43 avis
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur ce FR. Arrivé à Taïwan le 3 Mars pour mon deuxième semestre d'échange universitaire, j'avais encore espoir de faire quelques voyages dans la région (Japon, Corée et Philippines notamment), mais de toute évidence ce ne sera pas pour tout de suite…
Qu'à cela ne tienne, j'ai beaucoup de chance d'être à Taïwan puisque l'épidémie y est stabilisée à un niveau très faible, voire sur le déclin puisque le nombre de cas a eu tendance à diminuer ces derniers jours. La vie continue donc sans restriction ou presque, la seule obligation formelle étant de porter un masque dans les transports en commun et dans certains lieux publics. Évidemment, il ne s'agirait pas de s'emballer car la situation reste imprévisible et cela peut changer très vite mais j'ai pour l'instant toute la liberté de partir à la découverte des petits trésors dont regorge Taïwan.
C'est donc aux îles Pescadores, petit archipel taiwanais en mer de Chine, qu'un ami et moi choisissons de nous rendre pour le dernier week-end de Mars.
Pour y aller, l'avion est de loin l'option la plus rapide avec environ 1h de vol au départ de Songshan (qui est l'aéroport du centre-ville de Taipei, destiné aux vols domestiques ainsi qu'à certaines liaisons vers la Chine, la Corée et le Japon). Depuis la faillite de la FAT, deux compagnies se partagent le gâteau des vols intérieurs taiwanais: UNI Air, filiale d'EVA Air, et Mandarin Airlines qui est une filiale de l'autre major locale China Airlines.
A elles deux, les compagnies proposent plus de une vingtaine d'A/R par jour entre Taipei et Magong (qui est la ville principale des îles Pescadores), systématiquement en ATR 76-600. Les tarifs sont strictement égaux entre les deux compagnies, à savoir au minimum 125€ aller/retour; c'est raisonnable mais ce n'est pas donné non plus. Les résidents de l'archipel, ainsi que certaines catégories de la population (séniors, militaires), peuvent prétendre à des tarifs préférentiels: on voit bien qu'il s'agit de lignes de service public, où le yield management a laissé place à des tarification fixes, auxquelles seules quelques promotions dérogent de temps à autre.
A tarif égal, nous choisissons UNI Air car elle propose des horaires intéressants, qui nous permettent de partir de TSA le Samedi matin à 8h30 et de repartir de MZG le Dimanche soir à 21h05. Le temps sur place est ainsi optimisé avec deux journées complètes, et nous n'aurons qu'une nuit d'hébergement à payer. En plus, UNI Air est une filiale de *****EVA Air… Mais il fallait rien moins que ça, car ce sera mon premier vol en turboprop.
On a donc le routing suivant:
Pour équilibrer les deux FRs en nombre de photos, je mettrai le bonus des îles Pescadores dans le FR du vol retour qui, entièrement de nuit, n'aura pas été un grand moment de photographie.
Bonne lecture!
Je retrouve mon ami à une station de métro proche de chez nous, dans le district central de Daan, à 7h15… Pour un décollage à 8h30. Il a déjà utilisé l'aéroport de Songshan, et m'a assuré la veille que c'était un temps largement suffisant. Il est vrai que TSA est précédé par sa réputation d'accessibilité et de fluidité.
De fait, il n'y a que trois stations entre Daan et TSA…
…Et nous serons à l'aéroport littéralement quinze minutes après avoir quitté nos logements respectifs, un record pour moi! Le tout pour moins de 50 centimes d'euro; contrairement à l'aéroport International Taoyuan desservi par un train "spécial aéroport", l'aéroport Songshan est desservi par une ligne de métro lambda sans surcoût.
Pour les vols intérieurs, c'est direction le Terminal 2.
Sur le chemin entre le métro et le hall d'enregistrement, une bibliothèque intelligente ouvre grand ses bras au passager idiot.
Le principe de bibliothèque automatisée est sympa, mais je ne sais pas si beaucoup de gens ont le temps de s'y attarder.
Une fois dans le hall d'enregistrement, voilà que des machines intelligentes se proposent d'imprimer nos BPs…
En-dessous de l'affiche avec le logo UNI Air, un logo rouge a survécu à la FAilliTe.
…Mais comme nous avons des passeports français, les bornes ne fonctionneront pas et il nous faudra nous rendre à un comptoir, où une agente nous prendra immédiatement en charge pour vérifier notre date d'arrivée sur le sol Taïwanais. Un regard aux tampons d'arrivée, datant de 3 semaines à l'époque, et la voilà rassurée: nous ne nous sommes pas échappés de quarantaine (auquel cas, il nous en aurait tout de même coûté plus de 30000€ d'amende).
