Avis du vol entre Cairo et Abu Dhabi en classe Affaires avec Etihad Airways

Bonjour à tous,

Comme dans beaucoup d'entreprises, je dois solder mes jours de congés à la fin mai, habituellement mes CP sont précieusement utilisés mais l'année 2020/2021 m'a offert bien involontairement beaucoup de temps libre et c'est ainsi que je me retrouve avec une semaine de vacances presque imposé pour la fin du mois de mai. Comme à chaque fois, je cherche à voyager et vous connaissez ma préférence pour le long-courrier d'autant plus que les restrictions sont encore nombreuses en Europe.

Au delà de l'Europe, les motifs impérieux sont encore de mises mais le transit par un pays tiers permet de s'affranchir de cette disposition si vous n'avez pas "une bonne raison". L'ennui du LC, c'est les destinations ouvertes, depuis le début de la pandémie je me suis rendu en Tanzanie, à Dubai (2x), au Brésil (avant le variant) et au Mexique. Alors que beaucoup choisissent d'abord une destination, c'est plutôt le vol qui m'a fait choisir la destination, et cette fois-ci je voulais (re)prendre Etihad!

Le souci, c'est que l'Asie est très majoritairement fermé, Abu Dhabi aussi (à l'époque), il ne reste alors que les Maldives ou les Seychelles, des destinations que j'aime bien mais avec un coût du terrestre exorbitant tout comme du test PCR obligatoire à effectuer pour le retour…
Puis, je tombe sur l'Egypte, je n'y suis jamais allé, EY a deux vols par jour CAI-AUH, le pays est ouvert contre un test PCR et cerise sur le gateau, la vie sur place est dérisoire avec des 5* à 40€ la nuit! MAIS, le gros bémol c'est la possibilité de faire un test PCR sur place pour le retour en France. C'est alors qu'à force de rechercher des vols, j'opte pour un transit à ATH dont le but est d'effectuer mon test PCR (et aussi de faire baisser la IZ), c'est très simple car c'est sans rendez-vous et directement à l'aéroport contre 60€. Par ailleurs, vu que le test est effectué en Europe, il devrait mettre remboursé à hauteur de 50€ par l'assurance maladie…remboursement que j'attends toujours plus de 2 mois après.

Pour me rentre à ATH, je sélectionne l'option LX car cela me permet d'emprunter leur nouvel A320neo, j'aurais pu avoir l'exclusivité mais de nouveau je suis trop lent à rédiger et Air Bretzel a eu cette primeur pour son vol vers AGP. De ATH à CAI, l'horaire du vol quotidien Aegean en fin de soirée est parfait car cela me laisse suffisamment de temps pour faire mon test et en plus il est opéré avec leur nouvel Airbus A321neo. 3 jours et 3 nuits au Caire puis pour le retour, pas de suspens donc, ce sera Etihad avec un premier vol en Airbus A321, une nuit airside à AUH suivi le lendemain matin du retour à Paris en Boeing 787-10.

Après la rentrée et d'autres publications (sous flight-report), je reprends enfin ma série égyptienne du mois de mai avec le trajet retour vers Paris mais avec un detour volontaire via Abu Dhabi afin de prendre un peu de LC dans cette période de disette.

Je rejoins l'aéroport en Uber, l'application marche bien au Caire et cela évite des palabres avec les taxis locaux.

Etihad utilise le Terminal 2 qui est le plus récent de l'aéroport. 

enregistrement

L'enregistrement est ouvert avec 4 comptoirs dont un dédié aux passagers prioritaires.

Même si j'ai juste une personne devant moi, l'attente est longue car les agents vérifient avec beaucoup d'attention tous les papiers, formulaires et autres preuves de voyages. 

Avec les UAE alors en "liste rouge" à l'époque pour la France, l'agent m'indique des formalités supplémentaires qui n'existent pas comme l'obligation d'effectuer un test PCR à mes frais lors de mon transit à AUH, par ailleurs il tique aussi sur mon test PCR effectué en Grèce et non pas en Egypte et il doit appeler pour savoir si le test peut être accepté. Et enfin comme pour tous les passagers, l'ensemble de mes papiers, test et formulaires seront photographiés avec un téléphone portable.

Tant de précaution et de suspicion ne rend pas très serein, mais finalement j'obtient après 15 minutes de questions et de vérification ma carte d'embarquement et ma fiche d'émigration. 

L'attente est nulle à la PAF et PIF puis on débarque dans une zone de boutiques…

Le Dutyfree est proposé par la compagnie nationale.

Je commence à spotter dans le terminal et notamment un Airbus A330 d'Aeroflot mais je me fait arrêter par des policiers qui m'ordonnent de supprimer les photos faites…

Je vais donc être plus discret pour la suite et je me contente juste de prendre mon A321 qui arrive en porte. 

La salle d'embarquement est plutôt agréable et moderne, certains sièges sont neutralisés pour favoriser la distanciation entre les pax.

La tour ATC est belle, avec ses 110m de haut, il s'agit de la sixième plus haute tour de contrôle du monde.

A6-AEG est notre appareil du jour.

embarquement

L'embarquement débute avec un peu de retard en commençant d'abord par les passagers en fauteuil suivi des Business.

