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Bonjour, bonjour !
Je vous avais laissé à Québec où j'avais passé 3 jours. J'ai ensuite pris le train pour rejoindre Montréal. Après 6 jours à profiter de Montréal, comme dernière étape de ce voyage, c'est l'heure de rentrer.
J'avais choisis de prendre le dernier vol de la journée car il était opéré en A350 et je n'avais pas encore pu tester cet appareil chez AirFrance, c'était donc avec impatiente comme une enfant le soir de Noël que j'attendais de découvrir cette cabine.
Pour me rendre à l'aéroport j’emprunterai le bus 747 (un bien joli numéro, n'est-ce pas ?). Il passe juste à côté de mon Novotel et le trajet dure une petite demi-heure.
Il est 18H45 lorsque j’arrive à l’aéroport, soit 3H30 avant mon vol.
Il existe deux côtés, un côté pour les vols vers les USA et un pour les vols vers le Canada et l’international.
Pour ma part, direction le côté International.
Les guichets SkyPrioriy d'AirFrance se trouvent juste à l'entrée, je n’ai vraiment pas à aller loin.
On m’accueille immédiatement avec le sourire pour me remettre mon boarding pass et s’occuper de ma valise. On me demande ensuite mon passeport pour une vérification d’identité.
Voici mon boarding pass jusqu'à MPL.
Je pars en direction du PIF et découvre les guichets AirFrance classiques. Il y a une sacrée queue, j’ai gagné assurément beaucoup de temps avec SkyPriority.
Je me crois tirée d’affaire mais en voyant la queue pour le PIF je déchante.
Nous sommes littéralement à l’autre bout de l’aéroport pour faire la file. Des serpentins à la DisneyLand s’enchainent encore et encore dans des salles d'attente improvisées.
Il n'y a aucune file SkyPriority qui plus est. Un panneau indique un temps d’attente de 45 minutes pour passer le filtre. Je n’ai jamais vu ça.
Pendant ce temps, pas mal de vols semblent retardés ce soir.
Je passerai bel et bien 45 minutes dans cette file même si elle semble avancer vite par moment, elle est vraiment interminable, les salles d’attente se multiplient jusqu’à enfin voir le bout.
La personne qui dispatche les voyageurs est tout sauf aimable et hurle sur les passagers agacés pour leur faire prendre la bonne file, préparer leur boarding pass et avancer rapidement.
Cette fois, mon sac à dos n’aura pas le droit à une fouille approfondie mais la caisse avec mon ordinateur oui. La raison ? J’ai posé la housse en dessous. Je l’attendrai donc un petit moment supplémentaire.
Il est plus de 20H quand j’arrive enfin airside !
Je me dirige maintenant vers le terminal international qui nécessite le scan du boarding pass.
Je recherche le lounge AirFrance car on ne m’a donné aucune indication pour le trouver.
Non ce n'est pas toi que je cherche !
Après une rapide recherche sur Internet je vois qu’il est situé au niveau des portes 56/57. C’est parfait car c’est d’ici que mon vol partira. Pour le moment le vol AF347 (juste avant le mien) appelle ses derniers passagers.
Arrivée au salon, on me demande si je vole sur AirFrance avant de bipper mon boarding pass et m’accorder l’entrée.
Le lounge se situe à l’étage et est accessible par escalier ou ascenseur.
Petit état des lieux, un bel espace avec vue sur piste.
Nous sommes en plein dans le service du dîner, il n’y a que du salé à disposition.
Je me pose au bar et commande un cocktail tout en profitant de la vue sur le vol précédent, prêt à partir.
Coucou !
J’en profite pour demander si l’accès aux douches est à réserver, on me répond que non, mais juste de prévenir pour qu’on puisse me délivrer une serviette. Bien.
Le vol d’avant partira avec une grosse demi-heure de retard, quant à moi c'est l'heure d'aller à la douche. Ça fait toujours du bien de partir pour un vol de nuit en étant fraiche et propre.
On me donne une serviette, comme indiqué, et on me dirige vers une des douche. Aucun panneau n'est prévu pour indiquer que la douche est occupée, on apposera juste un papier "hors fonction" sur la porte, pour éviter "que quelqu'un s'acharne sur la porte fermée" me dit on.. C'est curieux comme façon de procéder…
Je ne suis franchement pas satisfaite de l'état de la douche non plus. La chasse d'eau n'est pas tirée, il y a des papiers par terre, et je n'ai aucun endroit pour déposer mes affaires dans cette minuscule cabine de douche.
Je regagne le salon et vais ensuite me poser à l'entrée, près de cette sublime maquette du Concorde.
Je quitte le salon 15 minutes avant que l’embarquement ne soit appelé, ce qui me laisse le temps d’aller dépenser les dernières espèces qui me reste.
La salle d’embarquement est déjà dans l’agitation.
