Une seule semaine de vacances cet été, avec deux destinations dont le point commun apparaîtra dans les bonus des récits. Pour aller à LJU et à BLQ (peu importait l'ordre), au départ de Paris, en ces temps de pénurie de liaisons aériennes secondaires, le seul routing raisonnable était de voler AF en repassant par Paris.
Routing
AF1036 - Economique - Paris → Ljubljana - Embraer E-190Vous etes ici
AF1037 - Economique - Ljubljana → Paris - Embraer E-190A venir
Le site internet d'AF permet d'acheter un billet triangulaire (CDG-LJU-BLQ-CDG), mais de temps immémoriaux, l'algorithme de calcul du prix part alors complètement dans le décor. A mes dates, il fournissait deux mois à l'avance un "meilleur prix" de 7460,94 EUR pour deux billets, excusez du peu !
Pas question par ailleurs d'acheter deux aller-retours CDG-LJU et CDG-BLQ qui nous auraient exposés au risque d'un retard ou d'un changement d'horaire, et ce sont donc trois billets (disjoints CDG-LJU, LJU-BLQ via CDG, BLQ-CDG) que j'ai achetés, à des tarifs raisonnables pour de la haute saison post-confinements.
Mon statut me permettant de choisir nos sièges à l'achat du billet, j'ai choisi le rang 4, bien sûr à gauche pour ne pas être à contre-jour. Il y avait l'embarras du choix longtemps à l'avance; voici la disponibilité à l'enregistrement la veille du vol. Les sièges disponibles apparaissent en gris sombre (affaires), rouge (15 € de supplément) et bleu. Je suis intrigué par les nombreux sièges "non disponibles" (gris clair), à distinguer des sièges "occupés" marqués par une croix.
Arrivée à CDG
La haute saison est en effet revenue à CDG, avec un bouchon sur la bretelle traversant le Terminal 2, à cause de l'engorgement de l'accès au Terminal 2E : c'est une des erreurs de conception du Terminal 2, dont les voies de circulation routières et pédestres ont été dimensionnées pour un trafic en heure creuse.
Entrée rapide dans le terminal, contrairement à ce que cette photo peut laisser penser, car les vigiles ne contrôlent pas à la loupe la carte d'embarquement ou le billet qu'il faut présenter.
En revanche, landside dans le terminal, c'est assez dense
J'ai cependant connu bien pire pour l'accès au contrôle de sûreté, et le coupe-file Skypriority a permis de réduire d'autant plus l'attente.
Trafic estival au FIDS
Notre vol est à l'heure. Enfin, affiché à l'heure…
Arrivée à la jetée 2, où un PAX quitte le piano blanc (hors champ) qui est en libre-service. Trottoir roulant vers le niveau inférieur…
… l'entrée du salon d'AF se trouve à gauche des escaliers mécaniques à l'extrémité de la jetée
Petit-déjeuner au salon 2F2
Deux ou trois employées devant les bornes d'auto-scan des BP
Surprise : le catering est de nouveau en libre-service, ce qui libère de la place et surtout supprime tout attente pour se servir. Cette photo a été prise au niveau inférieur, mais la configuration était la même au niveau principal.
Pas de PAX Ultimate prévu ce matin ? L'emplacement qui leur est souvent réservé est libre d'accès et n'est pas plein : c'est une bonne occasion pour s'y installer.
Cet espace en extrémité de la jetée fournit une meilleure vue (ou plutôt une moins mauvaise) vue sur les appareils au sol…
… mais des poteaux masquent la vue sur le FIDS le plus proche
… lequel est situé au coin du couloir
Revenons au catering : nous sommes partis de chez nous à jeun pour prendre notre petit déjeuner ici
Emmental, tomme de montagne et bleu : le choix de fromage s'est un peu élargi par rapport aux années pré-Covid. Cold cuts de jambon et dinde
Seul impact visible de la crise sanitaire sur la présentation : ces couverts emballés en jeux individuels
Machine à café
Sélection de thés divers
Quelques alcools en hauteur
Confiture d'abricot, miel, et confiture de fraise
Corn flakes, mais pas de muesli, à mon regret
Viennoiseries
Vous saurez tout sur ces gâteaux fourrés aux fruit rouges et sur ces biscuits d'apéritif un peu plus loin dans ce FR.
L'armoire réfrigérée de boissons
Chips à l'ancienne
Ma sélection
L'heure d'embarquement approche : montée par cet escalier qui est à mes yeux la seule réussite esthétique de ce salon.
