Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur ce FR qui relatera le vol retour d'un week-end passé début Mai avec un ami sur l'île de Kinmen. Il s'agira de mon premier vol avec BR: même si le vol est vendu par UNI Air (et apparaît donc avec le code IATA B7), l'appareil comme l'équipage sont issus de la maison mère EVA Air☆☆☆☆☆.
Pour ceux que cela intéresse, j'ai remis les explications sur la genèse (fort simple) du routing juste en-dessous. Autrement, n'hésitez pas à passer au vif du sujet.
Rendez-vous en fin de FR pour un bonus de notre visite de Kinmen.
Bonne lecture!
Le pourquoi du comment du routing
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Après notre week-end de fin Mars aux îles Pescadores, mon ami et moi-même décidons de repartir pour un week-end à la découverte d'une autre île taïwanaise de la Mer de Chine. En fait, nous nous sommes donnés pour objectif de visiter tous les archipels taïwanais où il est possible d'aller en avion. Non pas qu'il soit particulièrement AvGeek, mais il est bien d 'accord avec moi qu'il est toujours agréable de voyager en avion et qu'à défaut de voyages lointains, il faut profiter d'être à Taïwan pour le faire en toute liberté.
Va donc, cette fois-ci, pour Kinmen. Cette île (qui est en fait un mini-archipel avec deux îles principales et quelques îlots) a la particularité d'être toute proche de la Chine, à seulement 5 kilomètres de Xiamen, mégapole du Fujian à la croissance effrénée.
Pour ce qui est des vols, KNH est desservie depuis TSA à raison d'une dizaine d'A/R par jour. UNI Air (B7) et Mandarin Airlines (AE) sont en duopole sur cette ligne, comme sur la plupart des lignes intérieures taïwanaises. Nous choisirons Mandarin Airlines pour l'aller, car elle propose un horaire qui nous permet d'être à destination à 8h30 du matin le samedi. Je suis d'autant plus satisfait du choix que j'avais bien envie de tester Mandarin Airlines après avoir fait l'expérience de B7 sur notre aller-retour vers MZG. Pour parfaire le tableau, nous profitons sur AE d'un tarif promotionnel à 1600twd (environ 50€). Le tarif habituel, fixe, se situe autour de 65€ avec d'innombrables réductions destinées aux résidents et à certaines catégories de population (séniors, handicapés, militaires…): il s'agit bien d'une ligne de service public, d'autant plus stratégique qu'il est indispensable pour Taïwan de maintenir des liens avec ce territoire si proche de la Chine.
Pour le retour, nous choisissons UNI Air, qui propose un vol relativement tard le Dimanche soir et qui a à mes yeux l'intérêt d'être exploité par EVA Air en A321: une nouvelle compagnie et un "vrai" avion avec deux réacteurs, deux galleys, huit portes et six sièges de front, par les temps qui courent ça ne se refuse pas. Il nous en coûtera 2000twd, soit environ 65€, au tarif "promotionnel". De toute évidence, ledit tarif promotionnel est moins intéressant que celui d'AE mais c'est toujours ça de pris, avec des conditions de flexibilité qui restent très correctes (remboursement/modification possibles jusqu’au départ avec des frais de 25% du prix du billet).
Nous voici donc avec un routing qui me fera découvrir deux compagnies et qui nous permettra d'optimiser le temps sur place, avec deux jours pleins mais seulement une nuit d'hébergement à payer. Que demander de plus?
Nous avons rendu notre scooter en centre-ville, et c'est notre loueur qui se chargera de nous amener à l'aéroport dans sa voiture électrique flambant neuve (gratuitement qui plus est).
Nous arrivons vers 19 heures, soit un peu plus d'une heure avant le départ de notre vol.
Direction les comptoirs UNI Air pour récupérer nos BPs. Lors de l'OLCI, j'avais remarqué une cabine Business de 8 sièges qui apparaissait sur le même plan de cabine que la Y mais dont tous les sièges semblaient occupés. Étant donné que la J n'est pas commercialisée sur ces vols et que B7 n'a pas de programme de fidélisation, je pense qu'il est possible de sélectionner ces sièges sans frais lors de l'enregistrement (à condition de s'enregistrer suffisamment tôt). Au cas où des places se soient libérées, nous demandons à l'agente au comptoir si nous pouvons "avancer" de quelques rangées pour voyager en cabine J. Sans surprise, tous les sièges sont occupés (le vol sera d'ailleurs plein). A défaut, la sympathique agente nous placera à la première rangée de la cabine Y.
Nous voici donc aux sièges 20A et 20B (qui, comme leur numéro ne l'indique pas, ne sont qu'à la troisième rangée de l'appareil).
Une fois nos BPs en main, nous décidons de rester landside un petit moment afin de trouver quelque chose à grignoter (nos expériences à TSA nous ont appris à ne pas trop en attendre des zones airside en la matière).
Nous nous dirigeons vers un magasin de spécialités de l'île…
…Avec une sélection dûment approuvée par les têtes couronnées locales.
Sinon royal, l'environnement est propre et lumineux.
Des livres (de la collection royale?) sont également à disposition des pax.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les lieux ne sont pas très animés. De nombreux commerces sont également fermés en zone publique.
Une fois notre en-cas terminé, nous nous dirigeons vers le PIF. En chemin, notre regard est attiré par une certaine Crazy Bee qui vante au tout-venant les délices de ses cuisines.