J'avais sélectionné le siège 2K lors de l'OLCI, pour avoir l'assurance d'une vue dégagée sur la tour Taipei 101 au décollage. C'était bien là la seule utilité de l'OLCI, puisqu'il ne permet pas obtenir son BP sous forme électronique; il faut obligatoirement les retirer à l'aéroport. L'agente du comptoir UNI me remet donc ce joli BP, qui fait aussi office de reçu de paiement. C'est la première fois que je vois ça mais c'est plutôt malin.
Armés de nos sésames respectifs (mon ami a obtenu le siège voisin du mien), nous pouvons prendre la direction du PIF.
La zone d'enregistrement n'est pas très lumineuse mais c'est plutôt bien aménagé avec des canapés à profusion. C'est l'endroit idéal pour s'élever l'esprit avec les œuvres empruntées à la bibliothèque intelligente.
Il y a quelques commerces où l'on peut se restaurer landside, mais nous prenons la (mauvaise) décision de passer airside avant de chercher de quoi petit-déjeuner.
Le PIF est littéralement passé en une minute, en comptant le contrôle préalable de température par caméra thermique.
Moins de 25mn après être parti de chez moi (!), me voici donc en salle d'embarquement. A titre de comparaison, lors d'un récent voyage en train cela m'a pris 30mn rien que pour trouver le bon quai dans le labyrinthe qu'est la gare centrale de Taipei…
En revanche, l'espace n'est pas très glamour. C'était tout de même moins sombre dans la réalité que sur la photo, mais ça ne fait pas rêver non plus.
Heureusement, il y a tout ce qu'il faut pour la jet-set… Qui ne doit pas être très nombreuse, puisque ni UNI Air ni Mandarin Airlines ne font partie des alliances auxquelles sont rattachées leurs maisons-mères. Qui plus est, ni l'une ni l'autre n'ont d'offre Business sur les vols domestiques.
Pour ce qui est de la FAT, elle est carrément out of Business.
Pour le commun des mortels, il y a un 7-eleven automatisé…
…Et un seul "vrai" magasin. Il s'agit d'une sorte de pâtisserie, qui n'a pas l'air terrible.
Non loin de là, quelques tables sont à disposition pour festoyer. Au fond à gauche, le son. A droite, l'image.
La propreté du lieu est irréprochable. Après chaque passage, des agents désinfectent les tables et les sièges, et du spray désinfectant est à disposition pour se désinfecter les mains.
Mon ami s'attable, mais avant de le rejoindre je monte au premier étage voir s'il y a quelque chose d'intéressant à se mettre sous la dent (à tous les sens du terme). Il n'y a ni sièges ni magasins; seulement deux portes donnant sur des jetbridges. En revanche, du côté du terminal international on voit un joli A333 CI, qui dessert principalement le Japon.
Retour au rez-de-chaussée, où je m'attable avec mon ami pour déguster ce petit délice dégoté au 7-eleven intelligent. Je croyais que c'était une simple salade de pêches, mais il s'agit en fait d'une affreuse gelée complètement chimique.
Je ne suis pas très difficile mais s'il y a bien une chose que je ne peux pas manger c'est la gelée, surtout chimique. Ça a le don (assez unique) de me couper radicalement l'appétit.
Je vais donc voir du côté de la "pâtisserie" si je peux trouver quelque chose de plus à mon goût. En fait, elle vend essentiellement des gâteaux secs en boîte de 20 ou 30… Je parviens tout de même à dégoter deux ersatz de scones et un genre d'ice tea à la pêche. Ce n'est vraiment pas terrible, mais ça fera l'affaire.
J'ai à peine le temps de terminer ma dégustation que l'embarquement est lancé, avec seulement 3 minutes de retard par rapport à l'horaire indiqué sur le BP.
La procédure d'embarquement est extrêmement rapide malgré le remplissage (le vol sera presque complet; il faut être à Taïwan pour voir ça en ce moment).
Nous allons vite nous blottir à l'abri de la pluie dans ce paxbus d'aspect vintage (Vous avez dit distancia… Quoi?).
Arrivés au pied de l'avion, nous sommes accueillis par un agent qui distribue des parapluies à chaque passager à la sortie du bus. Je n'avais jamais vu ça! On reconnaît bien l'attention aux détails qui caractérise le service "à la Taïwanaise" (entre autres).
En plus, ce n'est pas comme s'il y avait des kilomètres à parcourir sous la pluie.
