Bonjour à tous chers lecteurs.
La rédaction de ce report ne sera pas un exercice facile sans avoir une dent contre KLM. La suppression du vol KL1419 AMS - LYS la veille au soir est l'événement déclencheur, vraisemblablement pour un problème de butée de personnels naviguant. Mais c'est surtout la gestion des PAX qui a été calamiteuse et scandaleuse. C'est à ceux qui ont les moyens de faire l'avance des taxis et de la chambre dans des "montants raisonnables". Ce report devra être le plus objectif possible, sans en ayant en tête les problèmes de la veille, mais bien en ce concentrant sur le vol proprement-dit. Après tout, les personnels navigants n'y sont absolument pour rien en ce qui concerne la suppression du KL1419. Ce n'est pas eux de faire le SAV. Je ne sais même pas s'ils sont informés qu'à bord de leur vol il y a des passagers re-routés.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 31791 - Economique - Amsterdam - Munich - Boeing 737-800
- 42248 - Economique - Munich - Lyon - Airbus A319
Retour à schiphol
J'ai passé une très courte nuit, dans un genre de Airbnb vendu par Booking.com.
J'ai donc pas mal de sommeil en retard quand j'arrive à Schiphol. Dans la soirée, j'avais regardé le tableaux de départs matinaux. Il y en avait pas mal à caractère touristique ce qui sous-entend famille avec enfants mais surtout des PAX peu au fait des règles, donc potentiellement des temps de passage très longs.

Le programme du jour.



Finalement, ça n'a pas l'air d'être trop la cohue. Il y a du monde, mais ça reste raisonnable. On commence par le premier filtre.

Pour le PIF, le temps d'attente estimé est raisonnable également.



Et huit minutes plus tard, j'ai déjà fait le plus gros. Direction la jetée C. Ironie du sort, c'est la porte C14 qui est prévue, soit la même que celle de mon vol d'hier soir qui a été supprimé.


Il fait nuit à cette heure-ci ce qui réduit les possibilités de spotting. L'alternative shopping ne me tente guère mais une fois n'est pas coutume, je vais regarder un peu ce qu'il y a qui pourrait très éventuellement, dans une infime fenêtre de tir, me laisser tenter. Le whisky a une place de choix dans mon cœur (et moins dans mon foie), mais je ne succomberais pas malgré le choix assez vaste de produits. Ça reste assez cher quand même.

Avouez que c'est une sympathique bibliothèque où l'on dévorerait bien des ouvrages.

Un bel empilement de tablettes de chocolat. C'est quand même un peu casse-gueule. Les employés qui ont fait le rayonnage ont dû y passer un peu de temps !

Je rejoins l'aile C.

Un vol sans hIstoire, sans Âme
Le spotting n’est guère fructueux, à l’image de mon 737 dont je ne peux que voir son nez dont je n’ai jamais été bien fan.je vaque à d’autres occupations.

Il va être l’heure d’embarquer. Ce n’est pas la foule des grands jours - je dirais que le vol est rempli à 60% environ. Je re-croise quelques compagnons d’infortune, en galère eux-aussi depuis hier soir.

Une fois de plus, mon identité ne sera pas contrôlée. Si on trouve une BP côté landside avec une destination Schengen, ça pourrait presque passer.

Ça bouchonne un peu, ça ne m’empêchera pas de…

… tirer le portrait du verso de la porte. Ça aussi, c’est un des détails qui fait que je ne suis pas fan de la famille 737.

Accueil poli, cordial, sans plus. Direction la 26A. J’ai une fenêtre et heureusement. Mais à cette heure-ci, elle ne me sera pas d’une grande utilité.
Ma banquette - je dis ma, car elle me sera dédiée. Charmante attention de la loterie des réservations.
Le design est un peu passé mais c’est confortable. Mon fessier apprécie ce geste.

Le pas à qui j’attribuerai un 11/20.

La tablette est plus généreuse.

Le contenu de la pochette. Présence très appréciée du magazine par l’écrivain de ce report. La carte du réseau est un peu vintage mais aussi un modèle d’illisibilité. Mais je dois avouer que j’aime ce genre de « plat de spaghetti » qui me ramène des années en arrière, où on trouvait ce genre de carte dans ces magazines ou en format plus large dans les agences de voyage.

Bien plus classique, mais presque tout aussi indémodable.


Neutralité.

Vu vers le haut. Ça ne fleure pas non plus la jeunesse mais j’aime assez ce côté rétro.

L’IFE étant aux abonnés absents, c’est la méthode ancestrale qui est diffusée aux passagers.

