Avis du vol KLM Cityhopper Amsterdam → Genova en classe Affaires

Bonjour, très cher lectorat !

Nous voilà enfin à la dernière étape de mon triptyque pour aller à Gênes, avec le segment AMS - GOA opéré par KLM Cityhopper !

Avant de me lancer, comme d'habitude, vous trouverez ci-dessous le récapitulatif de la genèse du routing : 

Le sempiternelle récapitulatif du routing

Voilà donc où nous en sommes :)

Un peu de nouveauté pour notre amie la base de données, et aussi pour mon logbook personnel du coup ! En effet, la relation Amsterdam - Gênes n'a jamais été reportée, quelque soit la classe de voyage. Et l'aéroport de Gênes n'a été reporté que 17 fois, ce qui reste assez peu au final. Enfin, notons que ce vol sera le 190e de ma petite vie d'avgeek, les 200 approchent à grand pas ! Et le 200e promet d'être sympathique. #Teaser

Au niveau du placement à bord, je privilégie le côté droit de l'appareil, pour une meilleure vue sur les Alpes, et, je l'espère, une vue sur Gênes lors de l'approche finale. Étant donné qu'il n'y a que deux rangs de J sur ce vol, je choisis, une fois encore, le bulkhead en 01F, en croisant les doigts pour ne pas avoir de voisin. Cityhopper ne neutralise en effet pas le siège voisin dans sa cabine avant…

Le kilomètre aéroportuaire, nouvelle épreuve aux JO ?

Nous nous étions laissés à la sortie du vol précédent sur un haletant suspens : Vais-je réussir à avoir mon vol ?!

Si l'on en croit le FIDS, oui. L'embarquement n'a pas encore commencé, mais on embarque de la porte B3, qui est situé à une bonne petite trotte. Il ne faut donc pas trop flâner non plus. Le passage au salon KLM sera pour une autre fois…

Je vous épargnerai donc la visite détaillée de Schiphol. Je noterai juste que le travelator qui reliait les concourses C et B a bien malheureusement disparu… 

Après un rapide passage aux sanitaires (pas très propres, dans les standards d'AMS donc), je descends au niveau inférieur des portes B. Ca sera donc un embarquement par bus, comme très souvent pour les vols KLM Cityhopper.

J'arrive en porte quand l'embarquement prioritaire se termine, je grille donc la file pour me glisser dans le bus. L'utilité de l'embarquement prioritaire est assez limitée étant donné qu'il n'y a pas de bus réservé aux passagers Skypriority. Tout au plus ça permet d'avoir une place assise dans le véhicule (mais personnellement je les laisse aux personnes en ayant plus besoin que moi)…

Devant nous, un A321 de la Swiss qui repousse en direction de Zürich avec plus de deux heures de retard. 

Après quelques minutes de remplissage de bus, nous partons pour une visite du tarmac… Arrivés devant l'appareil, nous patienterons encore quelques minutes le temps que le nettoyage de la cabine soit terminé.
Et puis, à 12h05, c'est le lâcher de la meute qui se rue sur l'escalier ! 

Comme ça me pousse derrière, je prends bien mon temps pour faire un fuselage shot. Voilà donc ce très bel ERJ-175 PH-EXO, mis en service il y a un peu moins de cinq ans…

Encore une fois, à gauche toute en entrant dans la cabine, après un accueil sympathique par l'hôtesse ! Le pitch est plutôt bon pour ce premier rang.

Dehors, c'est plutôt calme…

Devant moi, le sac aux couleurs de KLM et les safety cards.

Au-dessus, KLM Cityhopper affiche clairement son identité sur ce bulkhead, plutôt classe au demeurant.

Les sièges de la classe avant ont des têtières bleu très sombre, et sont inclinables, même si je n'ai pas testé cette fonctionnalité.

Les ceintures sont non siglées, et rouges. Au moins ça passe mieux avec la couleur des sièges que sur les 737 non rénovés de la maison-mère.