A l'arrivée au pied de l'appareil, un apprenti cosmonaute récupère les parapluies pour les "ranger" au sol.
Une fois (sommairement) abrité de la pluie sur les airstairs, me voici idéalement placé pour déchiffrer le nom de baptême de notre monture du jour. Le petit B-17013 est un ATR 72-600 qui va doucement sur ses 6 ans. Enfant docile, il a passé toute sa vie à sillonner Taïwan au service de B7.
Ne sachant plus quoi faire de toutes ses étoiles, EVA Air en a refourgué une à sa filiale régionale. Ça tombe bien, elle cherchait justement un truc pour la déco de ses dérives.
J'adore les livrées des compagnies du groupe Evergreen (autrement dit BR et B7), avec ce vert très distinctif et ces liserés orange.
J'avais pris le temps de faire ces quelques photos en croyant n'avoir personne derrière moi, mais c'était sans compter sur l'irruption d'un Monsieur pas très FR-friendly (et surtout très pressé de se mettre au sec), qui n'hésitera pas à me pousser de toutes ses forces (il n'était pas très jeune) à travers l'ouverture de la porte.
Malgré cette entrée en scène fracassante, l'accueil par la PNC (masquée) est tout à fait quelconque. Elle se fait pardonner sa nonchalance en offrant à chaque passager quelques serviettes en papier pour se sécher les mains et le visage. Là encore, c'est un protocole plutôt malin pour un embarquement sous la pluie.
En levant la tête, je suis frappé par la taille de la cabine; je ne m'attendais pas à une telle impression d'espace. Cela peut paraître idiot, mais jusqu'à présent le plus petit avion dans lequel j'avais jamais voyagé était un Embraer 175; je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre dans un avion encore plus petit.
Il faut dire que la cabine est moderne, ça aide probablement.
La PNC qui officie à l'avant de la cabine nous indique notre duo de sièges: les 2J et 2K. Les sièges sont fins…
…Mais leur forme se veut relativement ergonomique avec un dossier assez incliné.
Une fois assis, le pitch est très correct pour mon 1m88. De ce côté-ci, je suis plus à l'aise que sur la plupart des Cies européennes en monocouloir. Il faut dire que la forme des sièges aide à ménager un espace pour les genoux.
En revanche, après quelques minutes, le siège se révèlera particulièrement dur. L'avion étant exclusivement destiné à des vols domestiques de moins d'1h30 cela reste acceptable, mais ça n'en est pas moins désagréable.
La fiche de sécurité a sa place attitrée.
Le PSU est moderne. Je suis même impressionné de voir qu'il est équipé d'un éclairage d'ambiance.
Le hublot ruisselant offre une vision psychédélique du monde extérieur…
…Mais heureusement le climat taïwanais est ce qu'il est: au bout de quelques secondes la pluie s'arrêtera comme elle a commencé, me laissant admirer notre joli ventilateur made in Figeac.
Quelques instants plus tard, nous partons en marche arrière sous les vociférations de cet homme cagoulé qui nous menace de son bâton. On n'est plus en sécurité nulle part.
Notez, sur la gauche, ces deux magnifiques MD-82 FAT stockés depuis la faillite.
En début de roulage, nous croisons ce superbe Gulfstream 550. Il sert au transport des dirigeants de l'industriel taïwanais Foxconn, célèbre producteur de composants pour l'électronique grand public.
Les Gulfstream ont vraiment des lignes parfaites, et cette livrée simple et élégante les sublime à merveille. Avec cette lumière, mon capteur photo (pourtant made by Foxconn) ne leur rend pas justice.
Les deux PNC procèdent aux démonstrations de sécurité et aux vérifications règlementaires, puis elles nimbent la cabine d'une lumière blanchâtre pour le décollage.
Par la suite, la PNC qui s'occupe de l'avant de la cabine prendra la parole pour nous signifier sa joie irrépressible d’accueillir ses "special passengers" (ce doit être une traduction littérale du mandarin) à bord de cet appareil UNI Air. La joie en question est admirablement bien cachée, on sent des années d'entraînement et peut-être même un module de formation à la MSIH (Monique School of Inflight Hospitality).
Nous nous alignons sur la piste 10. Cela fait un drôle d'effet d'être si proche du sol.
"GLORY 9109, runway 10, cleared for takeoff" (comme sa consœur taïwanaise China Airlines, qui se fait appeler "DYNASTY" sur les ondes, UNI Air s'est attribuée un indicatif d'appel très pompeux).
Rien de tel qu'un vacarme de tondeuse pour prendre les airs avec la Gloire qui sied à UNI Air et à ses passagers spéciaux.
