#23 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
6118 avis
Bienvenue pour ce dernier routing de l'année 2020 (le retard s'estompe ^^)
Celui-ci eut lieu dans un cadre quelque peu particulier puisqu'il fut en quelque sorte notre voyage de noces "bis".
En effet, ma compagne et moi n'ayant pu nous marier au printemps 2020, nous avions reporté en octobre 2020 avec l'espoir que la situation s'arrangerait. Évidemment, cela ne fut pas le cas.
Par chance, nous réussirons quand même à nous unir 5 jours avant le second confinement.
Nous sommes un vendredi, couvre-feu oblige, pas de fête après la cérémonie. A 19h, tout le monde rentre bien sagement chez soi.
Alors, que faire pour fêter cette délivrance dignement ? (je ne vous cache pas que nous étions à bout de fatigue après cet énième report).
Nous avions déjà effectué notre voyages de "pré"-noces durant l'été en Grèce, et madame ne pouvait plus poser de congés supplémentaires. Alors l'unique solution était de partir en "week-end" de noces ^^
Alors partir, oui, mais où ? M'y prenant 1 semaine seulement avant le départ, les opportunités étaient minces.
A l'étranger ? Pas question, tout se fermait à nouveau compte tenu de la situation sanitaire qui s’aggravait.
Dans le sud ? Bof… Dans le nord ? re-bof… En corse ? Trop cher… Dans les Alpes ? Trop cher…
Et puis sur mes canaux d'information météorologique, j'apprends qu'un coup de vent est attendu en Bretagne le week-end suivant. Alors, pourquoi pas la Bretagne et plus particulièrement le Finistère ?
Nous n'avions encore jamais vraiment foulé les terres bretonnes (sauf aéroportuaires ^^) et l'idée de se prendre un gros bol d'air frais marin nous a instantanément séduits.
AF proposait alors à J-8 un A/R à moins de 180€ par personne. A ce prix là compte tenu du délais, c'était l'occasion rêvée !
Après avoir pu réaliser le plus beau jour de notre vie, conclue avec magie depuis les toits parisiens, il faut tout préparer en catastrophe en vue du départ très matinal du lendemain. Dans la précipitation, j'en oublierai le truc le plus important qu'il soit : mon appareil photo ^^
Histoire de se préserver un peu de fatigue, notamment au retour, nous décidons d'aller à CDG en voiture. Cette fois-ci, je me gare au parking du terminal. Tout ayant été si compliqué jusqu'à la veille, le maître mot du moment : se simplifier la vie au maximum !
Premier réflexe en arrivant au T2F : consulter le FIDS. Beaucoup de vols sont annulés, notamment vers l'Allemagne. Heureusement, RAS pour nous ^^
Nous passons aux comptoirs Skypriority déposer la valise. Il y a beaucoup de monde en ce dernier week-end pré-confinement et je suis heureux que mon statut m'offre une petite compensation pour le check-in.
Après un accueil très sympathique, notre bonne vieille valise s'en va faire des tours de manèges dans les sous-sol de Roissy tandis que nous récupérons nos précieux sésame.
Le passage du PIF sera finalement assez rapide (15min d'attente) avec la quasi-totalité des postes de filtrage ouverts (vision incroyable !!)
La belle jetée nous accueille de ses mille feux et reflets.
Dehors, le jour pointe le bout de son nez. Le temps est fort gris.
L'embarquement s'effectuera en bout de jetée où l'espace est très exigu. Au moins, on sera ponctuels.
Ah… Ce bonheur de la passerelle, point de départ de notre futur envol :)
Instant porte ^^
A319 oblige, on retrouve la cabine de première génération que j'aime bien. Au moins, nous avons les sièges S&B confortables, et pas les planches à repasser.
Le pas convient à nos modestes dimensions ^^
La safety card bien connue mais qui deviendra bientôt vintage.
De là où nous sommes, je puis vérifier que notre valise embarque bien avec nous ^^
Embarquement des passagers et du fret terminés avant l'heure de départ du bloc. Perfect !