Le plafonnier, pour les amateurs du genre.

Comme les plus observateurs auront pu le constater, l'embarquement est terminé et la porte est fermée dès 12h12, le deuxième bus étant arrivé juste quand nous commencions à embarquer.
A côté de nous, un ERJ-190 vient d'arriver en provenance de London City. 

Une bouteille d'eau de bienvenue est distribuée, l'étiquette est collée de travers, c'est intolérable ! Elle trouvera sa place sur le siège à côté de moi, puisque je n'ai pas de voisin !

Pendant ce temps, le cockpit réalise une annonce pour expliquer le retard (les deux pistes de Schiphol HS qui ont retardé tous les vols). Nous aurons 1h30 de temps de vol, et une demi-heure de retard à l'arrivée.

En attendant notre départ, petit coup d'œil à la safety card !

Elle est commune aux deux modèles d'appareil de KLM Cityhopper, malgré la différence dans les issues de secours : En effet, les ERJ-170/175 ne disposent pas d'issues au niveau des ailes.

On repousse à 12h19, avec quasiment 40 minutes de retard donc. Pas loin de nous, un 777 de Qatar Cargo qui va partir d'ici peu pour Doha.

Notre petit crabe bleu nous fait signe d'y aller, tandis qu'un A320 tout blanc de la compagnie charter bulgare Balkan Holidays Air roule vers les pistes…

Envoyons-nous en l'air à nouveau !

Cet A320 grand-breton nous grille la priorité à droite, c'est ça de rouler à gauche d'habitude !

Petite vue sur le parking à Embraer (et le parking des paxbus également)…

Un peu plus loin, c'est plutôt du long-courrier qui se dore la pilule au soleil, avec notamment un 777 de KLM Asia.

L'A320 charter bulgare met les gaz pour s'envoler vers Bodrum !

L'A330 Finnair file vers la lointaine Polderbaan (36L) tandis que devant nous un ERJ-190 attend le Go de la tour de contrôle pour partir sur la Zwanenburgbaan (36C).

Et le voilà parti pour Bologne ! Nous allons donc le suivre pendant une petite moitié du vol.

C'est enfin à notre tour…

Et à 12h30, tout juste une heure après mon atterrissage précédent, nous voilà dans les airs, avec une belle vue sur l'aéroport !

On survole l'autoroute A9 le long de la ville de Badhoevedorp, et le lac Nieuwe Meer au fond.

On entame très vite notre virage vers le sud, au-dessus de l'arrondissement d'Amsterdam Nieuw-West. Devant, le lac de Sloterplas, à l'histoire amusante : Pendant le moyen-âge, le lac présent ici s'appelait le Slotermeer. En 1644, il fut asséché et poldérisé pour en faire des terres agricoles.
Après la deuxième guerre mondiale, il fut décidé de créer un parc et un lac artificiel à l'ouest d'Amsterdam… Le polder fut donc excavé pour créer l'actuel lac de Sloterplas, et en quelque sorte, revenir à son état originel ! 

La vue dégagée sur la capitale des Pays-Bas est magnifique !

L'autoroute A10 s'apprête à filer dans le Second Coen Tunnel sous le Noordzeekanaal (Canal de la Mer du Nord en VF). Juste à côté, l'extrémité du port de commerce d'Amsterdam (la majorité du port est derrière nous).

On aperçoit bien la forme du centre d'Amsterdam, en canaux en cercles concentriques, autour du vaste bâtiment de la gare d'Amsterdam Centraal qui borde le canal.

Au sud du canal de la mer du Nord (enfin, au-dessus sur le cliché), le quartier de Oostelijk Havengebied (les Docks de l'Est en VF), qui s'étend jusqu'au milieu du canal. Comme son nom l'indique, il s'agit d'anciens docks, réalisés au XIXe siècle pour faire face à l'accroissement du commerce avec les Indes orientales néerlandaises. Sa position fut décidée en partie suite à la construction de la voie ferrée adjacente, qui permettait de transférer rapidement les marchandises des bateaux vers les trains (et inversement).
Ce fut également le premier port en eaux profondes de la capitale !