Le désagrément auditif est compensé par l'agrément visuel, puisqu'on aperçoit la belle Taipei 101, qui domine la ville du haut de ses 509 mètres. Dommage que les nuages ne gâchent un peu la vue (et que la qualité de la photo ne soit pas au rendez-vous, là encore les conditions ne sont pas idéales pour un capteur de smartphone).
J'aime bien l'architecture extérieure de cette tour; elle n'est pas au goût de tout le monde mais je trouve que c'est plutôt distinctif et réussi.
Nous virons vers la droite, et il est temps de prendre congé de Taipei pour le week-end…
…Avant de nous enfoncer dans la grisaille. Le régime moteur est diminué, et le confort auditif s'améliore nettement une fois les moteurs en régime de montée/croisière.
Notre altitude de croisière sera basse; nous nous stabilisons entre deux couches nuageuses.
Une fois la montée achevée le moodlighting passe au bleu vif. La luminosité du dispositif n'est quand même pas très élevée. N'est pas Joon qui veut.
Les PNC se lèvent et je les vois manipuler un trolley dans le galley arrière. Je déploie donc ma (solide) tablette afin d'être dans les starting blocks pour le service de la collation qui s'annonce…
…Mais ce n'était en fait qu'une fausse alerte, les PNC devaient juste faire du rangement dans le galley et elles passeront tout le reste du vol à papoter entre elles à l'arrière de la cabine.
UNI Air ne propose donc rien à ses passagers si spéciaux. Qui aime bien, châtie bien.
Certes avec un temps de vol effectif de 45mn et une tarification qui n'est pas tout à fait low-cost, on serait au moins en droit de s'attendre à un service de boissons… mais c'est sans compter sur le COVID-19 qui a contraint UNI Air a modifier ses protocoles et à ne plus proposer de catering sur ses vols intérieurs. Il y avait bien, contrairement à ce que j'avais écrit initialement, un service de boissons jusqu'à la mi-Mars sur les vols intérieurs UNI Air (merci Akivi de m'avoir mis la puce à l'oreille en commentaire).
Pour ce qui est des divertissement, UNI Air joint l'utile à l'agréable en proposant une fiche de sécurité. Pour divertir par-delà les frontières, la fiche est en chinois traditionnel, anglais et japonais.
Il y a deux pages pour deux fois plus de fun.
Là encore, pour un vol de 45 minutes c'est tout à fait vivable mais je trouve un peu mesquin de ne pas proposer ne serait-ce qu'un magazine de bord. Après vérification sur internet, ce n'est pas une mesure exceptionnelle dûe à l'épidémie: UNI Air ne propose tout simplement pas de magazine de bord.
Qu'à cela ne tienne, je passerai le vol à écouter de la musique et à discuter avec mon ami.
Le temps se dégage à mesure que nous approchons des îles Pescadores.
Quelques minutes plus tard, le CdB prend la parole pour se présenter (!). J'apprendrai donc que nous sommes sous le commandement du Captain Yamamoto, qui est lui aussi heureux de nous avoir eu à bord. Il annoncera ensuite à la cabine le début de descente pour un atterrissage prévu dix minutes plus tard.
Nous retrouvons les nuées…
…Et la PNC qui est retournée à son strapontin à l'avant de la cabine nous annonce que Penghu étant un aéroport militaire, il sera interdit de prendre des photos de l'aéroport.
Comme je ne veux pas me risquer à braver l'interdit avec la PNC assise non loin de moi, je ne prendrai que deux photos aériennes de l'île de Penghu…
…Avant un atterrissage sur la piste 02 et un roulage rapide vers le point de stationnement.
Le débarquement commence dans la foulée, avec une prise de congé du bout des lèvres par nos deux hôtesses. A noter que les serviettes en papier distribuées en début de vol n'auront jamais été ramassées.
Une fois à l'extérieur, le cheminement (de quelques dizaines de mètres) pour rejoindre le terminal s'effectue sur le tarmac. Ne voyant personne autour de moi, je me risque à prendre quelques photos de l'appareil du jour (qui est aussi l'appareil de ce premier vol en turboprop).
Devant la cabine passagers une section est destinée aux bagages et au fret, qui est peut-être moins "spécial" que les passagers mais tout aussi important pour ces îles relativement éloignées de la capitale.
Dans 30mn, notre vaillant ATR repartira pour TSA.
Le terminal dispose de jetbridges, qui doivent accueillir les A321 qu'UNI Air déploie (très) occasionnellement vers MZG.
