Avis du vol entre Amsterdam et Dubai en classe Affaires avec KLM

Bonjour à tous,

Je vous retrouve sur ce report pour la suite de mon voyage à Dubaï, effectué l'an dernier,
Pour vous remettre le parcours en tête, l'ensemble du routing est (ou sera) disponible comme suit.

Je vous avais laissé, à l'épisode précédent, au niveau des kioskes de transfert en libre service.
C'est donc ici que je vous retrouve, même si personnellement, je n'aurai pas besoin d'utiliser ces machines, étant déjà en possession de ma carte d'embarquement.

Arrivant depuis CDG, je suis encore en zone Schengen, et il me faut me diriger vers le fond de cette partie "Européenne" pour passer la PAF et ainsi me retrouver en zone non-Schengen.
Noter le conseil de Schiphol qui vous conseille de ne passer les contrôles de sécurité que deux heures avant votre vol.

Comme vous avez pu le voir sur la photo précédente, il n'y a quasiment personne dans les files, et cette formalité sera expédiée en 10 minutes pour ma personne!
Je me retrouve donc de l'autre côté et on ne peut pas dire qu'il y ait une grande agitation à Amsterdam ce jour là.
Au moins les boutiques sont ouvertes!

Tout comme les restaurants qui font la part belle au brasseur local.

Des points d'informations, surmontés d'un énorme FIDS permettent à tous de s'y retrouver et de s'orienter.

La décoration est toute Delftique

Pour ma part, le parcours s'arrête là, devant l'entrée du salon KLM hors Europe. Il faut toujours pas mal marcher à Amsterdam et je suis content de ne pas avoir à aller plus loin :)
C'est donc parti pour la découverte de ce salon que je ne connais pas encore.

Le mur iconique des petites maisons est un symbole fort reconnaissable du lieu.

L'accueil, vide au moment de la photo, sera sympathique. Le chariot Grey Goose à trouvé une nouvelle utilité semble-t-il…

Découverte du lieu pour ma part donc, et première impression: c'est grand.
Deuxième impression, c'est coloré et c'est plutôt agréable.
il s'agit de la partie située sur la droite et qui propose de nombreuses places assises.

Places équipées de prises de courant et d'une petite tablette.

Des mange-debout font face à des FIDS, et les livres que vous voyez, sont consultables sur place.

La compagnie Batave n'oublie pas son passé, et affiche fièrement son age

De nombreux espaces assez variés sont proposés et permettent pourquoi pas de s'isoler.

Les éléments de décoration propres à KLM se retrouvent partout dans le lounge.

Un peu perdu dans ce salon? Pas de panique, des grands panneaux d'informations devraient vous permettre de vous y retrouver, et d'un coup d'œil de voir quels services sont proposés.

On traverse complétement l'endroit pour aller explorer sa partie gauche, où se trouve un bar (le seul et unique en fait pour l'instant).
L'offre n'est ni pléthorique, ni d'une qualité folle, mais propose les basiques des salons d'aéroport.

En regard, une partie plus isolée (où je m'installerais) et qui donne sur l'extérieur; la luminosité est appréciable,

tout comme l'effort de décoration,

et le confort des assises originales!

De là, on domine la partie en contre-bas qui est plus ouverte et moins intime.

Il est tout à fait possible de se reposer par ici…

Comme le montre ces grands canapés pensés pour s'allonger.

Quand en plus ils sont face aux pistes, il est difficile de résister!

Dans les recoins du salon, on peut apercevoir ces petites cabines, qui sont en fait équipées de casques de réalité virtuelle et qui vous permettent de vous balader sans bouger d'où vous êtes et de faire travailler vos 5 sens dans un ensemble d'expériences disponibles.

Malheureusement pour moi, ces équipements n'étaient pas opérationnels lors de mon passage…

En revanche, la grosse vingtaine de douches permettent de se rafraichir et de se faire une beauté entre deux vols.

Mais pour le moment, il est temps de retourner vers la partie "restauration", située plus ou moins au centre du lounge et qui est décorée de fèves et autres courges…

… ou bien de pâtes en bocal, drôle de recette!

Au rang du salé, en plus de quelques salades hors champs, voici à quelle sauce on est mangé à Amsterdam (à moins que ça ne soit l'inverse!)

Une petite sélection sucrée et fruitée vient compléter l'ensemble.

En retournant vers ma place, les bras chargés de victuailles, je fais un arrêt au stand.

