Avis du vol entre Rome et Amsterdam en classe Affaires avec KLM Cityhopper

Bonjour à toutes et à tous,

Je profite de ce premier FR de 2021 pour vous présenter mes meilleurs voeux, de bonheur, santé et nombreux vols !

Alors certes je le fais à chaque fois, mais cette fois-ci est vraiment particulière aussi bien en ce qui concerne la santé (tellement d'actualité) que les nombreux vols (mis à mal pour la même raison). Et si ces deux voeux se réalisent, alors le bonheur ne sera pas loin ;)

Comme chaque année, j'en profite également pour dresser le bilan de mes vols. Si avec 72 vols je reste dans la même moyenne que les années précédentes, la topologie change radicalement avec un recentrage sur l'Europe et vers, de manière générale, plutôt là où je pouvais que je voulais aller.

Un seul voyage vers l'Asie qui a été la première destination sinistrée. Aucun voyage vers les USA où je passe d'habitude au moins une fois par an, avec un arrêté strict pour le tourisme. Un voyage en Afrique qui a été annulé et aucune chance de retrouver l'Océanie prochainement. La carte mondiale est très resserrée…

Ma résilience de voyageur contre la sinistrose ambiante aura été de réussir à me rendre aux Galapagos (destination qui m'était chère depuis longtemps) malgré tous les obstacles.

Pour revenir au FR du jour, on revient sur un routing très européen, là où on peut aller. Toutes les informations sur l'achat de ces vols se trouvent dans le premier FR de la série, et ce n'est pas aussi trivial qu'il y parait ;)

La veille du départ, nous optons pour une nuit au Hilton de l'aéroport : un hôtel vieillissant qui était déjà triste avant le Covid, mais qui est désormais sinistre. Mais c'est le seul hôtel de FCO à être directement connecté au terminal, ce qui apporte un certain confort.

Triste aussi de voir le terminal aussi vide. Des lignes de distanciation ont été matérialisées, mais importent peu avec une dizaine de passagers à l'enregistrement.

Nous devons récupérer nos cartes d'embarquement aux guichets, l'OLCI ayant été bloqué car nous transférons par Amsterdam : depuis le jour même de ce vol, le test PCR est exigé même pour un transfert et nous devons donc le présenter. Le personnel semble encore très hésitant sur la procédure.

L'accès prioritaire est en fonctionnement. Déjà que ce n'est pas très rempli à l'accès standard, c'est vraiment vide ici.

Documents de vol très intéressants : on nous donne une ramette de papiers à remplir, mais les deux informations importantes sont apposées à la main : "PCR TEST OK" pour pouvoir embarquer pour AMS, et une note pour le Kimbo Bar pour obtenir une collation en remplacement du salon fermé. Infalsifiable :)

Nous rejoignons la porte où la foule s'entasse comme les voitures sur l'A6 un jour de chassé-croisé estival (ou pas…)

Ce qui est amusant, c'est que les systèmes sont programmées pour lancer le "Dernier Appel" dès que les deux tiers de l'avion sont passés. Soit ici après 6 personnes…sans véritable raison de courir dans les couloirs (vides) de FCO.

Prise de température automatisée et selfie d'un nouveau genre pour votre contributeur ;)

Et embarquement dans l'Embraer qui a été changé l'avant veille (un B737 était prévu jusqu'à l'annonce du gouvernement hollandais d'exiger le test pour le transit…)

En plus c'est un vieil appareil pas très sexy. La seule différence entre la Business et l'Economy est la couleur de la têtière.

Il y a 6 rangs alors que d'après nos vérifications, nous n'étions que 3 en Business (nous 2 compris !)

Pendant que j'immortalise le pitch (toujours correct sur Embraer si on oublie qu'on est en Business) et le voisin italien, l'explication arrive avec tout le crew du vol précédent qui entre et s'installe dans la cabine.

Rien de bien choquant puisqu'il s'agit d'un équipage qui a travaillé et qui rentre. De plus, certains se mettront à deux et laisseront mon siège voisin vide, ce qui montre un certain respect du passager (décidément, les deux compagnies soeurs ont du mal à converger ^^)

C'est parti !

Pendant le décollage, l'atterrissage et toutes les phases, le naviguant installé au premier rang conservera son sac malgré les consignes de sécurité. Je ne suis pas d'un naturel inquiet, mais le "deux poids deux mesures" et l'absence d'exemplarité me choquent. On m'a déjà répondu ici qu'en cas de problème, il aura forcément les bons réflexes (à la différence du passager lambda), mais pour moi, c'est comme accepter qu'un chirurgien vous mette un coup de scalpel en pleine rue sous prétexte qu'il saura le recoudre…

Une fois en altitude, le service commence. Comme pour le placement sur les sièges, les passagers sont respectés dans le sens où ils sont d'abord servi, puis ensuite vient le tour des naviguants.

Mais au final, c'est la même boite pour tout le monde. Qui est certes répétitives mais qui propose une offre "sensée" avec la pandémie et qui n'a pas disparu (pour par exemple un gobelet de Cristalline).

Contenu, et bar :

A défaut de faire bombance, on fait le job. Et la PNC refait quelques passages pour les boissons, ce qui agrémente le vol à défaut d'autres choses.

Je profiterai donc du vol pour me lancer dans la rédaction du FR, comme souvent !

A bientôt pour une nouvelle année, je l'espère remplie de vols :)