Avis du vol entre Zurich et Dubai en classe Affaires avec SWISS

Bonjour à tous et bienvenue sur une série de reports pour des vols effectués avec LX au mois d'Aout, au départ de Paris et à destination de Dubaï.
Ce récit sera en miroir de celui d'Ateon, présenté ici, nous voyageons en effet ensemble, mais pas dans la même classe de voyage.

Je délaisse un peu le groupe SkyTeam à la faveur d'un excellent tarif proposé par Swiss au départ de Paris.
Avec un aller-retour pour moins de 1000€ en J, on peut dire qu'il s'agit d'un bon prix quand on sait ce qui est pratiqué par la concurrence ex-CDG.

Le routing à venir est donc le suivant:

Swiss first lounge gates A

Le premier vol n'étant pas reporté, c'est directement dans les couloirs des portes A que je vous retrouve, bien que mon vol suivant pour Dubaï parte des portes E d'ici quelques heures.

J'aurai pu me rendre ici, mais il n'en est rien.

En effet, j'accompagne Ateon qui voyage en F et qui m'autorise bien sympathiquement à l'accompagner dans la découverte du produit LX First au sol.
Il suffit donc de pousser un peu plus loin que le salon J pour se retrouver face à une petite porte assez anodine, qui débouche sur un couloir tout aussi anodin, voir un aseptisé, pour finalement se retrouver devant l'entrée du salon First des portes A.

N'étant qu'invité, je laisse Ateon m'introduire auprès de l'hôtesse d'accueil du salon.
Voyageant sur le même vol que lui, cela ne sera qu'une simple formalité. Ce salon n'est pas très grand, mais nous offre un cadre très agréable le temps d'attendre que l'hôtesse s'occupe des tâches administratives.
Elle prendra en effet nos passeports, nous invitant à nous installer, le temps qu'elle procède à l'édition des boarding pass ainsi que des formalités sanitaires et de notre transfert vers le salon First des portes E notamment.

Rentrons donc dans le vif du sujet, le temps de trinquer, mon passeport m'a été rendu.

Ce salon présente plutôt bien, et j'apprécie chez Swiss de retrouver une unité forte dans leurs lounges.
Dès l'entrée, un vaste bar en bois massif et un usage intelligent des éclairages indirects.

Quelques tables plus à l'écart permettent de se restaurer, mais elles sont un peu exposées malgré tout.
Il y a mieux pour s'installer ici à mon avis.

En annexant un de ces "petits salons" comme nous l'avons fait par exemple.
Je suis conquis par l'ambiance qui se dégage du lieu.

Quelques babioles sont disponibles dans les frigos, un peu léger pour un salon F à mon avis.

Mais il est également possible d'avoir des choses un peu plus travaillées, grâce à un chef présent sur place et qui pourra vous préparer, par exemple, d'excellents œufs Bénédicte au saumon (s'agirait-il de Balik?)

Qu'est que ce salon a d'autre à nous offrir?

Un espace de repos, où je ne m'aventurerai pas vu les ronflements qui parviennent de l'endroit :)

Pour les plus studieux, des petites phone-box sont également disponibles.

Le tout est complété à l'étage par un fumoir, que je n'irai pas visiter.
Des cigares et quelques alcools sont disposés à la discrétion de qui accéderait au lieu.

Pourquoi être monté d'un niveau? Parce que notre transfert en limousine est programmé d'ici quelques minutes, et que c'est par là que ça se passe.
Autant le FIDS a son utilité, autant la pub pour les cryptos dans un salon First, j'en doute!

Un couloir d'une longueur certaine, qui nous fait longer le salon J juste derrière, nous conduit vers les entrailles de ZRH.

Mais nous n'irons pas seuls; c'est en effet au bout de la ligne droite que nous attendent deux accompagnantes. L'une d'elles semble en formation.
Il est à noter ici que le gilet hi-vi est moins seyant que les uniformes des agents La Première d'AF :)

Après avoir passé un PAF dédié aux passagers First (et assimilé dans mon cas), un transfert dédié par les pistes est bien prévu à notre intention.
Gain de temps appréciable vu l'encombrement des aéroports en cette période estivale, et toujours un moment de plaisir particulier pour les passionnés que nous sommes que de passer par les coulisses!
Bon en guise de limousine, nous aurons le droit à un bon gros tank germanique, mais on se prêtera malgré tout au jeu de la photo, bien poussés par nos sympathiques accompagnantes qui s'avèrent fort aimables.

