Avis du vol entre Reykjavík et Halifax en classe Economique avec Icelandair

nouvelle route pour flight-report

Je suis plutôt fier d'inaugurer cette ligne sur le site. Je pensais que quelqu'un aurait déjà voyagé sur cette ligne mais non.
Toujours un plaisir de vous proposer une nouvelle liaison non-reportée sur le site !!!
Bonne lecture !

escale à reykjavik

Je vous avais laissé à la sortie de mon premier vol m'amenant en terre islandaise. Ce n'est qu'une escale, je ne suis qu'à mi-chemin de ce voyage qui va me transporter sur le continent américain, et plus précisément nord-américain, au pays du sirop d'érable, du caribou et du hockey sur glace (oui à fond dans les stéréotypes ^^).

Et l'aéroport de Reykjavík est plutôt spotter-friendly, certaines baies vitrées proposent de belles vues sur les pistes et l'activité aéroportuaire.
Une compagnie aérienne concurrente de la compagnie nationale Icelandair, Wow Air, compagnie qui a cessé ses activités en Mars 2019 et qui devait les reprendre en Octobre 2019. Je ne sais pas ce qu'il en est à l'heure actuelle.
Ici, un Airbus A320 de WOW Air.

Clairement le cheval de bataille d'Icelandair, le Boeing 757-200. La compagnie islandaise en possède 23.

Mon appareil pour le vol en provenance de Paris, le Boeing 767-300ER, un des quatre exemplaires présent dans la flotte.

Une photo un peu d'archive maintenant, un Boeing 737 MAX 8 aux couleurs d'Icelandair et en pleine opération de repoussage.

Mon vol, FI607, à destination d'Halifax est annoncé à l'heure.

L'aéroport est plutôt fréquenté à l'heure à laquelle je suis arrivé. Plusieurs vols partant pour les États-Unis et le Canada devant décoller d'ici quelques heures.

Un autre Boeing 737 MAX 8 en plein remorquage.

Une autre prise de vue de mon Boeing 767-300ER.

Les bancs ont un design plutôt agréable selon moi. Malheureusement, ils ne sont pas très confortables….

Un Boeing 757-200 dont les passagers débarquent.

Plusieurs "artefacts" représentatifs de la culture islandaise sont disséminés un peu partout dans le Terminal. C'est vraiment sympa de voir ça, ça ajoute au côté "divertissant" de l'aéroport.

N'ayant pas mangé durant le vol précédent, je me dirige vers cette zone qui m'appelle.

Quelques restaurants sont présents ainsi que quelques boutiques. Je prends juste un "menu" avec un sandwich, une viennoiserie et une boisson. De mémoire, j'ai payé plus de 15€, mais de réputation, j'entends souvent dire que l'Islande est un pays où la vie est agréable mais chère.
Ma collation avalée, je continue mon exploration et tombe sur un autre Boeing 757-200 dont les passagers débarquent.

Un des Boeing 757-300 de la flotte d'Icelandair, ici avec une livrée spéciale célébrant les 100 ans de l'indépendance et de la souveraineté du pays.

Plusieurs zones comme celle-ci sont disposées un peu partout dans le Terminal et offrent une belle vue sur les pistes et le tarmac.

A Dubaï, on voit énormément de Boeing 777-300ER et d'Airbus A380. A Reykjavík, pas le même climat je vous l'accorde, c'est le Boeing 757-200, plus vieux mais tout aussi attrayant à spotter.

De petites zones telles que celles-ci sont présentes et donnent accès à un niveau inférieur qui amènent aux bus lorsque l'embarquement doit être fait via escalier.

Le tableau des vols est plutôt bien fourni.

Vol FI607, toujours annoncé à l'heure, et maintenant avec la porte d'embarquement, la D24.