A notre plus grand désespoir, l'antre de l'abeille folle est fermée à cette heure-ci. Maigre consolation, une petite salle d'exposition-vente accueille le visiteur juste à côté.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout cela n'est pas très heureux.
Ne parvenant pas à choisir lequel de ces chefs-d’œuvre acquérir pour ma collection personnelle, je reprends avec mon ami le chemin des contrôles de sûreté.
Nous passons devant les comptoirs des concurrentes de B7 (dont une est bien plus redoutable que l'autre).
Quelques instants plus tard, nous voici arrivés au PIF. Une fois n'est pas coutume à Taïwan, les contrôles seront expédiés en moins d'une minute.
Une fois airside, nous découvrons une salle d'attente peu agréable…
…Mais agrémentée d'un duty-free bien fourni. J'y trouverai d'ailleurs des chemises à bon prix, mais il n'en reste malheureusement aucune à ma taille.
Pour le plus grand bonheur des amateurs d'art, la peinture ne s'est pas arrêtée de l'autre côté du PIF.
L'heure de l'embarquement approchant, nous nous rendons au premier étage où se situe notre porte–jetbridge oblige.
Nous sommes sur place quinze minutes avant le début de l'embarquement.
Notre monture 5 étoiles est au contact. Il s'agit de B-16201, A321-200 sorti des chaînes d'assemblage de Hambourg en 2013. Il porte la nouvelle livrée BR, que je trouve un peu moins élégante que l'ancienne.
En attendant d'aller examiner cela de plus près, nous allons patienter quelques instants sur ces accueillants fauteuils…
…Où la distanciation sociale reste tout de même de mise.
L’embarquement est appelé au bout d'une dizaine de minutes. Fidèle à mes habitudes, je ne rejoins la file qu'en fin d'embarquement avec mon ami. La procédure est extrêmement fluide malgré l'impressionnant remplissage de ce soir. 184 sièges occupés sur 184, cela tranche avec le vol aller qui, malgré la faible capacité de l'AT76 sur lequel nous avons voyagé, était aux trois quarts vide. Par les temps qui courent, je trouve presque réconfortante l'idée de voyager sur un vol plein.
Cela peut sembler idiot à dire, mais c'est un vrai plaisir que d'utiliser à nouveau un jetbridge: cela faisait alors deux mois (depuis mon arrivée à Taipei) que je n'avais voyagé que sur des ATR. C'est donc avec émotion que je retrouve les joies des fingers congestionnés.
Voilà évidemment l'instant qui manquait sur les ATR, dédicacé comme toujours à Esteban.
Le vol: B78836
L'accueil à bord est sympathique, de la part d'une cheffe de cabine que l'on imagine souriante sous son masque.
La vue de ces confortables recliners nous impose un pénible rappel de notre cuisant échec.
Juste derrière le bulkhead nous attend notre pénitence, l'assise ferme et le dossier raide.
En vérité, il y a pire que ces sièges pour un vol de moins d'une heure: il s'agit d'un modèle intermédiaire entre les sièges "planche à repasser" au dossier non inclinable et les sièges plus confortable et mieux équipés avec repose-tête ajustable, patère et autres éléments de confort.
Le pitch est très correct, sans être extraordinaire pour un bulkhead.
Pour ceux qui en auraient douté, voici la preuve que le dossier s'incline. Juste en-dessous du bouton magique, un bidule permet de régler le volume et la chaîne d'un système de divertissement dont l'existence reste à démontrer.
Pendant ce temps, l'embarquement se termine.
La CC annonce la fermeture des portes (en anglais dans le texte), et le repoussage commence. Les PNC, au nombre (conséquent) de cinq sur ce vol, procèdent aux démonstrations de sécurité.
Après nous avoir fait part de l'immense bonheur qu'il ressentait à l'idée de nous accueillir à bord, l'équipage nous plonge dans une lumière bleutée. La nouvelle expérience de voyage par EVA Air (le service de jus de baobab a malheureusement été interrompu en raison de la COVID-19).
Le roulage sera rapide, et nous nous élançons bientôt sur l'unique piste de KNH. Je vous épargne les photos de ce décollage de nuit, je vous retrouve donc en pleine montée alors que nous traversons la couche nuageuse.
Au bout d'une dizaine de minutes, le moodlighting s'estompe pour laisser place à un éclairage plus conventionnel.
Après trois expériences sur des vols intérieurs taïwanais en mode "protocole COVID", j'avais anticipé l'absence de collation en achetant au préalable de quoi me composer un petit dessert.
Avant d'entamer ce festin (et ce n'est pas une exagération, une barre de Snickers étant aussi calorique qu'un Bic Mac), je vais faire un tour aux communs pour me laver les mains.
Les lieux sont propres…
…Et le savon plutôt premium. Du bleu Joon au "savon liquide apaisant à l'extrait de calendula" Payot, EVA Air sponsorise largement l'art de vivre à la française.
Une note florale vient parfaire le raffinement du lieu.
Après ce voyage olfactif entre rose et calendula, je ressors dans le galley. Trois PNC y sont présentes, pendant que les deux autres effectuent un passage en cabine. Une des hôtesses vient spontanément me voir alors que je me prépare à rejoindre mon siège, et me demande très gentiment si je veux quelque chose à boire. Elle me donne le choix entre de l'eau et des boissons chaudes. Ne pouvant résister à une telle proactivité, je lui demande un verre d'eau.
