Avis du vol entre Paris et Madrid en classe Economique avec Iberia Express

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle série ou plutôt dirais-je : saga de FR.

La destination pour ce début d'année se situera en Amérique Centrale avec la découverte du Guatemala pour une bonne dizaine de jours. Très peu de compagnies européennes déservent le pays donc le choix s'est très vite porté sur Iberia. Le voyage est réservé directement par le biais d'une agence de voyage et le CE de mon entreprise. Je n'ai plus qu'à signer le chèque !

Le contexte sanitaire étant ce qu'il est, des rumeurs de fermeture des frontières remettent quelque peu notre voyage en question à deux jours du départ. Il n'en sera rien : nous partons mais toujours avec un risque de ne pas pouvoir rentrer…

Spoiler alert : le retour sera effectivement plus Rock&Roll que prévu

Le départ du vol étant planifié à 8h le matin, je ne pourrai pas me rendre sur place le matin même. Je décide donc de partir la veille en TGV et de passer dans nuit dans la zone hôtelière de l'aéroport.

Aéroport Paris Charles-de-gaulle - Terminal 3

Iberia Express opérant depuis le magnifique Terminal 3, c'est à pied que je m'y rendre depuis RoissyPole de nuit avec un beau 2°C au compteur. 

La zone est déserte : seuls un vol Vueling pour Bordeaux et le notre sont prévus depuis ce Terminal à cette heure matinale.

Rien d'exceptionnel sur l'enregistrement à Paris : accueil quelconque sans vraiment un sourire et très lent

Je ne vais pas m'attarder dans le hall d'enregistrement : il n'y a rien à y faire à part un Relay et une boulangerie

Direction maintenant la PIF où il y a relativement peu de monde mais j'y passerai tout de même presque une demi-heure !

Le personnel n'étant pas des plus motivés, j'arriverai pile au moment de la rotation où le personnel coupera la priorité aux pax tout en taillant la bavette et rigolant pendant plusieurs minutes, bloquant tout le monde. Ce n'est qu'après avoir aperçu l'équipage Vueling arriver qu'il se sont lentement mis en ordre de marche…

Me voici airside après quasiment 1h de passée dans ce terminal… Au-moins il ne me restera plus longtemps à attendre. Niveau animation, c'est calme : une boutique BuyParis et un café à peine ouvert

Je décide de m'installer au niveau de la porte d'embarquement pour terminer l'attente

Coup d’œil sur la BP toujours très chargée. L'embarquement est prévu 60 minutes avant le décollage, c'est tôt !

Quelques minutes plus tard, les paxbus commencent à arriver. L'embarquement ne devrait pas tarder. L'équipage du jour arrive alors (50 minutes avant l'heure de départ). Ils seront 6 sur ce vol : 5 femmes et un homme (l'OPL).

On aperçoit au loin notre avion du jour qui termine ses préparatifs et sur la gauche, le Concorde.

L'embarquement est alors amorcé avec des files par groupe qui seront respectées, mais comme toujours avec les paxbus, tout le monde se retrouve au même endroit

Le trajet en bus sera rapide comme l'avion est juste à côté du Terminal.
Nous recevrons des consignes très strictes et insistantes avant de débarquer du bus par le personnel au sol : "no foto, no telefono, pas de photo, pas de téléphone ! On avance rapidement messieurs dames !"

Autant vous dire qu'en un rien de temps, nous serons tous à bord sans broncher…

L'avion : A320-200 (EC-LEA)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : EC-LEA
- Type : Airbus A320-214
- MSN : 1099
- Mise en service : octobre 1999 (20.5 ans)
- Configuration : 18 J (2-2) / 162 Y (3-3)

Informations sur le vol
- Code : IB3743 
- Durée de vol officielle : 2h10
- Durée de vol effective : 1h27
- Distance : 662 nm / 1.063 km
- Altitude de croisière : 37.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 27L / 18L

L'accueil en porte est souriant et enjoué : ça change de d'habitude avec IB. J'ai pu choisir gratuitement mon siège en issue de secours la veille sur l'OLCI

Les sièges en issue de secours étant "réservés", ils ne sont pas attribués directement lors du check-in standard au comptoir. Je n'aurai donc pas de voisin de siège pour ce vol. Une sorte de J à bas coûts on va dire…

Le hublot est encore plein de condensation donc les photos extérieures sont impossible pour l'instant (on distingue à peine l'aile Delta du Concorde. Il faut dire que l'avion est arrivé la veille et a dormi dans le froid parisien cette nuit.

Une fiche de sécurité dédiée à l'issue de secours est distribuée par l'équipage

Et l'on retrouve les illustrations sur la tablette du siège de devant

Dans la pochette on retrouve les consignes de sécurité standard

Avec un bloc dédié à l'utilisation des appareils électroniques durant les phases du vol, complété par une autre brochure : ça ne rigole pas !

On retrouve ensuite le Duty-Free et le magazine de bord

Sans oublier la carte du BoB car aucune collation ne sera servie gratuitement sur ce vol. La carte est très complète et détaillée

On nous propose également de nous connecter au WiFi Club Express (impossible d'utilisation sur ce vol)

Le plafonnier quant à lui trahit l'âge de l'avion

Zoom sur les sièges "planches à repasser"

Le repoussage, le roulage et le décollage

Nous repoussons à 8h pile et le roulage sera extrêmement rapide (4 minutes) car nous partirons du doublet Nord. La buée sur le hublot commence à disparaître.

A 8h04 nous mettons plein gaz vers l'ouest

L'avion aurait bien besoin d'un petit coup de peinture par endroits

La suite se fait ensuite en direction du Sud en survolant Argenteuil, Nanterres, et Versailles

Puis nous quittons la couche nuageuse pour rejoindre le ciel bleu avec quelques turbulences. Personne ne fera appel à BoB parmi les pax

L'approche et l'atterrissage

Nous débutons la descente juste après le survol de Pamplona. Nous aurons été très rapide sur ce vol ! On peut distinguer légèrement les montagnes pyrénéennes à travers les nuages

Au sortir de la couche nuageuse, nous amorçons le virage pour nous aligner sur la piste plein Sud, juste au-dessus du lac d'Embalse del Ataraz

Le toucher des roues sera soft. On aperçoit au loin le centre économique de Madrid. Nous touchons la terre ferme avec 34 minutes d'avance.

Le roulage sera d'un peu moins de 10 minutes pour nous faire rejoindre l'autre extrémité de l'aéroport, passant devant chaque terminal

2 A350 d'IB parqués au loin

Et un A340 de PlusUltra

Aéroport Adolfo-Suarez Barajas - Madrid

Une fois en porte, je profite enfin pour jeter un œil à notre avion du jour

Le T4 est très grand, lumineux et coloré. Il me faut maintenant le traverser pour prendre la navette jusqu'au T4S

Le nombre de vols opérés est assez impressionnant (comparé à mon passage au retour…)

Pour rejoindre le T4S, il faut descendre dans les entrailles de MAD

Le passage de la PAF sera extrêmement rapide avec l'ouverture de pas moins de 20 postes PARAFE

On traverse ensuite le Duty Free de l'aéroport de Barcelone pour rejoindre les portes… attendez quoi ? non on est à Madrid pourtant, allez comprendre…