Pas de sortie devant le comptoir des dragons : une circulation a été organisée en convertissant en sortie la porte symétrique qui était une issue de secours.
La porte d'embarquement est toute proche.
Une hôtesse vient d'amener un UM
La queue pour embarquer en direction de Venise deborde jusqu'à notre porte, en face dans la jetée.
Embarquement à l'ère de la crise sanitaire
Les QR codes de liens vers les sites nationaux de 14 pays dont l'Italie, plus un spécifique pour la Sardaigne, plus Traveldoc (tous pays) pour obtenir les contraintes sanitaires applicables et remplir si besoin des formulaires d'entrée.
Les zones d'embarquement sont clairement indiquées, mais malgré des numéros allant de 1 à 5, j'ai nettement l'impression qu'il n'y a que deux catégories : Skypriority (1 et 2) et Economy sans statut (3 à 5).
Nous sommes en tête de la queue Skypriority : l'hôtesse qui a fini de s'occuper de l'UM vient vérifier que nous avons bien les cartes d'embarquement, le statut, le passeport, le document sanitaire pour attendre là. A partir du 10 aout, il faut en plus un dPLF (digital Passenger Locator Form), similaire à celui pour l'Italie : j'en avais rempli un pour parer à un éventuel excès de zèle d'un employé, cf. notre expérience de l'arrivée à EAP en mai.
Le vol est retardé de 10 minutes, mais l'heure d'embarquement n'a pas été mise à jour
L'embarquement est donc retardé de dix minutes, et l'autre hôtesse scanne la carte d'embarquement et vérifie que nous avons bien le statut, le passeport, le document sanitaire pour passer maintenant.
Il n'y a pas un peu de redondance là ? Je croise la première hôtesse dans la passerelle et je le lui fais remarquer avec le sourire : elle me présente ses excuses avec toute l'effusion dont est capable une Japonaise à l'accent reconnaissable entre tous. Une hôtesse habituellement affectée aux vols vers le Japon et employée au sol faute de besoin en vol ?
Quel document sanitaire ? AF fournit désormais sur son site le lien de Traveldoc pour vérifier les conditions d'entrée dans le pays de destination (autrefois, c'était au PAX de trouver les renseignements tout seul), ce qui n'est pas un luxe à une époque où les règles du jeu ne cessent de changer sans préavis. On notera que la Slovénie accepte le vaccin de Sinovac Biotech (Chine) et le Spoutnik V russe, l'un et l'autre introuvables en France où ils ne sont pas homologués à ce jour.
En tout cas, le ralentissement du contrôle à l'embarquement me permet de faire une photo de la passerelle vide sans gêner des PAX derrière moi. (AF a manifestement discrètement abandonné son projet de validation sanitaire pré-vol des passagers fournissant l'un des justificatifs idoines.)
Aperçu du nez de l'E-190 au contact
A320 AF stationné à une porte voisine
Deuxième section de la passerelle, tout aussi vide
Instant porte
La cabine d'un E-190 Air France Hop!
La cabine entièrement vide
Un coup d'œil au poste en passant, et un coup d'oeil de M. le copilote, pendant que Mme la CdB est occupée.
Arrivée à nos sièges
Plus de 46 cm entre accoudoirs : les Embraer procurent une largeur de siège confortable
Le pas, mesuré de l'assise à l'aumônière, est lui aussi confortable
La moquette est propre
L'inclinaison du dossier est symbolique (ou peut-être était-ce simplement du jeu ?)
L'absence de montant au milieu des doublets de siège permet de mettre mon sac à dos au milieu en laissant de la place de part et d'autre pour les jambes.
La fiche de sécurité recto-verso
A350-900 AF au terminal 2E
La passerelle se détache de l'avion. A321 AF à l'arrière-plan
21 minutes de retard au repoussage; l'équipage ne fournira pas de raison à ce sujet.
Passage d'un A320 AF
Le conducteur du crabe donne son OK aux pilotes pour partir
Passage le long du parking du Terminal 2G
Decollage et survol de la banlieue nord
Décollage piste 26R
Au-delà du Parc des Expositions de Villepinte, le parc du Saussay
Au premier plan ci-dessus, le circuit Carole en forme de coeur
L'échangeur A1 – A104 (Autoroute du Nord et Francilienne) et la bifurcation entre l'A1 et l'A3
LBG, entre les nuages
La boucle de la Seine à Gennevilliers
Le beau temps annoncé par le CdB, cela signifie souvent beaucoup de "nuages de beau temps"
Gros plan sur le Stade de France, apparaissant entre les nuages en bas de la photo ci-dessus.