Pendant qu'elle me sert, les deux PNC parties en goguette reviendront au galley et se précipiteront pour me demander si elles peuvent faire quelque chose pour moi. Quelle ne sera pas leur déconfiture quand je leur apprendrai que leur collègue leur a damé le pion…
Quelques instants plus tard, elle me remet le gobelet en me précisant bien de ne pas hésiter à solliciter l'équipage si besoin.
Je retourne donc à mon siège très satisfait de cette interaction dans le galley.
Voici au passage une vue de la cabine J qui, elle, est équipée d'écrans IFE.
De retour au 20A, la dégustation du menu peut commencer. Les chocolats feront office de mise en bouche; les Snickers du plat principal attendront quant à eux le retour à la maison.
Notez que même si le vol est effectué par un appareil et un équipage EVA Air, les gobelets sont logotés UNI Air.
D'ailleurs, l'absence de magazine de bord est aussi là pour confirmer que c'est bien UNI Air qui s'occupe de l'armement cabine (même si EVA Air a probablement dû retirer ses magazines de bord avec la COVID; avant de pouvoir le retirer encore faut-il en avoir un).
Qu'à cela ne tienne, le reste du vol passera très rapidement en écoutant de la musique et en papotant avec mon voisin. Sur une croisière qui n'a pas dû excéder les 25 ou 30 minutes, les PNC auront effectué au moins cinq passages en cabine en s'assurant que tout aille bien. La CC passera même un petit moment à amuser un bébé assis avec ses parents deux ou trois rangées derrière nous.
Cette attitude professionnelle et de tous ces passages en cabine font plaisir à voir, mais du coup on se demande bien quel est l'intérêt (autre que financier) de supprimer le service de boissons pour "limiter les interactions". Si les PNCs ont (à raison) suffisamment confiance en la stabilité de la situation sanitaire pour faire autant de passages, il serait peut-être temps de songer à rétablir le protocole "normal".
Bref, nous approchons rapidement de TSA et le CdB annonce le début de descente. Les PNCs nimbent aussitôt la cabine de bleu.
Avec mes deux hublots, je serais idéalement doté pour suivre la descente si nous étions arrivés de jour.
Manque de chance, il n'y a pas grand chose à observer. Même le réacteur n'est pas très éclairé.
Alors que nous passons la couche nuageuse et que nous approchons de TSA, la CC prend la parole pour demander aux pax de ne pas prendre de photos de l'aéroport étant donné son statut de base militaire. C'est la deuxième fois que j'entends cette annonce à l'arrivée à TSA, mais je ne l'ai jamais attendue au départ.
De toutes façons, les conditions ne se prêtent pas à la prise de vue.
Juste avant d'atterrir s'offre tout de même à nous une intéressante vue: le Grand Hotel de Taipei affiche un fier "ZERO" sur sa façade, référence au nombre de cas de COVID-19 recensés dans la journée à Taiwan. Cette façade ainsi éclairée a été reprise par la presse du monde entier pour illustrer la réussite de Taiwan dans la gestion de la crise sanitaire. D'ailleurs, avec maintenant plusieurs mois sans aucune contamination sur le territoire taïwanais, je ne suis même pas sûr que le Grand Hotel continue à afficher de grands "ZERO" tous les soirs.
Je ne prendrai aucune photo de l'atterrissage, mais je ne pourrai pas résister à sortir discrètement mon téléphone pendant le roulage afin d'immortaliser cette vue de la 101 et de son éclairage nocturne.
La tour disparaît ensuite de mon champ de vision, et nous arrivons vite au point de stationnement. A notre gauche, un collègue qui porte encore l'ancienne livrée.
Le jetbridge est vie apprêté…
…Et le débarquement peut commencer sous les cordiales salutations de l'équipage.
TSA: le parcours des arrivées
Le finger est aveugle, mais les baies vitrées du terminal nous offrent une dernière vue sur l'appareil du jour.
Pas de PAF au temrinal domestique, pas de bagages à récupérer pour nous: nous ne mettrons que quelques instants à arriver landside…
…Et, quelques mètres plus loin, nous nous engouffrons dans la station de métro de l'aéroport.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous serons de retour à nos domiciles respectifs.
C'est ici que se termine ce FR, merci de m'avoir lu! Je vous retrouve très bientôt pour un FR un peu spécial (voire deux, vous comprendrez pourquoi) à destination des îles Matsu, un autre archipel taïwanais situé à proximité des côtes chinoises. Pour ceux que cela intéresse, un bonus de notre séjour à Kinmen est disponible juste en-dessous.
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Après avoir loué nos scooters au niveau des arrivées à l'aéroport de Kinmen, nous prenons la direction de Jincheng qui est la ville pirncipale de l’archipel (composé de deux îles, une principale et une plus petite que nous avons prévu d'explorer le lendemain).
Nous nous garons devant un temple…
…Et nous commençons une visite pédestre du centre de Jincheng.
Dans cette rue, une célèbre fabrique de couteaux (que j'ai oublié de prendre en photo) où un maître forgeron utilise des éclats d'obus datant des années de guerre RPC/ROC pour fabriquer de magnifiques ustensiles.