Une fois dans le terminal, je suis surpris de trouver des espaces relativement grands. Certes le trafic est relativement important, surtout durant la saison touristique, mais l'aéroport semble un peu surdimensionné (avec notamment un terminal international qui n'accueille aucun vol). Comme vous le verrez dans le bonus à venir dans le prochain FR, les infrastructures surdimensionnées sont d'ailleurs une constante dans l'archipel des Pescadores et participent de l'atmosphère un peu particulière qui y règne à certains endroits.
Là aussi, ils ont vu un peu grand avec ce navire qui ne risque pas de pouvoir accoster aux Pescadores.
Une fois landside, après un contrôle de température par caméra thermique, on retrouve un hall des arrivées plutôt bien aménagé, avec tous les services "de base" (en tous cas plus qu'à TSA).
Il existe des bus pour rejoindre le centre ville, mais étant donné que l'on nous annonce une demie-heure d'attente et que nous disposons d'un temps relativement limité sur l'archipel, nous prenons le taxi. il nous en coûtera une dizaine d'euros pour rejoindre le centre de Magong, que nous atteignons en une quinzaine de minutes.
Nous allons aussitôt louer des scooters électriques pour nous mouvoir dans l'archipel (les îles principales sont toutes reliées par des ponts)…
…Et l'on ne nous donne rien de moins que des Nice Rich EGB_B_Style. Un nom plein de promesses, une vitesse de pointe de 29km/h par vent arrière, une autonomie de 10 kilomètres; tout pour s'enivrer de sensations et de grands espaces.
C'est sur ces belles perspectives que s'achève de FR; merci de m'avoir lu!
Je vous retrouve très bientôt pour le FR du vol retour, et pour un tour en Gentil Riche à la découverte des Pescadores^^
Une cabine très moderne et offrant un pitch considérable. Dommage que le siège soit un peu dur, mais au vu de la durée du vol ça reste supportable. 8.
Un équipage qui, sans être foncièrement désagréable, sera resté au minimum syndical et n'aura montré aucune chaleur ni aucun engouement. La seule attention notable aura été l'indication du siège en début de vol, même du bout des lèvres c'était plutôt appréciable. 6.
L'offre de divertissement est inexistante. Au vu de la durée du vol ce n'est pas très handicapant, mais je sanctionne le fait de ne rien proposer du tout (sans demander un IFE ou une appli, on pourrait avoir droit à une offre de presse en porte et à un magazine de bord). 4,5.
Dommage que le protocole ait été amendé pour ce qui concerne le service d'en cas/boissons, mais les raisons de cette suspension de service sont compréhensibles. Il serait tout de même souhaitable de l'annoncer aux passagers et, pourquoi pas, de disposer une bouteille d'eau sur chaque siège ou de proposer aux pax qui le veulent d'aller se servir dans le galley. 4,5.
Au final, les notes sont très basses mais il faut garder à l'esprit que c'est un vol utilitaire; étant donné que c'est le seul moyen de rejoindre les îles (excluant évidemment le bateau), l'avion s'apparente ici plus à un bus ou à un train régional. Ce n'est pas une conception du voyage en avion à laquelle nous sommes véritablement habitués en Europe, et du coup lorsque l'on compare avec ce qui se fait sur des vols domestiques ailleurs dans le monde on est bien en-dessous. UNI Air remplit son contrat sans grand brio, mais il faut dire qu'avec un équipage plus sympathique et une vue plus dégagée au cours du vol, l'expérience aurait probablement été plus agréable.
TSA est un aéroport impressionnant de fluidité et d'accessibilité. De la même manière que le voyage en avion s'apparente à un voyage en bus ou en train, TSA s'apparente à une gare: l'expérience y est très éloignée de ce que l'on retrouve dans la plupart des aéroports; ce n'est pas un endroit fait pour qu'on y passe du temps mais au contraire pour que l'on y en passe le moins possible. J'imagine (j'espère) que la zone internationale est plus fournie en services car l'offre est vraiment limite une fois airside au terminal domestique. Si le temps avait été plus clément, j'aurais tenté une petite sortie spotting; il y a plein d'excellents points de vue aux abords de l'aéroport.
J'ai été surpris de trouver un aéroport relativement grand à MZG, la fluidité est excellente et l'accès correct: les bus ne sont pas très fréquents mais le centre-ville est proche.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 5 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Taipei City (TSA) → Makung City (MZG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est TransAsia Airways avec 7,3/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 51 minutes.
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34 Commentaires
La vie se déroule presque normalement à Taïwan visiblement !
Un vol efficace sous une météo discutable malheureusement !