Klm in the air
À 06h45, nous sommes non pas au complet puisqu’il reste pas mal de places disponibles (remplissage à 60 % environ), mais n’attendant plus de candidats à l’exil vers la Bavière, le boarding est décrété completed. Le repoussage aura lieu à 07h07 et le taxiing à 07h10. Le jour est bien loin de poindre ses rayons lumineux.
L’ensemble des annonces et consignes sont diffusées uniquement dans la langue de Shakespear.

Nous sommes sur le seuil de la 18L à 07h17 et moins d’une minute plus tard, les deux CFM font trembler la cellule tout en crachant leur rage à ne vouloir rester plus longtemps au sol. Je publie des deux photos qui s’apparentent plutôt à de l’art contemporain qu’à une reportage aérien. Grand virage vers l’est, vers la Germanie.


Service solide dans un premier temps. Ce sera un sandwich comestible qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.


Puis vint le liquide. Un thé s’il vous plaît.


Ça s'éclaircit à l'extérieur.

On va bien vers l’est, aucun doute possible.


Descente dans la couche nuageuse ce qui a le mérite d’éveiller quelques passagers pour qu’ils soient plus attentifs aux consignes.
Au loin, on peut deviner les Alpes bavaroises.





À 8h16, nous reprenons contact avec le sol sur la 26L. Freinage très marqué pour prendre la première sortie possible.

Le taxiing sera très court. Nous passions à côté d’une enclave étasunienne pour arriver au bloc à 08h22.

We all get up for Danette!

Je quitte sans trop de regrets le 737 KLM, sous les salutations de l’équipage.
Il n’est jamais trop tard pour cet instant incontournable.

Je ne me presse pas, mon délai de correspondance est confortable.

Cherchons-la justement.

Direction le T2, la Lufthansa Haus.



Ce qui implique un transfert en bus.


Dernier regard sur le PH-BXN. À partir de 2024 (ou 2025 selon les sources), les 737 versions 700/800/900 de KLM devraient être poussés vers la sortie, remplacés par des A320/21 neo.

Trajet en bus chaotique. Faut s'accrocher !
On peut voir ce 789 (A7-BHE) qui va repartir vers sa base.

Là, on approche des terres "lufthansiennes".


Et me voilà au München Flughafen Terminal zwei.

Le vol selon FlightRadar24.

Il me reste du temps pour spotter un peu, avec une météo qui ne s'y prête pas vraiment…
À plus tard pour la suite de mes aventures.
Merci Greg pour le partage !
Je ne reviendrai pas sur la gestion catastrophique de l'annulation en mode c'est celui qui a les moyens qui va dormir à l'hôtel.
Reste ce vol ultra matinal a destination du "vieux" terminal 1 de MUC, drôle de voir le transert dans ce sens là :)
A bord une banquette pour toi et un sandwich, le confort maximal avec le service KL habituel.
A bientôt !
Au moins avec ce genre d’annulation, il doit être possible de demander la compensation prévu par l’UE en plus du remboursement des transports et logement.
Curieux d’être rebooké sur un mix KLM-Lufthansa. Ça n’aurait pas été plus simple (et moins cher) pour KLM de rebooké les passagers via Paris?
Merci pour ce Fr
Merci pour le commentaire.
Affaire en cours d’instruction.
Une partie des PAX a été reroutée via CDG. Je crois que d’autres aussi par NCE. Ils font ça aussi selon les disponibilités…
Bonjour et merci pour ce FR, qui n'aurait pas du être rédigé si KLM avait opéré AMS-LYS normalement. Je trouve qu'il est assez fréquent que la dernière rotation de KL vers Lyon soit annulé. Le transit par Nice aurait été sympa aussi. Un FRiste me demandait quelle compagnie proposait des correspondances à MRS... ça aurait pu être le cas. Un vol effectivement sans saveur particulière avec un avion qui dans mon esprit est plus corrélé à des avions de Low Cost ! Toutefois, le job est fait par les PNC et la collation plutôt généreuse (une galette chez AF le matin). Gestion de l'annulation catastrophique, honteux. A bientôt !
Merci Gregory pour ce FR.
Moi non plus je ne suis pas fan des B737 mais il font le job.
Il a fallut se débrouiller pour se loger, KLM a remboursé rapidement ?
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
J’ai reçu un mail d’AF/KLM il y a trois jours. Ils me remboursent au centime près les deux courses en taxi, l’hôtel avec 250 euros de dédommagement en plus puisque Amsterdam - Lyon a vol d’oiseau, je viens de vérifier, ça fait 733 km. Donc c’est dans la norme. Je suis donc dédommagé, mais pas un centime de plus.
Le motif avancé est « problème de cabine ».