L'intérieur de la camionnette reprend les codes de la cabine First de LX. Un avant goût de ce qui attend l'un d'entre nous :)

Peu de photos du transfert pour ma part, nous discutons quelque peu avec le personnel qui nous conduit vers les portes E, tout en prenant le temps de ralentir pour tirer quelques photos aux coucous que nous croisons en chemin.
La voiture s'immobilise après quelques minutes de trajet devant un bâtiment tout en béton et un ascenseur qui ressemble à un monte charge, mais qui mène en fait vers le salon First des portes E.

SWISS First Lounge Gates E

Et pour ceux que ce court trajet aurait fatigué, ils pourront se reposer quelques instants avant d'accéder au lounge proprement dit.

En effet, nous sommes dans une sorte de vestibule qui dessert, sur la droite, le salon First, et sur la gauche, différents lieux d'aisance et de repos, sur lesquels je reviendrai plus tard.

Pour l'heure, il est temps de voir ce qui nous attends de l'autre côté, et notre arrivée semble scrutée de près.

Je ne peux pas me soustraire à ce mur de bouteilles, pendant que notre maitre d'hôtel vient se présenter à nous.

Directement, on nous propose à boire, il faut dire que le salon fait la part belle à un sublime comptoir, et que les bouteilles sont bien mises en valeur.

Et pour les amateurs (dont je fais partie), il existe de quoi confectionner d'excellents cocktails, avec une touche locale via ces superbes bitters.

Avant de m'attabler, je pars à la découverte de l'ensemble du lieu.
A droite toute après le bar pour découvrir une des ailes du salon, avec un élégant espace pour la presse papier.

Tout au bout du couloir, qui est illuminé par d'immenses baies vitrées donnant sur les pistes, se trouve une grande salle de réunion, parfaitement fonctionnelle avec son écran connectable.

Le béton brut donne du cachet à l'endroit.

En revenant sur nos pas, vers le coeur du lounge, se succèdent plusieurs petits salons, où nous élisons domicile pour quelques heures.

Où que vous soyez dans ce salon, l'ensemble reste harmonieux, et l'attention portée à la décoration est appréciable.
L'ensemble créé une vraie image de marque et donne une impression de qualité (pas qu'une impression au demeurant.)

Désolé pour le contre-jour, mais c'est à cause du soleil qui baigne la sublime terrasse. Avouez que ça serait dommage de s'en priver.

Au delà d'illuminer le salon, de lui offrir une superbe vue, cela permet également de profiter de la douceur de l'été.
Tout en profitant du ballet des avions au contact ou au roulage.

En tout cas y en a un qui profite, et il a raison.

Tout est fait, qui plus est, pour réellement pouvoir utiliser et profiter de l'endroit.

Après une coupe prise en guise d'apéro sous le soleil Helvète, nous nous dirigeons vers la partie restauration du salon.
Face au bar, ces agréables alcôves auraient pu nous accueillir. Je trouve les matériaux superbes.

Mais non, nous préférons passer derrière l'élégante cloison en bois pour nous installer dans ce qui ressemble vraiment à une salle de restaurant, avec des tables joliment dressées, faisant face à la superbe baie vitrée donnant sur les pistes.

L'endroit est très agréable ici, et on apprécie ici aussi, l'harmonie des matériaux et des couleurs (et on note au passage une connectique complète pour chaque espace)

Pour le détail du menu, je vous enjoins une nouvelle fois a consulter le récit de Stéphane qui détaillera la carte.
Petit-déjeuner // A la carte // Snacks // Suggestion de menu // Vins

Aucune fausse note dans le menu, mais rien d'exceptionnel non plus. J'entends par là qui soit particulièrement renversant.
Je rejoindrai l'avis global de Bernard qui s'est livré il y a peu, à une comparaison entre les produits First AF et LX.

Pas de triple boule comme en vol ici, mais une déclinaison de pains, qui côtoient quelques croissants, il est en effet encore tôt (un peu plus de 10h)

En guise d'entrée, je teste l'œuf Bénédicte qui m'a fait de l'œil au salon des portes A.

Accompagné d'une coupe de champagne rosé, ce n'est pas plus mal.
L'œuf est parfaitement coulant, et le saumon excellent, le plat est donc réussi.