Le scooter vend du rêve ! Je me suis bien marré !
À bientôt
Un voyage qui valait la peine ne serait-ce que pour le scooter^^
A bientôt!
Ah, la station Nanjing Fuxing de la ligne brune ! Très bien placé pour qui séjourne au Mandarin Oriental (que je recommande). ;)
Petit vol sans grande prétention.
A bientôt pour le retour et le bonus.
Je confirme que la station est stratégique pour accéder à l'établissement, même si pour ce qui me concerne je me contente de la Mandarin Cake Shop...
A bientôt!
A bientôt pour le retour!
Absolument, l'aéroport est fait pour qu'on y passe le moins de temps possible, ce qui tranche avec la majorité des aéroports où tout est prévu pour donner le temps au passager de vider sa CB...
A bientôt!
Mon ami Taïwanais réside à 300 mètres de TSA qui est le premier aéroport construit à Taïpei ...
Il existe des trains omnibus à moindre coût pour rejoindre TPE depuis le centre ville.
Beaucoup de locaux transitent par cette île pour se rendre en Chine, ils utilisent le combi avion+bateau, c'est plus économique.
Pas de chance lors de l'embarquement sous une pluie diluvienne...
"je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre dans un avion encore plus petit." => Comment ça, tu n'as jamais lu les nombreux FR traitant de cet avion ? ^^
Le pas est convenable et le confort se l'assise du siège rustique.
Il n'est cool de ne distribuer aucune prestation en 50 minutes de vol.
Une escapade aérienne sympa malgré tout ...
"une vitesse de pointe de 29km/h par vent arrière,"=> Autant dire les perfomances d'un Solex :))
A bientôt !
Je ne savais pas, et du coup j'imagine qu'il devait être plus périphérique lors de sa construction.
On peut effectivement aller à TPE en bus, mais vu l'éloignement de l'aéroport cela reste quand même plus compliqué et plus long que pour aller à TSA.
En effet, je n'y avais pas pensé. J'imagine que c'est encore plus fréquent à Kinmen qui n'est qu'à quelques kilomètres de Xiamen.
C'est vrai que les ATR ont plutôt bonne presse sur FR^^
Pour le reste, la prestation n'est pas top mais cette première expérience sur vol intérieur taïwanais était quand même sympa.
A bientôt pour le tour des Pescadores en Solex!
> mon premier vol en turboprop.
J'ai longtemps détesté, maintenant j'avoue y trouver du plaisir, en plus l'ATR est un avion ou l'on n'est pas en mode sardine.
voilà qui a de quoi faire sourire.
On passera sur l'offre alimentaire airside, ce n'est pas qualitatif.
J'en ai eu aux Philippines , c'est appréciable.
La France s'exporte bien.
A bord une petite bouteille d'eau aurait été un minimum.
L'Aventure avec un grand A.^^
A bientôt pour le bonus.
C'est vrai que le Dash-8 a, me semble-t-il, moins bonne presse.
Moi qui y voyais la caractérisation de l’ingéniosité taïwanaise, me voilà déçu!
France is in the air.
A bientôt pour la suite des aventures à grande vitesse!
Des tarifs plutôt élevés pour ce court vol
"Heureusement, il y a tout ce qu'il faut pour la jet-set… "
Vous n'avez pas eu la curiosité de demander les conditions d'accès à ce nirvana ?
Cotoyer la jet-set même quelques minutes...
" Il s'agit d'une sorte de pâtisserie, qui n'a pas l'air terrible."
Ah c'est sur ce n'est pas Lady M ;)
"Ce n'est vraiment pas terrible, mais ça fera l'affaire."
All Natural Simple Goodness !
Tout un programme pourtant
"mais c'était sans compter sur l'irruption d'un Monsieur pas très FR-friendly (et surtout très pressé de se mettre au sec), qui n'hésitera pas à me pousser de toutes ses forces (il n'était pas très jeune) à travers l'ouverture de la porte…"
Numero_2 a connu pareille mésaventure dans un avion au Japon en bloquant la circulation dans l'allée centrale.
Certains locaux sont peu tolérants avec les étrangers
"ces deux magnifiques MD-82 FAT stockés depuis la faillite."
Dommage qu'une cure d'amaigrissement n'ait pas suffit
Un vol en plein ascétisme sans collation d'aucune façon, ni divertissement
Bref un vol qui fait le job comme une low cost mais sans en avoir la tarification légère
A bientôt pour le retour et le bonus
Ça ne m'est pas venu à l'idée, heureusement je repasse normalement par Songshan Samedi prochain donc je m'efforcerai d'y penser.