Mais après guerre, suite à la conteneurisation grandissante du commerce maritime, et à la taille toujours grandissante des cargos, le port fut petit à petit abandonné au profit du nouveau port à l'ouest. Plus récemment, le quartier fut réhabilité, avec les entrepôts transformés en logement et de nouveaux bâtiments construits.

L'A10 qui re-traverse la voie navigable, cette fois à l'est d'Amsterdam, dans le Zeeburgertunnel. Cette autoroute fait le tour d'Amsterdam…
A gauche débute le vaste lac d'IJmeer.

Un dernier regard vers Amsterdam… Je reviendrai bientôt te voir un peu plus en détail, riante cité !

Ca se couvre un peu par ici, au-dessus de la province d'Utrecht… On reconnait bien le paysage néerlandais, avec de minces champs tout en longueur, bordés par de petits canaux d'irrigation.

La Mise en boîte

C'est à ce moment là que l'hôtesse m'apporte la fameuse boîte du jour !

Voilà le menu ! Alors, une salade de fruits, du yaourt, du muesli… Euh… Ca me rappelle furieusement quelque chose, quelque chose que l'on m'aurait servi dans une boite KLM il y a un peu moins de deux heures plus tôt. Heureusement, le "plat principal" change un peu, il s'agit d'œufs brouillés au saumon fumé ! Voilà qui me donne un peu plus envie que les pancakes !
Je trouve tout de même un peu dommage que pour un vol partant en théorie un peu avant midi, en pratique un peu après, ce soit un service petit déjeuner qui soit proposé… 

Du coup, petit-déjeuner ou pas, moi, j'accompagne cela d'un vin rouge ! L'hôtesse me propose soit du Syrah, soit du Merlot. Je choisis ce dernier, qui vient du Pays d'Oc. KLM n'est pas connue pour sa cave, le vin n'est pas terrible, mais reste buvable (contrairement à celui en éco qui est une épreuve pour le système digestif et le foie). Un verre d'eau m'est servi avec (j'aurais du diluer le vin avec tiens…)

Pour le reste, je présente pour la forme la salade de fruits que je ne toucherai pas. Les couverts sont en bois, encore une fois… Le poivre et le sel sont toujours présentés sous forme de sabots !

Et c'est reparti pour le yaourt au muesli ! Joie…

Enfin, voilà le "plat principal" ! Pour le coup, c'est très bon, les œufs brouillés sont goûtus et la tranche de saumon est épaisse, à défaut d'être grande, et bonne également.
Le seul défaut : C'est beaucoup trop petit en quantité ! 

Le temps de déguster tout cela, nous avons atteint l'Allemagne, avec ici une boucle du Rhin au niveau de Wesseling, à mi-chemin entre Cologne au nord (à droite donc), et Bonn au sud.

L'hôtesse, qui était partie s'occuper du service en Eco, revient nous proposer un petit digestif : Je pars pour un gin tonic, c'est un Damrak qui m'est servi, accompagné d'un tonic Royal Club. Je ne connais ni rien ni l'autre, le gin n'est pas mauvais, le tonic manque un peu de finesse.
Au passage, je demande à l'hôtesse s'il n'y aurait pas du rab de saumon. Elle va vérifier dans le galley, mais revient malheureusement les mains vides, en s'excusant au passage des petites portions servies.

Nous survolons désormais le massif de collines du Hunsrück, en Rhénanie-Palatinat. Tout en bas de l'image, l'ancienne base de la Luftwaffe de Pferdsfeld, ouverte en 1939. En 1951, l'armée de l'air française récupéra la base suite au découpage de l'Allemagne en quatre, qui servit également de base à la Royal Canadian Air Force.
En 1957 la gestion de l'aérodrome fut confiée à l'US Air Force, pour en faire une base de l'OTAN, puis la gestion fut confiée à la Luftwaffe.

