Avis du vol entre Reykjavík et Paris en classe Economique avec Icelandair

Bonjour à tous,

Après un superbe séjour dans les merveilleuses terres islandaises, il est temps de reprendre la direction du Sud pour la suite du périple vers des latitudes bien plus basses. Le passage par la France n'est donc qu'une étape.
A noter que ce vol devait initialement être assuré en B757-300, mais le chat noir aura décidé de me coller un IRGAV la veille avant le vol. Déjà que je sortais à peine de mon annulation de vol (voir l'opus précédent), voilà que ce modèle m'échappe au profit du même 767-300 qu'à l'aller. Alors, ça aurait pu être pire avec un 737Max, et je suis heureux de profiter du 767, mais tout de même, ça faisait 1 an que j'essayais de loguer le 753… Condor m'a gratifié d'un Irgav, Icelandair aussi désormais ! Décidément, cet avion m'évite ! (heureusement, en 2022 j'ai enfin pu le prendre, ce vilain bougre !)

le routing

sur la route de keflavik

Je vous avais laissé au pied de la magnifique cascade de Skógafoss, lieu où j'ai dormi deux petites heures, pas évident dans une voiture avec le froid, le bruit de la pluie qui tombe dru et la luminosité (il est minuit au moment de la photo). Malgré tout, j'adore l'ambiance et pour une fois, je ne suis pas pressé de reprendre l'avion !

Comme il me reste encore 2h30 de route pour rejoindre Keflavik et que j'ai rendez-vous à 5h30 devant l'agence avec un taxi, je reprends la route à 2h du matin. Voyez comme c'est agréable de rouler de nuit avec autant de luminosité !

Et même sous une pluie continue, les paysages sont toujours aussi splendides.

A 5h30, le taxi réservé par l'agence de location vient me prendre (l'agence de Thrifty est située à 10min de route du terminal) et ce transfert est exceptionnellement offert par l'agence car ma réservation prévoyait au départ un retrait du véhicule à l'agence Hertz située dans le terminal. Normalement, Thrifty assure la navette entre KEF et l'agence mais pas à cette heure matinale. Lors de la prise du véhicule, j'ai pu négocier sans difficultés la gratuité du taxi au retour.

aéroport de keflavik

J'avais prévu une arrivée au plus tard 2h avant le vol car je savais qu'Icelandair imposait un passage au check-in pour la vérification des documents sanitaires et vu l'heure d'attente à CDG, je m'attendais à bien pire depuis le hub de la compagnie. Et effectivement, malgré l'heure très matinale, c'est déjà blindé !

Je tente malgré tout ma chance auprès du bandit manchot qui me dit poliment d'aller me faire voir. On sait jamais, ça aurait pu changer entre temps !

Il est 5h34 lorsque je commence la file. Tous les guichets étant ouverts, j'espère que ça va débiter un minimum.

Une demi-heure après, j'en suis à peu près à la moitié. Bon, ça avance quand même. Je commence à être bien crevé après ma nuit quasi-blanche et j'ai hâte d'en finir ! Surtout qu'après 6 jours sans porter le masque, c'est dur de s'y remettre (KEF était le seul lieu islandais où le port du masque était obligatoire et en ce mois de juillet 2021).

6h27, la fatigue se fait sentir mais on est proche du but, d'autant plus que les agents assurent pour fluidifier au max !

Il est 6h30. Après une heure de queue, j'obtiens enfin le césame qui s'est fait bien désirer ! Malgré l'IRGAV, j'ai pu conserver un siège côté hublot à gauche et lors de l'OLCI, j'ai pu sélectionner le 10A, même rangée qu'au vol aller, histoire d'être certain de ne pas tomber sur un siège aveugle (avec Boeing, je me méfie !).

Je me dis qu'avec autant d'attente imposée au check-in, le PIF devrait être relativement désert. Je m'accorde donc quelques minutes pour aller détaxer les quelques souvenirs glanés au magasin Icewear à Vík í Mýrdal, je ne peux que vous recommander l'adresse !

Par chance, il n'y a personne ! Au final, je récupèrerai environ 21€. Ce n'est pas énorme mais c'est déjà ça. Même mon plein de carburant a été légèrement détaxé.