Les rues sont paisibles en ce samedi matin. L'ami avec qui je suis venu à Kinmen a vécu quelques années en Chine, et il est frappé par la ressemblance avec la Chine rurale. Il faut dire que Kinmen, à la différence de Penghu et du reste de Taiwan, n'a pas été colonisé par le Japon (elle était rattachée à la République de Chine, et du coup à Taiwan lorsque le gouvernement de la République de Chine a perdu le contrôle de la Chine continentale et s'est exilé à Taiwan). L'influence japonaise y est donc beaucoup moins présente que dans le reste de Taiwan. Aujourd'hui encore, de par sa proximité avec Xiamen (comme vous le verrez un peu plus tard), Kinmen est assez tournée vers la Chine malgré les sanglantes batailles qui y ont fait rage pendant la guerre RPC/ROC.
Ici, une arche construite sur ordre de l'un des gouverneurs de Kinmen sous la dynastie Qing, en l'honneur de sa chère maman.
Non loin de là, nous nous arrêtons dans une boutique de congee (soupe/porridge de riz) recommandée par tous les guides afin d'y faire un petit-déjeuner traditionnel.
Je n'avais pas un très bon souvenir du congee à Hong Kong, mais celui-ci est délicieux: la soupe contient plein de légumes et d'excellentes boulettes d'une viande goûteuse. Il y a aussi quelques éléments croustillants dans la soupe, et on peut y tremper ces "baguettes" de pain frit (qui s'apparentent du coup plutôt à des beignets). Le tout un peu relevé de poivre, j'en ai l'eau à la bouche en y repensant: ça ne paie vraiment pas de mine, mais pour 2€ ce fut un repas assez mémorable.
Une fois rassasiés, nous partons retrouver nos scooters… Non sans passer devant un autre temple.
En chemin, nous avisons également ce bel ensemble. Il s'agissait de la demeure d'un riche magnat, qui accueille maintenant quelques bars, galeries d'art et restaurants. Voilà une adresse à retenir pour ce soir…
Nous sortons ensuite de Jincheng, pour nous rendre sur un des nombreux mémorials consacrés à la guerre avec le voisin chinois. Kinmen est restée extrêmement militarisée jusqu'aux années 2000, avec des tirs d'obus en provenance de la RPC qui sévissaient encore dans les années 1970. Aujourd’hui, il y a encore plusieurs bases militaires à Kinmen mais selon des locaux que nous avons rencontrés, l'armée est désormais moins visible dans les rues.
Bref, nous voilà accueillis par un tank aux portes du mémorial.
Il est possible de visiter un petit musée consacré à un général de la République de Chine, et tous les bunkers se trouvant dans le périmètre du mémorial sont également ouverts à la visite…
…D'ailleurs, l'un d'entre eux a été rénové pour un usage totalement incongru sur un ancien champ de bataille et dans le périmètre d'un mémorial: un musée de l'huître (!).
A l'intérieur nous attendent des chefs-d’œuvre réalisés avec des coquilles d'huître… Taïwan regorge vraiment de musées improbables.
Après cette passionnante visite, nous reprenons nos scooters pour aller voir un second mémorial…
…Dans lequel sont exposées des œuvres qui rivalisent avec les tableaux en huîtres… Sauf qu'ici, ce sont des toiles de plusieurs mètres (mais d'un seul maître).
Admirez la précision du coup de pinceau.
Sur cette toile, le maître nous présente une bataille navale de nuit. Saisissant, n'est-ce pas?
Après avoir fait le tour de la salle d'exposition, nous reprenons la route vers notre prochaine étape. En chemin, nous nous arrêtons devant cette maison, construite pour imiter un petit château européen et maintenant abandonnée.
L'inspiration "européenne" est tout de même discrète.
Quelques kilomètres plus loin, nous atteignons notre objectif. Il s'agit d'une jolie plage…
…Qui se trouve être le point le plus proche de la Chine sur l'île principale de Kinmen, à une petite dizaine de kilomètres de Xiamen (vous le verrez un peu plus tard, il y a encore plus près sur l'île secondaire).
Les terres chinoises sont en vue derrière la végétation.
Sur la gauche, la skyline de Xiamen se dessine derrière le smog. A l'époque, Wuhan venait d'être déconfinée, et il me semble que le reste du pays l'avait été un peu plus tôt.
Tournée vers Xiamen, une étrange structure d'une dizaine de mètres de hauteur…
…Qui est en fait un haut-parleur géant, diffusant autrefois de la propagande et maintenant de la musique taïwanaise en direction des côtes chinoises! C'est pour le moins impressionnant, et c'est un témoignage plutôt parlant (sans mauvais jeu de mots) de l'histoire et de l'état des relations sino-taïwanaises.
Après cette étape, nous nous rendons dans un des nombreux townships de l'île (villages datant essentiellement de la dynastie Qing). Kinmen compte le plus grand nombre d'édifices de la dynastie Qing à Taïwan, et ils sont très rares dans le reste du pays.
Je trouve l'architecture élégante, avec ces maisons de plain-pied.
Les toits sont particulièrement gracieux.
L'ensemble des maisons sont occupées, certaines seulement en tant que résidences secondaires (dont ceraines appartiennet à des chinois ou à des taïwanais travaillant à Xiamen) ou que chambres d'hôtes.
Un bâtiment un peu disgracieux a été construit au centre du village…
…Mais l'ensemble reste plutôt pimpant.
Nous allons par la suite à l’extrémité Nord de l'île. Les montagnes du Fujian se dressent à l'horizon.
Commençant à être un peu fatigués de notre longue journée, nous nous mettons en chemin vers notre chambre d'hôtes. Nous nous arrêtons au passage pour voir des marais salants.