Fermée en 1997, suite à la fin de la guerre froide, la base sert désormais de piste d'essais pour le développement de système d'aide à la conduite, et abrite également une centrale solaire. 

En bas de l'image, sur la gauche, Kaiserslautern, la plus grande ville du Palatinat rhénan (le quart sud-est de la Rhénanie-Palatinat).

Un peu au-dessus, on peut distinguer la (tristement) célèbre base aérienne de Ramstein, où eu lieu le dramatique accident du 28 août 1988. Trois appareils de la patrouille nationale italienne Aermacchi MB-339 se percutent lors d'une manœuvre acrobatique et s’écrasent dans la foule, tuant 70 personnes et faisant plusieurs centaines de blessés graves.

Pour oublier cet instant dramatique, l'hôtesse revient en cabine avant pour nous distribuer des petits snacks sucrés…

… et elle m'apporte aussi un sandwich servi en économie afin de satisfaire ma faim ! Voilà une délicate attention, à l'image du service pendant tout ce vol d'ailleurs.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas mangé ces délicieux sandwichs fromage-œuf de KLM ! Et accompagné d'un gin to', c'est encore mieux !

La brume est un peu plus dense, mais on voit toujours bien le Rhin sous nos ailes, qui ici marque la frontière entre l'Allemagne et la France. En bas de l'image, l'aéroport de Karlsruhe Baden-Baden, principalement desservi par Ryanair et Wizzair.

On survole ensuite la Forêt Noire, un coin de l'Allemagne que je n'ai jamais eu le plaisir de visiter, malgré mes nombreux séjours en Allemagne et en Alsace…

L'arrivée en Suisse sera difficile à repérer, puisque la brume se transforme finalement en véritable couverture nuageuse, et le hublot se couvre de cristaux de glace…

Pendant que je regarde dehors, ma voisine en 1C se lève, pose ses déchets sur ma tablette, et retourne se rasseoir comme si de rien n'était. Devant mon air interloqué elle me dit "Vous n'avez pas de voisin donc ça ne vous dérange pas !". Alors, euh, oui, en effet, mais la politesse veut que l'on pose la question, quand même…
Je n'insisterai pas, n'ayant guère envie de me prendre la tête avec une batave soixantenaire pour une broutille.

Finalement le banc de nuages ne dure pas trop longtemps, et on aperçoit enfin le sol suisse, entre Lucerne et Zürich, vers les lacs de Hallwil et de Sempach. 

En parlant de la ville de Lucerne, là voilà, à la pointe du lac des Quatre-Cantons. Au centre de l'image, le Pitalus, montagne culminant à 2.128m d'altitude, et accessible notamment par un train à crémaillère que j'ai fortement envie d'emprunter !

Petit instant winglet alors que l'on entre dans le canton d'Obwald…

Le survol des Alpes commence, avec le massif des Alpes Uranaises, au sud de Lucerne… Sur la gauche, la station de ski de Melchsee-Frutt est encore bien enneigée, avec au premier plan plusieurs pics culminants à plus de 2.600m, comme le Rotsandnollen.

Au bas de l'image, le col du Susten, à partir duquel commence la vallée de Gadmertal. A gauche, les montagnes dépassent les 3.000m, avec le Sustenhorn qui atteint 3.502m.

Les pilotes annoncent le début de descente, il est 13h30.

Puis, les nuages reviennent malheureusement gâcher la fin de la traversée des Alpes. Je pars donc visiter le galley avant, les hôtesses étant occupées à l'arrière.
Les trolleys sont fleuris, et il reste quelques douceurs sucrées sur le plateau à droite, j'en prendrai une pour la route ! 

Instant porte, mais vu de l'intérieur ! Même double-porte, si l'on compte celle des WC !