En plat, je choisi quelque chose d'un peu plus roboratif qu'Ateon car je sais qu'en vol, je n'aurai pas la même qualité de service que lui.
La volaille et son jus à la truffe accomplit sa mission à la perfection, et l'ensemble est vraiment goûtu. (j'aurai bien pris un peu plus de jus pour saucer ^^)

Je fais l'impasse sur le digestif, pourtant, je dois avouer que présentés dans cette belle malle de voyage, ils me font envie.
Mais il est encore un peu tôt.

En revanche, je ne peux pas faire l'impasse sur les sanitaires :) Avouez que la seule vue vaut le coup d'œil.

Vous l'aurez compris, cette terrasse, surtout sous ce beau soleil, est un des atouts du lieu.
L'autre vraie valeur ajoutée de l'endroit, et marqueur différenciant avec la P de AF, est la présence de 2 chambres disponibles directement dans le salon. J'irai donc en profiter quelques instants, pour faire une sieste, et me préparer pour le second vol de la journée.

D'aucuns ici ont déjà vantés la qualité de la literie, mais force est d'admettre qu'elle est dingue. L'impression d'être sur un nuage.
Et pour ne pas descendre trop vite de ce nuage, il est utile de préciser que les chambres donnent, elles aussi, sur les pistes.
Pour l'heure, il est temps de profiter de la salle de bain présente dans la chambre avant d'aller profiter une dernière fois du salon.

Une dernière coupette pour admirer ces machines, et trinquer avec Stéphane avant de déchirants adieux (pour quelques heures du moins)

Nous n'aurons pas été embêtés par le monde sur la terrasse, ayant été les seuls à en profiter malgré le soleil. Et globalement nous n'auront pas été embêtés dans ce salon, sa fréquentation étant restée très contenue tout au long de notre passage.

Direction embarquement

Malgré une prise de congés chaleureuse de la part de nos hôtes, c'est sans accompagnateur que nous quittons le salon. Nous nous retrouvons donc avec le flux général direction la porte d'embarquement.

Cependant, une fois arrivés en porte, l'ensemble du processus s'avère chaotique, avec un amoncèlement de gens cherchant à faire valider leurs documents de voyage (tests covid ou certificat de vaccination)

Pour ajouter à la confusion, les guerites affichent un vol vers Montreal quand bien même ils contrôlent aussi des pax pour Dubaï.
Cependant, cette étape est superflue pour moi, mon BP ayant été tamponné "ready to fly" lors de mon passage au salon F des portes A, mais personne ne m'en avait informé.

C'est quasi symboliquement que deux files sont dédiées aux passagers à plus forte contribution.
Zone 1 donc pour les HON et First, où j'abandonnerai Stéphane.

Et zone 2 pour les SEN et business, dont moi!

Il y a déjà un peu de monde dans la coursive qui mène à l'appareil, et ça semble plutôt orienté loisirs devant moi.

Stéphane s'incruste pour bien montrer que même s'il voyage devant moi, la passerelle est la même pour tout le monde.

J'essayerai de tirer le portrait à notre appareil, un A330-300, mais entre les reflets et les équipements, ce n'est pas facile.

Confirmation que seule une porte est utilisée.

De l'autre côté, un majestueux A340, que j'aurai bien voulu essayer, mais qui sait, si l'essai est transformé avec Swiss, il se pourrait bien que la compagnie Helvète me revoit plus souvent.

Et décidément, quand ça veut pas, ça veut pas. Non, le fuselage shot n'a pas été réalisé au travers du hublot d'un 787… il y a juste un filtre de couleur sur la vitre latérale de la passerelle. J'abdique!

Le Flight Report

Je bifurque à droite en porte, après que l'on m'a rappelé que sur ce vol, le masque est encore et toujours obligatoire… heureusement l'hôtesse en porte en dispose pour ceux, qui comme moi, étaient déjà retourné dans le monde d'avant

Et c'est pour moi une découverte avec cette cabine configurée en 1-2-1 sur les rangées paires, avec la présence d'un siège dit trône en Alpha et en 2-2-1 sur les rangées impaires.
A noter que la sélection à l'avance d'un siège trône est payante, pour qui n'est pas HON ou SEN. Sur ce segment, ce ne sont pas moins de 100€ qui sont demandés. En revanche, dès l'ouverture du check-in, il est possible de sélectionner ces sièges sans supplément, ce que je m'empresserai de faire, bien évidemment.
Une image valant mieux que mile mots, voici un plan de la cabine J. J'avais peur que la proximité des WC et des galeys soient un problème, mais sur ce vol de jour, il n'en fut rien.

