#22 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Me revoilà pour un nouveau récit de week end. Toujours très en retard dans mes publications, je vous propose un petit voyage week end long en Irlande tout court et en Irlande du nord effectué en juillet dernier.
Nous sommes en plein interconfinement, mais les restrictions de circulation ne sont pas toutes levées.
Ainsi, si l'on souhaite aller en Irlande, on est censé se mettre à l'isolement pendant une semaine. Autant dire que ce n'est pas compatible avec mes projets de week end !
Fort heureusement, si l'on atterrit à DUB pour se rendre en Irlande du nord, il n'est pas besoin de se confiner (du moins au sud).
De même, les restrictions britanniques au voyage ne sont pas applicables entre les deux Irlandes.
Vous me voyez venir : si à l'époque vous vouliez respecter la loi mais tout de même rester libre de vos allées et venues, il suffisait de prendre une voiture à DUB, aller à Belfast par exemple, puis repartir vers le Sud. Et vous voilà blanc comme neige.
Du COVIDwashing dans le texte, tout à fait légal dans la lettre mais totalement contraire aux objectifs sanitaires originaux.
Il n'y a pas de solution simple à ce type de situation. Mais la morale est que plus une règle est compliquée, plus elle s'expose à une perte de sens.
Bref, pour se rendre en Irlande, naturellement, il y a Ryanair. Cela tombe bien, BVA n'est pas très loin de chez moi mais ce qui change ici, c'est un tarif en dessous des 100 EUR. C'est rare pour une destination comme DUB avec Ryanair. Même très rare. La compagnie à la harpe étant dominante dans le pays, elle ne se prive pas de faire payer des prix de compagnies classiques aux pauvres voyageurs.
Et c'est la raison pour laquelle, je ne suis encore jamais allé à Dublin. D'autres destinations étaient plus attrayantes. Je n'ai donc pas hésité un instant d'autant que l'Irlande en été c'est bien. En hiver c'est nettement moins agréable !
Place donc au routing qui devrait occuper peu de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Au programme de ce FR : Le désert des Tartares chez Hertz DUB, une nouvelle victoire de la Tortuga, mandarines et chocolat et sortie expresse de Beauvais.
A l'issue de mon week end irlandais, je dois rendre le véhicule chez le péril jaune. Quand j'arrive à l'aire de retour, il n'y a absolument personne. De quoi m'inquiéter, nous sommes tout de même un dimanche soir. C'est dire la baisse de l'activité touristique dans le pays.
Fort heureusement, un agent arrive avec la navette quelques minutes après. Il y a tellement peu de clients, qu'il m'interpelle directement par mon nom !
Je suis déposé au Terminal 1 où je reprends contact avec la civilisation.
Il n'y a pas grand monde à photographier, mais cela ne m'évitera pas un no photo assez peu agréable d'une agente de l'aéroport quelque peu désoeuvrée !
Evidemment, dès qu'elle a le dos tourné, je continue mon reportage pour Al Qaeda en cet endroit éminemment stratégique et restreint d'accès aux seuls habilités secret défense irlandais…
Après un tour aux toilettes où les séchoirs à mains ne sont pas désactivés (je croyais que c'était une préconisation assez largement respectée), je passe le pif en 6 minutes. Ce qui n'est pas si mal puisque j'ai gagné à la loterie du contrôle des explosifs.
En passant, j'aperçois une éventuelle escapade.
Espoir déçu, douché mais pas plus propre pour autant.
Il ne me reste plus qu'à entreprendre une nouvelle longue marche pour m'approcher de la porte de mon vol.
Le FIDS est loin d'être ridicule, et Ryanair tire toujours son épingle du jeu.
Voilà quelques shot possible pour un lounge report, mais ce sera choux gras.
Je flane donc à travers les coursives commerciales. Notons au passage l'arnaque des prix des whiskies dans ce duty free…
J'ai le temps et ma porte se trouve à perpet.
Au fur et à mesure que je progresse, les magasins sont de plus en plus fermés et les couloirs parsemés.
Vue depuis le couloir.
Et depuis la jetée qu'il dessert.
Il y a plusieurs endroit où l'on peut se brancher pour rattraper son retard de rédaction sur FR, par exemple.
Le masque à 3 EUR ? Certains ne se gênent pas pour marger (le prix de revient est moins de 10 centimes en sortie d'usine).
L'infâme et perfide Albion a laissé ses marques avec des prises types britanniques. Le nationalisme irlandais n'a pas encore fait le ménage. Et c'est dommage pour les voyageurs du continent.
Malheureusement, à cette table les prises sont hors service.
Changement de crémerie donc.
En passant je constate qu'il y a déjà pas mal de pax en attente.
Je finis par rejoindre la porte où la Tortuga se met en embuscade. Et occupe son temps en prenant un très banal 737-800 en photo.
Prendrai-je toujours Ryanair lorsqu'ils déploieront le 737-MAX ??
Après avoir patiemment attendu, je finis par embarquer en dernier et après un copilote qui visiblement n'était pas sûr de son siège (nous verrons après que le remplissage n'était que de 70 pax…).
Même un copilote rompu à entrer parmi les derniers n'aura pas su avoir raison de la Tortuga.
Avec le remplissage déjà mentionné, je n'ai pas beaucoup à marcher pour trouver un triplet libre.
Rang 5 ce sera. Et c'est toujours mieux que le misérable 28E auquel l'auto enregistrement m'avais iniquement condamné.
Hasta la victoria siempre por la Tortuga !
Le bout de l'aile et les voisins.
La Tortuga ne peut malheureusement pas faire grand chose pour l'espace aux genoux.
On repousse avec 4 minutes d'avance.
Prêt à décoller.
Et zou après 7 minutes de roulage.
Bientôt les nuages.
