Plus de deux semaines sont donc passées depuis mon arrivée au pays des mormons, et le moment est venu de repartir vers la vieille Europe.
Salt Lake City est loin d'être la ville la plus glamour des États-Unis, mais cette ville est quand même assez particulière. Salt Lake a été fondée en 1847 par 148 pionniers mormons menés par Brigham Young, qui avaient fui les persécutions religieuses ayant abouti au lynchage de leur prophète Joseph Smith. En 1856 Salt Lake City devient la capitale du Territoire de l'Utah, et en 1869 le Territoire et la ville sortent de leur isolement géographique en étant rallié par le premier chemin de fer transcontinental. L'Utah devient le 45ème État à rejoindre l'Union en 1896, suite à l'abolition de la polygamie par l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. (source http://fr.wikipedia.org/wiki/Salt_Lake_City)
Les mormons représentent une petite moitié des habitants de Salt Lake, mais ils sont très présents à travers la ville. Ils accueillent et assistent volontiers les visiteurs, et l'attraction principale du centre-ville reste Temple Square, qui forme le coeur religieux et touristique de la ville.
Vues de Temple Square, du siège de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, et du célèbre Temple. Notez l'ange Moroni tout en haut qui joue de la trompette (ou autre, je ne suis pas un spécialiste des instruments de musique), et qui révéla ainsi le Livre des Mormons à Joseph Smith.
Vues du centre-ville et du Capitole de L'État.
Les premiers habitants de l'Utah vous saluent (ça c'était avant l'époque des mormons).
Le campus de l'Université de l'Utah héberge en effet un très beau musée, le Natural History Museum of Utah, avec une présentation des collections moderne est très didactique. Il faut dire que le bâtiment est récent (ouverture fin 2011) et - entre autres - spécifiquement conçu pour accueillir ce musée. Il s'agit du Rio Tinto Center (un nom à retenir ici, on voit tout de suite l'influence des compagnies minières dans l'économie de l'État).
Fin du bonus touristique, revenons maintenant au FR. Pour rappel mon parcours :
Nous sommes donc ici sur le segment SLC-ORD, jamais reporté jusqu'à présent, et c'est donc une nouvelle exclusivité Flight-Report. TA-DAH!!!
Départ du Sheraton sous la grisaille pour se rendre à l'aéroport tout proche du centre-ville.
Et oui, pour une fois je ne suis pas au Radisson… Il faut dire que l'offre hôtelière est assez limitée à Salt Lake. Par exemple, Starwood n'a que deux établissements dans tout l'État : le Sheraton que je viens de citer, et un St Regis à Deer Valley (une station de ski). Pour tout dire au centre-ville, en plus du Radisson et du Sheraton, j'ai repéré un Marriott et un Hilton, et je crois que c'est tout pour les chaînes hôtelières dites d'affaires.
J'ai une voiture de location à rendre à l'aéroport. Mais sinon j'aurais pu bénéficier du service de navette de l'hôtel, ou utiliser le tramway avec sa nouvelle extension jusqu'à l'aéroport ouverte en avril denier. Je l'ai pris pour aller chercher ma voiture quelques jours plus tôt, et ça s'est avéré rapide et pratique (rien à voir avec le sinistre RER B pour se rendre à CDG depuis Paris).
Me voici donc maintenant au stand Hertz pour rendre ma voiture. Je n'ai pas loué une belle américaine, un cabriolet ou un énorme SUV, mais une voiture pratique, agréable à conduire et économe en carburant… une Toyota Prius. Je n'étais pas vraiment dépaysé car j'utilise également un véhicule hybride en France.
OK c'est bien par là. SLC est un des rares - relativement - grands aéroports américains où vous pouvez vous rendre à pied depuis les locations de véhicules jusqu'aux terminaux.
Me voici au terminal 2 utilisé par Delta, où le passage par les bornes est obligatoire.
Bien évidemment, mon dossier ne passe pas à la borne. Mais voilà qu'un gars surgit de nulle-part pour m'escorter à un comptoir un peu plus loin. Bonne réactivité. OK au comptoir ça passe et l'employé me délivre les cartes d'embarquement pour les vols SLC-ORD et ORD-CDG.