Et puisque je suis là, autant se rendre aux sanitaires !

C'est tout à fait propre, il n'y a pas de produits de toilette spécifiques à la J, mais je n'en attends pas spécialement sur un appareil régional.

L'auteur de ces lignes en profite pour rendre hommage à Katia.

Retour à ma place, où je retrouve la lingette hygiénique sur laquelle je m'étais assis depuis le début du vol ^^

Il faudra attendre une vingtaine de minutes pour apercevoir à nouveau le sol, après avoir traversé la couche de nuages de haute altitude… Et nous sommes déjà en vue de la Méditerranée !

Quelques instants plus tard, une trouée dans les nuages permet de parfaitement voir notre destination, Gênes ! Par contre nous sommes encore assez haut pour atterrir, près de 15.000 pieds !

Nous poursuivons donc notre vol tout droit au-dessus de la Méditerranée pour poursuivre notre descente dans la purée de poix !

Après avoir fait une boucle au-dessus de la mer, nous sommes désormais quasiment alignés pour l'approche finale sur GOA, et sommes passés sous la deuxième couche de nuages. On aperçoit la petite ville de Chiavari, où débouche la courte rivière Entalla entre les deux vastes ports de plaisance.

On passe sous les 1.500m d'altitude au niveau de la petite ville de Recco, avec le viaduc de l'autoroute A12 qui la surplombe. Derrière, le massif de l'Apennin Ligure, extrémité nord-ouest de la chaîne des Appennins qui s'étire tout le long de l'Italie. 

Le quartier de Nervi, à l'extrémité Est de Gênes, avec de nombreux petits immeubles et belles demeures qui grimpent le long des pentes en terrasses.

Le quartier de Quarto dei Mille à droite, celui de l'Albaro à gauche. Au milieu à l'arrière-plan, la colline de Camaldoli, avec à son sommet le Fort Richelieu. Il fut construit au XVIIIe siècle pendant la guerre de succession d'Autriche, et permit de défendre la ville pendant le second siège par les Autrichiens.

La large Viale Brigate Partigiane qui file vers la gare de Brignole.

On arrive sur le port de Gênes, avec au premier plan des navires en cale sèche, et derrière le "Porto Antico", qui n'a d'antique que le nom (cruelle déception quand j'ai découvert cela).

Un des terminaux à containers du port de Gênes au premier plan, et derrière, le port de passagers, avec des navires de croisière mais aussi de nombreuses liaisons régulières vers Olbia, Sassari, Bastia, Barcelone, Tanger ou encore Tunis…

Au centre de l'image, totalement encerclé par des voies routières, La Lanterna, le phare du port de Gênes. La tour actuelle, haute de 76m, date de 1543, mais il existait un phare dès le XIIe siècle. Le phare actuel est le plus haut de la Méditerranée, et le cinquième plus haut au monde. Sa hauteur focale (hauteur de la lentille lumineuse par rapport au niveau de la mer) est de 117m.

Toujours le port, avec ici deux navires rouliers (qui transporte donc des véhicules chargés en roulant, à la différence des navires chargés grâce aux grues). Derrière, on aperçoit l'immonde autoroute urbaine qui longe le littoral de la ville, et notamment le centre historique…

L'embouchure du Polcevera, court torrent d'une vingtaine de kilomètres, coupe le port en deux.

On se rapproche du sol, le port laisse place à une aciérie partiellement abandonnée…

La partie encore en fonctionnement de cette très vaste usine, qui réalise notamment la galvanisation de produits réalisés par une usine de Tarente (située dans les Pouilles, à l'extrême opposé de l'Italie donc).

Passage express par GOA

Et nous touchons enfin le sol tout en délicatesse, à 14h02, après 1h32 de vol ! L'aérogare de l'aéroport de Gênes est assez petit.

La caserne des pompiers est par contre comparativement plutôt grande !

