Je reviens avec un aller-retour à Rio de Janeiro que nous avons fait à l'été 2021. La crise Covid-19 s'éternise et les destinations sont limitées…Le Brésil reste un candidat au voyage.
Nous partons l'été alors que ce n'est pas la meilleure saison à Rio, mais cela garantit l'ouverture assez complète de l'Europe, et nous pouvons ainsi profiter des transferts illimités du tarif sans risquer une connexion impossible à cause des restrictions de voyage en Europe.
C'est sur le retour que nous suivrons le chemin des écoliers. Pour l'instant, nous allons au presque plus direct avec un CDG-GRU-SDU, le plus direct étant CDG-GIG mais qui n'offre pas le plaisir d'une arrivée à Santos Dumont.
Place au FR. Je vous épargne l'arrivée à CDG, qui est archi-connue par tous les moyens possibles. PIF/PAF furent rapidement expédiés car le vol pour Sao Paulo part parmi les derniers et l'aéroport s'est déjà vidé de ses arrivants.
Nous sommes donc rapidement en direct du salon, au terminal 2E-K.

J'ai souvent noté l'absurdité de vendre des salons aux voyageurs d'affaire et de ne jamais proposer d'impression de document. Ce n'est pas la logique mais les tests PCR qui auront sûrement eu raison de la chose ;)

Les buffets sont vides, et c'est normal qu'il n'y ait plus que les restes de la soirée. Il est 23h passées et ce serait illogiques de remplir les buffets à nouveau ; sûrement comme nous l'avons fait nous-mêmes, les passagers présents ont dîné avant d'arriver.


Pareil du côté du bar : beaucoup de cadavres, mais rien ne manque pour autant.

En tout cas, de quoi nous faire un "digeo du repas déjà pris" / "apéro de celui à venir à bord", avec les documents de vol dont le sacro-saint test PCR qui nous suit partout…

L'embarquement est lancé dans un terminal quasi-vide, mais il y a du monde à notre porte (le vol ne doit pas être loin d'être plein).

La file SkyPriority est contrôlée et respectée.

Notre appareil de dehors :


Et de dedans :

Ce vol se déroule intégralement de nuit, donc le hublot a peu d'attrait et nous avons opté pour les sièges centraux qui nous permettent de voyager en couple.


Le siège est bien présenté avec cintre et oreiller, mais la ceinture intégrale n'est guère confortable et témoigne d'une condensation du siège.

Pendant que les annonces diffusent l'engagement de la compagnie pour les mesures sanitaires les plus strictes, l'inspection rapide du siège prouve tout le contraire : le ménage a été tellement superficiel que tout l'héritage génétique du passager précédent est présent.

L'écran est un peu prêt et présente beaucoup de reflets, plutôt un mauvais point.

Mais l'espace pour les jambes est confortable et la boite à pieds pas trop exiguë, plutôt un bon point.

La vue sur le siège voisin est probablement plus parlante pour ce qui est du pitch réel.

Un casier de rangement contient le casque (les bouteilles viennent du salon…), et si on le garde ouvert, on obtient un siège assez privatif.


Comme on le voit sur le reflet, le port du masque est obligatoire à bord, mais l'arrivée d'une boisson de bienvenue sera un message (bienvenu lui-aussi) de retrait.


Comme vu sur la photo précédente, avec la boisson est arrivé le kit de confort qui est très complet.

Et ensuite, un autre kit, plus d'actualité, fait son apparition. Puis il sera temps de partir.

N'ayant pas de hublot, je le suivrais à la caméra.

Une fois en vol, le menu est distribué. C'est surtout pour le choix du plat, car tout le reste est imposé.


Et pour le choix des vins également, même s'ils seront tous proposés ensemble au service.


Sur la mini-télécommande, je constate qu'il reste plus de 11h de vol. Ce n'est ni l'heure, ni l'occasion (nous l'avons déjà fait) de diner, mais le service permet vraiment de se recaler en imposant un rituel diner / nuit / petit-déjeuner à l'heure brésilienne.

Les trolleys sont de sortie mais ont une vraie logique dans le service express qui est proposé ici à près de minuit heure de Paris. Comme on le voit, mon voisin comme beaucoup d'autres, dorment déjà.

Tablette déployée, puis plateau posé :


Au déballage de mes couverts, je constate que ceux là ont subi un nettoyage aussi approfondis que la cabine. J'arrive (presque) à m'amuser des négligence en cabine, mais sur ce que je vais mettre en bouche, j'aurais (vraiment) apprécié un peu de propreté.

A mon habitude, je redispose un peu ma table. Entrée clivante (foie gras, asperges, roquette) mais qui me va tout à fait.

Le bras large de la tablette permet même un peu de surface de pose supplémentaire.

Sur les conseils de Padawan, mon ami a pris la joue de boeuf. Et malgré l'aspect vraiment repoussant, c'est très bon.

A mon habitude, j'ai opté pour le poisson. Et là, l'aspect repoussant rejoint le gout : c'est trop cuit, trop gras, trop salé mais sans goût. Aussi mauvais que vilain.

