Avis du vol entre Lyon et Amsterdam en classe Economique avec KLM

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR (c'est d'ailleurs ma 50ème publication sur le site!) qui portera sur le premier segment d'un aller-retour vers Athènes pour des vacances en Grèce avec mes parents fin novembre. Cet a/r sera le premier de deux routings (le second sera un peu plus conséquent) effectués cette fin d'année, à la faveur d'une pause de quelques semaines entre mes 2 semestres de stage.

Ce voyage a été réservé 2 mois avant le départ, pour un prix d'environ 170€ aller-retour par passager. KL n'était pas l'option la moins chère, mais (une fois n'est pas coutume) les conditions d'annulation et de report, ainsi que la possibilité d'emporter une valise en soute sans supplément avec mon statut (de quasi-nobody, certes), orienteront naturellement le choix vers AF/KL. En l'occurrence, c'est KL qui offre les horaires les plus pratiques et les meilleurs tarifs: nous ferons donc l'A/R LYS-ATH avec KL, à l'exception de mon père qui optera pour un retour sur un vol AF qui l'amènera directement à Paris pour le travail.

LYS: l'expérience au sol

Entre le Covid et le fait d'être basé à Paris (puis à Marseille), cela fait un moment que je ne suis pas parti de LYS: mon dernier départ de Saint-Exupéry remonte à mars 2020; je partais alors à Taïwan. La destination du jour est bien moins lointaine, mais je n'en suis pas moins content de retrouver l'aéroport lyonnais.

Nous laisserons la voiture aux soins d'un des parkings privés "hors-aéroport" de Grenay, et serons déposés à l'aéroport par une navette du parking.

Direction le hall d'enregistrement du T2…

…Où l'on ne peut pas dire qu'il y ait foule.

Le passage au comptoir sera rapide, le temps pour l'agent d'enregistrer ma valise et de vérifier que nous sommes bien en possession du QR Code demandé par les autorités grecques (un QR Code à présenter par famille, associé à un formulaire de localisation rempli en ligne). Nous apprenons que le vol sera plein (et qu'il est même surbooké), et serons invités à enregistrer nos bagages cabine. N'ayant que de petits bagages cabine, nous déclinons et l'agent n'insistera pas davantage. Nous récupérons donc nos BPs avec mention "Ready2Fly"…

…Puis nous dirigeons vers la salle d'embarquement. Point de coupe-file "Vinci Aéroports Premium Experience" pour nous…

…Mais le passage du PIF n'en sera pas moins rapide, avec une affluence modérée et un nombre adéquat de postes ouverts. Nous aurons donc vite fait de retrouver cette salle d'embarquement que je n'avais pas fréquentée depuis plus d'un an.

Dès l'entrée, la présence d'un "bar à ongles" confirme à ceux qui en doutaient encore que Lyon est toujours à la pointe de la gastronomie.

Pour les moins aventureux, il existe tout de même des options de restauration plus conventionnelles.

L'heure du goûter approchant, j'irai d'ailleurs chez Paul acheter une tarte au sucre.

Le temps de déguster, la nuit est tombée et la salle d'embarquement s'est bien remplie.

L'heure de l'embarquement approchant, nous nous dirigeons vers notre porte, la P16. Il me semblait ne jamais avoir utilisé cette porte d'embarquement auparavant (du moins en voyageant avec AF), et pour cause: il faut passer un contrôle de PAF pour y accéder.

Je commence à trouver assez désagréable de devoir passer des contrôles de PAF pour des vols au sein de l'espace Schengen, sans vraiment en comprendre la logique (je n'avais pas eu à en passer pour mon NCE-AMS de début août, mais j'y avais eu droit lors de mon a/r MRS-BRU fin août…).

Le problème avec ces contrôles de PAF, c'est qu'une fois passé le contrôle on se retrouve dans un espace d'embarquement exigu, dans lequel on ne peut pas s'asseoir pour peu qu'il y ait un peu de monde (un siège sur 2 est condamné) et dont on ne peut pas ressortir - je n'ose pas imaginer ce que cela doit (devait) être lors de l'embarquement de l'A333 Air Canada (ou du 777 EK lorsqu'EK partait du T2). Bref, mieux vaut ne pas venir trop en avance.

Nous patientons donc debout pendant une quinzaine de minutes, avant que la Zone 3 ne soit appelée pour embarquer.

A l'appel de la Zone 3, nous tâchons de trouver un passage à travers la cohue, afin d'assurer un espace pour ma valise cabine dans les minuscules coffres de l'E-175 qui nous emmène à AMS.