Arrivé en rangée 6, voici donc le duo de sièges au centre. A noter les traces d'usure sur cette ancienne cabine.

Traces d'usure qu'on retrouve sur de nombreux sièges. Il faut dire que l'appareil n'est pas de prime jeunesse.

Un autre duo de sièges, une rangée plus loin. On remarquera (outre le fait qu'il vaut mieux connaitre son voisin, ou être prêt à discuter) qu'oreiller et couverture sont déjà disposés sur chaque siège, ainsi qu'une trousse de confort, dispo en deux couleurs, sur laquelle je reviendrai.

Pour l'heure, voici à quoi ressemble "le trône". On note tout de suite l'avantage, à la fois en termes d'espace, mais aussi de confort.
J'aime bien les tons de la cabines, assez chics je trouve.

L'équipement du siège commence par une liseuse orientable

ainsi que quelques connectiques, dont une prise de courant et une prise jack (attention, utilisation d'un adaptateur obligatoire)

Sinon, vous devrez utiliser le casque fourni par la compagnie. Je ne pourrais pas le juger, comme vous l'avez vu précédemment, j'utiliserai le mien.
Toujours pas mal d'accrocs dans les peintures.

Une prise USB est également disponible sous l'écran, elle fonctionnera correctement. A côté, il me semble reconnaitre un ancestral connecteur mini din 9 pins, servant à la connexion vidéo vraisemblablement.

Une bouteille d'eau est à disposition, alors que je choisis la langue de l'IFE.

Mais celui-ci ne sera pas utilisable au sol, dommage.

Le fait d'utiliser la télécommande planquée sous un accoudoir n'y changera rien.

Les contrôle du siège en revanche, sont fonctionnels, mais ils sont assez peu clairs en ce qui concerne la partie réglages de la fermeté du siège et du soutien lombaire.

Durant mon tour du propriétaire, un verre d'accueil est proposé, et accepté. Champagne donc, et santé à tous les voyageurs.

Dans le même temps, ma veste (qui aurait besoin d'un bon coup de défroissage - voire d'être changée) est récupérée par l'équipage.

Qui ne chôme décidément pas puisqu'il enchaine avec la distribution du menu. Nous reviendrons dessus plus tard, je n'ai pas encore fini le tour du siège.

Il y a en effet un tout petit peu de littérature présente à bord. A noter la profondeur abyssale de la boite à pieds, et une largeur des plus correcte.

On retrouve uniquement des instructions plus détaillées pour régler son siège, et une notice de sécurité dans un état impeccable.

Je n'aurai pas grand temps de m'interroger sur le contenu et/ou l'usage de cette trappe… (si vous avez des infos, je prends)

… que je serai invité à rejoindre mon hôte en First pour profiter d'une coupe de champagne (LPGS) et de quelques cajous tièdes, alors que l'embarquement traine un peu en longueur!
Je ne vais pas m'en plaindre, loin de là, le champagne est fantastique!

Petit coup d'oeil rapide et discret sur la cabine First, composée de 2 rangées de 4 suites sur cet A330, et occupée au 5/8.

L'intérêt d'être assis sur l'ottoman, et donc dans le sens inverse de la marche, c'est qu'il est possible de voir cette jolie carte du monde qui décore la cloison arrière de la cabine, ainsi que de souligner l'agréable mood-lighting présent sur cet appareil.

Hum, la passerelle étant déconnectée, c'est mauvais signe pour moi! Enfin, mauvais signe non, c'est en tout cas le signal pour rejoindre mon siège quelques rangs plus loin. Je remercie Stéphane, son PNC Markus, et je regagne mes quartiers.

Un court roulage sera l'occasion de spotter très rapidement quelques appareils.

Avant que nous nous arrachions du sol pour admirer Zurich d'un peu plus haut.

L'IFE n'était pas disponible au sol, c'est chose faite en vol. En revanche, l'écran de 12 pouces accuse clairement le poids des années.

Mais au moins, j'ai de la place, aussi bien sur ma droite (pour prendre des notes)

que sur la gauche, pour me réchauffer :)

La table est par ailleurs accessible sur ce côté gauche, elle sort grâce à une pression sur le bouton idoine, et un peu de lecture!

