est volontairement allongé. Je sais que pour certain la ponctualité compte beaucoup, mais pour moi ça ne compte pas plus que ça même si j'apprécie tout de même de ne pas être arrivé en retard.
La porte est ouverte à 20h15, puis le débarquement s'effectue uniquement par la porte avant, il faut donc un peu patienter car la cabine se vide rangée par rangée.
La cabine est appréciable visuellement, c'est plutôt coloré mais c'est vraiment pas confortable.

Avant de quitter, l'appareil, je rencontre notre CDB, Emmanuele qui vient de Grèce. Et oui, les pilotes de Boeing 717 se font rare en Europe. Les équipages techniques doivent être assez cosmopolites sur cet appareil chez Volotea.

Aéroport de Naples
Fuselage shot

Débarquement par escalier

Je ne pourrais pas prendre plus de photos ici, je suis dirigé par les agents au sol vers l'aéroport.

Je me retrouve directement aux arrivées sans passer par la zone airside comme j'ai l'habitude à Naples.

L'aéroport est moderne et ressemble à cela de nuit.

L'arrêt de l'Alibus se trouve plus loin, en fait c'est même assez loin du terminal. Ils auraient pu le mettre plus proche du terminal comme là où passent les taxis.

Je n'attendrais pas beaucoup de temps ici, je prends un ticket à 5€ ce qui est particulièrement cher pour faire 4/6,5 km (selon le sens) jusqu'à la gare Napoli Garibaldi. Il y a également un ticket coupe-file à 6€.
Je croiserais un marocain dans le bus, ce qui me permettra d'entretenir un peu mon darija. Et pour la petite histoire, il était pas très content car il était venu en France pour un rendez-vous important, il avait une correspondance de 25 minutes à Lyon (pas au départ de Naples) qu'il a manqué et du coup il a manqué son rendez-vous.

Je vous laisse là-dessus, j'espère que vous aurez apprécié cet opus à bord d'un Boeing 717 même si l'expérience n'est globalement pas concluante, j'ai été ravi de pouvoir tester cet avion qui se fait rare en particulier en Europe. Et si l'occasion se représente, je revolerais bien à bord mais je ne courrais pas après ce modèle.
Je vous retrouve très bientôt pour le vol retour qui sera avec Blue Air, je suis impatient de vous présenter tous ça ! En bonus, je vous ais mis la première soirée à Naples, le reste sera présenté au retour.
En attendant prenez soin de vous et des autres, surtout en cette période compliquée, et restez chez vous. A très bientôt pour de nouveaux vols.
flightradar24
Plan de vol & données d'après flightradar24, la fin du vol n'a pas été enregistrée