On sort de la piste pour remonter le taxiway vers les portes. Derrière la piste, c'est la Méditerranée ! L'aéroport a en effet en grande partie été construit en prenant sur la mer, comme celui de Nice.

Un hélicoptère militaire au parking…

Un Canadair bombardier d'eau est également parqué…

Nous arrivons en porte à 14h05, avec donc 40 minutes de retard. A côté de nous, l'A319 EC-MUU, aux couleurs du FC Nantes, va bientôt repousser pour Naples, où il est basé. Pas sur que ce pelliculage sportif émeuve beaucoup les Napolitains…

La passerelle est rapidement mise en place, je débarque parmi les premiers, avec un au revoir très souriant des hôtesses. Les couloirs de débarquement sont d'un rouge pétant, ça réveille !

La salle de livraison des bagages est assez petite, avec trois tapis.

Je ne m'y arrête pas (aux sanitaires par contre, si, c'est propre d'ailleurs), et je file vers la sortie.

Landside, c'est aussi assez petit, on n'a que quelques pas à faire pour atteindre l'extérieur…

Pour rallier le centre-ville en transports en commun, deux solutions : La ligne de bus directe Volabus, qui relie le centre à l'aéroport en 30 minutes pour 5€, ou bien la navette Airlink, au tarif normal des transports de Gênes, soit 1€60 le billet valable 100 minutes sur tout le réseau ainsi que sur les trains régionaux (achetable directement sur l'application des transports de Gênes).
La navette relie l'aéroport à la gare de Sestri Ponente Aeroporto toutes les 15 minutes, le temps de trajet est très court, deux minutes environ. 

La dépose se fait de l'autre côté de la gare, il suffit de traverser la passerelle (malheureusement grillagée, pas de trainspotting…) et on est sur le quai pour Gênes Centre.

Les trains pour le centre sont plus ou moins fréquents selon l'heure et le jour, à mon arrivée, il y en avait toutes les 10-15 minutes environ. Il me faudra tout juste une heure pour rallier mon hôtel dans le "Porto Antico" depuis l'arrivée en porte de mon appareil.

Pour conclure ce 3e segment du voyage aller, un bon récapitulatif fourni par l'application Air France… Heureusement qu'il n'y a plus de note de ponctualité sur ce site ^^

Comme j'en ai l'habitude, et que j'adore ça, je ne peux pas vous laisser sans la trace radar du vol…

Et pour les curieux, l'approche avec la boucle au-dessus de la mer !

Merci à tous pour votre lecture ! Au plaisir de vous lire dans les commentaires.

Pour les curieux, un rapide bonus sur Gênes se cache ci-dessous. Et sinon, on se retrouve d'ici quelques jours pour le vol retour, Milano Linate - Paris CDG ! 

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

J'avais théoriquement, en comptant la nuit sur place, quasiment 24 heures à passer à Gênes. Cependant, entre le réveil plutôt très tôt pour aller prendre mon premier vol, les photos et notes à prendre pour écrire mes reports, empêchant de vraiment se reposer à bord, et surtout, mon travail qui est actuellement très intense et m'épuise pas mal… Je suis arrivé à 15h et quelques à l'hôtel, je me suis allongé pour faire une petite sieste, et me suis réveillé.. Le lendemain à 10h du matin.

Ca a donc été une visite plutôt très express de la ville, étant donné que j'ai un train à prendre à midi !

Commençons par le port, où il n'y a pas énormément de choses mémorables à voir, c'est un port comme un autre au final. Notons toutefois cette sympathique réplique d'un galion du XVIIe siècle, construite en 1986 pour le film Pirates, de Roman Polanski, qui est visitable (et donc envahi d'enfants !).

