Avis du vol entre Berlin et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce FR, dont l'objet est le vol retour d'un sympathique weekend entre amis à Berlin en juillet.

Les explications sur le choix des vols, faites dans le FR du vol aller, sont disponibles sous forme de bonus déroulant juste en-dessous. Bonne lecture!

Le routing et son contexte

BER: l'expérience au sol

L'horaire matinal du départ de ce vol - 6:15 - m'oblige à quitter mon hostel un peu avant 4:00. Fort heureusement, je n'ai pas longtemps à marcher pour rejoindre la station d'Anhalter, d'où un métro puis un train express m'emmèneront vers BER en moins de 50 minutes. Une nette amélioration par rapport au S-Bahn poussif qui m'a amené de BER au centre-ville.

Une bonne nouvelle m'accueille à mon arrivée à BER: mon vol est toujours prévu à l'heure.

En arrivant dans le hall d'enregistrement, je suis surpris de trouver une telle fréquentation à cette heure matinale.

Ces décorations en faux bois sont des plus élégantes. Il faut dire qu'après 10 ans passés à parfaire les finitions, l'inverse aurait été malvenu.

Direction un petit hall annexe pour me rendre aux comptoirs AF, où je dois passer récupérer le BP qu'il m'a été impossible d'obtenir en ligne - vérification des documents sanitaires oblige.

Il ne faudra pas longtemps au sympathique agent du comptoir SP pour vérifier mes documents et imprimer ma carte d'embarquement.

Direction ensuite le PIF. Après un passage plutôt rapide, je me retrouve dans cette coursive enveloppée d'une lumière violacée…

…qui débouche sur un formidable endroit où tout est WOW! (avec un WOW! tout particulier pour le rhum)

L'appel d'un thé et d'une pâtisserie dans un restaurant à proximité l'emportera cependant largement sur celui des bouteilles de rhum - toutes WOW! fussent-elles.

Ici aussi, les espaces sont plutôt agréables.

Une fois mon pdj consommé, je rejoins la porte où nous attend déjà l'oiseau du jour, arrivé la veille au soir à BER.

Cette jetée est décorée de guirlandes du plus bel effet. Il y a cependant un petit problème de lumière puisque seules 4 boules sont éclairées.

Je serai tiré de mes contemplations guirlandesques par l'annonce du début de l'embarquement. Je m’assois en attendant que la file avance un peu…

…Puis je profiterai de ce que les ST Elite soient appelés avec la Zone 2 pour embarquer avec le gratin dans la file SP (alors que je suis théoriquement en Zone 3).

Notre appareil du jour peine à laisser apercevoir le bout de son nez, entre les reflets du voisin et les boules de la guirlande géante.

C'est mieux vu d'ici. C'est F-GRXL, un A319 livré en 2006 et flanqué d'un sticker Paris 2024, qui nous emmènera à CDG ce matin.

Instant porte…

…Et fuselage shot, gâché seulement par ce rétroviseur… et par cet espace inutile qu'AF a choisi de laisser entre le "A" et le "319", qui me titille à chaque fois que j'embarque dans un A318/19/20/21 d'Air France.

Un passage à l'atelier de peinture pour coller le "A" et le "319" serait également une occasion rêvée de mettre à jour le sticker Paris 2024.

LE VOL: AF1135

L'accueil en porte par la PNC n'est pas mémorable.

Je retrouve cette cabine Smart&Beyond bien connue, dont les sièges sont confortables mais offrent un pitch un peu limité.

Dehors, le chargement des bagages se termine.

L'embarquement prendra également fin au bout de quelques minutes. Repoussage et mise en route suivront les traditionnelles annonces d'accueil à bord de la part du CdB et de la CC.

Quelques A320/21 du Groupe LH attendent leurs passagers pour les premiers vols de la journée.

Easyjet et LH Group sont en force, mais on note également un A319 de la compagnie charter Sundair, que son site Internet décrit élogieusement comme une petite compagnie "jeune et indépendante".

Nous voici au seuil de la 25R…

…De laquelle nous décollons quelques instants plus tard.

La montée se poursuit, avec un léger virage à gauche qui nous orientera davantage vers le Sud-Ouest.

Une fois l'altitude de croisière atteinte, l'équipage distribue la fiche de traçabilité réclamée par les autorités françaises.

Quelques instants plus tard, les PNC procèdent à une distribution autrement plus intéressante:

La prestation est la même qu'à l'aller, mais le service est moins enjoué et le croissant me semble être de moins bonne qualité. Comme quoi, en deux jours, tout peut partir à vau-l'eau. Ceci étant, la conclusion est toujours la même que l'avant-veille: cette prestation gratuite a le mérite d'exister, ce qui commence à faire d'AF une exception dans les cieux européens.

Après ces agapes, je m'emploie à remplir cette fameuse fiche que l'équipage récupèrera à la fin du vol.

Une fois cette formalité réglée, j'occupe le temps de vol restant à tenter de rattraper quelques minutes de sommeil, et à consulter des journaux et magazines sur AF Play - comme souvent, je n'ai pas essayé de me connecter au WiFi.

Le CdB me tirera de mes lectures en annonçant le début de descente.

Nous descendons doucement au-dessus de l'Île-de-France…

…Puis, après un virage serré vers la gauche, nous aurons droit à une jolie vue de Paris.

Nous atterrirons sur le doublet Nord ce matin, et nous aurons pendant toute l'approche une vue imprenable (quoiqu'un peu lointaine) sur un 77W qui utilisera le doublet Sud.

Nous voici en finale…

…Et nous nous posons sur la 09R.

Nous dégageons la piste avec, au fond, vue sur l'humble coucou de l'émir du Qatar et de sa modeste suite - un 747-8 en livrée QR.

Moins impressionnant mais plus accessible, ce 77W attend sagement son prochain voyage.

Pour une raison que j'ignore (mais dont je ne doute pas de la validité), nous viendrons stationner au large du terminal 2D.

Une fois l'escalier mobile apprêté et la porte ouverte, c'est l'habituelle ruée vers la porte malgré les instructions de l'équipage. Il faut dire que nous allons tous, de toutes façons, terminer empilés dans le même paxbus (probablement deux, vu le remplissage du vol, qui était quasi complet).

Je quitte mon siège parmi les derniers, avec une dernière vue de mon siège et de cette cabine qui, là encore, place plutôt AF au-dessus de la moyenne des Cies européennes, sur lesquelles se multiplient les "planches à repasser".

On note d'ailleurs que les déchets n'ont pas été ramassés par l'équipage.

La prise de congé en porte est cordiale, et me voilà dehors sous le ciel parisien (trop bleu pour être honnête).

Je vous ai déjà parlé de ce problème d'espace entre le "A" et le "319"?

CDG: LE PARcours des arrivées

Un coup de paxbus, et nous voici au 2F. Pas de bagage à récupérer pour moi…

…Et je prends la direction de la gare, où je découvre avec stupeur un Grand Charles complètement détraqué. Là aussi, deux jours auront suffi à ce que tout parte en cacahuète.

Le centre de dépistage Covid-19 semble attirer les foules.

Direction le RER B pour moi…

…Et, après une journée avec des amis à Paris, je rentre dans le Sud de la France.

C'est ainsi que se termine ce FR, merci de m'avoir lu! Je vous retrouve bientôt pour la suite d'une "série d'été" à la découverte de grandes villes européennes.