Bonjour à tous et bienvenue sur une archive qui date de presque deux ans maintenant.
Il s'agit de mon vol retour d'Héraklion, et dont l'opus 1, à savoir l'aller, est consultable ici pour qui le souhaiterait.
C'est en voiture depuis mon lieu de villégiature que j'arriverai, environ 2 heures avant le décollage, à l'aéroport sous un soleil et une chaleur de plomb.
Et ce n'est pas à l'intérieur que la température baissera, en effet, l'aéroport est assez bas de plafond et la clim ne semble pas fonctionner.
Ajoutez à cela qu'une file assez imposante est déjà formée alors qu'un seul comptoir semble ouvert!
Et dans les faits, il n'y a bien qu'un comptoir opérationnel.
A côté, les Teutons ont eu la décence d'ouvrir plusieurs bornes d'enregistrement, et d'en dédier une aux passagers à statut.
Mais côté AF, il n'en n'est rien. Je fais donc une chose que je ne fais jamais habituellement, et remonte toute la file pour demander au comptoir si un accès Sky Priority est prévu. Réponse négative, mais l'agent procédera à l'enregistrement de mon bagage dans la foulée. Je sens le regard noir des autres passagers derrière moi… Je ne demande pas mon reste et remercie chaleureusement l'agent qui s'est occupé de moi!
Pour faire diversion, je prends une photo du FIDS qui est dans son jus; on trouve des vols low-cost et d'autres moins!
Je devrais une nouvelle fois forcer pour pouvoir utiliser la file prioritaire du PIF, où les contrôles seront rapides, mais guerre sympathiques.
Je me ferai rattraper par un agent de sécurité qui a cru que je faisais des photos des machines à rayons-X. Je lui montre donc mon appareil en guise de bonne foi. Devant ma dernière photo qui n'est autre que la suivante, et après quelques explications, il semble convaincu que je ne suis pas une menace pour la sécurité de l'île :)
Passage obligatoire donc par le duty-free, qui fait la part belle aux produits locaux.
et belles vues sur les pistes et quelques appareils qui se préparent au départ, avec cette mer magnifique derrière!
Bon la partie Airside de l'aéroport est à peu près aussi agréable que son pendant land-side: blindée de monde, surchauffée et offrant très peu de services (toute petite zone de restauration en plein milieu du passage sans aucune place assise.
Je me mets donc en route vers le salon qui est correctement indiqué.
Salon dont voici l'entrée, opéré à l'époque par SkyServ, je pense qu'il à changé de crémerie depuis le temps.
Mais de salon, vous ne verrez que l'entrée et les portes closes. En effet celui-ci est fermé, mais aucune information n'est disponible, même pas une affichette sur les portes.
Je rebrousse donc chemin et décide d'aller acheter une petite bière et un truc à grignoter dans la zone de restauration située au niveau inférieur.
Je remonterai fissa déguster mes victuailles à côté du salon, tant l'ambiance est oppressante en bas.
En haut ce n'est pas beaucoup mieux, et l'aéroport propose de noter ses services au travers d'un QR code à scanner.
J'essaye donc de me connecter au wifi pour remplir le dit formulaire!
Peine perdue, le wifi ne semble pas accepter ma connexion… Pas de salon, pas de wifi, pas de zone de restauration, ça commence à faire beaucoup!
Ajouter à cela des sièges degueulasses laissés dans un état degueulasse, par des passagers degueulasses… et la boucle est bouclée!
En même temps, 0 poubelles dans l'aérogare, du moins dans cette partie de l'aérogare!
J'arrive péniblement à trouver une prise pour alimenter mes appareils, mais le compte n'y est pas et l'endroit n'est vraiment pas agréable (mais au moins il y fait moins chaud qu'en bas)
Et la vue est des plus sympathiques, me permettant de voir arriver notre coucou.
Devant tant de médiocrité, je ne trainerais pas et n'aurais aucun scrupule à occuper le rôle de "je suis le premier dans la file" avec 10 minutes d'avance sur l'heure théorique d'embarquement…
Ici aussi, je me ferai contrôler par un policier en civil qui s'enquerra de la raison de mon voyage, de ce que j'ai bien pu faire sur une si courte période sur l'île, de pourquoi je voyage seul… il ne fait pas bon être solo et se balader avec un appareil photo à Héraklion !