Bonjour Guilhem et merci pour ce report, j'espère pour toi que tout va bien à Turin...
Volotea et ses Boeing 717 sont (étaient ?) une expérience à faire en Europe, Volotea étant une des rares compagnie européenne à encore proposé des vols à bords de la dernière version du DC9 dont il a gardé là porte arrière que tu as pris en photo, en fait dans le cône de queue ce trouve un escalier intégré et l'on peut embarquer par l'arrière de l'appareil ce qui était courant sur MD80 dans les années 90 début 2000...
Naples est une destination qui me tente fortement on verra quand cette saleté de virus ce sera barré ...
Bon vols !
Salut Hugo et merci pour le commentaire. Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai réussi à rentrer en France avant que la situation ne se détériore trop. D'ailleurs, ça sera à lire ici dans les prochaines semaines. Tout va bien chez toi ?
Il me semble que Volotea est l'unique exploitant en Europe, je me trompe ? Je ne sais pas si la crise actuelle mènera Volotea à sortir ces appareils du service qui sont déjà rentabilisés. Les lignes intra-européennes ne devraient pas connaître de baisse significative quand la crise sera résolue.
Merci pour tes précisions, j'avais un doute sur la porte arrière. Dommage pour les avgeeks car Volotea ne semble pas l'utiliser !
Je suis tombé sous le charme de cette ville, j'y suis déjà allé 3 fois et j'espère y retourner dès que ça sera possible. Je vois souvent des vols depuis Toulouse avec Ryanair à moins de 10€ hors saison.
A bientôt, et bon séjour à la maison
Hello Guilhem pas de soucis si ce n'est quelques petits voyages annulés et une situation assez bizarre au travail mais on s'adapte...
Tu as juste, seul 4 compagnies en utilise encore Delta, Hawaiian, Cobham (Qantas) et Volotea.
Volotea n'a que peu d'appareils en propriété c'est le cas de ces 717 la plupart sont loués (à très bon prix d'ailleurs) à Boeing Capital... la plupart étant des ex-Midwest. C'est d'ailleurs le risque pour Volotea avec peu de rentrés d'argent frais dans les semaines à venir sachant quel opère principalement dans les 3 pays d'Europe les plus touchés (France, Italie et Espagne) elle devra tout de même payer les location de ses avions... esperons qu'elle ne sorte pas trop affaiblie de cette crise...
Bon vols !
Rooo la la Hugo non non non ... Aucune porte arrière sur un 717...
Une sortie de secours oui, mais une porte non. Tu ne peux pas embarquer par l'arrière sur un 717. Cette issue, si elle est ouverte et activée, fait "sauter" le tail cone du 717 et un toboggan se déploie. Il n'y a pas d'escalier, contrairement aux MD80/90.
Quelques infos par ici : https://www.airliners.net/forum/viewtopic.php?t=206911
Je m'achèterais bien un 717 pour voir cela, et après ... je le mettrais dans mon jardin ?
Merci Guilhem pour ce FR.
En semaine les prix sont souvent très bas, si on peut en profiter il ne faut pas hésiter.
Honnêtement jamais je n'aurais mangé ces sandwichs avec cette charcuterie pas très fraiche.
Un avion qui est bien rare en Europe et effectivement il y a une porte à l'arrière avec un escalier.
Vu le prix de la course en taxi, le bus est quand même bien moins cher.
Naples est une ville étonnante, et herculanum un très beau site
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Exact et cela permet aussi d'éviter l'afflux des touristes alors c'est doublement gagnant !
Il me semble l'avoir disséquer, je ne me souviens plus si j'y ais goûté mais je ne l'ai pas mangé au final. Si cela peut vous rassurer, mais je suis toujours très embêté de devoir jeter de la nourriture.
A bientôt
Merci Guilhem pour le partage !
Quelques petites précisions utiles :
Pas tout à fait complet : le 717 aurait pu connaitre le succès si MD n'avait pas été racheté par Boeing. En effet le MD95 petit nom d'origine du 717 était vraiment conçu pour répondre aux attentes des compagnies. Lors du rachat par Boeing, il s'est retrouvé en directe concurrence avec le 737-600 et Boeing ne l'a jamais promu correctement. Résultat il a été retiré du catalogue très vite au profit du 736 qui lui, c'est vendu très très mal (bien fait pour leur gueule j'ai envie de dire ^^).
Beaucoup de 717 on sillonné le monde, en Europe nous avions Blue-1, Quantum, Olympic et Spanair. Mais le coeur de cible était les USA et l'Australie.
Impossible d'embarquer autrement sur un 717, la porte de service gauche est trop petite et il n'y a pas de portes à l'arrière, juste des issues sur les ailes et l'issue de secours sous la dérive.
Du coup tu as ta réponse aussi pour la sortie arrière qui n'a pas d'escalier et qui est seulement une issue de secours avec toboggan.
A bientôt !
Salut Esteban, merci pour la lecture et le commentaire.