Après un virage à 180° pour contourner Paris par le nord, voici de nouveau LBG, vu depuis le suc cette fois-ci.
Je n'aurai pas de meilleure photo de CDG cette fois-ci
en croisière
Le rideau séparant la J est tiré.
J'ai passé plus de temps que de raison à tenter d'identifier ce bourg, vu 11 minutes après avoir dépassé le niveau de CDG après le demi-tour vers l'est. Il y a eu trop peu de trouées dans les nuages pour accumuler des points de repère.
Le chariot traverse le rideau
C'est le retour du sucré (pour Madame) – salé (pour moi), avec un café et un verre d'eau chacun. La restriction à une boisson par PAX a disparu.
Après déballage
Tout ce que vouliez savoir sur ces biscuits à la tomate séchée et au basilic, qui contiennent 0,9% de la première et 0,7% du second. Il y a aussi de la tomate concentrée en quantité non spécifiée, mais c'est surtout de la farine et de l'huile que je soupçonne être plus de colza que de tournesol et de coco.
Quant au gâteau fourré aux fruits rouges, il en contient quand même 23%, mais à condition d'inclure les 13% de sirop de cassis, lequel est plus noir que rouge à mes yeux.
Les PNC ne passeront pas récupérer gobelets et emballages vides après ce festin. Je serai bon joueur : AF n'a pas profité de la crise sanitaire pour faire disparaître définitivement la nourriture en éco sur les vols européens.
Il aurait fallu débourser 79€ ou 19 800 miles chacun pour savoir de quelles "attentions gourmandes" dont ont bénéficié les PAX aux deux rangs de J, mais je doute que j'en aurai eu pour mon argent, surtout en ne buvant pas d'alcool et en ayant (pour combien de temps encore ?) accès aux salons. (Je me suis interrogé sur la place centrale laissée libre dans un appareil en configuration 2+2.)
Une étroite vallée autrichienne, probablement du côté de Lienz
Je n'ai pas tenté d'identifier cette arête de montagne aperçue entre les nuages
Villach au premier plan et le lac Ossiach
Au sud de Villach, les spaghetti formés par la rivière Gail, l'autoroute A2 et la route 83
Descente vers LJU
On vient d'arriver dans l'espace aérien slovène : l'échangeur sur l'E61 pour Radovljica, hors champ sous l'avion.
La bifurcation E61 – E652 au niveau de Podbrezje
Le village de Britof, banlieue de Kranj qui est probablement visible de l'autre côté de l'appareil
Passage le long de LJU : l'avion va aller assez loin avant de faire son demi-tour pour s'aligner piste 30
Au centre, posée un peu au milieu de nulle part, la zone d'activité de Žeje pri Komendi
Menges
Au premier plan, Loka pri Mengšu, un exemple typique de village-rue. Au fond à droite, Domžale.
Domžale, une commune dortoir à une dizaine de kilomètres au nord-est de Ljubljana, que les PAX assis à droite ont pu voir, mais à contre-jour.
L'église Sainte Cunégonde, isolée sur une hauteur boisée
L'autoroute E57, avec Domžale au fond
C'est là que notre avion entame son demi-tour, à quelques 15 km du seuil de piste de LJU
Crosswind leg, dépassant légèrement l'axe de la piste 30 de LJU qui apparait en face
De nouveau l'autoroute E57, vue dans la direction inverse, vers le sud-ouest, avec Domžale à droite.
L'agglomération de Ljubljana
Les banlieues nord de Ljubljana, avec le stade de Stožice à gauche et la tour d'une centrale électrique au centre.
Le village de Vodice, à 2 km au sud du seuil de piste
Spotting dominical à LJU
C'est dimanche : les spotters slovènes sont de sortie. Il y en a un peu partout autour du périmètre de l'aéroport.
Quelques appareils victimes de la crise aperçus par le hublot de droite pendant le roulage vers le terminal , dont un CRJ ex-Luxair, dépouillé de ses moteurs et un ATR-72 Aer Lingus.
Voici les seuls appareils en exploitation active vus sur le tarmac : Sukhoi Superjet Aeroflot
E-190 LOT
Vu au débarquement : un A320 Trade Air qui effectue des vols entre LJU et différentes îles grecques.