C'est par là que je me dirige pour rejoindre ma porte d'embarquement. Et c'est dans cette direction que se trouve les contrôles de sécurité ainsi que d'immigration. Des guichets de contrôle pour les USA ainsi que le Canada sont présents.
Il y a deux files, une pour les USA et l'autre pour le Canada. Et autant vous le dire, celle pour les USA est vraiment longue et assez chaotique. Une organisation pas au maximum de l'efficacité.
Celle pour le Canada est courte et je passe le contrôle assez rapidement. Seul point d'interrogation de l'agente, je n'ai qu'un aller-simple, je lui explique donc que je vais au Canada afin d'y travailler, pour une durée de deux ans d'où l'absence de billet retour. Elle contrôle mon visa de travail et me souhaite un bon vol.

Un autre appareil de la compagnie aérienne islandaise peint d'une livrée spéciale.
Icelandair nomme ses appareils avec des noms de volcans islandais. Pour ce Boeing 757-200, la compagnie l'a nommé Vatnajökull, nom d'un glacier islandais, le plus grand du pays et qui recouvre 8% de la "masse terrestre" du pays.

Une autre zone de duty-free est présente après le contrôle de sécurité et d'immigration, et celle-ci propose les choses classiques d'un duty-free avec beaucoup de produits locaux.

Je continue de me balader dans le Terminal et je trouve après quelques minutes ma porte d'embarquement, le vol est déjà affiché sur l'écran.

Je suis pas mal en avance donc je continue d'explorer le niveau inférieur du Terminal.
Ce qui me permet de photographier ce Boeing 737-MAX 8 Icelandair.

Une annonce retentit alors et indique que l'embarquement du vol FI607 à destination d'Halifax va débuter. Je retourne à la porte D24 et une file s'est déjà formée.
La porte donne sur l'extérieur, pas de passerelle mais un bus. Cool, je vais faire un petit tour sur le tarmac. Un agent me fait monter dans le bus avec les autres passagers et dans un deuxième situé juste derrière. Après quelques minutes, le bus démarre et roule vers mon appareil.
Ce petit voyage en bus me permet de prendre quelques photos dont celle avec ce Boeing 737-MAX 8 avec un Airbus A320 WOW Air juste derrière.

Comme immortalisé dans mon Flight-Report précédent, il n'y a pas que les avions qui ont des livrées spéciales, les bus également, et celui-ci avec une livrée représentant les aurores boréales est vraiment réussi.

Le deuxième bus est toujours en attente au Terminal.

Un Boeing 757-300 garé en porte.

En plus d'une flotte composé essentiellement de Boeing 757-200 et -300, Icelandair exploite aussi des Boeing 757-200F pour sa filiale Cargo.

Photo du Terminal.

Et surprise !!!
Au départ et lors de la réservation et du paiement de mes billets, Icelandair indiquait que j'allais voler avec un 767 pour le tronçon Paris-Reykjavik et ensuite avec un Boeing 737-MAX 8 pour le tronçon vers Halifax. J'étais plutôt content de voler sur le 737 MAX, nouvelle appareil (avant les déboires de celui-ci), donc toujours un plaisir d'ajouter un appareil à ma liste.
Et je vais bien en ajouter un, mais pas celui auquel je pensais. Puisqu'en effet, le bus roule et me dépose aux pieds de cet avion, un Boeing 757-200.

La compagnie ne m'a rien envoyé pour me prévenir de ce changement, ce que j'aurais apprécié quand même. Mais bon, pas si grave que ça au final, et en fait, je suis tout aussi content de voler sur un 757.

le vol

Je descends du bus et je monte les escaliers. Je suis accueilli à bord par un steward et une hôtesse qui sont souriants.
Je remonte l'allée et m'installe à mon siège, le 19F.
Les sièges sont similaires de ceux du Boeing 767 de mon vol précédent, cuir noir, confortable.

Siège avec hublot obligatoire me concernant, même si je dois payer, hublot obligatoire !!!
Et si quelqu'un se met à mon siège, je peux vous dire que je fais comprendre à la personne qu'elle va bouger fissa !!!
La vue est vraiment sympa depuis le 19F.

L'embarquement continue.

Le pitch est vraiment pas mal pour ma taille (1.86m) avec de l'espace pour étendre mes jambes.

L'écran de l'IFE est de bonne taille aussi.

