Avis du vol entre Palma De Mallorca et Bremen en classe Economique avec Sundair

Bonjour à tous,

Après l'aller sur Condor, le retour de ce voyage à Majorque se fera sur une compagnie dont je n'avais entendu parler que très récemment : Sundair (qui se prononce "Zound Air").

Sundair est une compagnie confidentielle de 7 appareils (5 A320 et 2 A319), spécialisée dans le marché des vols loisirs allemands et opérant plutôt depuis ou vers des aéroports secondaires (comme ici Brême).
Les billets ont été achetés sur son propre site internet pour 70€ par personne, une valise de 20kg est comprise dans le prix des billets, ce qui se fait rare de nos jours en Europe.
 Nous arrivons à l'aéroport en bus pour le prix toujours surmargé de 5€, nous y sommes un peu plus de 2h avant le départ.

Le FIDS est plutôt bien rempli, toujours beaucoup de vols vers l'Allemagne. Par contre on n'a pas croisé beaucoup de britanniques, il faut dire que BoJo avait déjà décrété la quarantaine pour les retours d'Espagne.

Sundair ne pratiquant pas l'enregistrement en ligne pour notre vol, c'est au comptoir que nous allons pour cette formalité. Il est en revanche possible de pré-réserver ses sièges à l'avance pour une douzaine d'euros, option qui n'est pas d'une grande utilité.

Après l'enregistrement, on attend un peu landside pour finir notre eau, puis on passe airside avec un PIF plutôt calme.
De l'eau est disponible pour 1€, ainsi que des masques et du gel.

Quelques commerces sont ouverts.

Ce concourse est fermé.

Beaucoup de monde en revanche pour aller vers la sortie, où le QR code est cette fois-ci contrôlé.

Notre avion n'est pas encore arrivé, mais notre vol est déjà affiché à sa porte.

Comme vous pouvez le constater, Sundair a repris un code cher aux Suisses, l'ex code de Swissair, alors que Swiss a obtenu un incongru LX !

Le voilà d'ailleurs qui arrive, il ne s'agit malheureusement pas d'un appareil aux pleines couleurs de Sundair mais de cet ex Airberlin/Niki (ainsi que OLT Express Poland, une compagnie presque morte-née au début de la décennie précédente).

D-ASGK pour vous servir, un appareil qui a commencé sa carrière en 2006 chez Niki, il avait d'ailleurs à l'époque la livrée extravagante avec la mouche.

Petit aperçu des vraies couleurs de Sundair avec cet A319 qui part pour Cassel (encore un aéroport régional au trafic limité).

Quelques badauds par ici, ce n'est pas la foule.

On embarque à l'heure prévue, sans se presser. 

On avait initialement les 17AB.

Le siège 17C est usé.

Si je devais faire un FR en musique, j'ajouterais probablement une célèbre chanson de Patrick Sébastien qui fait chanter les sardines^^

Consignes de sécurité

Le vol était rempli environ aux 3/4, mais la rangée 17DEF est restée inoccupée. Dès que l'embarquement est annoncé terminé, je quitte mon siège milieu pour ce triplace. La personne assise derrière moi aura lorgné sur les mêmes sièges et viendra s'asseoir au couloir, laissant le siège du milieu inoccupé.
On repousse dans les temps. 

Roulage un peu longuet.

Un MD87 qui a connu de meilleurs jours.

Allez en piste !

Décollage.

Pendant ce temps, de l'autre côté, Can Pastilla.

Les pistes ne sont pas configurées comme à l'aller, on décolle donc face à la mer, ce qui permet de revoir Palma.

Son port avec quelques ferries qui vont rejoindre Barcelone ou aileurs.

Torrenova, suivi de Magaluf, enclave britannique (rien à voir avec Gibraltar cependant) que les jeunes sujets de sa Majesté renomment Shagaluf, lieu de débauche par excellence (quand les Anglais sont là, ce qui n'a probablement pas trop été le cas cette année à cause de la quarantaine).

Sol de Mallorca et Casa del Mago.

Punta del Toro et cap de Cala Figuera.

Demi-tour pour repartir au bon cap.

Puis de l'autre côte, Palma.

L'aéroport de Palma.

Si vous aviez des doutes sur l'historique de l'appareil, Niki est là pour le rappel.

Cet A320 est équipé de wingtips.

La Punta Negra et St Estanyol.

Île Cabrera et petites îles avoisinantes.

Côte Est de Majorque.

Petite vue de la cabine avec des sièges Recaro assez classiques et des plafonniers d'ancienne génération.

Sac à déchets aux couleurs de Sundair.

La fiche du BOB est distribuée sur demande, j'en prends une pour vous montrer à quoi il ressemble, à noter que tous les choix étaient proposés.
Côté liquide. 

Et solide, les prix sont dans la moyenne.

Je n'ai rien pris, Mademoiselle avait commandé un plateau repas végétarien sur leur site la veille du vol (25 heures avant le décollage), mais ce dernier n'a pas été chargé dans l'avion. Elle a envoyé une réclamation à la compagnie, et a reçu le virement de 15€ correspondant aux frais engagés.

Après cet intermède, on a fini notre traversée méditerranéenne et on survole Toulon, Hyères et la presqu'île de Giens (bien penser au S à la fin, sinon ça devient une commune du Loiret).

Les îles d'Hyères.

De l'autre côté Marseille.

Le survol des Alpes commence.

Pendant ce temps, à bâbord.

Genève, son lac et son aéroport.

Nyon, ville d'un célèbre FRiste quand il n'est pas à Singapour, Prangins, et dans le coin inférieur droit de la photo nous avons Gland, ville où habite un(e) célèbre Marie-Thérèse !

Je reconnais le bout du lac de Neuchâtel, avec Yverdon-les-Bains à son extrémité.

Cologne.

Le Biggeltalsperre, au nord de la ville d'Olpe.

La descente a commencé, petit coup de spoilers pour nous ralentir.

Sortie des volets.

La Weser, fleuve qui traverse Brême.

Une barre d'immeubles en banlieue de Brême.

Atterrissage venteux, la dernière (et unique) fois où je m'étais posé à BRE était il y a 12 ans, avec une éphémère ligne Ryanair BVA/BRE et un billet payé un centime !

Pas trop de monde au terminal.

Nous voilà à notre place.

Débarquement avec ordre et discipline !

En se dirigeant vers la sortie, on remarque un DC3 canadien au roulage, on en avait déjà vu un similaire à Yellowknife.

Salle d'embarquement déserte (les flux ne se croisent pas), avec une chaise de plage à l'intérieur.

La sortie aura pris du temps, car on a fait un test Covid (gratuit, et sur la base du volontariat). Résultat négatif.
Une petite pelleteuse exposée dans le hall des arrivées, c'est rare.

Une Mercedes c'est déjà plus courant.

Petit tour sur la terrasse d'observation, où nous apercevons de nouveau notre avion ainsi qu'un Falcon allemand.

Nous repartons ensuite vers la ville de Brême à pieds (il y a un tram, mais le centre-ville n'est vraiment pas éloigné de l'aéroport), nous y passerons quelques heures avant de prendre un Flixbus vers Hambourg.

La route selon Flightradar24.