Petit tour dans le hall des départs, rien à voir à part quelques militaires en vadrouille.
Me voilà rapidement coté airside après passage devant un agent TSA toujours aussi peu aimable. Puis petit tour des galeries marchandes, au choix malheureusement assez limité.
Vous vous rappelez où on est ?
Mon statut nobody ne m'ouvrant pas les portes du salon, je me dirige rapidement vers la porte B6. A priori c'est par là.
Un spotting très limité et peu varié, mais pas de doute on est bien chez Delta.
Voici notre appareil au milieu de cette nuée de CRJ (c'est le troisième). Il s'agit de N822SK, un CRJ-900 de SkyWest âgé de presque 5 ans.
Alors ça j'adore… Il ne manque que le ciel étoilé, le feu de camp et la guitare pour entonner [url=http://www.youtube.com/watch'v=WMnGW5oMOAA]I come from Alabama with my banjo on my knee…[/url] .
Bon sans rire, je suis admiratif. Il n'y a bien qu'en Amérique du Nord où l'on peut se promener avec un Stetson sur la tête et une dégaine de cowboy sans pour autant avoir l'air ridicule.
Les portes B sont adaptées pour accéder à de petits avions. L'accès aux CRJ et autres se fait donc via un airbridge, comme souvent aux États-Unis.
C'est bien là, mais pour l'instant peu d'animation à la porte B6.
Je suis preneur d'explications concernant ces écrans. Je connais le principe général mais ne sais pas comment les interpréter.
L'heure d'embarquer arrive. Il semble bien qu'il y ait le wifi à bord.
Vue de la cabine depuis ma place (le siège 8A), c'est assez étriqué.
Pourtant j'aime bien voler en CRJ, mais avec les jets régionaux j'ai plutôt l'habitude de faire des vols de 1 à 2 heures maxi. Là c'est parti pour plus de 3 heures.
Le pitch reste néanmoins - relativement - correct.
Pas d'IFE bien entendu. Cela veut dire que les démonstrations de sécurité seront faites en live, et qu'on n'aura donc pas droit au [url=http://www.youtube.com/watch'v=wK0Ago6Kb0E]petit film hilarant de Delta[/url].
Décollage rapide. En l'absence d'IFE, le spectacle est à travers le hublot.
Un service de boisson est fait en début de vol, avec soft-drinks et snacks (cacahouètes et petits biscuits à volonté, j'ai oublié de faire la photo). Ensuite on ne verra plus les PNC avant la fin du vol.
Vue de la cabine depuis l'arrière.
Descente vers Chicago O'Hare.
Atterrissage sans histoires, débarquement rapide de l'avion et direction le terminal pour chercher ma correspondance…
TO BE CONTINUED…
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Verdict
Delta Connection
5.3/10
Cabine6.0
Equipage6.0
Divertissements4.0
Restauration5.0
Salt Lake City - SLC
8.2/10
Fluidité9.0
Accès10.0
Services5.0
Propreté9.0
Chicago - ORD
9.0/10
Fluidité9.0
Accès9.0
Services9.0
Propreté9.0
Conclusion
Un vol OK, mais plus de 3 heures en CRJ ça fait un peu long.
Pas de restauration, mais quelques snacks. Sans surprise donc.
L'aéroport de Salt Lake reste à taille humaine, donc il est pratique et facile. Par contre l'offre commerciale est plutôt limitée.
Pour Chicago O'Hare, on verra dans mon prochain FR...
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Un reportage très agréable à lire : un bonus intéressant, de très belle photo est une rédaction allègre. Ne serait-ce l’exiguïté de la cabine et l'absence d'IFE on pourrait être surpris de la note car vous donnez le sentiment d'avoir vécu un vol agréable.
Merci. Oui le vol a été agréable, mais ça c'est subjectif. Par contre le constat est factuel : la cabine était exiguë pour un vol de cette durée, il n'y avait pas d'IFE, pas de restauration, et le personnel était absent. D'où les notes - un peu - sévères.
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137 avis
7 Commentaires
Beau bonus touristique
Vol correspondance classique
J'ai connu SLC beaucoup moins charmant avec une tempête de neige qui en avait bloqué les issues
Merci pour ce partage.
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