Puis les classiques trios de fromages et desserts et le repas s'achève.


Le repas s'est déjà fait aux veilleuses, mais dès le dernier passage (au large de l'Espagne), c'est le noir intégral. C'est compréhensible, presque tout le monde est assoupi.


Je passe en mode flat-bed et en mode marmotte…de là :

A là :

En me réveillant, je passe aux toilettes et jette un coup d'oeil au bar qui fait très cheap avec ses gobelets en carton et sa nourriture ultra transformée.

D'ailleurs, en parlant de nourriture, c'est l'heure du petit-déjeuner et les trolleys commencent à s'agiter.
Voici le menu du jour. La carte est plutôt là pour présenter que pour proposer les choix, vu qu'il n'y en a pas. Même le plat principal est unique, quand bien même il est "à la carte".

Voici le plateau tel qu'il est présenté, et avec la luminosité cabine (c'est une bonne chose de ne pas relancer toute la lumière alors que certains passagers dorment encore) ; les photos suivantes étant corrigées.

Pour la base café / pain / yahourt, c'est correct.

Mais pour le plat…

Je ne suis franchement pas difficile, mais impossible d'aller plus loin. Ce n'est PAS bon.

Le "tartare" de fraise tire sur la compote, mais c'est pas mal.

Je demande un espresso, le café filtre étant proposé d'office, mais là encore c'est du mi-chemin : c'est bien une tasse à espresso, mais avec un lyophilisé dedans…

Puis la cabine est débarrassée et préparée pour l'arrivée, que je suivrais en caméra, n'ayant pas de hublot.


Dernière petite vue au débarquement.

Et nous avons ensuite une correspondance pour Rio de Janeiro.