Il me reste 25min avant l'embarquement, il serait peut-être temps d'y aller !

La structure est sympa et plutôt impressionnante.

Le PIF sera franchi en 5min, comme je l'espérais. Comme tout aéroport moderne, le passage par le Duty Free est imposé.

Je n'ai pas le temps (ni l'énergie) de vadrouiller airside pour découvrir le terminal. Je me contenterai de ce qui se présentera sur mon chemin.

Un grand couloir quasi aveugle relie 2 jetées.

Avec quelques hublots ronds qui donnent l'impression d'être dans une station polaire ^^

Un 757 (-300 ?) Delta. Les américains sont bien présents en Islande.

737-800 Neos.

J'aime beaucoup l'architecture de cette jetée et c'est bien plus lumineux ici.

Le temps de marche est assez important (environ 10min) mais on approche de la bonne porte !

Et revoici le TF-ISO, exactement le même que mon CDG-KEF la semaine passée, un 767-300ER mis en service en 2000.

Un autre 757 américain est à nos côté. Avec United cette fois.

Il me restait 5min avant l'heure d'embarquement, heureusement que j'avais prévu 2h de marge !

le vol

Les fauves sont lâchés à l'heure prévue. J'ai hâte de m'asseoir et de faire une micro-sieste !

Instant Playstation.

Pas d'instant porte sur 767, celle-ci étant dissimulée dans le fuselage. A la place, instant fuselage avec l'explication du nom de baptême.
Hlöðufell est un volcan de type tuya. Cette appellation désigne les volcans à éruption subglaciaire : la lave se frayant un chemin au milieu du glacier, il possède une superficie très réduite. Sitôt l'éruption terminée, le glacier vient ronger ses flans, lui donnant cette forme si particulière. L'Islande en possède plusieurs de ce type.

L'autre instant fuselage ;)

On passe par la classe Saga qui présente plutôt bien.

La cabine est disposée en 2+1+2.

La classe éco avec les sièges plus aux premiers rangs.

J'aime bien cette cabine, les sièges sont plutôt confortables.

Le pitch est très bon.

L'IFE est de bonne taille, avec malheureusement beaucoup de reflets.

A noter qu'à l'entrée de l'avion, les PNC ont distribué un kit de protection sanitaire.

Nous repousserons avec 15min de retard et par chance, je n'aurai pas de voisin.

Petit instant bibi, avec des signs d'origine mais en parfait état !

Dehors, ça tombe encore pas mal, ce qui ne va pas faciliter les prises de vue.

Voici précisément l'oiseau qui était encore prévu la veille et qui me nargue. Grrr !

Un autre 757.

Un des nouveaux 737Max qui remplace progressivement une partie des 757/767 sur l'Europe et les destinations américaines assez proches. Néanmoins, son rayon d'action ne permet pas totalement de remplacer la flotte d'Icelandair, je suis curieux de savoir ce qu'il sera décidé pour les lointaines destinations.

Parés ?

Förum !

Bless, Ísland ! Það var hrein hamingja !
(Au revoir l'Islande ! Ce fut un pur bonheur !)

Si le temps avait été clément, on aurait pu apercevoir le Fagradalsfjall en éruption ! Il faudra se contenter de cette dernière vision humide et brumeuse. Je reviendrai, c'est promis !

Je resterai sur mon programme favori : la géovision. Mais bon sang, ces reflets sont assez pénibles !

Il nous faudra un certain temps avant de franchir la couche avec pas mal de turbulences pendant tout le premier tiers du vol. Bien fatigué après ma nuit blanche et les émotions de la veille, je n'aurai aucune difficultés à m'endormir !

Je serai réveillé par le début du service. Voyons ce que propose le BOB.

L'offre salée/sucrée est assez équilibrée. J'opterai pour le Happy mariage cake, je suis très curieux d'en goûter un !

Le reste de l'offre.

Le tout est servit au trolley assez rapidement.