Voilà une comparaison qui ne m'avait même pas effleuré l'esprit tant l’hiatus est immense^^
Lol je n'avais pas vu; décidément je suis passé à côté de beaucoup de choses^^
Je pense aussi qu'il était surtout pressé de se mettre au sec, mais dans tous les cas ce type de comportement est suffisamment rare à Taïwan pour être remarqué.
Lol :D
A bientôt!
J'adore Songshan, on y prend l'avion comme on prend le train... cependant quelle tristesse de voir les MD-80 de Far Eastern cloués au sol, alors qu'ils opéraient encore fréquemment sur Penghu il y a à peine 2 ans (!)
Je suis étonné par l'absence de collation et même de service de boisson (il me semblait que le café/thé était une norme sur les vols intérieurs), et par la relative froideur de l'hôtesse. En espérant que c'est exceptionnel.
Très jolie la photo au décollage avec Taipei 101 dans les nuages en arrière-plan. Hâte de lire le bonus touristique !!!
À bientôt :)
En effet, je viens de lire votre très beau FR sur la ligne et surtout sur cet appareil qui a quand même une sacrée allure!
J'ai moi-même été étonné car ce n'est pas ce à quoi l'on est habitué dans le service client à Taïwan.
A bientôt!
Un premier vol en truboprop bien arrosé par la pluie, dommage ce temps maussade, la place choisie était parfaite pour faire de belles photos au décollage.
Le billet est cher et il n'y a pas de prestation, c'est inattendu en Asie, surement le résultat d'un accord entre les deux compagnies assurant la liaison.
Un beau FR exotique bien que pluvieux, parfaitement narré et illustré.
Les scooters électriques sont aussi engageants que les voitures, pas loin et à petite vitesse..
Hate de voir le vol retour et le bonus.
Merci pour le partage Teidel et à bientôt.
Les protocoles d'accueil étaient en effet tout ce qu'il y a de plus normaux, il faut dire que lorsque tout le monde porte un masque chirurgical à bord il me semble que les mesures de distanciation sociale et autres deviennent moins nécessaires. Je pense surtout que malheureusement, au-delà des considérations de santé, la "sanitarisation" des vols après la crise risque surtout de servir d'argument marketing pour faire revenir des passagers devenurs réticents à prendre l'avion...
C'est vrai que les duopoles font rarement le bonheur des passagers :(. En relisant des FRs un peu plus anciens où il y avait encore trois ou quatre "grosses" compagnies en concurrence sur le marché domestique taïwanais, les prestations étaient nettement meilleures et plus proche des standards asiatiques.
Après dans de petites îles c'est plutôt adapté et ça évite la pollution sonore, mais un modèle plus performant n'aurait clairement pas été de refus...
A bientôt!
Rejoindre TSA depuis Taipei est visiblement bien plus facile que rejoindre TPE.
Vu les trombes d’eau, le parapluie a la sortie du bus est le bienvenue ^^
On retrouve ces sièges sur les ATR de beaucoup de compagnies et pour des vols courts ça va mais quand on approche les 2h de vol, on ressent la dureté du dossier.
La vue est belle au décollage et la 101 dans les nuages crée une ambiance particulière.
Merci pour ce fr et à bientôt
Absolument, et en cette période bien particulière les touristes ne se pressent pas!
Il faut dure que Taoyuan est vraiment éloigné du centre.
C'est vrai que je n'aurais pas aimé être assis sur ces sièges plus longtemps, après rares sont les ATR qui sont amenés à faire plus de 2h de vol.
A bientôt!
" systématiquement en ATR 76-600." vous avez eu le droit à un tout nouveau modèle ahaha ;p (c'est au tout début de votre publication).
" Avec cette lumière, mon capteur photo (pourtant made by Foxconn) ne leur rend pas justice." je ne connais pas votre modèle de téléphone, mais vu la qualité des photos il y a de grandes chances que le capteur photo soit produit par Sony (qui est ultra dominant dans le domaine) et ensuite assemblée par Foxconn ;)
"
On va dire que ça se comprend pour les lignes intérieures de service public, mais sur les vols internationaux le "yield management" par intelligence artificielle permet quand même de dénicher de très bonnes affaires^^
Pour l'occasion, il fallait ça!
Bien vu, les capteurs des appareils Samsung sont effectivement fournis par Sony mais cette dernière doit probablement confier la fabrication à Foxconn...
A bientôt!