S'y ajoutent ce Fairchild SA227 de Swift Hellas à gauche et ce Let L-410 de Lipican Aer. Le premier effectue un A/R quotidien vers BEG, et le second vers SJJ.
En revanche, ces CRJ-900 sont en déshérence
Le terminal et la tour de contrôle
Débarquement
La passerelle s'approche
Un escalier va être mis en service pour la porte arrière…
… mais aucun regret : les PAX qui vont descendre par l'arrière ne vont pas cheminer sur le tarmac, mais embarquer dans un PAXbus pour faire un trajet de la longueur d'un E-190.
Instant Danette
Le Sukhoi Superjet de face
Vu à travers une passerelle voisine : l'un de deux A320 South African Airways échoués à LJU depuis la faillite de la compagnie aérienne (qui a repris les airs avec une flotte squelettique).
Passage aux toilettes qui sont propres
Cheminement le long d'un poster de promotion du château de Ljubljana
Arrivée en salle de livraison de bagages où nous n'avons pas besoin de nous attarder.
Notre hôtel nous offrait un taxi à l'arrivée : c'est une avenante jeune femme qui nous attend avec un panneau à mon nom à la sortie landside.
Première leçon de slovène : sans suprise, le port du masque est obligatoire dans les taxis
Dernier cliché de l'aéroport : ce DC-6 est le premier appareil d'Aviopromet, devenue Adria Airways, laquelle a fait faillite quelques mois avant le débit de la crise sanitaire.
Pourquoi aller à Ljubljana ? C'est le sujet du bonus que je vous propose.
Bonus : Invasion à Ljubljana
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
Pourquoi aller à Ljubljana ? Ce n'est pas une destination phare en Europe, et pourtant c'était ma priorité numéro un cet été. Il faut revenir quelques huit mois en arrière, avec l'ouverture fin décembre d'une exposition consacré à Invader au MGLC, le Centre International des Arts Graphiques de Ljubljana, installé dans un beau château dominant le parc Tivoli dans cette ville.
Invader, c'est un artiste qui depuis plus de vingt ans installe incognito et nuitamment des mosaïques inspirées du jeu Space Invaders, l'ancêtre des jeux sur console, et plus généralement de l'esthétique pixellisée des premiers jeux informatiques; des installations clandestines qu'il appelle "invasions".
Inutile de vous refaire l'historique : ce printemps, quand la Slovénie n'était pas hermétiquement fermée, c'était les résidents français qui avaient l'interdiction de sortir. Courant mars, l'artiste a posé une vingtaine de nouvelles mosaïques dans la ville, mais il n'y avait guère que les habitants qui pouvaient se lancer à leur recherche. Bref, l'expo a été prolongée de trois mois, jusqu'au 15 aout; entre temps, comme beaucoup d'autres, j'avais passé des soirées de confinement sur Streetview à les localiser.
Nous sommes donc le 8 aout, et ma première priorité en arrivant à Ljubljana, c'est donc d'aller au MGLC.
Aviez-vous repéré la mosaïque inspirée de Pac-Man, sur la façade ?
En demandant gentiment au personnel, il était même possible d'accéder aux mosaïques posées dans des espaces privés du musée, jusque dans les combles du bâtiment : le fait qu'on soit dimanche facilitait la chose.
Collectionner les mosaïques Invader avec l'application dédiée (un jeu entièrement gratuit), c'est surtout l'occasion d'une chasse aux trésors pour adultes qui n'ont pas tout perdu de leur âme d'enfant, surtout quand ils ont joué à Space Invaders quand le jeu est sorti à la fin des années 70. Cerise sur le gâteau de ce voyage : quand les voyages ont pu reprendre vers la Slovénie mi-mai, des passionnés sont allés avec l'accord de l'artiste restaurer celles des mosaïques de l'invasion de 2006 qui en avaient besoin : il y avait donc 42 mosaïques, authentiques ou copies strictement conformes, à valider.
Certaines sont très faciles à trouver
Comme celle-ci, ci-dessus, à une extrémité de l'iconique Pont des Dragons
D'autres sont beaucoup plus coriaces à localiser, par exemple ici dans une cour intérieure d'immeuble évidemment pas visitable avec Streetview.
L'espace vert au premier plan est ouvert à tous, mais cet anonyme immeuble du centre ville a échappé à la Google car.