Fin du diaporama ! On retrouve un peu de ciel bleu.
Pour occuper le voyage, j'ai gardé de quoi manger un morceau.
Je ne crois pas me souvenir qu'il y eut un quelconque service en vol.
C'est bien la première fois qu'un IBIS reconnaît mon défunt statut chez Accor (autrement que par la boisson de bienvenue).
Free money, en voilà une bonne nouvelle !
Le marathonage sera fort simple même s'il a fallu un peu compacté les pelures des mandarines.
Début de descente au bout de quarante minutes de vol.
Et commencent à poindre les belles côtes de nostre pays.
Le Tréport, sympathique port de pêche dont je n'avais jamais entendu parler.
La côte entre Penly et le Tréport.
Et je vous offre ce que même un géant comme Google Earth ne peut : une vue nette de la centrale nucléaire du Penly.
Retour à de plus champêtres perspectives égayées de quelques nuages malicieux.
Tout à chacun aura évidemment reconnu le village de Loueuse. Son château avec piscine (à gauche de la photo) m'irait bien.
Puis atterrissage à 19h54 avec 25 minutes d'avance.
L'instant danette avec le copilote qui prend les commandes de la manoeuvre.
Je descends prestement de l'appareil car il y a une PAF à passer, encore une néfaste influence des Britanniques sur les Irlandais.
Tout se passera rapidment et je serai dehors 7 minutes après le toucher des roues.
Bravo BVA !
Cette fois pas de problème mécanique, ni de problème tout court. Un vol efficace sans surprise, avec une nouvelle fois un bon triplet rien que pour soi.
Le Covid apporte moult désagrément aux voyageurs mais lorsqu'on arrive à prendre un avion, on se déplace dans un meilleur confort qu'auparavant !
Notation vol.
Cabine : en plastique dur et plastique mou, jaune criard. C'est vraiment cheap.
Equipage : rien à signaler, pas d'interaction.
Divertissement : rien à espérer sur ce côté, Ryanair n'avait pas attendu le COVID pour distribuer leur mag de bord à la demande pour réduire le poids de l'appareil (ce qui n'est pas une bête idée, à vrai dire).
Restauration : pas de service dans mes souvenirs, mais j'ai rarement acheté sur Ryanair.
DUB : longue marche pénible mais c'est le prix à payer pour ne pas se ruiner avec des compagnies plus prestigieuses.
BVA : mention très bien pour le circuit d'arrivée, 7 minutes chrono, roulage, débarquement et PAF comprises. Qui dit mieux ?
12 Commentaires
"La Tortuga ne peut malheureusement pas faire grand chose pour l'espace aux genoux." Prochaine étape, essayer une tortuga au rang 1 ou en issue de secours sans se faire gauler? haha
A bientôt.
Squatter un siège premium sans l'avoir payé est risqué, car si l'équipage est rigoureux c'est un walk of shame assuré.
J'ai encore ma dignité, donc depuis ma mésaventure une fois chez U2, j'ai renoncé à tenter le diable.
Mais je suivrai avec intérêt tes scores de réussite ;-)
l'arnaque des prix des whiskies dans ce duty free…=> comme souvent les prix ne sont pas bon marché dans un duty free.
Comme le prix du masque : 3€ c’est du luxe.
Avec 70 pax la tortuga a le choix.
Son château avec piscine (à gauche de la photo) m'irait bien. => le château je veux bien te croire pour la piscine je suis septique.
Mais que se passe t’il , il est ou le bonus irlandais ?
A bientôt
Je préfère un vol Ryanair dans ces conditions qu'un vol legacy avec voisin. L'espace reste la valeur la plus recherchée dans un avion.
Pour un endroit plein d'eau, ce qualificatif ne m'inciterait effectivement pas à t'y suivre ^^
Sacrifié à l'autel du rattrapage de retard, trop de lieux visités.
Décidemment toujours aussi peu de monde... MOL ne va pas être content.
A bientôt
Pour un vol en juilllet, ce n'est vraiment pas lourd, mais je ne doute pas que Ryanair annulle à gogo les vols si cela leur coûte plus cher de les faire voler. La compagnie n'est pas vraiment connue pour sa bienveillance pour ses clients non rentables.
Le Tréport : un funiculaire (ouvert en 1908, fermé en 1941, rouvert en 2006).
La centrale de Penly : un funiculaire privé (ouvert en 1991)...
Bref c'est le vol des funiculaires... :)
Vu que Gibraltar, Akrotiri et Dhelila sont ou vont rentrer dans Schengen, le futur de la CTA devrait tendre vers 0 et permettre l’entrée de l’Irlande dans Schengen.
Diantre, voilà un bien bel objet de voyage si les restriction aériennes s'aggravaient... Misère, que viens-je d'écrire !
La CTA a encore de beaux jours devant elle. J'en veux pour preuve les concessions des Anglois lors du Brexit pour éviter le rétablissement d'une frontière physique.
C'est tout de même un comble que pour recouvrer leur pleine souveraineté, les Brits aient accepté une quasi partition douanière !
*tongue in cheek*
Pas de salon à DUB pour cause de pandémie, avec l'obligation d'errer dans les terminaux. A part les clopes, les DF sont souvent hors de prix, même celui de Dubai était trop cher pour les parfums et les alcools...
A bord, c'est du Ryanair mode COVID avec un remplissage qui ne doit pas faire sourire les employés du RM mais qui fait se réjouir le passager.
A Dubai le principal intérêt des DF est de s'éviter de devoir aller dans les magasins officiels qui requièrent un permis d'achat uniquement accessibles aux résidents.
A nouveau, je pense que si le vol a été maintenu ce n'est pas par générosité et bienviellance. Ils devaient s'y retrouver ou alors il y a une question de slots à conserver.
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