C'est vrai que Taiwan a très bien géré l'épidémie, la vie ne s'est pas arrêtée comme dans tant d'autres endroits, et c'est une chance que vous ayez choisi ce pays pour votre échange :)
Je suis étonné par le prix de 125€ A/R minimum entre TSA et MZG, j'avais payé mon aller simple une quarantaine d'euros.
Il me tarde de voir votre bonus sur les îles Pescadores, je n'y suis resté que quelques heures (avec également une balade épique en scooter électrique !) et je n'ai pas vraiment été convaincu, mais il est fort possible qu'avec un peu plus de temps il y ait de jolies choses à voir.
L'accès à TSA est un plaisir avec le métro, ça devrait être comme ça partout :)
L'absence totale de service est surprenante, j'avais eu droit à une boisson sur Uni Air... Peut-être est-ce vraiment lié à l'épidémie.
A bientôt !
Oui, il s'agit du tarif "promotionnel" me semble-t-il, qui est autour de 45€ de mémoire. Mais il est seulement disponible sur certains vols et à certaines périodes restreintes, du coup nous avons dû nous acquitter du tarif fixe "standard" :(
Ce n'est pas à couper le souffle, mais j'ai quand même trouvé la visite sympa et il y a quelques coins assez jolis sur l'île la plus éloignée (sur laquelle il doit être difficile de se rendre si l'on a que quelques heures)^^
Ce serait trop simple...
Ça alors, c'est effectivement étonnant. J'ai remarqué que le signal "attachez vos ceintures" est resté allumé tout le vol (il en fut de même au retour); peut-être était-ce dû à cela? En tous les cas, j'ai prévu de reprendre UNI Air le week-end prochain donc je poserai la question aux PNCs pour pouvoir en donner une explication dans le FR!
A bientôt!
Un très joli premier vol en turbo prop :)
Je valide la MSIH, trop drôle, bravo !
A bientôt !
Et son influent réseau d'ancien(ne)s étudiant(e)s, qui s'étend jusqu'à Taipei^^
A bientôt!
Quelle chance d’avoir fini à Taiwan après les péripéties Hongkongaises, dans un autre pays, ton semestre aurait surement été compromis
Effectivement, les couleurs d’Eva Air sur le fuselage d’un petit turbo prop ont leur charme. Dans nos contrées, on a d’avantage l’habitude de les voir sur de gros avions
30.000€ d’amende pour un non respect de quarantaine, ça fait mal
Les serviettes en papier et les parapluies sont une joli attention vue la pluie. Ça se fait aussi à l’aéroport de Mahe aux Seychelles qui compense son absence de passerelles par des parapluies
”Monique School of Inflight Hospitality” : On doit y apprendre à balancer les plateaux repas et à aller s’enfermer dans le galley pour lire Elle, Le Point ou Libé ^^
Pas de collation ni de divertissement, la fiche de sécurité est surement la chose la plus interessante à bord. Un effort pourrait être fait vu le prix
7-eleven dans l’aéroport de départ et dans celui d’arrivée, c’est bien l’Asie, il n’y a aucun doute
A bientôt
J'ai effectivement eu beaucoup de chance d'être repositionné à Taiwan, je ne le voyais pas comme ça au début mais finalement tout est pour le mieux.
Après, je crois que pour écoper de cette amende maximale il faut des circonstances aggravantes (récidive, ou alors le fait de se rendre dans des lieux type boîte de nuit etc...)
Le tout enseigné par les plus grand(e)s professionnel(le)s, avec parfois même des masterclass par Monique en personne!
Un peu dommage cette absence de service, mais heureusement 7-eleven est là pour se restaurer avant et après^^
À bientôt!
Un rien stéréotypée la "sélection" de lectures potentielles d'une PNC !
Il y manque Voici, Point de Vue ou même pourquoi pas le contrat social, voire le capital ou Écoute, petit homme !, non ?
Et puis à la place de Libé, Le Figaro et surtout son édition Madame
D'ailleurs MSIH pourrait aussi s'ouvrir aux collègues masculins ;)
Absolument, d'ailleurs dans mes (rares) expériences avec des PNC très désagréables, les Monique étaient majoritairement des hommes; la MSIH ne fait donc pas de distinction de ce côté-là^^
Les tarifs étaient fixes aussi à l'époque, mais de mémoire, c'était plutôt dans les 45-50 € A/R.
Merci pour le partage !
Il semble que l'offre de vols intérieurs à Taiwan (ou du moins la concurrence) s'est vraiment considérablement réduite ces dernières années; dommage car il y avait des Cies et appareils que j'aurais bien essayé...
Le duopole B7/AE ne doit pas tirer les prix (même fixes) vers le bas :(.
À bientôt!
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