L’embarquement est annoncé à 21H30 pile.
Je jette un œil par la fenêtre et… ben il est où mon A350 ? Je ne vois qu’un 777 là… Oh mince, il y a eu un changement d’appareil. Déception……
Bon par contre, il s’appelle Montpellier, ce qui me fait assez sourire.
L'embarquement débute à l'heure et les priorités sont bien respectées.
C'est parti !
Toujours un accueil avec le sourire, ça fait plaisir. Je retrouve la cabine du 777 malheureusement…. :(
Pour une fois, j’ai une place en L (c’est assez rare pour être souligné). On me dirige donc vers le deuxième couloir de la première cabine.
Je prends place en 2L sur ce vol.
L’hôtesse qui va s’occuper de nous durant tout le vol se présente et passe récupérer les cintres pour ceux qui désirent déposer une veste au vestiaire.
Petit aperçu de l'extérieur :
La cabine commence à bien se remplir :
Je ne présente plus ce siège et cet IFE.
Dans le rangement on retrouve la petite bouteille d'eau et le casque.
Sur le siège se trouvent le coussin et la couverture :
Voici la fiche de sécurité :
La personne d’à côté demande à la PNC de ne pas être réveillée pour le petit-déjeuner, ce que l’hôtesse note immédiatement.
Pour ma part, je suis toujours aussi bien installée !
Pendant l’embarquement, la trousse de confort nous est distribuée.
Elle contient toujours les mêmes choses, les chaussettes, le masque pour dormir, les boules quies, les crèmes pour les mains et le stylo.
Un oshibori bien chaud suivra :
Puis ça sera la distribution d'une première coupe de champagne.
Le commandant de bord prend la parole pour se présenter et nous annonce un vol de 6H10 seulement. Nous avons encore besoin de 15 minutes pour terminer le chargement des bagages puis nous pourrons partir.
Le kit sanitaire nous est à tous distribué au même moment qu’un message est diffusé indiquant que le port du masque n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. 70% de la cabine est masquée et le restera suite à cette annonce.
Le pushback a finalement lieu à 22H20 pendant que les consignes sont diffusées sur les écrans.
Pas grand chose à voir en cette nuit noire.
Nous décollerons après plusieurs appareils d’AirCanada, à 22H45.
Quelques vues aériennes :
Le menu nous est alors distribué et une nouvelle coupe de champagne arrivera juste après.
Voici le menu de ce soir :
J'opterai pour ma part pour le menu express uniquement. Il est composé de l’entrée, du fromage et du dessert, ça me sera largement suffisant.
En attendant l'heure du repas, voici un petit tour de l'IFE, comme toujours, plutôt bien rempli.
La géovision, toujours très cool :
C'est maintenant le début du service. Voici donc mon repas express.
Et sans le plastique :
Je demande ensuite un thé noir pour faire passer le tout, il me sera rapidement apporté.
Tout était très bon et en quantité raisonnable.
Sur les coups de minuit (heure du Canada), un nouveau verre de champagne (ou jus d’orange, eau, au choix) est proposé.
Après avoir été débarrassée je me colle un peu à la rédaction de ces deux derniers jours de voyage que j’avais laissé à l’abandon sur mon PC. En fond, le concert d’Imagine Dragon me tient éveillée.
Le casque est toujours aussi performant.
A 00H15 les lumières sont éteintes. La très grande majorité de la cabine dort, c’est très calme. Je serai une des seules avec mon écran allumé. Je tenterai de me mettre au calme pendant une petite heure mais pas question de dormir, ça a toujours été impossible pour moi. En plus, je travaille le lendemain de mon retour, j'aimerai faire une grosse nuit en arrivant.
Petit tour aux toilettes, qui sont relativement propres.
Pendant la nuit, j’irai me chercher de l’eau et des noix de cajou au galley, qui est plutôt bien garni pour un vol de nuit.
Nous sommes au beau milieu de l'Atlantique.
Peu avant 4H heure du Canada soit 10H heure Française, les lumières se rallument alors que les odeurs de petit-déjeuner commencent à envahir la cabine.
Le plateau arrive rapidement après. Il est complété par une distribution de viennoiseries chaudes (miam, j’en redemande !), ainsi que de la confiture et des petits pains.
Tout était très bon, je n'ai rien à redire.
Je profite qu'il fasse maintenant jour dans la cabine, pour vous montrer le siège en position allongé.
Les branchements bien pratiques :
Nous arrivons bientôt.
C'est le bon moment pour une playlist des années 90-00, qu'on peut directement diriger depuis la télécommande.
Il est 4H45 soit 10H45 en France et la consigne des ceintures s’allume, on nous annonce alors un atterrissage imminent.
Effectivement les paysages redeviennent familiers.
L'atterrissage ne va pas tarder.
Il est 11H heure de Paris quand nous posons sur la piste.