A bientôt !
Merci Thomas pour le partage,
La propreté de la cabine et la présentation des plats ne sont pas les points forts d'AF. Si en plus on y rajoute le manque de goût ou de saveur, les gobelets en carton....
A bientôt.
Bonsoir. Non, pas de gros points d'attrait dans la prestation, c'est dommage. Mais au moins le vol n'était pas annulé...c'était déjà bien en cette période (j'ai trouvé 2021 presque plus compliquée que 2020 pour les voyages)
Merci Thomas pour ce FR !
La cabine est vraiment magnifique, tout en sobriété. Il est vraiment dommage d'avoir raté le nettoyage, c'est le B-A-BA.
On a vraiment envie de dire : tout ça pour ça. Tout ce marketing pour une prestation qui n'est pas aboutie. On peut encore passer sur la présentation des plats, mais si en plus c'est pas bon...
Le summum du "cheap", on dirait le bar de l'éco !
Je trouve ça vraiment dommage. Un espresso c'est le luxe du petit-déjeuner à 40'000 pieds que beaucoup de compagnies offrent.
Nous sommes tout à fait d'accord. Et c'est bien pour ça que beaucoup ici ont voyagé avec AF/KL durant le COVID.
Je n'irais pas jusqu'à "magnifique" mais c'est une cabine très correcte. Et on est d'accord, mal mise en valeur avec des approximations au gout de "mal fini", c'est dommage.
Le bar ou l'espresso, je le note parce que ce sont des détails qui tâchent un peu, mais ça reste des détails. Ca ne fait pas la colonne vertébrale du vol.
Il n'y a qu'à voir ma proportion de vols AF/KL avant et pendant le COVID ^^
A+
Merci pour ce FR qui me rappelle mon voyage quelques mois avant.
Un vol qui reste perfectible en effet c'est correct, sans plus... O pouvait s'attendre à un meilleur catering, qui visiblement ne t'a pas convaincu ici, dommage.
Le gros point noir étant le manque de propreté flagrant...
Je me retrouve complément dans ta conclusion, la flexibilité est importante, d'autant plus pour les passagers... payants.
Enfin, tu parles d'un routing complexe, mais tu nous détailles qu'un simple CDG GRU SDU... On attend la suite :-)
Normal que cela évoque des souvenirs, je pense que le protocole est de plus en plus strict avec moins de latence pour de l'originalité. Mais c'est aussi un gage de qualité (ou du moins de conformité) malgré les petites erreurs indiquées ici.
Alors, la suite sera bien complexe ;) Quant à l'aller, il l'a déjà été mais c'était un "unlimited transfer" départ CDG avec "stop-over" autorisé à CDG, et là j'aurais perdu trop de monde à tout détailler ^^
A+
La saleté dans la cabine et sur les couverts est un gros repoussoir pour moi. La présentation des plats est aussi affreuse, mais c'est bien connu chez AF. Quand le goût est à la hauteur des espérances, ça passe, mais dans le cas contraire c'est décevant surtout en rapport au prix payé pour de la classe affaires. C'est vraiment dommage, ça gâche tout.
J'ai hâte de voir la suite de l'itinéraire, ça promet !
C'est terrible de ce dire que c'est affreux...mais normal ^^
Bien d'accord avec toi, mais sur le prix payé, il faut noter que si certains profitent d'un bon plan, d'autres paient plein pot pour ça...c'est perfectible.
Merci Thomas pour ce récit.
En effet le nettoyage de la cabine et des couverts ne sont quand méme pas dignes d'AF. Vous êtes vous fendu d'un mail avec photos a l'appui ?
Le reflet de l’écran est un très mauvais point aussi souvent critiqué mais qui n'a toujours pas été corrigé.
J'ose croire qu'AF lit nos FR....
Dommage de ne pas avoir fait une vue des "honeymoon seats" déployés en version lit (Instant que je baptiserai Instant TonTonChristian si les modérateurs sont d'accord :-) . Je sais qu'AF n'a pas pris l'option "lit double" sur ces sièges SAFRAN SEATS OPTIMA : il y a toujours le bas du diviseur central en position basse et les accordoirs qui ne s'effacent pas.
A bientôt pour la suite.
Merci pour le commentaire !
Il faudrait déjà définir ce qui est digne ou non pour AF...ça reste très subjectif. Le mail n'aurait à mon sens pas servi à grand chose, si ce n'est glaner quelques milliers d'inutiles miles, alors j'ai préféré économiser mon temps.
Oui, le reflet est important, c'est dommage. Mais sur ce vol de nuit, beaucoup de marmottage ;)
Les appareils d'AF sont parmi les plus documentés ici, je n'ai pas grand chose à rajouter, si ce n'est mon ressenti personnel. D'où ce choix de photos. Et ceux en recherche de la honeymoon pourront lire vos FR ;)
A+
Merci Thomas pour le commentaire !
Jolie cabine mais après le reste ne suit pas.
J'espère que tu as rendu ces couverts immondes ? Je n'aurais pas pu manger avec ça clairement.
On voit que tu n'es pas difficile car même si le poisson était mauvais, l'assiette est vide (et ne me dis pas, s'il te plait, que tu l'as vidé dans le sac vomitoire ^^).
Effectivement, pour le luxe à la Française, on repassera.
A bientôt !
FR, pas commentaire ^^
Je n'ai même pas rendu les couverts pour être 100% transparents. J'ai enfin trouvé une vraie utilité à cette lingette Ki-Ose (réponse : AF !)
Non, je ne suis pas chiant à table et je n'ai pas beaucoup d'attente dans le catering aérien, donc quand j'ai faim, je mange, lol.
C'est peut être ça au final, le luxe..à la française ^^
A+
Merci pour le FR.
Dommage que le soft product n'ai pas suivi, c'est tout de même du gachi.
Comme tu le soulignes, le service client reste un gros point fort, mais ça ne rattrape pas la prestation quelconque.
Il faut de tout. Hard, soft, et SAV...mais pour le coup je valorise ce dernier un peu au dessus. Même si là, il y a un contexte Covid qui le rend plus souple, et une fois revenu aux règles dures, le hard et le soft seront toujours médiocres au mieux...
Merci Thomas pour ce FR.
Le dernier paragraphe de la conclusion mérite d'être lu et mis en lumière.
Une belle cabine mais un catering en effet décevant ; contexte Covid ou Cost cutting?
A bientôt !
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les grands, non :) ?
C'est dommage que des erreurs viennent entacher la bonne impression d'ensemble, la souplesse des réservations en cette période, le service client réactif et un beau hard product. C'est bien sans être enivrant.
Merci pour le partage Thomas et à bientôt.
Bonsoir Michel et Sylvestre :) Le bien mais pas top correspond en effet, mais la souplesse est vraiment le point fort du moment, jusqu'au remboursement des avoirs en numéraire, c'est appréciable.
A bientôt :)
Merci pour ce FR Thomas !
Je ne comprends pas trop ta remarque sur les impressions au salon. À titre personnel, j’ai toujours envoyé mes documents sur l’adresse e-mail et les agents me l’impriment aussitôt… que ce soit au 2F ou dans les 3 autres salons du 2E.
Je n’ai pas encore l’occasion de l’emprunter mais la cabine du 359 change de la Best & Beyond que l’on a peut-être trop vu désormais.
L’été 2021 n’a probablement pas rimé avec reprise des protocoles pré-COVID, mais comme tu le soulignes, Air France a brillé par sa souplesse.
Enfin, côté hygiène, on a trouvé il y a 3 semaines sur un CDG-MRU… un intrus non identifié dans le kit sanitaire. Il y a encore du chemin à faire.
À bientôt
Ilyes
Salut Ilyes !
Ma remarque est à remettre dans un contexte bien antérieur au Covid, on va dire il y a 4 à 8 ans pour faire une fenêtre large, où je m'agacais (gentiment) de l'absence de moyens d'impressions dans les salons, et pas que chez AF.
Personnellement, je préfère la désormais "ancienne" Best sur 777 que cette nouvelle cabine un peu trop étriquée (pour de la J LC, on s'entend...)
2021 a été dure, et cette souplesse bienvenue. J'espère que 2022 sera la vraie reprise des voyages, et tant pis si je perds un peu de souplesse :)
A+