Merci beaucoup pour tes précisions, je n'aurais jamais mis intuitivement le Boeing 717 en compétition avec le Boeing 737-600.
Merci Stephan, c'est exactement la question que je me posais. Je me demandais s'il y avait un escalier derrière cette porte.
A bientôt
https://youtu.be/TAndXzhgurI
Merci Guilhem pour ce FR,
Sympa le vol en B717, les vols domestiques sont vraiment très bons marché en Italie!
Je ne trouve pas le BOB hors de prix, vu que les low-cost ne gagnent souvent pas d'argent sur le prix du billet, il faut bien qu'elles margent quelque part...^^
Ce n'est pas plus contractuel que les pubs des burgers Macdo^^
Je confirme pour l'avoir attendu 45 min en plein orage... Rien n'est abrité en plus.
Je trouve assez sévère. Volotea a très bien fait le job pour un vol payé 19€, et avec une arrivée ponctuelle. On ne peut s'attendre à mieux dans ces conditions.
Très logique une nouvelle fois, c'est le gagne pain de n'importe quelle compagnie low-cost, et une part non négligeable de leur salaire dépend des ventes à bord.
A bientôt !
Salut Nicolas, merci à toi pour le commentaire.
Je ne dirais pas ça. En fait, certaines le sont et d'autres beaucoup. Cette ligne est bon marché en partie grâce à la forte concurrence forte sur la ligne. D'autres lignes entre le sud du pays (les Pouilles, la Sicile, etc.) qui sont des régions plutôt pauvres relativement au nord et le nord, sont particulièrement chères parce qu'il y a beaucoup de gens qui viennent dans le nord pour travailler, étudier.
Je n'ai pas dit que je le trouvais hors de prix, c'est dans la gamme de prix que ce que l'on peut attendre pour un service à bord. Maintenant, ça n'a pas l'air hyper appétissant, en tout cas ça ne me donne pas envie. Et quitte à proposer un service un peu plus cher, proposer un service de meilleure qualité (sur ce point, je n'ai pas testé alors je ne pourrais pas dire, j'ai cherché des photos de ces fameux sandwichs sur Flight-Report mais je n'en ai pas trouvé).
Tu aurais mis moins de temps en faisant le trajet... à pied ?
Pourtant concluant est un mot neutre, je vais faire un autre vol avec Volotea pour me faire une meilleure idée. Je suis persuadé que je n'ai pas eu la meilleure prestation que Volotea peut proposer.
Je suis d'accord, je voyage souvent avec Ryanair et les équipages peuvent être particulièrement commerciaux. Je me suis peut-être mal exprimé, je l'ai trouvé essentiellement commercial. Il manquait d'esprit d'équipe, un peu d'humain, ce genre de choses que l'on peut attendre d'un équipage.
J'espère avoir pu t'éclaire, à bientôt.
Merci pour ce FR.
Je te trouve globalement très sévère, Volotea a rempli son job. Si tu voulais un autre siège, c'est écrit dans le contrat, il faut mettre la main à la poche, low-cost oblige. Pour 19€, c'est clairement un excellent rapport q/p.
Offre très convenable au salon de Turin, fais donc un tour dans les escales AF de province, tu vas déchanter... Il est effectivement dommage que la charcuterie ne soit pas conservée au frais (pour les sandwiches).
Salut Jules, merci pour le commentaire.
Je ne dis pas le contraire. Je ne voulais pas un autre siège, je voulais juste un siège standard. Et je m'attendais à un confort d'un siège standard. Si le pas et l'assise du siège sont mauvais, tu en conviendras je l'espère, il est impossible de mettre la moyenne. L'inclinaison sauve un peu la mise, d'où la note de 3/10 qui me parait juste.
Je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est un très bon rapport qualité / prix. Malheureusement, il n'y a pas de notes pour le rapport qualité / prix, à la limite cela peut baisser un peu les attentes mais c'est tout.
Je volerai à nouveau avec Volotea pour me faire une meilleure idée parce que de ce que j'ai lu, Volotea peut faire beaucoup mieux.
A bientôt
Merci pour ce FR et bravo d'avoir réussi à attraper du B717 en 2020 ! Dommage d'avoir eu un siège couloir, mais s'agissant d'un vol de nuit il n'y aurait pas eu grand-chose à voir de toute façon. Pour 19€ le rapport qualité-prix est effectivement très bon, même si l'équipage semblait moyennement motivé.
Une petite remarque : si vous comptez reporter le vol Blue Air, je pense que le statut à indiquer dans le routing serait plus "A venir" que "Non reporté".
A bientôt !
Merci Guillaume, je suis ravi que vous ayez lu mon Flight-Report et que vous l'ayez apprécié.
J'adore lire vos récits et j'essaye de ne pas les manquer même si je ne les commente pas systématiquement, je les lis.
J'ai eu le même raisonnement pour le siège couloir, je ne voyais pas l'intérêt de payer pour un hublot pour ne rien voir.
Merci, je n'ai pas pensé à vérifier. J'avais mis "future" au lieu de "futur" dans le code, ceci explique cela.
A bientôt