Il ne fallait pas s'attendre à une passerelle, du coup, après mon interrogatoire, je file dans le bus, non climatisé, et de toutes façons avec les portes grandes ouvertes ça ne servirait à rien d'autre qu'énerver encore un peu plus la petite Greta!
Comme souvent, le tour en bus est synonyme de belles prises de vues, et cette fois ne sera pas différente des autres.
Deux passerelles sont utilisées pour embarquer les passagers, une à l'arrière…
et une à l'avant qui "m'oblige" à dévisager l'appareil de près!
Je me plierais à la tradition du fuselage shot!
L'accueil est extrêmement souriant, et je m'installe directement au siège 1A.
Dans la foulée je récupère (je ne sais plus si cela à été distribué ou si c'était déjà présent sur le siège) une bouteille d'eau et une lingette. Les deux sont les bienvenues tant je crève de chaud!
Une coup d'œil par le hublot pour voir une tondeuse low-cost
et la passerelle sera retirée, embarquement sans encombre, à la différence du vol aller!
Notre agent de piste joue les anges gardiens jusqu'au bout et vérifie que tout est OK pour notre départ.
Départ qui interviendra à l'heure, après le prise de parole de notre CDB du jour et qui nous informera de notre route et temps de vol.
Et nous voila parti pour un court roulage, avec une vue superbe!
Et quelques appareils dédiés aux secours, ici un hélico médicalisé de mémoire.
Il est temps de nous aligner et de s'extirper du sol.
17h40 quand nous décollons et survolons cette magnifique mer d'huile!
La côte n'est pas mal non plus!
L'appareil bien qu'équipé de Wifi ne me permettra pas de me connecter, il est inop ce jour!
Puis assez rapidement, moins de 30 min après le décollage, le repas est proposé. Avec à l'époque 2 choix de plats chauds, une entrée et un dessert. Sur cette liaison, AF proposait un produit qui tenait à peu près la route!
Au menu, l'énoncé oral des deux propositions: un plat veggie (un couscous) et un de viande.
Le plateau est présenté de la sorte.
Le service de boissons se fait dans la foulée et j'opte pour le champagne (et un vin rouge pour accompagner le plat un peu plus tard).
L'entrée, saumon fumé avec une espèce condiment que je ne m'aventurerais pas à tester, (c'est là qu'on voit la limite des énoncés oraux des plats et le problème de ne pas avoir de menu imprimé, notamment pour les allergènes)
Le saumon est bon, même s'il me faudra le manger sans pain, la faute au covid me dit-on!
En plat, je me lance sur le couscous, dont le jus sera le bienvenu. L'ensemble sera correct, sans laisser un souvenir inoubliable :)
Et en guise de desserts, deux petites mignardises qui seront avalées vitesse grand V!
Au moins, l'ensemble est complet, cohérent et adapté à la durée du vol et à la classe de voyage!
Ajoutez à cela que la PNC en charge est vraiment aux petits soins, et assurera de nombreux passages en cabine, prenant même le temps de discuter un peu avec moi.
A chaque refill, une petite attention supplémentaire est apportée.
Les paysages survolés au dessus des montagnes sont magnifiques!
Puis, après une assez longue croisière, il est temps de retrouver des territoires que nous connaissons mieux, avec l'approche vers CDG
S'agit-il bien d'Orly?
Derniers rayons de soleil avant notre arrivée!
A l'approche en survolant le golf (et non le Golfe) de CDG.
Plus de doutes possibles, nous sommes à destination.
Toucher des roues, il est à peine plus de 20h.
S'en suivra un roulage relativement rapide qui permet de rendre hommage à quelques disparus, salut mon gros!
Quelques gros porteurs au large.
Comme à Héraklion, le débarquement se fera au large, grâce à une passerelle mobile, mais uniquement par la porte avant cette fois.
Et ici aussi, un bus nous permettra de rejoindre le terminal.
Enfin, "un" bus non, DES bus, oui!
Une seule photo pour illustrer notre tour de piste et notre liaison jusqu'au terminal 2F.