Ce village-ci est un peu moins typique…
Nous arrivons ensuite à notre chambre d'hôtes, dans un superbe township. Nous découvrons une très belle maison…
…Dotée d'une agréable cour…
…Et d'une seconde cour séparant la pièce à vivre (entre les deux cours) de la chambre des aînés (au centre, après la deuxième cour) et des chambres des autres membres de la famille (dans les ailes entourant la cour).
Pour une trentaine d'euros par nuitée, c'est vraiment un hébergement charmant.
La nuit venue, nous retournons à Jincheng pour y dîner dans le restaurant de la Lin Jiang Farm, célèbre pour son "Drunk Beef" (bœuf nourri au sorgho, dont on fait également un alcool très fort).
Pour un peu plus de neuf euros, ce sera l'un des meilleurs repas que j'aie pu faire à Taïwan.
Cela se présente un peu comme un hotpot, avec un bœuf coupé en fines lamelles…
…Sur lesquelles une serveuse verse, à l'aide d'une théière, un bouillon extrêmement parfumé et aromatique.
Comme dans un hotpot, la viande cuit dans le bouillon. La viande comme le bouillon sont délicieux, c'est vraiment un régal et c'est une spécificité de Kinmen.
Après cet excellent repas, nous retournons sur le lieu repéré le matin même, afin d'y prendre un Gin Tonic (que nous demanderons très peu chargé, car nous devons tout de même reprendre le guidon de nos scooters).
Nous resterons un moment en papotant avec un diplômé d'histoire du Moyen-Age, qui travaille désormais à Kinmen dans le BTP.
Notre attention est ensuite attirée par une étrange procession dans la rue à côté, produisant un énorme boucan en chantant et en tapant sur des casseroles. Par curiosité, nous nous joignons (d'un peu loin) à la procession, et faisons ainsi plusieurs fois le tour du centre-ville. Lorsque la procession s'arrête, devant un temple, nous apprenons qu'il s'agissait d'une fête religieuse.
Nous rentrons ensuite nous coucher et nous retrouvons, après une bonne nuit de sommeil, notre jolie demeure sous la lumière matinale.
Nous allons ensuite nous promener dans notre township, en commençant par le temple qui jouxte notre logement.
L'édifice a fière allure sous cette lumière.
Nous poursuivons avec l'ancienne école…
…Dont la conception regorge d'élégants détails.
Voilà décidément une jolie école…
Par la suite, nous flânons à travers les ruelles du village.
Il n'y a pas un chat.
Les habitants entretiennent les rues et les devantures avec soin.
Les toitures sont toujours aussi jolies.
Pour terminer la visite, une scène utilisée pour des représentations d'opéra/théâtre traditionnel.
Nous reprenons ensuite la route…
…Pour la visite d'un musée plutôt inhabituel: il s'agit d'un musée de la prostitution, installé dans une ancienne maison close de l'île. C'est une importante partie de l'histoire récente de Kinmen avec un grand nombre de maisons closes autour des bases militaires, avec bien des histoires de vies douloureuses à la clé.
En guise de petit-déjeuner, je prendrai un thé au lait dans le bar du musée. La serveuse me mettra d'ailleurs un peu de 58 (alcool de sorgho de Kinmen) au fond de mon thé, sans vraiment me demander mon avis. Ce n'était pas mauvais, mais de l'alcool de bon matin (au musée de la prostitution qui plus est) c'est tout de même un peu beaucoup avant de reprendre le guidon pour la journée. Heureusement, la quantité d'alcool est faible.
Nous retournons à Jincheng pour le déjeuner. Nous nous fixerons sur ce restaurant…
…Où nous ferons à nouveau un excellent déjeuner à base de bœuf made in Kinmen (mais pas nourri au sorgho cette fois-ci). Nous sélectionnons un panel d'à peu près toutes les cuissons possibles (braisé, grillé, confit et bouilli).
Après ce déjeuner, nous prendrons (avec nos scooters) le ferry pour l'île de Little Kinmen, qui est l'île secondaire de l'archipel.
Non loin du port, nous trouvons une plage hérissée de défenses anti-débarquement. A une poignée de kilomètres, malgré la pollution, la mégapole de Xiamen. C'est bien plus impressionnant que la vue que nous avions eue la veille depuis l'île principale.
Avec des jumelles, nous arrivons à distinguer quelques personnes sur les toits des gratte-ciel.
Les tranchées ont été conservées, avec des mannequins plus vrais que nature prêts à faire feu sur d'éventuels envahisseurs.
Des galeries souterraines abandonnées par les militaires ont été laissées ouvertes. Elles ne sont pas vraiment entretenues (il n'y a pas de lumière et les toiles d'araignée s'accumulent), mais elles n'ont subi aucune dégradation depuis le départ de l'armée.
Des instructions d'utilisation de l'artillerie (me semble-t-il) sont encore aux murs.
Un peu plus loin, une autre forteresse militaire est ouverte à la visite (ou du moins, elle n'a pas été fermée). Les chambres ne semblent pas avoir été touchées depuis le départ de leurs occupants. C'est assez incroyable.
Une salle de tir, avec à nouveau un mannequin tourné vers Xiamen. C'est un peu particulier.
En haut, un poste d'observation dont la porte est restée ouverte nous offre à nouveau une vue sur Xiamen. L'atmosphère est un peu étrange dans cette ancienne forteresse déserte, qui n'est pas vraiment faite pour la visite mais où rien n'interdit de rentrer non plus.