La trousse de confort, faisant la part belle à une marque Suisse, est en métal léger, donc assez susceptible d'être déformée si elle est soumise à une pression trop forte. Mais j'aime bien son design et sa couleur mate.

Son contenu est ultra basique en revanche, même s'il est possible de le compléter sur demande à l'équipage.
A noter qu'à l'instar d'autres compagnies, LX ne propose pas (plus?) de chaussons en J, ceux-ci sont réservés à l'élite voyageant en F :)

Le protocole prévoit un service d'apéritif, ce qui est très agréable sur un vol de jour.
Le tout est apporté au trolley, ce qui permet de se faire une idée de ce qui est disponible.

L'offre est celle présentée dans la rubrique boisson du menu.

Je décide donc d'en profiter pour tester le whisky Suisse embarqué à bord.

Swiss, à l'instar d'autres compagnies propose de choisir, via son programme Taste of Switzerland son plat à l'avance, parmi une sélection complète.

On retrouvera par ailleurs certain de ces plats dans le menu général. Mais cela permet d'être sûr d'avoir sa sélection, de limiter l'emport de poids supplémentaire dans l'appareil, tout comme le gaspillage, et aussi de diversifier ses repas pour les voyageurs réguliers. Bref, je vois beaucoup d'avantage à systématiser cette approche.

Le canton de Lucerne est mis à l'honneur en ce mois d'Aout.

Et voici donc le menu proposé, avec deux choix d'entrées, 4 plats, fromages ET dessert.

Je suis dans les premiers à être servi, on me confirme mon choix de plat chaud avant de proposer l'entrée, qui sera amené ainsi.

Je profite de l'espace offert par le trône pour réorganiser la table à ma sauce, et apprécier cette entrée fraîche, particulièrement réussie.
La truite est excellente et même si j'aurai préféré du Balik, l'ensemble est généreux.

Le plat choisi est le pain de viande aux morilles, et même si ça présente moins bien que sur le site web de Swiss, c'est très bon, et ici aussi, la sauce est servie généreusement, ce qui donne à l'ensemble un bon goût de morilles.

Je ferai glisser tout ça avec un vin du Valais, pas transcendant, mais j'aime que la carte se concentre sur des références locales.

Le repas s'est effectué à mon rythme, et je dois être dans les derniers à être débarrassé, bien qu'ayant fait l'impasse sur le dessert.
Je décide donc d'aller me dégourdir les jambes à la fin des agapes. Petit tour à l'arrière de l'appareil pour s'apercevoir que l'ensemble est plutôt bien rempli.

Je retournerai profiter du calme de la cabine Business, en profitant pour finir mon film et faire une petite sieste.
C'est donc frais et dispos que je retrouverai Stéphane peu de temps avant notre atterrissage. Celui-ci profite à plein de son vol et commence à rédiger ses notes de FR pour ne rien oublier.

Nous en profitons pour trinquer une ultime fois.

Après cette dernière parenthèse très appréciable, je regagne mon siège, ma veste a meilleure mine sous le mood-lighting violacé :)

C'est également le moment choisi par l'équipage pour distribuer le coupon de fast-track, normalement utile à l'arrivée.

Le moment aussi de donner mon ressenti sur l'équipage, celui-ci a été particulièrement discret, ne cherchant absolument pas à créer du lien, et limitant les interactions au strict minimum. Sur cet aspect du vol, je suis un peu déçu, même si l'ensemble laisse une impression plutôt positive.
Dubaï se dessine sous nos pieds, signe d'une arrivée imminente.

La cabine est laissée dans un état décent après ces quelques heures de vol, et je jette un dernier regard à mon siège que je retrouverai dans quelques jours.

Les passagers First sont invités à débarquer en premier, bien qu'une seule porte ne soit utilisée.
Et je retrouve Stéphane sur le pas de porte, aucune escorte n'étant prévue au sol à DXB non plus.
Un coup de people mover dans un aéroport que je commence à bien connaitre et qui est toujours aussi propre et efficace.

Et nous serons rapidement dehors pour prendre le métro, direction le Sofitel Downtown Dubaï, parfaitement connecté au métro et très agréable pour profiter de la ville lors d'un court séjour.

Je vous laisse ici, mais ce n'est que temporaire, je vous retrouve rapidement pour le vol retour qui sera effectué quelques jours plus tard.
Merci à tous pour votre lecture et vos éventuels commentaires.