Puis commence un joyeux bordel tout Français, avec une attente des plus covid friendly avec des vérifications de documents de voyage qui prendront une éternité!
l'avantage de cette attente, si l'on doit positiver, c'est qu'au moins les bagages devraient arriver avant nous, il me faudra en effet près de 45 minutes pour franchir l'obstacle!
Mon sac sortira en effet parmi les premiers, ce qui est appréciable.
et je n'aurai plus qu'à rejoindre la sortie, non sans avoir été scanné par cette caméra thermique…
…qui ne notera rien de remarquable à mon sujet, puisque je récupérerai un taxi dans les instants qui suivent, direction la maison :)
Merci à tous pour votre lecture attentive et vos éventuels commentaires,
Promis, des FR plus récents arrivent, certain sont quasiment déjà rédigés et devraient intéresser (je l'espère) la communauté; à très vite!
Merci pour le partage.
Très belles vues durant le vol.
“ pas de salon, pas de wifi, pas de zone de restauration, ça commence à faire beaucoup!” => Et pas de wifi à bord non plus, c’était la totale!
Prestation de qualité et une CC aux petits soins, c’est toujours agréable.
Paris vous “aime” à l’arrivée, c’est moins agréable.
Bonjour Paul et merci pour le commentaire!
C'est vrai que sur un vol de cette durée, le wifi commence à avoir son intérêt, surtout dans une cabine sans IFE
L'équipage est vraiment la variable d'ajustement qui fait qu'un vol est bon ou mauvais, et il peut rattraper certaines lacunes du produit.
L'arrivée à Paris est toujours une loterie, mais comme à la loterie, on est bien plus souvent perdant que gagnant!
A bientôt.
Merci Matthieu pour le partage !
Et bien HER est toujours aussi pourri. Entre l'absence de file prioritaire au check in, celle qu'il faut chercher pour la PIF, le salon fermé sans préavis, la chaleur et la difficulté à trouver des prises, tout est comme dans mon lointain souvenir :)
A bord pas de pain pour cause Covid, on aura tout entendu :)
Mais sinon ça reste convenable.
Et l'arrivée à Paris, que dire, ... si : sans commentaires ^^
A bientôt !
Salut Stephan et merci pour la lecture.
Si mon FR a pu raviver quelques souvenirs, tant mieux! Il aurait été mieux qu'il s'agisse de bons souvenirs !
Pas trop grave pour le pain, mais on voit bien à quel point le Covid est prétexte à tout... l'ensemble était plus que convenable, et j'aimerai retrouver ce niveau de qualité en J MC, surtout pour les vols les plus longs!
Paris nous aime, mais pas trop, ou bien c'est de l'amour vache.
De nouveaux opus arrivent très vite :)
Salut Mathieu et merci pour ce récit : l'avantage de ta publication ... tardive ;-) est la comparaison qu'elle permet avec la prestation actuelle qui n'est pas adaptée à des temps de vols supérieurs à 2:30
Salut Christophe et merci pour ton commentaire, dans lequel je sens une pointe d'ironie sur ma rapidité de publication ^^
Pour sûr, je rédige pas aussi vite que toi!
Je me servirai bien de ces FR d'archive pour montrer à AF la dégringolade du niveau de qualité... On s'extasie sur le retour de plats froids en J MC, mais il est intéressant de regarder d'où l'on part!
Le travail de montée en gamme entrepris par AF depuis quelques années à été balayé par la pandémie et par des décisions internes difficilement justifiables (d'un point de vue client en tout cas ^^)
Je retrappe une partie de mon retard, un nouveau récit est dispo :)
Merci pour le partage. Un produit pas mal en l'air mais au sol, il n'y un HER pour rattraper CDG!
LYSflyer
Merci pour la lecture et le commentaire,
Bien vrai, et pourtant, il faut en vouloir pour rattraper le meilleur aéroport européen... si l'on en croit SkyTrax :)
sympa de revoir HER, le terrain est en partie militaire et ils sont pointilleux. J'ai passé quelques moments stressants, angoissants, avec eux lorsque j'ai filmé là bas en 1999 pour JPV. Bon l'etat du terminal ne pouvait pas donner une meilleure notre que tu as donné. bons vols.