A nos côtés, un Embraer Hop! aux nouvelles couleurs.
Allez, c'est partit !
On côtoie quelques gros poissons, comme ce 777-300 compagnie.
Un peu de 787-9 pour agrémenter la vue.
On se présente piste 26 droite pour un départ face à l'ouest. Le temps est encore calme sur Paris, mais je sais que ça souffle déjà fort en Bretagne.
Décollage, au grand plaisir de mon épouse qui n'a que très peu pris l'avion jusqu'alors ; et pour mon grand plaisir également ;)
Le bel oiseau bleu d'Air Tahiti Nui est fidèle à son poste au satellite du T2A.
Durant notre courte croisière, nous ne parviendront pas vraiment à atteindre le ciel bleu, tant les couches de nuages sont nombreuses et élevées.
Côté service, protocole "covid" oblige, ce sera uniquement du liquide. Pour ma part, ce sera un jus de pomme. Sera-t-il gratuit où payant lorsque le BOB arrivera ? Nous le saurons malheureusement bien assez tôt.
Notons que les prises USB dans les accoudoirs sont bien opérationnelles.
Finalement, c'est en se rapprochant de la côte nord bretonne que le paysage se montrer.
Je ne suis pas parvenu à identifier cette ville. J'attends le coup d’œil expert des bretons de FR ;)
- Edit : Il s'agit de Paimpol et de l'île de Bréhat (merci Riton 75 !)
L'éclaircie fut de courte durée ^^
Là, on pénètre dans le dur. Ça remue bien là-dedans. Je n'en attendais pas moins ^^
Après un remarquable kiss landing, demi-tour à l'arrache au dernier tiers de la piste.
Bienvenue sous le magnifique soleil breton :p
Arrivée de notre avion avec 15min d'avance sur l'horaire bloc. J'initie mon épouse à la technique de la tortuga inversée : sortir en dernier de l'avion pour en profiter au max, tout en laissant le temps à notre valise de faire sa petite promenade.
Heu au fait, quand j'ai dit qu'on voyageais à 2, en fait nous sommes 3 ^^
Tel des pisteurs en fin de journée, nous fermons la marche !
Kenavo Hotel Sierra !
Visiblement, c'est par ici.
Dernier regard vers l'oiseau du jour.
Sympathique accueil, en mandarin s'il vous plaît !
La tortuga a bien marché, nous arriverons au hall de délivrance des bagages avant l'arrivée du nôtre. Celui-ci étant prioritaire, il sortira dans les premiers.
Nous récupérons la célèbre bombinette chez le loueur jaune, direction le Conquêt. Étape douche d'eau salée indispensable sur le port ^^
Quel merveilleux beau temps breton comme j'aime :)
Rien de tel qu'un temps pareil pour aller flâner le nez au vent à la pointe St-Matthieu, devant son phare…
…et son ancienne abbaye.
On est pas bien là ? :)
Suite au prochain épisode ;)
Merci pour votre lecture
A très bientôt :)
--- Air France ---
Un bon vol dans l'ensemble, ponctuel, avec un équipage très sympa. Cabine S&B confortable.
Si à l'époque la réduction du service résonnait bien avec les impératifs sanitaires, il ressemble de nos jours à cette volonté de baisser sa qualité et quantité pour mieux passer au BOB plus tard. Dommage que le marketing à coup de phrases alléchantes ne soient guère représentative de la réalité ^^
--- CDG ---
PIF efficace, pour une fois !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 25 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Brest (BES).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 9 minutes.
Plus d'informations
2 Commentaires
Je ne suis pas breton... Mais cela semble être Paimpol et l'île de Bréhat (merci Maps !)
A bientôt !
Peu commun comme destination pour une lune de miel mais le bol d’air frais y est assuré et en cette période, il y a peu de touristes.
Merci pour ce Fr
Connectez-vous pour poster un commentaire.