Je demande s'il est possible d'utiliser mon compte de fidélité Saga Club et de voir s'il y a assez de points sur mon compte. Entre l'offre de bienvenue à l'inscription et le vol aller, j'ai peut-être récolté plus que les 500 points du cake ? Réponse positive, ce cake ne me coûtera donc rien ! Je complète avec un café et un verre d'eau, tous deux gratuits. Je le redis, je n'ai rien contre un BOB lorsque un minimum de boissons soft sont gratuites, ce qui est le cas chez les principales compagnies nordiques (Icelandair, Finnair et SAS).

Je ne vais pas m'étouffer avec la quantité de ce mariage cake, mais c'est très bon !

Petite présentation de l'IFE.

Malgré l'absence de traitements anti-reflets, le contenu est plutôt fourni.

Il n'y aura pas eu de distribution d'écouteurs, et n'en ayant pas sur moi, je n'ai pas chercher à regarder un film.

De toute façon, entre la sieste et la vue par le hublot, je n'ai pas besoin d'autre chose que de la géovision ^^

Car dehors, on a la plus belle vue possible :)

L'instant winglet

Une bonne sieste plus tard, on se retrouve au-dessus de l’Écosse.

Quelques "hauts" sommets écossais parviennent à sortir de la couette.

"Ding" ! Les turbulences s'estompent enfin, libérant les passagers de leur sièges.

Le vent souffle fort dans notre dos, et nous avons gagné du temps. Malgré un départ légèrement retardé, on devrait arriver avec une belle avance.

Le ciel se découvre quelque peu au-dessus l'Angleterre.

Puis nous abordons l'ouest de Londres.

Avec ici Heathrow qui se cache derrière quelques moutons.

L'éclaircie fut bref, la traversée de la manche sera masquée à nouveau par une couette bien épaisse. Pendant ce temps, notre descente à déjà commencé.

Les PNC viennent nous distribuer un formulaire qu'il faudra leur rendre en débarquant. Je n'avais encore jamais vu celui-là.

On se dirige plein est pour une approche piste 27 droite.

Arf ! Je préférais le paysage islandais ^^

Cela faisait plaisir de voir quelques compagnies revenir, comme ici Kuwait en A330-200.

La zone "d'attente" des gros porteurs d'Air France qui viennent là entre 2 vols trop espacés pour rester en porte.

Le dernier A380 d'Air France qui a longuement fait du tarmac à CDG avant d'être envoyé à LDE.

aéroport CDG

Je ne me suis pas souvent posé au doublet nord, alors je profite de ce cheminement. Ci-dessous, superbe décollage d'un 777-300.

A proximité du T1, de nombreux avions LC d'Air France était encore en stockage longue durée, revêtus de skotchs bleus pour maintenir l'étanchéité maximale de toutes les parties mobiles.

Celui-là est stocké à vie, mais cette seconde vie fait notre bonheur à chaque fois que l'on passe devant !

On ira se positionner à l'extrêmité du T2D. Le T2G étant encore fermé, on trouvait encore pas mal d'avions Hop! au contact du 2F.

On viendra se positionner à proximité de cet A319 LH en livrée Star Alliance.

Il est 12h58 au contact, soit 7min d'avance. Pas mal du tout !

Je remettrai mon formulaire aux PNC en porte. Ces derniers, assez peu souriants, me souhaiteront quand même un au revoir.

ça bouchonne un peu dans la passerelle. Les premiers de cordée se sont retrouvés coincés par une porte battante qui s'est refermée et verrouillée. Je fais demi-tour à bord de l'avion pour signaler aux PNC qu'une porte fermée nous bloque le passage. Elle ira tout de suite chercher l'agent d'embarquement qui était alors avec les PNT. Moins de 2min plus tard, l'accès est à nouveau libéré.

Les "ailes" en béton si caractéristiques des terminaux 2A/B/C/D vieillissent mal je trouve.

Heureusement, l'intérieur est nickel depuis que les espaces ont entièrement rénovés.

Pas de contrôles surprises de la PAF et pas de bagages à récupérer : tous les ingrédients pour une sortie rapide sont réunies.

Direction le RER B, non sans regarder une dernière fois le petit bout d'Islande volant qui aura su me ramener à la maison en temps et en heure. Bless Hlöðufell ! Og gott flug !

Le retour au bercail se fera par un RER B vide et direct, comme quoi parfois ça marche bien :)

Merci pour votre lecture et à bientôt pour la suite :)