Bon alors, on va pas se le cacher, on est loin d'être sur une grande gastronomie, et ce n'est pas le contenu des bouteilles qui viendront relever le niveau, mais c'est mangeable et ça permet d'attendre (ou de compenser) le repas servi en vol. Dans mon cas, je ne me plains pas trop, mais encore un petit effort de montée en gamme dans les produits (et dans les boissons surtout) et ça serait presque pas mal ^^

Après ces frugalités, je retourne faire un petit tour du salon. En fait, je dois accomplir une formalité administrative.
Je viens de recevoir un SMS de KLM qui me demande de me présenter en porte pour les vérifications sanitaires; bien que celles-ci ait déjà été faites en ligne, puis au check-in à Paris, puis au boarding à Paris.
Pour avoir lu des FR vers DXB au départ d'AMS avant mon voyage (merci Dame Bretzel) je sais qu'il est possible d'effectuer cette tâche au salon. En effet des kioskes sont disponibles pour celà; l'opération prendra quelques minutes.

Pour toute autre requête, il existe des bornes interactives qui permettent de renseigner les passagers voir, de faire appel à un agent.

Tant qu'à être debout, autant poursuivre la visite, avec la découverte du niveau supérieur du salon, qui offre une belle vue d'ensemble sur l'entresol; et qui est agréablement calme.

Sur le mur du fond, vous aurez pu remarquer un mur de faïence, et si ce n'est pas le cas, le voici en gros plan!

L'endroit est baigné de lumière naturelle, ce qui est appréciable.

et on retrouve à ce niveau un bar, mais qui peine à être fonctionnel.

Un des avantage de cette partie du lounge, c'est sa vue (et son extérieur, on y vient) sur les pistes et les points de stationnement.

Un tour à l'extérieur plus tard…

Il est possible de s'installer, logiquement bien plus confortablement. Comme vous le voyez les grosses bandes noires sont des velcros destinés à accueillir des banquettes et autres renforts d'assises, rendant le banc en bois bien plus confortable :)

Pour finir mon tour de l'étage, je passe devant le restaurant "Blue" dont le concept m'avait déjà dérangé à son ouverture.
Au delà du fait qu'il soit fermé pour le moment, ce restaurant tenu par un ancien candidat NL de Top Chef France (qui officie également au Rijks*), est payant!
J'ai un problème général avec ce concept et je crois que même avant le covid, l'endroit pennait à trouver sa clientèle… on peut se demander pourquoi!

Avec un embarquement à 13h, je n'ai pas pu trop traîner au lounge, et c'est comme un éléve bien discipliné que je me rends en porte sans trop tarder.
Re-passage devant les maisonnettes (elles sont vides celle-ci vous croyez?)

Et chemin à sens inverse de mon arrivée, y à une petite marche à faire

Près de 30 minutes après l'heure théorique d'embarquement, rien n'a bougé et aucune info ne filtre…
C'est bien la peine de prévoir si large…

Finalement, l'embarquement commencera à M-50 avec les PMR et les familles, ça doit représenter 1/4 du vol.
Cette façon de faire à le don de m'énerver, serait-il si difficile de faire avancer 2 flux en parallèle? Les PMR + familles d'un côté, et les passagers des zones 1&2 de l'autre!

Les écrans ne reflètent absolument pas la réalité, puisque dans les faits, il faudra attendre 14h pour que les passagers SkyPriority puissent embarquer.

Et autant vous dire que je ne suis pas le seul à râler; mais je m'énerve complètement quand on me demande une Nième fois mes documents sanitaires, rarement vu un tel manque de communication entre les systèmes d'informations!

La passerelle est aveugle, et déserte…

Encore quelques efforts et je serai à bord!

Non sans sacrifier à la tradition. Avec deux fingers, il aurait totalement été possible de gérer des flux en même temps, mais je radote :)

Une petite vue théorique de la cabine, configurée en 2-2-2 sur cet appareil. Un layout que je n'apprécie que moyennement quand je voyage solo en business, mais j'ai rusé pour essayer d'avoir à la fois un hublot et un siège vide à côté de moi, et il semble que je ne sois pas le seul :) Je passerai au 2K juste après avoir fait ce screenshot.

Les PNC sont souriants pour l'accueil, et la cabine présente plutôt bien, elle semble propre et bien maintenue (pas de scotch ignobles ou d'éclats de peinture sur les coques des sièges)Et je n'ai pas loin à aller pour profiter de mon siège.

On voit que la cabine à été préparée selon son occupation, en effet, la trousse, la lignette, le casque et la bouteille d'eau sont bien présents sur mon siège, mais absent sur le siège à côté, j'y vois là un signe pour qu'il soit vide pour le reste du vol.