Une fois nos BPs scannés, je m'arrête tout de même un instant pour prendre une photo du nez de notre appareil. C'est à bord de PH-EXZ, un Embraer 175 livré à KL en 2018, que nous voyagerons ce soir.

Fuselage shot complètement raté qui pourrait s'intituler, en forme de cache-misère: "Reflet d'un instant porte dans un fuselage shot".

KL1418: LE REPORT

L'accueil par le PNC qui officie dans le galley avant est souriant.

Je parviens rapidement à trouver un emplacement pour ma valise dans les coffres à bagages, et m'installe à mon siège, le 11A…

…Et mieux vaut être bien installé, car la vue est à tomber.

Ce problème d'alignement des (minuscules) hublots avec les sièges est récurrent sur tous les Embraer 175 et 195 que j'ai eu l'occasion de prendre (et c'est l'une des raisons pour lesquelles je n'aime pas ces appareils).

On ne peut pas dire que la quasi-absence de hublot soit compensée par un pitch abondant.

Pendant que l'embarquement se poursuit, je vais faire un tour aux commodités… avec, au passage une petite photo de porte.

Le lieu n'est pas immaculé; je doute qu'il ait été nettoyé lors du turnaround à LYS.

De retour à mon siège, je m'inflige quelques contorsions pour apercevoir cet A319 SN (c'était bien la peine!).

Après quelques difficultés pour le rangement des valises en cabine, la fin de l'embarquement est annoncée et les portes sont fermées. L'équipage procède aux annonces et démonstrations de rigueur pendant le roulage…

…Puis nous nous élançons sur l'une des deux pistes de LYS pour un décollage plein Nord.

Une fois la montée terminée, les PNC s'activent pour le service de la collation. En complément du sandwich qui m'est servi, je demande un verre d'eau… et une mignonnette de vin blanc, que le PNC décorera d'une serviette en papier avant de me la remettre.

Le sandwich du jour est la version au fromage. Je prépare mes papilles à goûter ce "délicieux sandwich" qui, "dans la plus pure tradition hollandaise", a été fabriqué "à la main" avec "les meilleurs ingrédients", dont le plus exceptionnel est sans aucun doute une tranche de Beemster issue de l'une des fromageries "les plus vertes au monde".

Et ce n'était que le recto! Au cas où vous n'auriez pas bien saisi le caractère transcendant de ce sandwich d'exception et de son prodigieux fromage, KL a jugé utile d'ajouter, au verso, un paragraphe sur les "healthy, happy cows" qui le produisent joyeusement depuis 1901.

Sans être à la hauteur de la littérature qui l'enveloppe, le sandwich n'est en rien mauvais.

A peine ai-je le temps de me servir un petit verre…

…Que les sympathiques PNCs font un nouveau passage en cabine pour proposer un second sandwich. Ne pouvant décemment refuser une deuxième portion du divin fromage des vaches joyeuses (mais pas folles), j'accepte avec plaisir.

Une fois ce second sandwich consommé, j'occuperai la deuxième partie du vol à lire. Même sur ce vol court, j'ai eu le temps de trouver ces sièges particulièrement inconfortables: le dossier est raide, l'assise est dure, et il n'y a évidemment ni appuie-tête, ni prises…

Je serai tiré de ma lecture (et de mes tristes considérations sur l'inconfort du siège) par l'annonce du début de descente.

Pendant la descente, je tente à nouveau de jeter un oeil en-dehors, mais la vue n'est pas à la hauteur de la gymnastique exigée pour atteindre le hublot.

Nous voici bientôt en approche finale pour la 18C…

…Où nous nous posons avec quelques minutes d'avance sur l'horaire.

Le roulage sera rapide, puisque nous viendrons stationner au large, au "coin" des Embraer KL Cityhopper.

Des airstairs sont rapidement apprêtés, et les premiers passagers se dirigent déjà vers le bus.

Il est temps (pour mon plus grand plaisir) de faire mes adieux à mon siège (qui n'a pas grand-chose de royal)…

…Et à cette cabine. J'observe que tous les sièges ne souffrent pas du même problème d'alignement des hublots; j'ai peut-être été un peu mauvaise langue.

En revanche, il ne fait aucun doute que tous sont aussi inconfortables (malgré la possibilité, que l'on note ici, d'incliner légèrement les dossiers).

La prise de congé est cordiale, et nous voici bientôt à fouler le tarmac d'AMS.

Le bus nous amènera assez rapidement à l'aérogare, où nous aurons un peu moins d'1h pour aller trouver la porte de notre vol vers ATH. C'est ici que se termine ce FR, et à très bientôt pour la suite de ce routing!