Avis du vol entre Lisbon et Luanda en classe Economique avec TAP Air Portugal

Bonjour à tous & toutes,
Ce FR est spécial pour moi, car grâce à lui, j'obtiendrai enfin le statut gold après près de 10 ans dans la famille :).

Alors, ce FR conclut le retour en Angola entamé en Octobre suivant le routing suivant:

Je vous avais laissé dans mon précédent report avec mon arrivé à Lisbonne en provenance de Paris-Orly.

transfert à lisbonne

La photo est floue, mais les vols prévus ce soir-là. 

La fameuse boutique des sardines portugaises. 

Tiens, un brexiter endormi.

Le rideau tombe progressivement sur les boutiques de LIS. 

embarquement

J'arrive à ma porte d'embarquement juste au moment où celui-ci débute.

Je suis surpris de voir le nombre important de passagers premium et je me souviens qu'une fois, un ami travaillant pour TP m'avait dit que Luanda est pour TP sa destination high value. C'était avant crise sanitaire celle sur laquelle elle faisait le plus de marge opérationnelle et où la classe business est souvent full quand la classe éco est parfois vide. Ajouté à cela que TP n'a pas rétabli tous ses 10 vols hebdomadaires qu'elle disposait vers LAD conduit à cette situation.

Une fois embarqué et assis, le fameux ami de TP me fait la surprise de s'annoncer à moi. Il sera du vol en tant que stewart! Il avait repéré mon nom sur la liste des passagers et s'était gardé de me l'annoncer. En plus, il a demandé à s'occuper de mon couloir alors que d'habitude il est en business. Le vol s'annonce arrosé :).

vol vers luanda

Une fois toutes les différentes étapes de décollage et de sécurité passée, le vol proprement parlé débute. Je remarque que TP a mis à jour son service interactif et qu'il est désormais possible de s'identifier.

Le service débute par ce plateau. J'avoue, j'ai pris la photo avant de retirer le couvercle, mais c'était très bon. 

Mon ami m'offre gentiment la trousse AMENITY des passager business et me propose un verre de cocktail. J'opte pour un gin tonic.

Ce gin portugais m'a agréablement surpris. Contrairement au gin anglo-saxon, il ne brûle pas la gorge et a une certaine douceur. Ce fut une belle découverte lors de ce vol si bien que j'en prendrai 3 par la suite (ça aidera à dormir!).

Le passager assis à mes côtés repère un rang complètement vide et déménage. Je passerai donc le restant du vol seul en rang 10 gauche. Dommage que l'accoudoir du milieu se le relève pas mais je ne vais pas gâcher mon plaisir.

Un petit tour au WC compte tenu des différents breuvages consommés…

Le jour se lève sur l'Afrique et un box lunch nous est distribué (environ 2h avant l'arrivée).

Mon ami m'offre un délicieux café provenant de la classe business. J'avoue, c'est différent du café instantané servi en éco.

Comme d'habitude, je snap la carte une fois au-dessus du Gabon et j'envoie un message WhatsApp pour faire coucou à la famille vivant encore en-dessous. TP offre en éco un service wifi gratuit permettant l'usage des applications de type WhatsApp, Messenger, Signal…. Assez suffisant pour moi. Il faut juste renouveler et approuver les conditions toutes les heures.
Sur Lufthansa, je n'ai jamais réussi à activer leur service Wifi ! 

Le jour se lève sur l'Afrique Centrale!

Arrivée à luanda (ou en EX-urss)

En prévision de notre arrivée à Luanda, l'équipage nous distribue les documents qui nous seront demandés par les autorités. Je suis surpris, car j'ai préalablement rempli le document sanitaire en ligne et je n'aurai même pas pu prendre le vol, car le gouvernement envoie par email une approbation préalable. 
Pas grave, l'Angola est un pays de paperasse et Logique ne rime pas avec Administration Angolaise. En revanche, c'est la première fois que je reçois le document des douanes.

On approche…

On va traverser les nuages

Alors contrairement à ce qui se fait d'habitude en Europe, l'approche, la descente et l'atterrissage se feront en ligne droite et sans exécuter les tours autour de LAD.

Après ça, je vous donne à voir ces différents avions d'un autre âge présents à Luanda. Avis aux spotters en herbe…

Et d'autres encore …

Retour aux classiques…

Les résidents locaux TAAG

Le B777-200 palois avec caché derrière lui un oryx qatari.

Vue du terminal de Luanda

Nos escaliers approchent pour débarquer.

En débarquant, je remarque que mon avion est le CS-TUJ D. MARIA II et que c'est la deuxième fois que je vole avec.

a l'aeroport de luanda

Avant de pouvoir quitter l'aéroport, différentes étapes m'attendent. 

Nous sommes transférés vers le hangar pour effectuer un test covid rapide. Sur le trajet, j'apprécie les différents avions encore une fois. Je remarque que des travaux sont entrepris sur la zone. 
ça fait près de 3 ans que je travaille en Angola, et j'avoue toujours être surpris par les choix locaux. Un aéroport a été "construit" par un consortium Chinois à plus de 40 km de la capitale en vue de désenclaver et remplacer le vieillissant 4 de Feveiro qui se trouve désormais complètement encercler par la ville et les bidonvilles. Les coûts du "nouvel" non encore inauguré aéroport de Luanda sont estimés désormais à plus de 1,5 milliard de dollar ce qui dépassent l'entendement quand on sait que l'agrandissement (et déjà inauguré) terminal de ADD en Ethiopie ont couté environ 1 milliard de $.
https://www.youtube.com/watch?v=0ZAoKixuUpk 
https://www.agenceecofin.com/transports/0207-89725-angola-suspendus-en-2017-les-travaux-de-construction-du-nouvel-aeroport-de-luanda-sont-sur-le-point-de-redemarrer 

La famille TAAG presqu'au complet.

Une fois testé, on attend sagement. S'il est négatif, on est libre et direction l'immigration.

Normalement, on devrait contrôler le carnet de vaccination pour fièvre jaune, mais ce jour-là, il n'en sera rien. Les agents en ont sans doute eu marre (ils ont eu à gérer 3 vols long courrier lol).

Et ces portiques qui n'ont jamais servi à rien d'autre que de décors!

Passé l'immigration, je me dis que le plus dur est passé (ça a été plutôt fluide je dois reconnaître) mais qu'elle ne sera ma surprise lors de la collecte des bagages.
Le tapis numéro 3 est en travaux, donc nos bagages seront tous distribués sur le tapis numéro 2.  

Mais là, c'est le ponpon. Les douanes angolaises ont décidé de scanner systématiquement les bagages de tous les passagers ! Pas facile quand seul un scanner assure le boulot et que 200 passagers avec pour la plupart 2 à 3 valises sont collectés. J'y passerai de nouveau près de 30 min à avance à pas de tortue vers la sortie.

Et enfin, je suis libre. Direction l'hôtel pour un repos bien mérité.