Coup d'oeil vers l'arrière, bien que dans les premiers à m'installer, j'ai le sentiment que la business class ne sera pas pleine.

La documentation de vol est light et je n'ai pas retrouvé le magazine de la compagnie alors qu'il était présent sur le vol MC précédent.

A casque à réduction de bruit, sous blister, est disponible dès l'embarquement.

Mais je préfère utiliser le mien, reste juste à savoir où le brancher.
Je me suis souvent demandé à quoi pouvait servir le bloc noir entre l'USB et le jack, je sais qu'on y branche le casque fourni, mais pourquoi l'ensemble est-il si volumineux? La platine en métal au milieu doit-elle permettre une connexion magnétique ou autre, bref je prends toutes les infos que vous pouvez avoir!

La fin de mon tour du propriétaire coïncide avec la proposition d'un verre d'accueil, non sans que la PNC en charge de la business, m'ayant appelé par mon nom, me demande si elle l'a correctement prononcé.

Vous vous en doutez, j'opte pour du champagne et trinque à la santé de ceux qui volent Delta (et aux autres également!)

Les contrôles du sièges semblent simples et compréhensibles,

L'IFE, moderne, fonctionne au sol, et il est complété par sa télécommande interactive.

Le catalogue de films est suffisant, même s'il manque un peu de nouveautés. Et je prends plaisir à retrouver des jeux que j'affectionne ^^

Dans l'intervalle, notre PNC est venu s'enquérir si tout allait bien et me propose spontanément un refill de champagne. Je ne peux refuser et me dis que le vol s'annonce bien!

Le CDB intervient alors depuis le cockpit pour prendre la parole et, nous souhaitant la bienvenue, il nous informe que nous aurons une vingtaine de minutes de retard sur l'horaire.
Largement assez de temps pour vous présenter la trousse de confort qui était présente sur le siège. La trousse présente mieux que les précédentes que j'ai pu avoir sur KLM.

Et son contenu est en progression aussi, avec la présence de produits Rituals, ainsi que d'items qui faisaient cruellement défaut jusqu'ici (stylo / dentifrice dans un format décent)

De façon assez surprenante, la carte des vins était posée sur mon siège à mon arrivée, mais le menu du solide sera distribué en main propre avant le décollage.
Nous reviendrons dessus plus tard.

L'appareil est équipé de wifi, et l'IFE donne les informations nécessaires à son utilisation dans une rubrique dédiée.

Mais même une fois en vol, impossible de trouver le SSID du réseau (photo prise au sol à des fins d'illustration :) )
Pas grave, je ne comptais pas me connecter, mais dommage pour les autres.

La boite à pied qui m'est suffisante mais qui peut être étroite pour certains.

Il est au final plus de 15h quand nous repoussons, signal pour le déclenchement des consignes de sécurité.
Toujours dans leur version porcelaine.

Quelques gros porteurs tout bleu pendant le roulage, ici a 777-300ER

Ici, un plus modeste 319, de chez Royal Jordanian - dont j'adore la livrée - et que j'aimerais bien tester.

Enfin, un très reconnaissable 787, dans sa plus petite version.

Puis vient notre tour de nous aligner sur la piste, en suivant, de pas trop près, un autre appareil

Derrière nous, il y a du monde, on ne traine donc pas pour s'arracher du sol!

La montée et le survol des alentours d'Amsterdam interviennent rapidement.

Pendant ce temps, et alors que le rideau vient d'être tiré, mon pari de siège vide s'avère payant, j'ai donc le doublet de sièges pour moi seul.
Je prends donc un peu plus mes aises, les vestes n'ayant pas été collectées, la mienne échouera sur le siège voisin.

Alors que j'annexerais l'IFE pour y mettre la géo-vision en continu.

Dans ce cas de figure, la configuration en 2-2-2 ne pose aucun problème; reste que ce n'est quand même pas l'idéal quand la cabine est pleine.
Comme sur le vol précédent, les PNC enfile un tablier pour le service, et malgré un temps de vol relativement court, un apéritif individualisé est proposé.
J'ai repéré que KLM propose toujours un cocktail signature, qui plus est il ne s'agit plus du fameux flying dutchman, celui-ci a été remplacé par un Negroni.
Ca me va bien, le précédent n'était pas à mon gout, alors que ma PNC m'indique que, elle, préférait l'ancien!

Un verre d'eau, et des noix, présentées précédemment dans leur jolie coupelle, accompagnent l'apéritif.

Une fois ce verre terminé, il est temps de s'intéresser à ce qui est proposé à bord aujourd'hui pour manger!