Ce qui est impressionnant, c'est surtout que l'on entend la rumeur de Xiamen au loin. On arrive même à distinguer le son d'un haut-perleur diffusant une publicité. L'îlot que l'on voit, occupé par l'armée taïwanaise, est le point du territoire taïwanais le plus proche de la Chine (à deux ou trois kilomètres de mémoire).
En cette période de crise sanitaire où la Chine nous apparaît plus secrète et fermée que d'habitude, et pour moi qui n'ai jamais été en Chine continentale (même lorsque j'étais à Hong Kong), c'est un sentiment particulier que d'être aussi proche d'une mégalopole chinoise comme Xiamen.
Nous repartons vers le port, en nous arrêtant dans un énième mémorial/musée…
…aménagé dans un bunker dont deux meurtrières donnent sur les côtes chinoises.
Pour clore notre visite de Little Kinmen, nous nous rendons sur une plage, où j'ai la mauvaise idée de m'essayer à al conduite tout-terrain…
Je laisserai donc ma trace éphémère en la forme de ce 8 sur cette plage chargée d'histoire.
Nous reprenons ensuite le ferry vers l'île principale. Juste après notre arrivée, en chemin vers le loueur de scooters, nous avisons un bien étrange ensemble architectural. Il s'agit, à nouveau, d'un édifice de style "européen" ayant appartenu à un dignitaire Qing.
Juste à droite, une vision totalement incongrue à Taiwan: il me faudra quelques instants pour réaliser qu'il s'agit bien d'un portrait de Mao (!), sur une publicité pour du thé au lait (!!). C'est assez incroyable de voir ça ici…
Juste avant d'arriver chez le loueur, nous faisons un dernier arrêt, devant un monument présenté comme étant le plus ancien de Taïwan. Il s'agit d'une petite construction datant de la fin de la Dynastie Ming (donc du 17ème siècle, si mes souvenirs sont bons).
C'est ainsi que se termine se bonus, merci de m'avoir lu jusqu'ici!
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Verdict
EVA Air
6.8/10
Cabine8.5
Equipage9.0
Divertissements4.5
Restauration5.0
Kinmen - KNH
8.5/10
Fluidité10.0
Accès8.5
Services7.0
Propreté8.5
Taipei City - TSA
9.2/10
Fluidité10.0
Accès10.0
Services7.0
Propreté10.0
Conclusion
Une cabine relativement confortable, en tous cas bien suffisamment pour un vol d'une durée effective de 40mn. Pour des vols plus longs, en revanche, cela manquerait un peu de moelleux (sachant que cet appareil est amené à effectuer des vols de plus de 3h). 8,5. Un équipage très présent sur ce court vol malgré l'absence de collation, professionnel et très proactif. Malgré les masques chirurgicaux de rigueur, on imagine sans peine le sourire de ces hôtesses. On ne peut pas en attendre beaucoup plus sur un vol si court, et cela fait plaisir de voir que la COVID-19 n'a pas entamé le professionnalisme et la capacité d'interaction de ces équipages. 9. Pas d'IFE en cabine Y, ni de magazine de bord (COVID ou pas COVID, les vols commercialisés par UNI Air n'en proposent probablement pas). L'avion n'était pas équipé de WiFi. EVA Air ne propose pas non plus d'application de divertissements type AF Play, ce qui est récurrent chez les Cies asiatiques mais qui prendrait tout son sens en cette période épidémique où les magazines de bord tendent à être retirés. 4,5. Toujours pas d'offre de boissons à bord avec le protocole COVID, mais contrairement aux précédents vols intérieurs taïwanais que j'ai effectués, un choix de boissons m'a été proposé spontanément par les PNC (et j'imagine qu'il aurait été disponible pour n'importe quel passager sur demande). Il est compréhensible que cette possibilité n'ait pas été annoncée à l'ensemble de la cabine puisque si l'ensemble des passagers avaient réclamé une boisson, les interactions auraient été démultipliées par rapport à un service "classique". Je mets donc la moyenne, 5.
L'un dans l'autre, un très bon vol sur cet A321 EVA Air avec la plaisante impression de commencer à retrouver retrouver un peu de ce qui faisait le plaisir de voler dans le "monde d'avant" (voyage en Airbus, interaction avec les hôtesses, boisson à bord...). Seule l'absence totale de divertissements est regrettable, malgré le faible temps de vol sur cette liaison domestique.
KNH est un aéroport agréable, non loin du centre-ville de Jincheng (ce qui en facilite l'accès malgré le faible maillage des transports en commun). La fluidité est irréprochable et l'aérogare m'a semblé relativement propre.
Fluidité et accessibilité sont un véritable plaisir à TSA, ainsi que la propreté qui m'a paru irréprochable. Niveau services, la note est plus élevée à l'arrivée qu'au départ puisque la zone landside est bien plus riche en commerces que la zone airside.
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Très bonne prestation sur ce vol domestique, l’absence de catering est normale étant donné les circonstances.
Attention votre nom/prénom/numéro de passeport sont visibles sur votre photo, je l'ai supprimé et vous invite à flouter avant de la remettre en ligne :)
Merci pour ce FR ! Je ne savais pas qu'il y avait une île taïwanaise aussi proche de la RPC. A bord de beaux sièges en classe affaires. Ceux en éco sont relativement fins mais cela passe sur un vol court. Manifestement l'équipage était disponible et professionnel. A bientôt !