On nous indique une arrivée au Terminal 2 Hall M avant de nous dire quelques minutes après que cela a changé, nous serons en fait reçu au Hall K. Et bien tant mieux, c’est déjà ça de gagné !
Notre roulage ne durera que 7 minutes.
Nous voilà stationnés à destination.
La porte nous est rapidement ouverte et me voilà déjà dans la passerelle en train de dire au revoir à mon oiseau du jour (enfin de cette nuit).
Direction les correspondances.
Un peu le bazar ici….
Je dois rejoindre le Terminal 2F pour mon vol en direction de MPL, et avec ça je dois repasser le PIF et la PAF…
Je vous retrouve bientôt pour la suite et fin de ce routing !
Cabine : Parfaite.
Équipage : Bien, très discrets durant ce vol de nuit (forcément), je n'ai eu aucune interaction avec les PNC malheureusement.
Divertissements : IFE toujours bien fourni.
Restauration : Très bien, j'aime beaucoup les repas express sur les vols de nuit.
La fluidité à YUL est noté 3/10 pour le fait qu'en SP je n'ai pas eu à attendre pour le check-in, mais clairement si j'avais été sans SP, ça aurait été 0.
Je sanctionne le Confort du lounge pour l'état des douches.
Je n'ai aucun endroit pour insister sur ma tristesse de ne pas voler sur l'A350 de notre compagnie nationale :( Je l'ai déjà pris chez CX (en Y et en J), et j'avais beaucoup aimé alors me réjouissais de découvrir la cabine chez AF. Tant pis, cela sera pour une autre fois.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 101 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Montreal (YUL) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Qatar Airways avec 8,3/10.
La durée moyenne des vols est de 6 heures et 38 minutes.
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16 Commentaires
J'ai changé le type avion pour 777-200ER (iso 777-200).
Ah les vols retours de la côte est, toujours trop courts avec un jet lag à gérer au plus fin.
Les files interminables même en J m'ont poussé à partir en voiture cet été pour éviter ces galères.
La cabine est connue mais de très bonne tenue.
Pourquoi avoir pris le plateau express si l'intention était de rester éveillée?
De retour d'Oman, WK avait choisi pour nous: pas de première prestation du tout :-)
A bientôt pour un prochain routing
Frédéric
J’imagine que La Rolls Royce Corniche a donc été dépoussiérée pour la circonstance ! ^^
Vieux motard que jamais d'apprendre la définition du troll sur le site après 101115 commentaires, délicat sujet j'en conviens surtout après les événements récents.
J'espère que la nouvelle équipe de modos va réduire l'utilisation du knout pour les cas les plus graves et que certaines digressions pourront toujours être permises :-)
Dépoussièrée et prête à affronter les autoroutes allemandes sans se faire dépasser par grand monde :-)
Je n'avais effectivement pas l'intention de dormir, mais ce n'est pas pour autant que j'avais faim en plein milieu de la nuit pour m'enfiler entrée, plat, dessert ;)
Salon qui a l’air confortable mais avec beaucoup de monde quand même.
Malgré le changement d’appareil, la cabine reste bien agréable. Pas facile de rester éveillé tout le vol, je pense que je serais tombé de fatigue ^^
Merci pour ce Fr
Parlons un peu de ton vol quand même.
Ce n'était décidément pas l'été où partir en avion entre les files à rallonge, les grèves ici et là, les annulations de vol et les bagages qui se perdent mieux valait privilégier la voiture ou le train.
Quand on voit le bazar pour passer le PIF le temps de 45 minutes semble même pas si long et que dire si l'on ajoute l'attente pour s'enregistrer qui s'est ajoutée pour les passagers ne pouvant utiliser la file SP.
Un swap d'appareil est souvent décevant et ce fut le cas pour toi ce jour la.
Le service rapide est une bonne alternative si on veut dormir ou si l'on a assez mangé avant le vol.
Le vol est bien court mais ne pas dormir doit être éprouvant le lendemain, surtout avec un autre vol à suivre.
A bientôt.
Eh ben pas mal de monde au PIF. Entre l'augmentation du trafic l'été et sûrement du personnel réduit nouvelle preuve qu'il faut arriver tôt. Dommage pour le 350 mais rentrer à MPL sur un appareil du même nom c'est la classe occitane même si je m'accroche encore à languedocienne. Bravo pour la nuit blanche je n'y arrive plus. Sûrement l'age qui commence à faire ses effets LOL. Un petit cachet magique après le diner et je me réveille de l'autre côté de l'atlantique. Catering sympa.
Beaucoup mais alors vraiment beaucoup de monde aux contrôles, pourtant il existait, avant le Covid, une file prioritaire.
Le salon a toujours été sympa à YUL mais la cabine de douche pas très clean et pas très grande ce n'est pas top.
A bord le menu fait envie, pas trop dur de rester éveillée toute la nuit ?
A bientôt !
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