C'est l'occasion de se promener – virtuellement d'abord, puis en vrai sur place – dans toute la ville qui le mérite bien
En allant parfois dans des quartiers périphériques hors des sentiers battus touristiques (pas facile de d'identifier cet immeuble qui ressemble comme deux gouttes d'eau à tant d'autres !)
L'artiste est végétarien et manque rarement de le rappeler. Reste à trouver où on peut acheter des fruits et légumes à Ljubljana pour trouver cette mosaïque-ci.
Sillonner ainsi cette petite ville à l'ambiance tranquille et décontractée, par beau temps, permet d'en apprécier son centre-ville piéton
… dominé par une forteresse
Également de découvrir des églises qui se révèlent intéressantes
Comme l'église St Pierre, dont la voûte est ornée d'un beau trompe-l'œil
De jour comme de nuit…
Ljubljana méritait bien qu'Invader nous y fasse venir !
A bientôt pour le bonus du vol suivant : il y a bien plus à voir dans cette petite ville aussi sympathique que ses habitants envers leurs visiteurs !
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Verdict
Air France Hop
8.5/10
Cabine10.0
Equipage8.0
Divertissements8.0
Restauration8.0
Air France Lounge - 2F, F2
7.8/10
Confort8.0
Restauration8.0
Divertissements7.5
Services7.5
Paris - CDG
7.8/10
Fluidité8.0
Accès6.0
Services7.0
Propreté10.0
Ljubljana - LJU
8.6/10
Fluidité10.0
Accès6.5
Services8.0
Propreté10.0
Conclusion
C'était un sympathique petit vol européen vers une sympathique petite ville européenne. Le pitch à bord des E-190 d'AF-Hop! est confortable, tout comme le diagramme 2+2 pour un couple. L'équipage a fait son travail qui n'était pas tuant. Pour ce qui est des divertissements, je me suis converti à l'application Air France Play qui fournit bien plus de journaux et de magazines en téléchargement gratuit à partir de l'ouverture de l'enregistrement que je n'ai le temps de lire. Le sucré-salé reste un peu symbolique, mais il n'a pas été victime d'un tentant cost-cutting.
Fluidité correcte au PIF de CDG - j'ai vu bien pire autrefois dans la queue non-prioritaire. L'accès à CDG en voiture sera toujours sous-dimensionné, tout comme les jetées du terminal 2F et l'espace landside.
Comme dans tout petit aéroport, la fluidité (et la longueur du cheminement) à LJU sont optimales. Le seul bémol est l'accessibilité : LJU est un peu loin de la ville, et on a le choix entre un temps de trajet assez long en bus depuis la gare, à cause du nombre d'arrêts intermédiaires, et une course en taxi au tarif forfaitaire de 25 € : bon marché pour un Parisien, sans doute moins avec le pouvoir d'achat local.
Les salons du 2F (je n'ai pas décelé le nouveau salon de ce terminal : en retard, ou bien caché ?) sont revenus à peu de chose près à l'état pré-Covid : un catering acceptable pour des vols CC-MC, une vue médiocre vers le tarmac, et généralement assez de place pour la demande.
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Merci François pour ce FR. Une jolie destination, qu'il ne fallait pas louper pour cette exposition qui se terminait cette semaine là. Pas trop le choix de la compagnie : AF au départ de Paris est la plus efficace dans le rapport prix/temps. Depuis que le libre service est revenu au salon, ce sont des couverts en bambou. c'est moins agréable. Les QR codes de liens vers les sites nationaux => on est devenu des adeptes de traveldoc pour vérifier que l'on est en règle avec les documents exigés. Pour le projet de vérification avant vol, il me semble que ce n'est en place que pour certaines destinations. La ville semble sympathique, je note dans ma longue liste d'idée de week-end. A bientôt
Le vol direct facilitait bien les choses, même s'il utilisait une matinée à l'aller et au retour. J'avais oublié ces couverts en bambou, en effet assez inefficaces, mais sans doute politiquement plus corrects que la vaisselle en plastique. Mieux vaut avoir consulté Traveldoc avant d'atteindre la porte d'embarquement, mais ces liens permettent de contrer un employé qui ne connait pas la réglementation applicable et refuse de l'admettre, comme nous en avons eu l'expérience à l'arrivée à EAP. Ljubljana est une très sympathique destination de week-end s'il fait beau; nous y avons aussi longuement visité un excellent musée. Merci pour le commentaire; à bientôt pour la suite !