Il y a même un autre archipel taïwanais en face de la province du Fujian: il s'agit des îles Matsu, qui feront l'objet d'un prochain FR (voire de deux FRs)!
La cabine offre effectivement un confort très honorable pour un vol aussi court, même si c'eût été encore mieux de l'autre côté du bulkhead.
Même si d’après mes souvenirs le baptême aurait dû se faire en J.
Absolument... je n'ai décidément pas de chance avec la J de BR, j'ai encore une fois réussi à laisser filer ces confortables recliners entre mes doigts :( Mais si tout se passe bien ça devrait être pour très bientôt (et pas en recliner); à suivre!
Kinmen est vraiment une destination qui vaut le détour, pour l'instant c'est l'île que j'ai le plus apprécié à Taiwan.
Bonjour Tiedel et merci pour cet excellent report, correcte cette prestation Uni air by Eva Air même s'il est vrai qu'une collation et un siège dans la petite cabine business aurait été appréciable. L'aéroport de Songshan à vraiment l'air pratique pour des petits week-end dans les différentes régions de Formose
Bonus fournit et intéressant, je savais que Taiwan avait des îles près de cotes Chinoise mais j'ignorais que c'était aussi proche de Xiamen.
L'arrivée à l'aéroport est plus calme que pour le vol aller... Étrange de laisser les livres à disposition. Le vol est bien agréable à bord d'un avion récent et le siège est assez confortable pour le temps passé en l'air. Belle attitude des PNC qui ont su combler l'absence de service par une présence attentionnée. Le bonus est superbe et permet de profiter par procuration de cette destination peu connue. Merci pour le partage Teidel et à bientôt.
Dommage pour l'échec du seating dans les sièges business mais tout le reste a été réalisé de manière parfaite, tant au sol (merci pour le bonus très intéressant) qu'en vol avec ce produit domestique fiable et d'un rapport qualité prix qui fait rêver les occidentaux. A bientôt.
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout cela n'est pas très heureux." Cette variante du Kama Soutra ne reçoit pas votre aval ? Elle n'est pas assez royale ? ^^
"j'avais anticipé l'absence de collation en achetant au préalable de quoi me composer un petit dessert." Rien de royal mais un snack qui a tout de même ses entrées dans les réceptions de l'ambassadeur
Des PNCs aux petits soins pendant tout le vol
" il serait peut-être temps de songer à rétablir le protocole "normal"." Ne me dites que que vous souffrez de l'absence d'un salé/sucré ;)
A notre plus grand désespoir, l'antre de l'abeille folle est fermée à cette heure-ci.
Affliction compréhensible tant les aéroports de ce routing semblaient pourtant placés sous le signe apicole.
(et ce n'est pas une exagération, une barre de Snickers étant aussi calorique qu'un Bic Mac)
Ou "un Big Mac est aussi peu calorique qu'une barre de Snickers" ? Le verre à moitié plein, etc... ? L'attitude des PNC est remarquable ; j'avais constaté un accueil et une réactivité de cet acabit à l'époque où je volais sur OZ. Je n'ai jamais eu la chance de voyager avec BR, mais cela donne envie ! Magnifique bonus qui montre bien cette intelligente conservation du patrimoine architectural de l'île (j'en discutais le week-end dernier avec une amie taïwanaise, c'est amusant). Bigre, les inserts gastronomiques qui l'émaillent sont fort à mon goût.
Sur cette toile, le maître nous présente une bataille navale de nuit. Saisissant, n'est-ce pas?
Tel le masque permettant de prêter sourires ou grimaces aux PNC, l'artiste offre ici une matière infinie à l'imagination... À bientôt !
Absolument, c'est peut-être bien une obsession chez les concepteurs d'aéroports à Taiwan... mais après tout les aéroports ne sont-ils pas que de grandes ruches?
Ou "un Big Mac est aussi peu calorique qu'une barre de Snickers" ?
C'est ce que je vais désormais me dire^^
L'accueil de l'équipage est d'autant plus appréciable qu'il s'agit d'un vol de moins d'une heure...
intelligente conservation du patrimoine architectural de l'île
Absolument, et j'ai trouvé que ce n'était pas toujours le cas à Taïwan.
Les Taïwanais se rendent essentiellement sur cette île pour transiter vers la Chine, (surtout vers la ville de Xiamen), ils économisent sur le prix d'un vol direct au départ de Taïpei, mon ami local est un de ceux là... Un vol classique et sans service, vu les circonstance ce n'est pas surprenant. Beau baptême de l'air avec BR ^^
Il est apparemment facile et économique de se rendre à Xiamen depuis Kinmen en effet, mais les liaisons maritimes ont dû prendre un coup d'arrêt avec cette crise...
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24 Commentaires
Très bonne prestation sur ce vol domestique, l’absence de catering est normale étant donné les circonstances.
Attention votre nom/prénom/numéro de passeport sont visibles sur votre photo, je l'ai supprimé et vous invite à flouter avant de la remettre en ligne :)
Belle journée et à bientôt !
Merci surtout pour votre vigilance et votre réactivité, j'ai flouté le passeport et remis la photo en ligne.
A bientôt!
Je ne savais pas qu'il y avait une île taïwanaise aussi proche de la RPC.
A bord de beaux sièges en classe affaires. Ceux en éco sont relativement fins mais cela passe sur un vol court.