Le menu est personnalisé en fonction de la destination,

Une entrée mais qui contient pas mal d'éléments différents, 3 choix de plats, fromages ou dessert (est-ce qu'il est possible d'avoir les deux?)
Et avant l'arrivée une collation légère.
Dans le menu "solide" on retrouve en dernière page un aperçu des boissons disponibles.

Et voici le plateau tel que proposé, je ne m'attendais pas du tout à ça.

Et sans les opercules, c'est tout de suite mieux…

c'est pourtant marqué dessus ce qu'il faut en faire :)

Au moins la coutellerie est en métal, et elle est décorée. Presque trop peut-être.

Et la serviette est percée par une boutonnière réglementaire!

comment allons nous accompagner cela? Je ne me fais aucune illusion sur la cave de KLM!

2 blancs…

3 rouges…

cf le menu du solide pour le reste de l'offre.
Je tente donc sans enthousiasme le Côtes du Rhône, sur le conseil de la CC.

L'entrée, assez surprenante pour moi est débarrassée, et le plat est apporté depuis le galley en suivant le rythme du client.
Même s'il y à un plateau, le fait de ne pas le surcharger avec l'entrée, une salade, les desserts rend l'ensemble tout de suite plus agréable.
Pour le plat, mon choix s'est arrêté sur le canard, qui sera bon. Je suis surpris par l'influence Asiatique du repas (Japonaise sur l'entrée, plutôt Chinois sur le plat…)

et je passe sur le Merlot Chilien pour accompagner tout ça. Le meilleur sur cette photo restant le verre d'eau…
Clairement la cave est à la traîne!

Mais je ne me laisse pas abattre, et j'ose un dernier mélange avec les petits dessert, format Air France dans l'idée, mais accompagnés de quelques fruits frais pour le dressage!

Un repas agréable, avec des portions suffisantes et de vrais efforts sur la mise en place, notamment sur l'entrée.
En revanche sur le liquide, ça coince toujours. C'est récurrent et je me demande pourquoi KLM n'a toujours pas réussi à relever le tir depuis le temps!

Après ce repas sans fausse note, je vais rapidement faire un tour; avec un passage par les WC, propres, et équipées de quelques produits Rituals ici aussi.

Vu sur la cabine business depuis l'arrière (au niveau des WC)

Et de la petite cabine J complémentaire d'une rangée. Je la trouve particulièrement isolée, et pas forcément idéalement située entre les WC et la cabine Y juste derrière.

Puis retour à mon siège où je décide de prendre un peu de repos.
La paroi de séparation n'est pas des plus heureuse d'un point de vue esthétique mais elle fait à peu près le job pour vous séparer d'un éventuel voisin.

La couverture est siglée KLM et est confortable (assez légére)

et pour m'aider à trouver le "sommeil" je demandé un autre Negroni et un ginger ale.

Ce moment passera rapidement et agréablement, alors qu'au dehors, le soleil se cache pour se coucher ^^

Je fais l'impasse sur la collation proposée dans le menu, mais quelques snacks me seront cependant proposés.

Le temps de finir mon verre, et les maisons, emblématiques de KLM, sont distribuées avec le sourire par la PNC qui s'est chargée de moi et qui aura été attentionnée de bout en bout du vol.

Le premier rang sera resté vide tout au long du vol, malgré le plan de cabine qui l'indiquait comme occupé.
Vous pouvez juger de la largeur légèrement supplémentaire au niveau des pieds, et de l'espace situé au dessus des écrans qui permet de déporter une partie de ses affaires pendant la croisière.

Dehors, et malgré la faible qualité de la photo, on reconnait notre destination finale sans trop de problème.

Et nous venons nous stationner à côté d'un allié, avec ce 777-300 d'AF. J'aurai pu profiter de cet appareil dans sa configuration Best, mais les tarifs n'étaient pas les mêmes sur un vol direct !

Un dernier mot de l'équipage au moment du débarquement, et me voici dans les entrailles de DXB. Un petit tour de train pour rallier le parcours d'arrivée.

Puis un peu d'attente à l'immigration, compter une grosse dizaine de minutes.

Dernière, étape, la récupération des bagages, qui me prendra également un peu de temps, rajouter un bon quart d'heure.

Dans les faits, je serai sorti une grosse quarantaine de minutes après notre débarquement.
Un score qui aurait pu être amélioré, mais j'ai déjà vu bien pire.
Je saute dans un taxi pour rejoindre The Palm où je passerai quelques chaudes journées!

Merci à tous pour votre lecture et à très vite pour les vols retours!