Merci François pour le partage de ce vol, sans erreur de spotting :) Bravo !!
Ces couverts en bois sont une horreur, pour peu qu'ils trempent longuement (c'est à dire plus de 10 secondes) dans une sauce et tu as l'impression de sucer un chêne. :)
A bord, j'aime bien les cabines des Embraer que je trouve très confortables.
La phrase pour le surclassement a été modifié, avant ils parlaient de laisser le siège voisin vide avec un * sauf sur certains avions. Maintenant on parle de siège central, et comme il n'y en a pas sur l'Embraer, ça résout tout conflit juridico-social :)
Les CR9 à LJU semblent être ceux, stockés de CityJet.
Merci François pour le partage de ce vol, sans erreur de spotting :)
Les immatriculations ont aidé un peu ^^
Ces couverts en bois sont une horreur, pour peu qu'ils trempent longuement (c'est à dire plus de 10 secondes) dans une sauce et tu as l'impression de sucer un chêne. :)
Attendu qu'il n'est pas conseillé de sucer un couteau, la solution est peut-être d'apporter sa fourchette et sa cuillère perso ? ^^
La phrase pour le surclassement a été modifié, avant ils parlaient de laisser le siège voisin vide avec un * sauf sur certains avions. Maintenant on parle de siège central, et comme il n'y en a pas sur l'Embraer, ça résout tout conflit juridico-social :)
Hum, je comprends qu'AF me promet un siège vide à côté de moi, sur lequel je pourrai poser tout mon fourbi et devant lequel je pourrai mettre au sol mon sac à dos, et qu'il n'y en a pas. Il y a tromperie sur la marchandise !
Les CR9 à LJU semblent être ceux, stockés de CityJet.
Pas que... Affaire à suivre dans le FR de retour !
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9 Commentaires
Une jolie destination, qu'il ne fallait pas louper pour cette exposition qui se terminait cette semaine là.
Pas trop le choix de la compagnie : AF au départ de Paris est la plus efficace dans le rapport prix/temps.
Depuis que le libre service est revenu au salon, ce sont des couverts en bambou. c'est moins agréable.
Les QR codes de liens vers les sites nationaux => on est devenu des adeptes de traveldoc pour vérifier que l'on est en règle avec les documents exigés.
Pour le projet de vérification avant vol, il me semble que ce n'est en place que pour certaines destinations.
La ville semble sympathique, je note dans ma longue liste d'idée de week-end.
A bientôt
J'avais oublié ces couverts en bambou, en effet assez inefficaces, mais sans doute politiquement plus corrects que la vaisselle en plastique.
Mieux vaut avoir consulté Traveldoc avant d'atteindre la porte d'embarquement, mais ces liens permettent de contrer un employé qui ne connait pas la réglementation applicable et refuse de l'admettre, comme nous en avons eu l'expérience à l'arrivée à EAP.
Ljubljana est une très sympathique destination de week-end s'il fait beau; nous y avons aussi longuement visité un excellent musée.
Merci pour le commentaire; à bientôt pour la suite !
Une prestation standard d'AF avec l'avantage d'un embarquement par passerelle au T2F même si c'est un Embraer qui opère le vol.
A bientôt
Merci pour le commentaire, à bientôt !
J'ai toujours autant de mal avec la logique AF/TO....
Ces couverts en bois sont une horreur, pour peu qu'ils trempent longuement (c'est à dire plus de 10 secondes) dans une sauce et tu as l'impression de sucer un chêne. :)
A bord, j'aime bien les cabines des Embraer que je trouve très confortables.
La phrase pour le surclassement a été modifié, avant ils parlaient de laisser le siège voisin vide avec un * sauf sur certains avions. Maintenant on parle de siège central, et comme il n'y en a pas sur l'Embraer, ça résout tout conflit juridico-social :)
Les CR9 à LJU semblent être ceux, stockés de CityJet.
A très vite !!
Les immatriculations ont aidé un peu ^^
Attendu qu'il n'est pas conseillé de sucer un couteau, la solution est peut-être d'apporter sa fourchette et sa cuillère perso ? ^^
Hum, je comprends qu'AF me promet un siège vide à côté de moi, sur lequel je pourrai poser tout mon fourbi et devant lequel je pourrai mettre au sol mon sac à dos, et qu'il n'y en a pas. Il y a tromperie sur la marchandise !
Pas que... Affaire à suivre dans le FR de retour !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
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