Etihad dispose de 10 Airbus A321 dans sa flotte. Livrés entre 2013 et 2015, ils disposent tous de sharklets et d'une motorisation IAE V2500.

Ces avions ont été (malheureusement) rétrofités il y a 2/3 ans lors de la "low-costisation" de la compagnie. La cabine business a été réduite en passant de 16 à seulement 8 sièges (soit 2 rangées) et les écrans PTV ont été enlevés en classe éco.

L'armement cabine comprend une couverture et un large oreiller sous blister.

Et dans la pochette de devant sont déjà disposés le menu, le casque audio et le kit sanitaire.

Un PDB est offert tout de suite mais pas d'alcool au sol a départ du Caire, j'opte par dépit pour un jus d'orange.

Le siège est un traditionnel craddle large et confortable pour un vol régional de 3 heures.

La télécommande IFE empiète un peu sur l'assise 

Les prises casques et AC se trouvent à l'avant de l'accoudoir central.

Alors que les commandes électriques du siège se trouvent sur les côtés.

L'équipage m'invite à changer de place pour le 1er rang à droite car il n'y a personne. Je gagne ainsi un hublot, Casper en voisin et un pas confortable.

Le casque est lui aussi emballé sous plastique.

EY offre un kit sanitaire "Travelling well together" sur tous ses vols.

Celui-ci est unique à la J en comprenant un masque jetable, un flacon de SHA, une paire de gant mais aussi un tour de cou en micro-fibre réutilisable censé être plus confortable et pratique à porter qu'un masque traditionnel.

L'embarquement est long et on partira finalement avec 30 minutes de retard, les consignes sont faites manuellement car il n'y a plus d'écran en Y et ceux de la J sont rangés dans l'accoudoir.

Airbus A350-900 Qatar Airways

Airbus A320 Saudia

Airbus A330-300 Saudia

Boeing 787-9 Egyptair

Mais aussi des raretés comme cet A220-300 Ibom Air (compagnie nigériane qui loue des A220 à MS) et cet A330-200 Ajwaa Airlines qui est l'unique avion dans la flotte de cette compagnie égyptienne.

On s'aligne!

Suivi rapidement d'un virage à droite

Au revoir Le Caire!

en vol

Les PTVs ont été gardés en J, ils sont assez petits et proposent l'interface IFE E-Box

L'airshow indique la direction de la ville sainte et l'heure de la prochaine prière…

…mais je m’intéresse plus au temps restant et au parcours du jour qui va nous faire traverser le Sinai puis l'Arabie Saoudite, le Qatar avant de commencer notre descente vers la capitale des Emirats Arabes Unis.

Le sièges est assez confortable avec une bonne inclinaison et un repose jambe intégré.

Les paysages survolés sont sympa mais la lumière décroit et l'hublot n'est pas très propre.

système de divertissements

Le service tarde à venir donc parcourons dans un premier temps l'IFE.

L'écran d'accueil

Les films du moment, malgré un réseau international très réduit, il y a quelques nouveautés

Pas mal de programmes TV

diner

Le menu est d'une taille réduite sur le régional mais il a le mérite d'exister.

La carte des vins et boissons semblent identiques au LC avec un champagne, deux vins rouges, deux vins blancs…

…un vin liquoreux, un porto et les habituels spiritueux, liqueurs et bières

Mais il n'y a pas d’apéritif proposé alors je vous montre directement le solide comprenant une entrée unique, un choix entre quatre plats et un dessert imposé.

L’hôtesse est passé un peu plus tôt pendant le vol pour prendre le choix du plat et des boissons, tout est présenté en un seul plateau.

à noter que comme à mon habitude je commande un verre de glaçons pour pouvoir rafraîchir mon champagne à ma guise :p 

Sans les couvercles

Starter
Arabic mezze
a selection of cold Middle Eastern appetisers 

Classique mais toujours très apprécié.

J'ai opté pour le poisson parmi les options offertes pour le plat principal.

Main
Sea bass mandi
with rice, carrot, onion,
coriander sauce and lemon

C'était excellent, le poisson était parfaitement cuit et le riz très parfumé, la présentation est pas trop mal même si j'ai déjà vu mieux chez EY.

Je n'ai pas de reproche à faire à l'équipage même si le niveau n'était pas fait automatiquement, gênant car les verres à pied sont vraiment minuscules!

Dessert
Pistachio mousse cake
with chantilly cream 

En grand fan de pistache, j'ai beaucoup aimé ce dessert.

Et enfin, je commande un cappuccino, celui ci est apporté dans un mug sur un petit plateau et accompagné d'une madeleine.

Le service a été long mais cela ne m'a pas dérangé car le temps de vol le permet.

Doha, Qatar 

La cabine est rallumée en préparation pour l'arrivée, j'en profite pour faire un petit tour en cabine afin d’illustrer cette nouvelle classe Economique.

et notre petite cabine affaires de seulement deux rangées.

approche et arrivée

Survole de la corniche d'Abu Dhabi et de l'Emirates Palace.

On ira se garer au large comme c'est souvent le cas en Airbus mono-couloir.

Le débarquement se fait dans le calme avec rideau tiré et bus dédié pour les passagers Business.

Et j'aperçoit sur la route vers le terminal, le 1er Airbus A350-1000 d'Etihad, enfin à la maison mais pas encore aménagé.

vidéo