Manifestement l'équipage était disponible et professionnel.
A bientôt !
Il y a même un autre archipel taïwanais en face de la province du Fujian: il s'agit des îles Matsu, qui feront l'objet d'un prochain FR (voire de deux FRs)!
La cabine offre effectivement un confort très honorable pour un vol aussi court, même si c'eût été encore mieux de l'autre côté du bulkhead.
L'équipage aura été le point fort de ce vol.
A bientôt!
Enfin, le voilà ce vol à bord de la compagnie 5* locale !
Même si d’après mes souvenirs le baptême aurait dû se faire en J.
Mention spéciale pour le bonus que je trouve fantastique.
A bientôt.
Absolument... je n'ai décidément pas de chance avec la J de BR, j'ai encore une fois réussi à laisser filer ces confortables recliners entre mes doigts :(
Mais si tout se passe bien ça devrait être pour très bientôt (et pas en recliner); à suivre!
Kinmen est vraiment une destination qui vaut le détour, pour l'instant c'est l'île que j'ai le plus apprécié à Taiwan.
À bientôt!
Jolies prestations proposées ici par Eva Air, ah non pardon, par toi :) très calorique en effet mais il faut savoir se faire plaisir.
Merci aussi pour la dédicace !
A bientôt !
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même (à fortiori dans ce monde post-COVID^^).
À bientôt!
J'ai vu pire mais je ne pense pas passer commande non plus.
pfff nous sommes tous en manque.
A bord c'est une collation personnelle bien européenne.
Bonus toujours aussi bien documenté.
l'homme aime afficher sa supériorité sur son voisin...
A bientôt
En cas de regret, j'ai pris en photo la carte de l'artiste avec son numéro pour passer commande^^
Avec même une inspiration américaine avec les Snickers: un vrai menu cosmopolite.
À bientôt!
Bonus fournit et intéressant, je savais que Taiwan avait des îles près de cotes Chinoise mais j'ignorais que c'était aussi proche de Xiamen.
Bon vols !
Songshan est vraiment top en termes d'accès et de fluidité.
Cette île est assez peu connue mais mérite vraiment le détour (tout comme le reste du pays d'ailleurs)!
À bientôt.
Étrange de laisser les livres à disposition.
Le vol est bien agréable à bord d'un avion récent et le siège est assez confortable pour le temps passé en l'air.
Belle attitude des PNC qui ont su combler l'absence de service par une présence attentionnée.
Le bonus est superbe et permet de profiter par procuration de cette destination peu connue.
Merci pour le partage Teidel et à bientôt.
Surtout en cette période où tout ce qui est susceptible de passer de main en main tend à être retiré dans les aéroports et dans les avions.
Les PNC auront vraiment été le point distinctif de ce vol, fidèles à la réputation de BR.
À bientôt!
La prestation est solide, et clairement un cran au-dessus de ce que propose la filiale domestique UNI Air.
C'eût été parfait avec les sièges Business^^
À bientôt!
"Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout cela n'est pas très heureux."
Cette variante du Kama Soutra ne reçoit pas votre aval ?
Elle n'est pas assez royale ? ^^
"j'avais anticipé l'absence de collation en achetant au préalable de quoi me composer un petit dessert."
Rien de royal mais un snack qui a tout de même ses entrées dans les réceptions de l'ambassadeur
Des PNCs aux petits soins pendant tout le vol
" il serait peut-être temps de songer à rétablir le protocole "normal"."
Ne me dites que que vous souffrez de l'absence d'un salé/sucré ;)
Un très bon vol Uni Air/Eva Air
Superbe bonus détaillé et exhaustif de Kinmen
A bientôt
C'est vrai qu'il y a du doré à souhait.
D'un salé, pas trop^^
À bientôt!
Affliction compréhensible tant les aéroports de ce routing semblaient pourtant placés sous le signe apicole.
Ou "un Big Mac est aussi peu calorique qu'une barre de Snickers" ? Le verre à moitié plein, etc... ?
L'attitude des PNC est remarquable ; j'avais constaté un accueil et une réactivité de cet acabit à l'époque où je volais sur OZ. Je n'ai jamais eu la chance de voyager avec BR, mais cela donne envie !
Magnifique bonus qui montre bien cette intelligente conservation du patrimoine architectural de l'île (j'en discutais le week-end dernier avec une amie taïwanaise, c'est amusant). Bigre, les inserts gastronomiques qui l'émaillent sont fort à mon goût.
Tel le masque permettant de prêter sourires ou grimaces aux PNC, l'artiste offre ici une matière infinie à l'imagination...
À bientôt !
Absolument, c'est peut-être bien une obsession chez les concepteurs d'aéroports à Taiwan... mais après tout les aéroports ne sont-ils pas que de grandes ruches?
C'est ce que je vais désormais me dire^^
L'accueil de l'équipage est d'autant plus appréciable qu'il s'agit d'un vol de moins d'une heure...
Absolument, et j'ai trouvé que ce n'était pas toujours le cas à Taïwan.
À bientôt!
Un vol classique et sans service, vu les circonstance ce n'est pas surprenant.
Beau baptême de l'air avec BR ^^
Merci pour ce FR, à bientôt.
Il est apparemment facile et économique de se rendre à Xiamen depuis Kinmen en effet, mais les liaisons maritimes ont dû prendre un coup d'arrêt avec cette crise...
À bientôt!
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