L'appui-tête en cuir avec un slogan plutôt attirant.

Slogan que je retrouve sur l'oreiller disposé à chaque siège. Et c'est vrai que l'Islande est vraiment un pays que j'aimerai visité dans le futur.

Alors que l'embarquement se termine, l'appareil n'est pas complet, je dirais environ 70% de remplissage.
Et alors que les portes de l'appareil se ferment, le personnel navigant distribue des bouteilles d'eau à chaque passager.

Un appareil d'un pays voisin nordique au roulage vers la piste pour retourner en Finlande.
Un Airbus A320 Finnair.

Pour le trajet en bus, l'embarquement, le roulage et le décollage, je vous donne rendez-vous avec la vidéo ci-dessous.
N'hésitez pas à laisser un commentaire et/ou vous abonner à ma chaîne  ;)

Le décollage se fait tout en douceur et nous passons le plafond nuageux assez rapidement. Ce qui me permet de prendre une belle photo de l'aile et du winglet.

L'avant de l'aile avec une petite partie du réacteur droit visible.

Le vol se passe sans encombre et je regarde un film (je ne sais plus lequel), et le vol n'est pas très long, moins de 4h. Il n'y aura pas de collation, sauf moyennant paiement, c'est dommage encore une fois.
Et le temps passe…. Et environ 25 minutes avant d'arriver à destination, le commandant de bord prend la parole pour annoncer que nous allons commencer notre descente vers Halifax et il nous indique que le temps est destination est claire et ensoleillé.

Photos de l'aile, du winglet et du réacteur droit du côté nord-américain de l'Atlantique.

Pour la descente et l'atterrissage, ça se passe dans la vidéo ci-dessous.

Le temps est vraiment agréable avec un beau coucher de soleil.
Une dernière photo pour immortaliser ma vue pour ce vol.

Je débarque de l'appareil en étant salué par le personnel qui aura été agréable et serviable durant le vol.
Dans le Terminal, je récupère assez rapidement mes deux valises et je me dirige vers les contrôles d'immigration. Une décoration est installée juste avant ces contrôles.

Au niveau de l'immigration, il y a un premier processus via des bornes où vous devez remplir diverses informations vous concernant, ce que vous transportez etc etc
La borne imprime alors comme un ticket qui ressemble beaucoup à un ticket de caisse de supermarché mais avec les informations que vous avez rempli dessus.
Vous devez ensuite vous diriger vers des agents qui vous orientent après vers différents comptoirs. Me concernant, j'ai la chance de tomber sur une agente très gentille et souriante. Le Canada étant un pays officiellement bilingue, elle me propose au tout début de mon contrôle de procéder en anglais ou en français. Le contrôle se fait sans souci, elle me demande la raison de ma venue, elle vérifie mon contrat de travail ainsi que mon visa de travail. Elle remarque que j'ai déclaré avoir de la nourriture dans mes valises, elle me dit qu'elle termine sa partie du contrôle et que je vais passer un deuxième contrôle juste pour vérifier quel type de nourriture je souhaite introduire dans le pays.
Je suis alors envoyé vers un autre bureau où un agent me demande dans quelle valise se trouve ma nourriture, j'ouvre ma valise et lui sors les fameuses denrées (du foie gras), l'agent tape les noms et ingrédients indiqués sur les bocaux. Il m'indique que j'ai bien fait d'acheter tout cela en bocaux car c'est le seul moyen autorisé, avec le sous-vide, pour importer de la nourriture dans la province de la Nouvelle-Écosse.
Cela ne dure pas plus de 10 minutes et l'agent me libère et me souhaite la bienvenue au Canada avec un grand sourire.

Je sors alors du Terminal et prend un taxi qui m'emmène vers mon AirBnb. L'aéroport est assez excentré par rapport à la ville, il faut compter 30-40 minutes en voiture.

Et c'est ici que se termine ce Flight-Report, et qui marque le début de mon aventure canadienne !!!

Merci à vous de m'avoir lu !!!
Plus de FRs "canadiens" à venir prochainement.