Toujours le long du port, on trouve aussi le Palazzo San Giorgio. La partie à droite a été construite au XIIIe siècle, pour abriter le siège politique de la cité. Mais cela ne dura pas bien longtemps, puisque deux années plus tard, le bâtiment fut transformé en prison, où fut notamment enfermé Marco Polo…
Le palais eut par la suite de nombreuses utilisations différentes : Siège des douanes, siège d'une banque (banque qui agrandit le bâtiment au XVIe siècle avec cette aile grise et rouge typique de la Renaissance Italienne), pour finir par être le siège du port de Gênes de nos jours. 

Mais, comme je le disais plus haut, ce monument assez emblématique de la ville est particulièrement gâché par la voie rapide urbaine qui passe juste devant, en hauteur… Et la place devant sert visiblement également de parking.

Avançons un peu plus à l'intérieur de la vieille ville : On retrouve la typologie d'un urbanisme assez ancien ici, les bâtiments sont très proches les uns des autres.
Ainsi, cette petite église est bien à l'étroit, perchée sur des arcades commerçantes, entre les deux immeubles de chaque côté !

On trouve également énormément de petites ruelles qu'il ne faut pas hésiter à emprunter pour découvrir de petites pépites… (Celle là est encore assez large, comme ruelle !)

Comme la basilique Santa Maria delle Vigne qui est encore plus coincée que l'église précédemment (d'ailleurs je m'excuse pour les photos verticales, jamais très agréables à regarder, mais le recul est trop limité pour faire des photos en format portrait !
Cette basilique a été construite au Xe siècle, à l'époque au milieu de vignes, d'où son nom. Son environnement a bien changé ! 

L'intérieur est très richement décoré, en style baroque. Elle n'était évidemment pas comme ça à l'origine, elle fut remaniée plusieurs fois au cours de son existence plus que millénaire… Cet intérieur date du XVIIe siècle.

Vous reprendrez bien un peu de lieux de cultes en photo verticale ? La cathédrale San Lorenzo, avec sa façade malheureusement en rénovation, que je n'ai pas pris le temps de visiter…

Malheureusement, dès que le centre historique est un peu moins étroit, la circulation automobile reprend le dessus. Ca gâche un peu la vue sur l'église du Gesù (bon, oui, j'aurais pu me décaler, mais c'était pour illustrer mon propos).

Juste à côté de cette église, le Palazzo Ducale de Gênes, qui fut le siège du gouvernement de la République de Gênes, où les doges résidèrent entre 1339 et 1797.
Le bâtiment actuel ne date pas du XIVe siècle, puisqu'il a été plusieurs fois remanié, et surtout, parce qu'il a brûlé et a été reconstruit intégralement en style néo-classique en 1777. 

Juste derrière, la Piazza De Ferrari, la principale place de la ville, qui marque la limite entre les centres historique et moderne de la ville. Depuis le XIXe siècle, de nombreuses institutions financières se sont installées autour de cette place, des banques, la bourse, des sociétés d'assurance…

La rupture entre l'ancien et le moderne est assez flagrante avec le Théâtre Carlo-Felice, avec une partie (gauche, avec les colonnades) datant du début du XIXe siècle, et l'autre datant d'après la 2e guerre mondiale, plus moderne et en hauteur, qui détonne beaucoup.

Et non, ce n'est pas l'Angleterre qui est célébrée ici, mais bien la ville de Gênes, pour qui la Croix de Saint Georges est aussi l'emblème ! 

Il est déjà l'heure de se rapprocher de la gare pour prendre mon train… Gênes possède une ligne de métro léger, inaugurée en 1990, et qui réutilise dans sa portion ouest un ancien tunnel utilisé par les tramways depuis le début du XXe siècle. Je rejoindrai donc la gare par ce moyen !

Les quais de la gare de Genova Principe, avec un train Frecciargento parqué ici.

Dernière vue sur Gênes depuis le train pour Milan… Enfin, plutôt la vue sur cette satanée voie rapide qui gâche tout le paysage. Un bon résumé de ma visite de la ville…

Merci pour la lecture de ce petit bonus touristique ! A bientôt :)